Quantcast
Channel: News - Events Archive - Epitech France
Viewing all 1073 articles
Browse latest View live

VivaTechnology 2018, 2ème jour et d'autres rendez-vous

$
0
0

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-1.jpg

VivaTechnology 2018, la troisième édition de « VivaTech » comme on dit dans « la nation start-up », a ouvert ce matin jeudi 24 mai. N'hésitez pas à aller visiter le stand B 09 du Groupe IONIS et si vous ne pouvez pas visiter les travées de Paris Expo, l'actualité de ces 3 jours est disponible via nos comptes twitter ici et là aussi. Par ailleurs et hors le projet TF1 conduit avec le MediaLab de TF1 et 2 étudiants d'Epitech, d'autres de nos étudiants participeront eux, demain, à la conclusion du challenge Digit-ALL « Compagnon connecté sur les chantiers » du Groupe Bouygues, à 16h 30, ce vendredi 25, sur le stand D 22 du Groupe Bouygues. Au jury, nous y retrouverons Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech.

« Compagnon connecté sur les chantiers », kesako ?

Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues sur le campus numérique IONIS Education Group Paris -Sud et l'une des chevilles ouvrières de cette opération synthétise le process ayant amené de l'idée à la présentation des projets demain à VivaTech : « le Groupe Bouygues a lancé en avril ce concours en interne pour que les différents corps de métiers imaginent les applications que pourraient avoir des « manchons » connectés, des écrans à encre électronique que l'on va placer sur l'avant-bras. Un compagnon connecté que seront amenés à utiliser les compagnons du Groupe sur les chantiers ».

Un écran à encre électronique

« Le dispositif avec écran se fixe sur le bras, reprend Lionel Laské, c'est simple, pas encombrant et le compagnon sur le chantier n'a pas besoin de le sortir de sa poche, cela ne le distrait donc pas. De plus, l'écran à encre électronique ne consomme pas beaucoup d'énergie, et il permet d'afficher beaucoup d'informations différentes ».

Quel est le rôle des étudiants Epitech ?

128 idées au total ont été proposées par les salariés du Groupe Bouygues. Ces idées illustrent des problématiques métiers vécues par ces salariés. Un jury interne a par la suite sélectionné six idées pour ensuite les proposer aux étudiants Epitech, aux fins de les prototyper. En un laps de temps très court, Angèle Plessis Yoahn Linard, Thibaut di Martino, Dylan Rajasekaram, et Maxime Duhommet n'ont pas chômé du tout afin que les prototypes soient prêts à l'heure H, ce vendredi... Il sont tous de la même promo 2021.

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-diaporama.jpg

Le sel de la jeunesse Epitech

« Les étudiants m'ont surpris, avoue Lionel Laské, je ne m'attendais pas à tant d'implication de leur part, même si je sais que depuis leur entrée à l'école, ils ne travaillent qu'en groupes et projets. Dès qu'ils le pouvaient, en fonction de leurs obligations pédagogiques bien sûr, ils sont tous venus travailler ensemble au Spot Bouygues, ils se sont échangés leurs idées, Dylan par exemple a trouvé le « trick » qui a permis à tous d'arriver à ce qu'ils voulaient - l'affichage de l'apllication sur l'écran « E Ink » du YotaPhone 3 dont on s'est servi pour prototyper. Quand on est allé hier mardi dernier 22 mai, voir les porteurs de projets avec leurs protos, la plupart se sont tous très impliqués... je ne me lasse pas d'être surpris par les étudiants Epitech (sourires) ».

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-approved.jpg

Pourquoi faire appel à des étudiants Epitech ?

C'est la question que nous avons posée à Julien Ripoche, en charge du challenge au sein du Groupe chez Bouygues : « Dans le cursus pédagogique proposé par Epitech, les étudiants ont l'habitude de travailler sur des projets, c'est donc facile de collaborer avec eux. Avec d'autres écoles, on aurait dû attendre que les étudiants soient en stage pour travailler avec eux. Chez Epitech, c'est plus simple car tout est très ouvert et les étudiants ont de vraies compétences, ils sont disponibles et surtout très curieux. Ça se voit qu'ils ont envie d'apprendre des choses, on peut réellement sentir leur intérêt, ils ne sont pas détachés du monde réel, ils sont connectés à la réalité ».

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-Epitech-Innovation-Hub.jpg

(à gauche, Julien Ripoche et Lionel Laské, à droite)

Des pitchs et un jury

Le jury qui désignera les vainqueurs aura comme président Olivier Roussat, directeur général délégué du Groupe Bouygues et président directeur général de Bouygues Telecom. Il sera composé, outre d'Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech, de :

  • Marie-Luce Godinot : directrice générale adjointe de de Bouygues Construction, directrice de la transformation digitale, du numérique et du développement durable,
  • Laurent Le Boulc'h : directeur général adjoint de Colas,
  • Sylvain Paineau : directeur open innovation / Schneider Electric,
  • Michael Offredi : directeur digital et innovation / Groupe Total,
  • Carole Bloquet : directrice innovation Groupe Suez,
  • Stéphane Quéré : directeur innovation Groupe ENGIE,
  • Jean-Jacques Thomas : directeur innovation SNCF Réseau,
  • Timothée Silvestre : directeur de l'open-lab IDEAS LAB,
  • Jérôme Wallut : spécialiste de l'expérience du digital et auteur du livre « Patrons, n'ayez pas peur ».

Rendez-vous sur le stand D 22 du Groupe Bouygues, dans le Hall of Tech de ce Vivatechnology 2018.


Nota bene : notre directrice de la pédagogie, Axelle Ziegler va animer le débat portant sur «Augmented Schools: When Learning Gets Fun », Stage-X du salon, à partir de 17h15. Avec Tonee Ndungu (Kytabu Inc) et David Scowsill (Eon Reality Inc) pour confronter les points de vue.


VivaTechnology 2018, 2ème jour et d'autres rendez-vous

$
0
0

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-1.jpg

VivaTechnology 2018, la troisième édition de « VivaTech » comme on dit dans « la nation start-up », a ouvert ce matin jeudi 24 mai. N'hésitez pas à aller visiter le stand B 09 du Groupe IONIS et si vous ne pouvez pas visiter les travées de Paris Expo, l'actualité de ces 3 jours est disponible via nos comptes twitter ici et là aussi. Par ailleurs et hors le projet TF1 conduit avec le MediaLab de TF1 et 2 étudiants d'Epitech, d'autres de nos étudiants participeront eux, demain, à la conclusion du challenge Digit-ALL « Compagnon connecté sur les chantiers » du Groupe Bouygues, ce vendredi 25, sur le stand D 22 du Groupe Bouygues. Au jury, nous y retrouverons Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech.

« Compagnon connecté sur les chantiers », kesako ?

Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues sur le campus numérique IONIS Education Group Paris -Sud et l'une des chevilles ouvrières de cette opération synthétise le process ayant amené de l'idée à la présentation des projets demain à VivaTech : « le Groupe Bouygues a lancé en avril ce concours en interne pour que les différents corps de métiers imaginent les applications que pourraient avoir des « manchons » connectés, des écrans à encre électronique que l'on va placer sur l'avant-bras. Un compagnon connecté que seront amenés à utiliser les compagnons du Groupe sur les chantiers ».

Un écran à encre électronique

« Le dispositif avec écran se fixe sur le bras, reprend Lionel Laské, c'est simple, pas encombrant et le compagnon sur le chantier n'a pas besoin de le sortir de sa poche, cela ne le distrait donc pas. De plus, l'écran à encre électronique ne consomme pas beaucoup d'énergie, et il permet d'afficher beaucoup d'informations différentes ».

Quel est le rôle des étudiants Epitech ?

128 idées au total ont été proposées par les salariés du Groupe Bouygues. Ces idées illustrent des problématiques métiers vécues par ces salariés. Un jury interne a par la suite sélectionné six idées pour ensuite les proposer aux étudiants Epitech, afin de les prototyper. En un laps de temps très court, Angèle Plessis, Yoahn Linard, Thibaut di Martino, Dylan Rajasekaram, et Maxime Duhommet n'ont pas chômé du tout afin que les prototypes soient prêts à l'heure H, ce vendredi... Il sont tous de la même promo 2021.

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-diaporama.jpg

Le sel de la jeunesse Epitech

« Les étudiants m'ont surpris, avoue Lionel Laské, je ne m'attendais pas à tant d'implication de leur part, même si je sais que depuis leur entrée à l'école, ils ne travaillent qu'en groupes et projets. Dès qu'ils le pouvaient, en fonction de leurs obligations pédagogiques bien sûr, ils sont tous venus travailler ensemble au Spot Bouygues, ils se sont échangés leurs idées, Dylan par exemple a trouvé le « trick » qui a permis à tous d'arriver à ce qu'ils voulaient - l'affichage de l'apllication sur l'écran « E Ink » du YotaPhone 3 dont on s'est servi pour prototyper. Quand on est allé mardi dernier 22 mai, voir les porteurs de projets avec leurs protos, la plupart se sont tous très impliqués... je ne me lasse pas d'être surpris par les étudiants Epitech (sourires) ».

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-approved.jpg

Pourquoi faire appel à des étudiants Epitech ?

C'est la question que nous avons posée à Julien Ripoche, en charge du challenge au sein du Groupe Bouygues : « dans le cursus pédagogique proposé par Epitech, les étudiants ont l'habitude de travailler sur des projets, c'est donc facile de collaborer avec eux. Avec d'autres écoles, on aurait dû attendre que les étudiants soient en stage pour travailler avec eux. Chez Epitech, c'est plus simple car tout est très ouvert et les étudiants ont de vraies compétences, ils sont disponibles et surtout très curieux. Ça se voit qu'ils ont envie d'apprendre des choses, on peut réellement sentir leur intérêt, ils ne sont pas détachés du monde réel, ils sont connectés à la réalité ».

VivaTech-2018-open-innovation-IONIS-Education-Group-Groupe-Bouygues-challenge-digit-ALL-Epitech-Innovation-Hub.jpg

(à gauche, Julien Ripoche et Lionel Laské, à droite)

Des pitchs et un jury

Le jury qui désignera les vainqueurs aura comme président Olivier Roussat, directeur général délégué du Groupe Bouygues et président directeur général de Bouygues Telecom. Il sera composé, outre d'Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech, de :

  • Marie-Luce Godinot : directrice générale adjointe de de Bouygues Construction, directrice de la transformation digitale, du numérique et du développement durable,
  • Laurent Le Boulc'h : directeur général adjoint de Colas,
  • Sylvain Paineau : directeur open innovation / Schneider Electric,
  • Michael Offredi : directeur digital et innovation / Groupe Total,
  • Carole Bloquet : directrice innovation Groupe Suez,
  • Stéphane Quéré : directeur innovation Groupe ENGIE,
  • Jean-Jacques Thomas : directeur innovation SNCF Réseau,
  • Timothée Silvestre : directeur de l'open-lab IDEAS LAB,
  • Jérôme Wallut : spécialiste de l'expérience du digital et auteur du livre « Patrons, n'ayez pas peur ».

Rendez-vous sur le stand D 22 du Groupe Bouygues, dans le Hall of Tech de ce Vivatechnology 2018, à 16h 30.


Nota bene : notre directrice de la pédagogie, Axelle Ziegler va animer le débat portant sur «Augmented Schools: When Learning Gets Fun », Stage-X du salon, à partir de 17h15. Avec Tonee Ndungu (Kytabu Inc) et David Scowsill (Eon Reality Inc) pour confronter les points de vue.

Le SpeedHack Deezer x Epitech

$
0
0

SpeedHack-Deezer-Epitech-1.2.jpg

Depuis la rentrée, Epitech itère un nouveau format de rencontre entre étudiants et partenaires de l'école, afin de continuer à perfectionner les voies très actuelles de l'innovation. Ce format est ce que nous appelons un SpeedHack. TF1 et Sony Music Entertainment France s'y sont déjà prêtés, cet automne pour la première chaine de télévision nationale et cet hiver dernier pour cette grande maison de disques. C'était au tour de Deezer, mercredi 23 mai dernier, d'expérimenter cette journée d'exploration et de co-création.

Les conditions de l'intensité

Le but d'un Speedhack est d'aboutir à des idées de projets clairement pertinents, c'est-à-dire répondant parfaitement aux enjeux et à la problématique délivrés en début de journée. Mercredi dernier, dans les locaux de la troisième plateforme mondiale de streaming musical, le « brief » matinal a consisté à amorcer un processus d'idéation parmi nos étudiants, informés par la même occasion que très vite, coachs et mentors de Deezer et d'Epitech allaient commencer à les interroger sur leurs idées. Pour arriver à la fin de cette journée avec des prémisses de projets de qualité, susceptibles d'être ensuite développés, toujours en partenariat avec Deezer, au sein de notre Hub Innovation.

SpeedHack-Deezer-Epitech-brief.jpg

Co-construction

Les 5 équipes d'étudiants venus tout exprès pour ce SpeedHack étaient composées de représentants d'Epitech Lyon, Marseille, Paris et Strasbourg, avec 3 membres par équipe (hors celle de Paris qui en comptait 4), tous membres des promos 2021 ou 2022. Du côté de Deezer, François de Sagazan - product manager au sein de l'équipe product features ; Anis Khlif et Romain Hennequin, tous les deux ingénieurs et chercheurs de l'équipe R&D - ont aidé les étudiants en les challengeant.

Un Ancien avec nous

Un quatrième coach était mobilisé, il s'agissait de Pierre Rannou, CEO et co-fondateur de flat.io et Epitech promo 2014. À noter que cette appli de partage de partitions en ligne vient de dépasser le million d'utilisateurs, une belle histoire Epitech qui continue...

SpeedHack-Deezer-Epitech-coaching.jpg

(de gauche à droite, l'équipe d'Epitech Lyon, Pierre Rannou, Romain Hennequin et François de Sagazan)

Hyper Lean

En se basant sur le modèle de l'agilité lean start-up, le but d'un SpeedHack est d'affiner voire même de faire pivoter une idée de projet dès qu'elle semble moins pertinente, grâce à la participation de professionnels tout au long de son déroulé. Autrement dit, d'éviter, comme dans le cadre d'un hackathon de partir parfois dans une mauvaise direction et commencer à prototyper une idée qui ne convient pas, parce qu'on pense surtout à finaliser une maquette pour le lendemain.

Une journée fusée, un atterrissage réussi

Une fois bien définies, les coachs ont continué, avec des rendez-vous de plus en plus rapides, à challenger les étudiants sur leurs idées puis la formulation de celles-ci. Il fallait évidemment penser ensuite à pitcher le projet. On se retiendra, pour des raisons de confidentialité évidente, de dévoiler la formulation exacte de la question posée le matin mais à la fin de cette « opération idéation », le président du jury, Manuel Moussallam, head of R&D chez Deezer, a tenu à féliciter nos étudiants : « j'ai beaucoup apprécié ce que vous avez fait ».

Correspondance idée et intérêt métier

« L'angle que vous avez quasi tous pris, comment susciter plus d'interactions et d'émotions quand on utilise notre service et comment ajouter plus de "social", c'est un sujet hyper important chez nous. Concernant le projet vainqueur, je suis personnellement content que ce soit lui parce que je vois très bien comment l'implémenter dans notre produit. Cette proposition me paraît très, très intéressante ».

Des récidivistes

Et ce projet, c'est un projet d'arbre neuronal né de la collaboration de 3 grands amateurs de nos évènements en lien avec la musique : Kyllian Hamadou, Lilian Desvaux de Marigny et Florien Berthier qui avaient participé au SpeedHack de février avec Sony Music Entertainment France puis à la Project Week 2018 qu'ils ont remportée avec leurs camarades des autres écoles lyonnaises du Groupe IONIS. Ils sont tous les 3 d'Epitech Lyon, de la même promo 2021.

SpeedHack-Deezer-Epitech-groupe-Lyon.jpg

(de gauche à droite, Kyllian, Florian et Lilian, en plein pitch)

Expérience

Comme le reconnaît Kyllian, « on commence à avoir l'habitude, on a maintenant les bons réflexes et on a eu une bonne idée, je pense, dès le début ; on s'est très vite organisé, on a pas mal débriefé aussi avec les coachs de chez Deezer et Pierre ». « On est très vite tombé sur une idée qui nous parlait à tous les trois, on a avancé vite, du coup », confirme Florian. Le mot de la fin (provisoire) est pour Lilian : « c'est toujours un plaisir de revenir à Paris pour ce genre d'événement (sourires) et comme dit Killian, on acquiert de l'expérience ».

Parole d'un néophyte

Cyril Chaillan fait partie avec Baptiste Roubieu et Nils Cambreleng de l'équipe arrivée deuxième, venue d'Epitech Marseille (même promo 2021) : « je n'avais jamais fait d'hackathon en sachant qu'aujourd'hui c'en n'était pas vraiment un ; en tout cas, c'est la première fois que je fais quelque chose comme ça : trouver des idées si rapidement, ça peut être intimidant, mais on a réussi ». Sentiment confirmé par Vincent Salamand, head of product features chez Deezer : « leur projet est faisable même si plus difficile en termes de développement mais à part ces considérations, leur idée est une idée clairement dans l'air du temps, moderne et très "engageant" pour l'utilisateur... Leur présentation était aussi très bien ».

SpeedHack-Deezer-Epitech-diaporama.jpg

Human after all

« Ce que j'ai aimé, poursuit Vincent Salamand, c'est qu'on a eu beaucoup de propositions sur les interactions, le feeling et les émotions. C'était même quasi un fil rouge entre tous les projets, décliné différemment ». Constat repris par Pierre Rannou : « ce côté social, que l'on a bien senti dans toutes leurs idées démontre ce vrai gros "trend" que l'on sent s'imposer dans l'industrie musicale au sens large. Cette volonté de trouver quelque chose de qualitatif à travers l'interaction humaine et plus seulement via un algorithme... Personnellement je trouve ça super bien, tous ont "focus" là-dessus ».

Bravo et à bientôt

On rappellera enfin les mots qu'il a adressés à tous nos étudiants avant de se séparer : « de mon point de vue d'Ancien de l'école, je trouve que la qualité de ce que vous avez présenté est assez folle compte tenu du peu de temps à votre disposition. Vos pitchs ont été très qualitatifs, agréables à regarder et écouter. Et donc : bravo ». Une belle journée.

SpeedHack-Deezer-Epitech-groupe-etudiants.jpg

L'ENA hacke les politiques publiques avec Epitech

$
0
0

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-1.2.jpg

Les 13 et 14 juin prochains, le cycle innovation mené par l'ENA et Epitech via la chaire ENA / ENSCI, arrivera à son terme avec le hackathon. Ce cycle innovation, intitulé « Les politiques publiques en 3 hacks » (#innov3hacks) a commencé en février dernier avec 2 jours d'ateliers et de construction collaborative de projets orientés Design. Le deuxième round s'est déroulé en mai et fut cette fois-ci axé Nudge (la théorie du « coup de pouce »). Deux approches différentes mais complémentaires pour réfléchir à des projets de terrain capables de révolutionner l'accès aux services publics et leur usage.

Explorateurs de politiques publiques

Comme le souligne Thomas Cruzol, directeur du développement régional d'Epitech Strasbourg et l'une des chevilles ouvrières de ces opérations innovation depuis l'an dernier, « cette année, il y aura eu beaucoup plus de préparation, d'idéation, de conception, d'immersion méthodologique... Pour ce faire, nous avons organisé 3 x 2 journées, sur plusieurs mois sans oublier plusieurs journées par mois pour garder cette dynamique entre les ateliers. L'année dernière, en 48 heures les équipes étudiantes devaient sortir une problématique, un projet et le pitcher. Cette année, le hackathon sera plutôt un "sprint final" de 48 heures pour travailler sur la présentation de projets toujours plus élaborés, grâce et suite aux opérations Design et Nudge ».

Des partenaires et des défis

« Au-delà de l'immersion, ajoute-t-il, il faut qu'il y ait un lien fort entre les commanditaires et les étudiants, pour faire en sorte que les prototypes soient testés et intégrés au sein des services impliqués. Pour un vrai retour sur investissement, autant pour les élèves que pour les futurs utilisateurs de leurs projets », souligne Thomas Cruzol.

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-accroche.jpg

Applaudissements

Cela tombe bien, c'est ce que les étudiants de l'ENA demandent aussi. Ainsi de Pierre, de la promo Clémenceau : « c'est très bien que l'ENA s'engage, tous les étudiants sont ravis de cette ouverture de l'école, on soutient cette dimension. Nos feedbacks sont entendus, on sent une vraie progression au cours de la semaine avec nos intervenants qui sont tous dans la proximité. Pour nous, c'est globalement une très bonne vision qui gagne à se concrétiser et à se transcrire en actes ».

Les vieilles règles et l'innovation

« Par exemple, poursuit-il, un intervenant nous a parlés d'un cas d'innovation très concrète, qui permettrait de suivre la vie d'une voiture grâce à une sorte de passeport via la blockchain. En tant qu'étudiant de l'ENA, je pense tout de suite à l'un des articles fondateurs de la micro-économie, celui de George Akerlof sur le « Market for "Lemons" » expliquant qu'il y a une asymétrie d'information dans les échanges autour des voitures d'occasion : on ne peut pas, en tant que client, savoir si on nous dit la vérité. Or, avec cette innovation, le problème serait résolu ».

Epitech, just make it

« Ce que j'ai trouvé exceptionnel, c'est les discussions avec les étudiants d'Epitech, qui nous racontaient les programmes qu'ils avaient pu concevoir. J'ai discuté avec un des garçons présents : il a commencé en quatrième à coder dans sa chambre. Il voulait acheter un bien régulièrement en ligne mais à très forte demande d'où la question : comment faire pour ne pas le manquer ? Il a créé un programme pour avoir un pop-up dès que le lien était disponible. Si je pouvais avoir la même chose ne serait-ce que sur l'appli TGVmax... (sourires) ».

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-pics-Design.jpg

La concrétude des choses

Avec cette ambition de traduire dans le réel les projets qui vont sortir de ce cycle innovation, des partenariats multiples ont été actés avec des acteurs essentiels tels que la préfecture de Région Grand Est et ses directions, Pôle Emploi ou Alsace Digitale, association regroupant une bonne partie de l'écosystème numérique alsacien de l'innovation et pilier de la FrenchTech. La Brasserie des Idées, le laboratoire de l'innovation sociale et politique de la Région Grand Est a évidemment renouvelé comme l'an dernier son implication. Des défis ont ensuite été définis, à charge ensuite pour les équipes étudiantes de les relever pour les inscrire dans la réalité, dans un avenir proche.

La mobilisation du réseau national Epitech

14 étudiants, issus d'Epitech Strasbourg et d'Epitech Rennes sont venus participer au premier « round » Design, les 22 et 23 février derniers, un problème de grève perlée a empêché ces étudiants de Bretagne de revenir participer à celui sur le Nudge les 3 et 4 mai. En revanche, 18 étudiants d'Epitech Toulouse y sont venus, pour intégrer eux des groupes d'étudiants issus du concours interne de l'ENA (ouvert à tous les agents publics ayant au moins 4 années de services publics au 31 décembre de l'année de ce concours d'entrée), la promo Pasteur. Ils auront fait les ateliers Design entre-temps avant de venir rejoindre pitcher comme tout le monde leurs projets ces 13 et 14 juin prochains.

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-etudiants-Toulouse.jpg

Première fois

Tiphany Guerin, promo 2022 donc en première année à Epitech n'avait pas encore eu le temps de participer à ce type de challenge ou autre hackathon : « je me suis dit que cela permettait de travailler sur des projets concrets, et d'avoir des retours d'expérience de professionnels. Avec mon équipe, on travaille sur les visites de contrôle d'État en entreprise ».

Une séparation logicielle

« On a pu rencontrer des personnes de l'administration et avoir des retours sur ce qui pourrait être amélioré. On a eu un rendez-vous avec le directeur de la Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), il nous a expliqués comment tout cela fonctionnait et là, on s'est rendus compte qu'il y avaient deux pôles qui ne communiquent pas tout simplement parce qu'ils n'ont pas les mêmes logiciels. Un logiciel commun permettrait une mise en réseau plus fluide entres ces pôles... ».

Le legs du concordat

Pour Benjamin Solca (promo 2021), « c'était ma première fois aussi. Avec notre groupe, on travaille sur la problématique du mode de financement des associations. C'est un sujet assez vaste et complexe. J'avais du mal au départ à voir où l'informatique et les technos pouvaient avoir leur utilité dans ce domaine mais j'ai fini par comprendre (sourires) qu'elle peut apporter : on a regardé le portail et la plateforme existants pour enregistrer une association. C'est là où l'on a été bloqués, car on a vu qu'en Moselle et en Alsace on ne peut pas créer de compte « comme ça », à cause de la législation issue du concordat. Il fallait proposer un moyen pour avoir cette communication et un suivi ».

L'idéal

Pour Maëlig, étudiant de l'ENA et membre de ce même projet « on nous avait programmés 19 entretiens avec des problématiques vraiment différentes. On essaie de répondre à toutes ces structures en simplifiant un peu la vie. Le but, c'est aussi de dématérialiser les circuits de courrier dans les administrations qui prennent beaucoup de temps, ce n'est pas exactement exceptionnel... On voudrait faire de cette plateforme un moyen d'échange avec les administrations, toute la difficulté, c'est de l'étendre de l'État aux collectivités (...) Dans un monde idéal, on essaie de se dire que sur le modèle de Kickstarter, on pourrait faire du crowdfunding en demandant aux associations de présenter leurs projets, pour les faire financer par les partenaires publics mais aussi par la population locale qui serait intéressée ».

La fraicheur de la jeunesse

Constance Stoyanov, travaille au cabinet du préfet et à la direction régionale jeunesse, sport & cohésion sociale « d'où ma présence ici (les 22 & 23 février, ndlr), pour partager avec les étudiants. Ils ont beaucoup à apporter, certains ont déjà fait des stages dans le domaine associatif. Il y a eu un vrai travail d'immersion réalisé le premier jour d'atelier, avec des visites d'associations ou d'entreprises de l'économie sociale et solidaire (ESS), ce qui a nourri les échanges. Quant à moi, j'ai parlé de ma pratique professionnelle et de ma connaissance pratico-pratique du mode de subventionnement de soutien aux associations par l'État ».

Le Nudge

Les 3 et 4 mai derniers est venu le temps des ateliers Nudge. Pour ceux qui n'en savent rien, « le Nudge, résume Thomas Cruzol, est une analyse comportementale de l'usager qui vise à clarifier le message donné par un porteur de projet aux usagers. L'objectif étant à travers des messages clairs et précis, de pratiquer le marketing de façon très différente, par un "coup de pouce". Un exemple concret, c'est plutôt que de dire à une personne « il vous reste une semaine pour vous inscrire ici », il vaut mieux dire « 70 % de vos amis l'ont fait, pourquoi pas vous ? ».

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-pics-Nudge.jpg

Pivot et perfectionnement

« Les étudiants reprennent leurs projets sortis du premier atelier de février, certains projets ont "pivoté", d'autres ont fusionné suite à cette "couche" de Nudge qui s'est ajoutée à celle du Design parce que certains porteurs de projets se sont rendus compte que leur approche n'était pas la bonne et qu'en tenant compte des remarques et des conseils de nos coaches en Nudge, il valait mieux corriger le tir. Voire parfois même repartir de zéro, pour éviter de se "planter", tout simplement. Et de concourir dans les meilleures conditions, avec des projets affutés, le 14 juin prochain ».

Vu à la télé

Comme le dit lui-même Patrick Gérard directeur de cette école emblème de la France, sur le plateau de Quotidien : « concevoir ce que vont être les politiques publiques dans les 30 ou 40 qui viennent, dans un monde qui est beaucoup plus difficile en termes de sécurité, plus difficile en matière climatique, un monde qui sera très différent suite à la transition numérique, pour cela, il faut être imaginatif et capable de créativité ». On se donne rendez-vous pour les pitchs du 14 juin pour le constater.

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-affiche.jpg

Le IONIS mag #38 est en ligne

$
0
0

ionis-mag-38-1.jpg

Vous y retrouvez évidemment les reportages tout en photos de la remise des diplômes des promos 2017 du Groupe IONIS et ses écoles ; en ce qui concerne la remise des titres Epitech, c'est page 44.

Ne manquez pas le Grand Entretien avec Elisabeth Moreno, president & general manager de Lenovo France, actrice engagée de la mixité dans le monde professionnel et en particulier, dans le secteur I.T. Ce ne sont pas Dipty Chander, présidente de l'association E-mma (by Epitech) ni Sophie Viger, directrice de la web@cadémie, les 2 personnalités du Grand Entretien du IONIS mag #36 qui la contrediront...

Et de plein d'autres choses encore, voici le sommaire complet en plus du Grand Entretien d'Elisabeth Moreno :

  • Un dossier dédié à l'entrepreneuriat avec 20 idées qui changent le quotidien, portées par des étudiants et les Anciens du Groupe, dont RailZ, Flat.io, Vivoka et Brigad.co ;
  • le focus sur les remises des diplômes des promotions 2017 des écoles ;
  • le palmarès du challenge Open ISEG IX ;
  • le bilan de la Project Week 2018 réunissant des étudiants de l'ISEG Marketing & Communication School, d'Epitech et d'e-artsup autour d'un défi lancé par Sony Music Entertainment France ;
  • le lancement de IONISNEXT ;
  • un retour sur l'édition 2018 du Printemps du Sang ;
  • un quiz de l'été spécial digital ;
  • et toutes les rubriques habituelles.

Par ailleurs, l'actualité du Groupe IONIS ne s'arrête jamais, même en été ! Vous pouvez la consulter ici aussi.

Le smart marketing, c'est avec Phantombuster

$
0
0

PhantomBuster-Guillaume-Boiret-Martin-Tapia-Epitech-promo-2012-API-innovation-1.jpg

Guillaume Boiret et Martin Tapia, tous deux jeunes Anciens de notre promo 2012, ont inventé l'outil rêvé des « growth hackers » et, plus largement, de tous les professionnels du marketing passés à l'ère numérique. Récolte automatique de données, stockage de ces data et mise en forme automatique dans le format de fichier désiré... Cet outil rêvé par beaucoup, Martin (CTO) et Guillaume (CEO) l'ont fait. Son nom : Phantombuster.

Bamf's Best Growth Hacking Software of 2018

Comme le dit si bien le site spécialisé dans ces questions de marketing nouvelle école, Bamf : « en 2018 nous avons testé une centaine d'outils de growth hacking. La plupart ont échoué à remplir leur promesse. D'autres n'ont pas fonctionné du tout. Le seul qui a réussi à nous bluffer fait toute la différence. Il s'agit de Phantombuster ».

Interconnexion partout

Phantombuster est une plateforme Saas (Software-as-a-Service) qui permet à un développeur d'ajouter une API - une interface de programmation applicative - à n'importe quel site web, en sachant qu'aujourd'hui seuls 0, 0005 % des sites seb disposent d'une API... En « APIfiant » un site web, pour reprendre l'expression de Guillaume, on automatise la récolte de données concernant ce dernier.

Un seul exemple pour tout résumer

Guillaume nous résume le concept général : « vous utilisez toute la journée vos plateformes web, Facebook, LinkedIn, Twitter etc. Tous les jours, vous mixez vos données d'un site web à l'autre. Nous, avec Phantombuster, on vous simplifie la vie en vous permettant d'aller beaucoup plus vite dans ces tâches-là. Par exemple vous venez de faire du content marketing sur LinkedIn, votre ROI c'est quoi ? Les gens qui ont liké, les gens qui ont commenté et pas seulement leurs noms mais les informations sur ces personnes. On a donc créé des API qui vont permettre d'extraire par exemple la liste des gens qui ont liké un article et le mettre dans un fichier Excel, ce même fichier qui pourra être utilisé en entrée sur une autre API. ».

APIfication

« On a créé une trentaine d'API qui peuvent se plugger les unes aux autres. Si j'ai dit Excel c'est pour qu'on comprenne l'image : toutes nos API sont des API REST, on peut donc faire un "call" sur chacune d'elles, puis "accrocher" les résultats avec n'importe quel service compatible ».

Ceci n'est pas un bot

« La puissance de Phantombuster, c'est qu'on ne dépend pas du tout des API de Facebook ou LinkedIn par exemple : technologiquement parlant, c'est un navigateur web sur le cloud, on lui demande de faire telle ou telle tâche mais la première d'entre elles, c'est de se connecter en tant que vous-mêmes, avec votre compte, sur Facebook, LinkedIn, Instagram... Toutes les actions sont émulées comme si c'était un être humain qui ferait des actions sur son compte ».

PhantomBuster-Guillaume-Boiret-Martin-Tapia-Epitech-promo-2012-API-innovation-photo-3.jpg

(de gauche à droite, Martin et Guillaume)

Le chemin vers l'idée

« Après nos expériences communes d'assistants pédagogiques à Epitech, Martin et moi sommes partis chacun de notre côté ; lui dans la création d'un moteur de jeux vidéo et moi dans la création d'un jeu vidéo mobile. On a donc chacun participé à notre premier produit et il s'est avéré que pour lui comme pour moi, cette expérience fut plutôt décevante... Nous avons arrêté nos collaborations respectives au même moment et on s'est retrouvés à Creative Valley ensemble ».

L'origine de Phantombuster

« Pour un projet web, Martin avait besoin de récupérer des données or ce n'était pas aussi "fancy" à l'époque que maintenant - il fallait récupérer les cours du bitcoin pour son produit, il y avait un site web qui le faisait sauf que celui-ci n'avait pas d'API... Du coup, pour faire simple (sourires), il a codé un service qui permettait d'"APIfier" n'importe quel site web. Je les ai rejoints très rapidement et on a commencé à monter Phantombuster ensemble ».

Le NUMA

« On a ensuite intégré le programme d'accélération au NUMA et cela a constitué un changement incroyable. On avait bien un réseau de développeurs mais pas vraiment de réseau business mais grâce au NUMA qui nous a ouverts plein de portes, on a pu passer à la deuxième phase dans le lancement d'une start-up : avoir nos premiers clients, faire de l'agence, du Saas. En tout cas un début de SaaS qui ne fonctionnait pas si bien au début, en termes d'acquisition clients... On ne comprenait pas vraiment pourquoi, du coup on a décidé de suivre un autre programme, à San Francisco (SF) : The Refiners ».

SF : coup de boost et pivot

« On y est partis 3 mois, en 2017, et cette expérience a été absolument incroyable... Pour des développeurs de formation, aller à SF c'est quand même assez magique, avec un réseau et un côté "tech" très, très appuyé. Du coup, en revenant de San Francisco on a compris que pour toucher les développeurs, c'était compliqué, on n'avait pas de usecase instantané, on n'avait pas les épaules, on était trop petits pour attendre que les développeurs intègrent notre plateforme dans la leur... On a donc pivoté, en faisant ce qu'on appelle un « API store » qui consiste tout simplement à adresser, cibler les marketeurs et en particulier les growth marketeurs ».

PhantomBuster-Guillaume-Boiret-Martin-Tapia-Epitech-promo-2012-API-innovation-accroche.jpg

L'ambition vient en mangeant

« On a ouvert l'API store et depuis octobre dernier, on cartonne, on crée du numéraire, cela nous permet d'envisager la suite avec sérénité et de gagner en ambition comme par exemple transformer notre API store en "API marketplace" pour permettre aux développeurs de créer leurs propres API et de les mettre sur le marketplace à destination des professionnels du marketing. On se retrouve avec un modèle à la Apple store ou Play store, où des fonctionnalités peuvent être créées par des tiers à destination de tout un chacun, dans le store ».

La levée et le retour à SF

« Pour pouvoir créer cette marketplace, on a besoin de fonds et c'est pour cela qu'on a levé 600 000 € auprès de OneRagTime. On est basés à Paris mais on a des locaux à San Francisco ; notre but, c'est de rapidement y retourner, en tout cas pour la partie sales / marketing et de garder l'ingénierie en France comme toute bonne start-up tech française... ».

The next step

« La prochaine étape pour nous, c'est d'embaucher 5 personnes. D'abord un senior developer et ce sera Mehdi Ait Bachir (Epitech promo 2012 idem). C'est super qu'il ait accepté parce que le fait est qu'il est quand même très difficile d'intéresser les gens quand on est une start-up en "early stage" sauf qu'on se connaît tellement bien avec Mehdi qu'on se fait confiance, il sait comment nous fonctionnons ».

L'agilité des petites structures

« On a une grosse dizaine de milliers d'utilisateurs, on travaille plus avec des start-up et des PME qu'avec de grands comptes parce que cette technologie est moderne pour le marché et réclame de l'agilité, des entreprises qui travaillent beaucoup avec Facebook et LinkedIn, avec de l'automatisation forte et ce n'est pas du côté des grands groupes qu'on trouve ce genre de choses, a priori. Sans parler du temps de vente qui est immense avec eux, d'où notre focus ».

L'avenir rêvé

« Notre but est de devenir la référence des API, de regrouper toutes les API existantes et "officielles", on va dire, sur Phantombuster et créer celles qui manquent. Et quand on arrivera à un point critique, notre nombre d'API, on pourra créer un nouveau produit, sur lequel j'imagine déjà une simple barre de recherche dans laquelle on pourrait demander la liste toutes les universités des E.-U. et le nombre d'étudiants dans chacune de ces universités : Phantombuster pourrait aller taper dans chacune de ses API pour construire le fichier parfait, qui répond exactement et uniquement à la question posée et transforme la requête en données. Faire de la data-as-a-service ». Qui a dit « web sémantique » ?, Guillaume toujours, sur cette vidéo.

Le cycle Innovation ENA x Epitech s'est achevé par un hackathon

$
0
0

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-hackathon-1.3.jpg

Le cycle innovation intitulé « Les politiques publiques en 3 hacks » menée par l'Ena et Epitech via la chaire ENA / ENSCI, #Innov3hacks, a constitué cette année la deuxième édition de l'opération innovation initiée en juin 2017 : « Conception innovante des politiques publiques ». Cette année, pour plus d'ampleur encore, ce ne sont plus seulement 2 jours de hackathon mais plusieurs semaines d'immersion dans les réalités et problématiques des services publics que les étudiants ont vécues. Cette opération innovation s'est déployée en 3 temps / 3 ateliers / 3 hacks, d'abord l'atelier Design, puis Nudge et enfin, le hackathon de ces 13 et 14 juin derniers.

Les bravos du directeur

Juste avant les délibérés du jury, l'heure du bilan de ce cycle innovation commençait à sonner. Patrick Gérard, directeur de cette institution nationale qu'est l'ENA, nous a confié que « tout d'abord, je trouve que ce qui a été réalisé entre les élèves de l'ENA et ceux d'Epitech est le fruit d'un très beau travail mené en commun ».

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-hackathon-Patrick-Gerard.jpg

La région et ses habitants

« Ce travail est utile, poursuit-il, aussi parce qu'à travers ces projets, on peut constater que l'ENA est bien implantée à Strasbourg et dans sa région - ce sont des projets pour la Région, des projets qui veulent faciliter la vie des gens, les administrés, les jeunes qui recherchent des emplois, les habitants et des projets aussi qui facilitent la vie des agents de l'administration de même que des élus ».

Avancer ensemble

Tous ces projets ont rappelé le spectre que recouvre la notion de service public, entendu comme une mission et activité d'intérêt général de même qu'un mode d'organisation visant à prendre en charge ces missions. « Il y a un rôle de l'administration : elle n'est pas là pour faire de la réglementation voire "embêter" les gens. Elle est là pour aider le pays à avancer. Faciliter la vie, que les gens soient plus heureux, sans non plus dire que tout peut s'obtenir via l'administration... Bref, les étudiants ont tous réfléchi à tout cela et c'est quelque chose d'extrêmement positif », conclue Patrick Gérard.

L'ENA c'est sympa

Pour Gabriel Colombies, promo 2021 et qui a participé aux 3 ateliers, « le Nudge et le Design ont été très intéressants et nous ont appris diverses choses que l'on ne nous apprend pas habituellement dans le cadre de notre cursus. Ce fut aussi un plaisir de pouvoir confronter nos points de vue avec les élèves de l'ENA et de "démystifier" les énarques, qui sont super sympa ».

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-hackathon-Epitech-Toulouse.jpg

(tous les étudiants d'Epitech Toulouse ayant pris part au 3è temps fort du Cycle Innovation)

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-hackathon-Epitech-Strasbourg.jpg

(de gauche à droite : Adrien Binder, Romain Laemmel, Colin Cleary et Raymond Lim, 4 étudiants d'Epitech Strasbourg)

Projets, pitchs et jury

Tout ce cycle innovation made in ENA x Epitech a été organisé par « défis », en lien avec les services (Préfecture, Région Métropole...) qui se sont prêtés à l'exercice : 10 défis, pour autant d'immersions et problématiques précises, mobilisant une vingtaine d'équipes et autant de projets. Le matin du 14 juin dernier, tous les projets ont été présentés et 11 ont été finalement 11sélectionnés, appelés à pitcher cette fois dans l'auditorium Michel Debré face au jury ad hoc.

La composition du jury

Ce jury était présidé par Christophe Lotigie, sous-préfet de Saverne représentant le préfet du Bas-Rhin, ses membres en étaient :

  • Catherine Zuber, Conseil Régional Grand Est, déléguée à l'ESS (Economie sociale et solidaire) et à la vie associative,
  • Alban Stamm, délégué régional Innovation Bpifrance,
  • Yann Prudent, directeur de l'Innovation d'Epitech,
  • Baptiste NT'sama, chef de projet / DITP,
  • Yann Dacquay, directeur de la direction des territoires départemental des Vosges,
  • Ludmila GAUTIER, représentante territoriale d'EDF Grand Est
  • Stéphanie VIRON, ‎chargée de mission Projets Transverses ‎DIRECCTE Grand-Est.

L'usine nouvelle

Le Prix Innovation technologique a été attribué au projet nommé « Usinez-vous ». Il s'agit selon ses concepteurs de restaurer l'attractivité « du monde de l'usine » auprès des jeunes via un dispositif de Réalité Virtuelle, un Google Cardboard en l'occurrence. Ce dispositif est destiné aux élèves de troisième : à distance avec son casque, on a le droit à une visite à distance, l'illustration des compétences et la présentation des formations. Une autre façon de donner envie et plus si affinités, particulièrement pour le stage en entreprise de cette dernière année de collège.

La police de l'eau

Le Prix Innovation publique a, lui, été décerné aux étudiants ayant travaillé sur une suite applicative conçue pour simplifier vraiment la vie des inspecteurs de la police de l'eau.

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-hackathon-Prix-coup-de-coeur.jpg

Faire communiquer les services entre eux

Le Prix Coup de cœur (photo ci-dessus), celui-ci élu à la majorité des participants et non par le jury a été décerné, au projet Natachae, avec Lucas Cheminade (Epitech Toulouse promo 2021) et Mickael Bernard (idem) en son sein. Natachae veut casser les « silos » entre services qui disposent chacun de leurs logiciels en créant une appli nomade complémentaire, à destination des agents, de façon à optimiser les visites des services de la Direccte en entreprise.

Sortir de ses sentiers

Pour résumer ce cycle du point d'un étudiant Epitech, Paul Paris, de la même promo 2021 à Epitech Toulouse que Gabriel, ne dit pas autre chose que ce dernier : « j'ai participé aux 3 ateliers et c'était une belle expérience. Le Nudge n'est pas dans notre formation de base et c'était très intéressant d'apprendre cette façon de faire. Nous avions une très belle cohésion de groupe avec plein d'interactions, de nouvelles idées et des compétences complémentaires ». C'est d'ailleurs ce groupe qui a remporté le Prix Usager.

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-hackathon-Prix-Innovation-Usager.jpg

Un problème, une solution

Ce projet est né d'un constat des porteurs de projet : certaines, et pas un nombre infime, dea personnes en situation de précarité énergétique recevant une lettre de l'administration avec un « chèque énergie » à l'intérieur (non encaissable et à débiter uniquement auprès de son fournisseur d'énergie) ne l'utilisaient pas... Soit parce que cette lettre à l'aspect très administratif était jetée par crainte d'apprendre une nouvelle mauvaise nouvelle, soit parce qu'elles ne savent pas lire ou en tout cas décrypter ce genre de prose et n'allaient pas eu bout de la missive pour, enfin, découper le « chèque » en question.

Penser utilisateur

Reprenant les leçons des ateliers Design et Nudge, les 7 élèves de l'ENA et Paul ont complètement re-designé la lettre, du contenant au contenu et surtout... en mettant le chèque en haut, pour commencer. Espérant avec cette proposition que tous les bénéficiaires profitent de cette opportunité, les membres de ce projet ont suivi une approche totalement « user-friendly » pour se lancer ce re-design. Un cas d'usage tout à fait pertinent qui prouve par ailleurs que toute innovation n'est pas que technologique.

ENA-Epitech-ENSCI-Innov3hacks-hackathon-finale-final.jpg

Golem.ai ou comment transformer le langage en action logicielle

$
0
0

Golem-ai-Thomas-Solignac-Killian-Vermersch-Epitech-promo-2015-IA-start-up-innovation-1.jpg

Thomas Solignac (Epitech promo 2015) a été le porte-parole et le chef d'orchestre d'un des Epitech Innovative Project (EIP) les plus étoffés de toute l'histoire des EIP. Son nom ? Vocalys, projet qui représente plus de 2 ans de travail sur le contrôle vocal des logiciels, objets connectés et autres devices par une équipe réunissant pas moins 16 filles et garçons. Depuis ce mois de novembre 2014 et le pitch de ce projet d'envergure dans le cadre de notre événement annuel qui s'appelait encore le Forum des EIP, Thomas et Killian Vermesch, membre de Vocalys lui aussi (promo 2015), se sont associés pour lancer golem.ai, en partant de la problématiques Vocalys. Ils ont depuis pivoté et bien leur en a pris car ce pivot leur a assuré un vrai succès dans leur spécialité, le Natural Language Processing (NLP) ou Traitement automatique du langage naturel.

Golem.ai

Thomas, revenu nous voir notamment à l'occasion d'une table ronde organisée pour les étudiants intéressés par cette fameuse Intelligence Artificielle se prêtant à tous les fantasmes, en compagnie de Cloderic Mars, CTO de Craft.ai et Joseph Dureau, CTO de Snips, nous refait l'histoire de golem.ai : « quand on a essayé de faire quelque chose de notre EIP, Vocalys, on s'est rendu compte à un moment que le vocal n'était pas prépondérant. En définitive, c'est le langage qui l'était. C'est là qu'il faut savoir pivoter parce que tout simplement, c'est pour cela que les entreprises étaient prêtes. Elles voulaient du textuel, ce qu'on appelle maintenant les chatbots, le conversationnel etc. Pas du contrôle vocal ».

B2D, what ?

« Du coup Golem marche bien, on fait beaucoup de "B2D" : on vend aux développeurs et c'est important parce que les décideurs, ce sont souvent eux. On pourrait croire que ce sont les directions des boites qui revendiquent leurs intérêts au niveau technologique mais c'est d'abord l'intérêt des développeurs d'être à l'aise avec une technologie qui prime, d'avoir envie de l'utiliser etc. On passe beaucoup de temps à "charmer" les développeurs, à leur faire des produits utiles, pratiques et compréhensibles ».

2 jambes

« Aujourd'hui chez golem.ai, en permanence, on prépare 2 choses ; d'une part on travaille sur les besoins présents et de l'autre, on travaille sur les besoins qui vont venir ou qu'on ouvre. Ces 2 directions prises en permanence font qu'on a du sens ».

B2B

« Du point de vue strictement business on fait du B2B, on prend des process dans des entreprises qui sont complexes et on les rend plus simples en automatisant des échanges textuels, par exemple de l'avant-vente, de l'après-vente, ça peut être des processus internes de "ticketing", des processus administratifs assez lourds, plein de choses ».

Time is money

« Dans l'automatisation, ce qui manquait, c'était le NLP - même si évidemment l'automatisation est loin d'être finie dans les environnements de travail (...) Plus on rajoute cette brique d'I.A qu'est le traitement du langage par-dessus, plus vite on gagne cette partie super importante dans ce degré d'automatisation. Ce qui est intéressant, c'est que les entreprises ne perdent pas la main. Plutôt que de mettre toute la responsabilité dans l'IA, on propose une approche "opérateur augmenté" ».

Augmentation, satisfaction

« Il s'agit d'assister les opérateurs, leur proposer des réponses ou de décisions, suite à quoi ils peuvent exécuter la recommandation de Golem.ai immédiatement (pour 90% des cas, c'est suffisant), ou la modifier. L'accent est mis sur le travail plutôt que le process. La satisfaction des utilisateurs s'en ressent et on libère du temps pour des activités plus humaines, comme celles qui nécessitent de l'empathie par exemple ». Golem.ai a déjà levé 300 00 € en décembre de l'an dernier et on attend confirmation de la « série A », le second tour de table...

Golem-ai-Thomas-Solignac-Epitech-promo-2015-IA-start-up-innovation.jpg

(photo : Alice Santini)

La linguistique, Chomsky et la grammaire générative

« Je suis un grand fan de Chomsky et sa grammaire universelle mais je ne sais pas s'il a raison quand il dit que les enfants ont une compréhension innée du langage, c'est difficile si l'on n'est pas expert dans le domaine d'avoir une position là-dessus mais pour autant, les arguments qu'il défend sont très puissants : quand il parle de grammaire générative, c'est génial et c'est ce qui fait que Golem aujourd'hui est compatible avec toutes les langues humaines, même certaines langues construites comme le klingon ou l'elfique ».

Parlez-vous l'elfique ?

« D'ailleurs avec Golem.ai on a lancé un cycle de conférences mensuelles, intitulés « AI and society », des conférences pluridisciplinaires sur l'IA qui mélangent toutes les dimensions, techno, société, business, philo etc. Sur celle du premier mercredi de mars, on a d'ailleurs invité un spécialiste des langues construites, quelqu'un qui parle couramment elfique, avec qui on a parlé d'universalité du langage, ce qui fait immédiatement écho aux recherches de Chomsky sur ce sujet-là ».

Sup'Internet

« On fait ces conférences sur le campus numérique & créatif IONIS Education Group de Parmentier, dans les locaux de SUP'Internet, école dont on est toujours proche, puisque Killian Vermesch, co-fondateur et CTO de golem.ai a fait partie de l'équipe pédagogique et moi, j'y donne toujours des cours d'I.A et de Go » (pas le jeu de stratégie, le langage Google...).

Hub Innovation

Transmettre et faire grandir a toujours été une motivation supplémentaire pour Thomas, qui s'est piqué de philosophie aussi - La Tribune lui a d'ailleurs consacré un beau portrait -, on le sait bien à l'école, où il a été le coordinateur du Hub Innovation à Epitech Paris. Il a assumé ces fonctions pendant 2 ans, de 2014 à 2016, pendant lesquelles il a d'ailleurs commencé à initier les premières année à l'Intelligence Artificielle. AI en anglais, of course.


Le Forum International 2018

$
0
0

Epitech-forum-international-2018-relations-internationales-1.jpg

La promo 2020, qui entamera sa quatrième année du cursus Epitech juste après son stage full time clôturant la troisième année, va donc bientôt partir pour rejoindre ses destinations internationales, pendant 2 semestres académiques. Quant à sa « cadette », la promo 2021, elle va elle entamer sa troisième année en septembre prochain avec Moonshot. La quatrième année à l'international s'annonçant du même coup, l'aube des grands horizons va bientôt pointer pour elle aussi. Pour que ce grand départ se passe au mieux, le service des Relations Internationales de l'école a organisé un Forum international à destination de cette promo 2021, ce mardi 26 juin dernier.

La mobilité internationale, ça se prépare

Pour parfaire ce Forum International et profitant du début des retours de la promo 2019 dans nos pénates, le service des Relations Internationales a demandé des retours d'expérience sur certaines destinations à des membres de cette promo 2019, de même qu'à des Anciens de l'école. Ainsi de Jordy Domingos, promo 2016 qui a fréquenté les bancs de Hong-Kong University of Science and Technology. Ces « feedbacks from abroad » ont été retransmis au bénéfice de tout un chacun au sein du réseau Epitech métropolitain, depuis le campus numérique Paris Sud - IONIS Education Group.

Epitech-forum-international-2018-relations-internationales-promo-2021-amphi.jpg

Infos pratiques

Auparavant, plusieurs « amphis » se sont déroulés pour expliquer et détailler comment l'école organise le départ de plusieurs centaines d'étudiants dans ses universités partenaires, au nombre aujourd'hui 80 environ, 30 de plus que l'an dernier. Le dernier amphi était destiné à tous les parents d'étudiants, ou référents financiers, s'intéressant à cette année charnière pour leurs enfants. Entre les amphis, notre service des Relations Internationales organisait des points d'information par zones géographiques.

Epitech-forum-international-2018-relations-internationales-promo-2021.jpg

Quelques paramètres

Concrètement, les étudiants de troisième année doivent d'abord remplir leurs choix de destination. En fonction de leur niveau scolaire, de leur participation à la vie de l'école, leur implication dans le Hub Innovation par exemple, ils sont acceptés, ou pas, dans l'université de leur choix. Cécilia Jiang (promo 2021 donc) s'oriente ainsi « vers Tsinghua University même si ce n'est pas un choix définitif : en tout cas je voudrais aller en Chine pour apprendre la langue également. Pour moi parmi toutes les universités référencées dans les partenariats Epitech, Tsinghua est la meilleure, à mon avis toujours. Ils demandent un GPA assez élevé de 3,2 mais ça va, je suis au-dessus ».

Epitech-forum-international-2018-relations-internationales-Cecilia-Jiang-Adrien-Rouhete-promo-2021.jpg

(de gauche à droite : Adrien Rouhète et Cécilia Jiang)

L'attractivité américaine

Son camarade de promo, Adrien Rouhète (promo 2021 toujours) « vise plus des écoles anglo-saxonnes, notamment pour me perfectionner en anglais mais pas seulement. En tout cas, je voudrais obtenir une place dans des universités prestigieuses comme l'Université de Laval et Kent University, éventuellement Tsinghua aussi. Ce qui m'inquiète ce n'est pas le GPA puisque je suis à 3,50 mais davantage leurs pédagogies, classiques, avec des cours magistraux ». États-Unis toujours, Tiphaine Laurent (promo 2021) a lui aussi « une préférence pour en particulier Long Beach (California State University) parce qu'en réalité, je n'ai pas d'idée précise de ce que je veux faire exactement et comme leur cursus couvre plein de disciplines, ça me convient bien... ».

California dreaming

Ce tropisme américain (Canada et USA) n'a pas épargné Grégoire Ballot qui, à la sortie de sa troisième année, était le major de sa promo (promo 2018) - il est aujourd'hui CTO de Bluecoders. L'an dernier, il est parti à California State University San Marcos : « si je devais donner un conseil, pour les gens qui veulent encore progresser techniquement, je n'irais pas à San Marcos... Mais moi j'avais passé trois années à "charbonner" à Epitech, je n'avais plus assez d'énergie pour enchainer par une autre année "la tête dans le code" ».

Sortir du code, comprendre le monde

« Je voulais découvrir une deuxième façon de progresser dans la vie : en gros, après la technique, je me suis dit que ce qui allait m'aider, c'est de comprendre le monde, les gens, saisir les différences entre cultures et cela peut paraître un peu pompeux dit comme ça mais c'est le cas : grâce à San Marcos, j'ai enlevé pas mal mes œillères ».

Gagner du recul

« Dans la vie d'aujourd'hui où mon boulot demande beaucoup de recul, notamment et surtout niveau humain - aujourd'hui chez Bluecoders, on a une trentaine de salariés, et j'en ai 10 sous ma responsabilité directe : comment je fais pour gérer tous ces gens-là, comment faire pour qu'ils progressent, que ce soit pertinent pour eux etc... Or ces questions, c'est autrement plus compliqué ! ».

Epitech-forum-international-2018-relations-internationales-gregoire-ballot-promo-2018.jpg

Le monde sans nombril

« Le fait d'être allé vivre à l'étranger, de lier des amitiés avec des étudiants d'Asie ou d'autres pays d'Europe (et pas trop d'Américains, en fait), des gens qui faisaient du business, de la biotech, toutes sortes de matières ; le fait de s'approcher de toutes sortes de gens fait prendre du recul... Tout cela, c'est hyper important ».

Pareil et différent

Sabri Abdelllatif (promo 2019) est lui parti sur l'île de Bahreïn et son Ahlia University. Mardi dernier, il était rentré en France et parmi nous : « Ahlia m'a permis de revenir sur des sujets déjà traités à Epitech mais selon une méthodologie différente. Pour ceux déjà vus à Epitech il y avait des cours sur le Java mobile, C#, .NET etc. Dans les cours qu'on n'a pas à Epitech, j'ai par exemple suivi "Ethique & IT" et en plein dans l'explosion Cambridge Analytica, c'était intéressant... "Experience utilisateur" aussi etc. Tout en nous laissant du temps pour découvrir le pays aussi ».

Un autre monde

« Je conseille Ahlia University, reprend-il, à tous ceux qui veulent connaître vraiment autre chose que la France, une culture différente en sachant que le choc culturel n'est pas si énorme que ça : il y a beaucoup d'Américains, d'Indiens et d'Asiatiques au Bahreïn. C'est une île assez multiculturelle et les locaux sont très gentils, très ouverts, on n'a pas trop de mal à s'y adapter, même si c'est un grand changement ».

Epitech-forum-international-2018-relations-internationales-promo-2021-amphi-etudiants1.jpg

Do you speak english ?

Amine Mohamadi, promo 2019 lui aussi, était rentré la veille de ce 26 juin de UniKL (University of Kuala Lumpur), « Kuala Lumpur est très, très différent de la France, j'ai connu la mousson de novembre décembre là-bas, quand il pleut beaucoup mais où il fait toujours chaud... Là-bas, ce sont des cours traditionnels mais j'ai eu de très bons professeurs, en Intelligence Artificielle, en cybersécu aussi et mon prof de "hardware & compiler" était génial. Tout est en anglais ». Le niveau d'anglais exigé à Epitech, basé sur la certification TOEIC, fait partie des paramètres discriminants dans l'obtention d'une destination. Et même du passage d'une année sur l'autre : la langue de Shakespeare est en effet l'esperanto de l'IT.

Epitech-forum-international-2018-relations-internationales-promo-2021-amphi-etudiants2.jpg

IONISNEXT : les Anciens d'Epitech et du Groupe IONIS ont déjà rendez-vous avec le futur

$
0
0

IONIS-NEXT-IONIS-Education-Group-Alumni-1.jpg

Dans un monde qui vit des transformations radicales, l'enseignement supérieur ne peut se limiter à la transmission de connaissances sur une période prédéfinie. Voilà pourquoi, après la mise en œuvre de formations continues (SecureSphere by EPITA, Executive MBA...) et de la plateforme IONISx dédiée aux MiMos, le Groupe IONIS vient de lancer IONISNEXT, une initiative destinée à tous ses diplômés afin de leur permettre de se retrouver, de partager, de dialogueret, pourquoi pas, d'envisager des projets novateurs.

After thématiques, Grandes Conférences, « ID Trends » et petits-déjeuners prospective : quatre rendez-vous au cœur du changement

En souscrivant gratuitement à IONISNEXT, les Anciens des écoles du Groupe IONIS auront accès à quatre catégories de rendez-vous réguliers organisés sur le Campus Numérique et Créatif IONIS Paris Centre (95 avenue Parmentier, 75011 Paris) et tournés vers l'avenir, l'innovation et les futurs bouleversements amenés à modifier la société.

Les participants auront l'occasion de dialoguer librement avec un auteur autour de son dernier ouvrage.


IONIS-NEXT-IONIS-Education-Group-Alumni-After-thematique-Gaspard-Gantzer.jpg


Premier After thématique le jeudi 20 septembre de 18 h 30 à 20 h 30 en compagnie de Gaspard Gantzer, ancien conseiller de François Hollande de 2014 à 2017 et auteur de « La politique est un sport de combat » (Fayard).

En savoir plus

Une personnalité reconnue du monde de l'économie, de la culture, des médias et des technologies viendra répondre aux questions du journaliste Mathieu Alterman. Les Grandes Conférences de IONISNEXT débuteront avec deux événements majeurs :


IONIS-NEXT-IONIS-Education-Group-Alumni-Grande-Conference-Maurice-Levy.jpg


- « Demain la com' »
avec Maurice Lévy, président du conseil de surveillance de Publicis Groupe, le mardi 2 octobre de 18 h 30 à 20 h.

-
« Le diable s'habille en GAFA » avec Jacques Séguéla, administrateur d'Havas Group, le mardi 16 octobre de 18 h 30 à 20 h.

En partenariat avec Petit Web (voir encadré), une personnalité partagera son expérience et sa vision d'un rendez-vous international annuel.

Premier « ID Trends » le mardi 11 septembre de 18 h 30 à 20 h avec un invité qui, en compagnie Geneviève Petit, fondatrice du Petit Web, débriefera la dernière édition des Lions Cannes, rendez-vous incontournable du monde de la communication !

En savoir plus




Se confronter aux nouvelles solutions, perspectives et problématiques numériques, sociologiques ou économiques des entreprises en compagnie d'un dirigeant expérimenté.


IONIS-NEXT-IONIS-Education-Group-Alumni-Petit-Dejeuner-Prospective-Louis-Dreyfus.jpg


Premier petit-déjeuner prospective le mardi 2 octobre de 8 h 30 à 10 h avec Louis Dreyfus, président du directoire du groupe Le Monde.

En savoir plus


Alors, si vous êtes un Ancien d'Epitech ou d'une autre école du Groupe IONIS, n'hésitez pas à vous inscrire sur la page dédiée et ne rien manquer des prochains événements de IONISNEXT !

Suivez également l'actualité de IONISNEXT sur son site Internet, Facebook et LinkedIn.


IONIS-NEXT-IONIS-Education-Group-Alumni-ID-Trends-Petit-Web-Genevieve-Petit.jpg


À propos du Petit Web :

Chaque lundi, La Lettre de Petit Web, adressée à 42 000 décideurs du numérique, fait le tri dans l'actualité de l'innovation numérique, en donnant la parole à ceux et celles qui la font vraiment au sein des grands groupes, start-up, agences et médias. Mais Petit Web, c'est aussi le Petit Club, des rencontres mensuelles pour les cadres du marketing, ID Trends, des cahiers de tendance saisonniers et sectoriels, ainsi que le Grand Prix de l'Innovation Digitale, qui récompense l'innovation dans tous les domaines du numérique.

www.petitweb.fr



Cocouv', la couverture connectée pour les sans-abris

$
0
0

Cocouv-couverture-connectee-secours-populaire-français-Epitech-EDHEC-TechForGood-innovation-1.jpg

Combien d'idées propulsées par un hackathon se réalisent après la fin dudit hackathon ? À vrai dire, pas tant. Ce n'est pas le cas de Cocouv', une couverture connectée pour les sans-abris que Maxime Gallo et Ethan Kerdelhue ont imaginée avec des étudiants de l'EDHEC lors d'un hackathon ayant eu lieu pendant les rencontres Neuroplanète organisées par la ville de Nice en partenariat avec le magazine Le Point. Ces deux promo 2020 d'Epitech Nice et leurs camarades ont travaillé pendant 48h avec le Secours Populaire Français afin de prototyper Cocouv', qui a remporté le prix de la ville de Nice. C'était en septembre 2017 et depuis, Maxime et Ethan font tout pour que cette belle idée devienne réalité par l'intermédiaire d'une campagne de crowdfunding.

Soutenons ce beau projet !

Éviter de faire une énième application

Pour des étudiants d'Epitech, la participation à des hackathons sont comme des passages obligés. « On en avait déjà fait mais on ne pensait pas que celui-là allait être aussi intéressant » souligne Ethan. « Pendant ce hackathon, on voulait surtout éviter de faire une énième application, l'énième projet qui ne sert à rien. Alors on s'est dit : quitte à le faire, autant le faire à fond et finalement, cela a porté ses fruits ».

Imaginer un objet qui n'a pas de valeur

Comme dans chaque hackathon, celui-ci comportait une problématique générale. Puisqu'en partenariat avec le Secours Populaire de Nice, il fallait ici que « l'utilité de Cocouv soit uniquement en faveur des personnes démunies, explique Ethan toujours, personne ne devant accéder à notre couverture connectée de façon externe ni la transformer en quelque chose ayant une valeur marchande ». Étant déjà bénévole au Secours Populaire, il était persuadé que leur idée intéresserait fortement.

Tech for Good

« Apporter des technologies aux plus démunis, c'est quelque chose qui n'avait encore jamais été fait, précise-t-il. Pour ce projet, l'innovation est technologique certes, mais aussi très sociale. « Moi, cela m'a tout de suite plu », s'enthousiasme-t-il.

Cocouv-couverture-connectee-secours-populaire-français-Epitech-EDHEC-TechForGood-innovation-hackathon-ville-de-Nice.jpg

Mise en production

« Ce projet a pris de réelles proportions, souligne Ethan : notre produit semble être vraiment important aux yeux des personnes impliquées ». Maxime et Ethan expliquent avoir eu de très bons retours et évidemment celui du Secours Populaire, qui dispose déjà d'un système bien rodé de maraudes. Ils sont actuellement en discussion avec un centre d'accueil niçois, qui est prêt à travailler avec eux sur le projet dès qu'il sera fonctionnel ».

S'intégrer à une organisation

Pour ne pas que le Secours Populaire ait à imaginer un nouveau mode d'organisation, il a fallu réfléchir à l'intégration de la couverture connectée dans le mode d'organisation du Secours Populaire. « On s'est dit que les personnes du Secours Populaire pourraient s'occuper eux-mêmes de distribuer nos couvertures connectées lors de leurs maraudes, raconte Ethan, on a mis au point des tablettes qui regrouperaient les informations de santé captées par les couvertures ».

Des capteurs d'informations vitales

La couverture sera donc équipée de trois capteurs pour le rythme cardiaque, la température du corps et le taux d'oxygénation du sang. Si la personne portant cette couverture connectée ne va pas bien, les données des capteurs seront immédiatement transmises à la centrale pour que les secours puissent être prévenus. La Cocouv' fonctionnera avec des batteries qu'il faudra recharger tous les jours. « On s'est rendus compte que ce projet était très compliqué en terme de logistique et d'organisation alors qu'on pensait que ça allait être beaucoup plus simple », avoue Ethan. La couverture sera également équipée d'un GPS, mais qui ne s'activera qu'en cas d'urgence auprès des travailleurs sociaux.

Préserver l'anonymat des personnes sans domicile fixe

Bien entendu, les SDF pourront refuser cette couverture. Adopter Cocouv' est un choix personnel. De plus, les données sont collectées uniquement s'il y a urgence pour la santé de la personne qui la porte. Les données seront cryptées, le serveur sécurisé et la position des individus sera impossible à exploiter pour toute autre raison que médicale.

Do it ourselves

Les étudiants d'Epitech Nice expliquent qu'à travers ce projet, ils ont touché à différents postes. « On s'occupe de tout nous-mêmes : la miniaturisation de la technologie, la confection du produit mais aussi de la communication. On est aussi nos propres comptables et on doit gérer tous les problèmes et les contraintes ». Une polyvalence qu'Ethan attribue à Epitech. « Ce que j'aime dans la formation à Epitech, c'est la diversification des tâches qu'on nous demande de faire, on se retrouve dans des situations où on passe de l'informatique virtuel à l'informatique hardware et à la l'électronique. On fait des choses qui ne sont à la base pas du tout dans notre domaine et finalement on les fait très bien. C'est ce que j'adore à Epitech : on réussit à être vraiment utiles » s'exclame-t-il.

Financement participatif et mécénat

L'équipe de Cocouv' a décidé de lancer une campagne de crowdfunding car dans les mois à venir, il va falloir produire réellement Cocouv' pour le Secours Populaire, passer du prototype au produit fini. « C'est un vrai projet participatif, nous ne sommes que des bénévoles donc pour moi, c'est le meilleur projet dans lequel n'importe qui peut s'investir » argumente Ethan. En plus de cela, ils ont créé une SCOP pour pouvoir, à terme, vivre de cette activité. Enfin, le laboratoire d'arts numériques niçois « La Bulle » s'occupe des recherches de mécénat auprès de grandes entreprises. « On aimerait que le projet s'envole et qu'on puisse avoir les moyens de voir beaucoup plus grand », rêve Ethan.

Une aventure humaine

« Ce projet m'a fait prendre conscience de tellement de choses, ce n'est pas le genre de projets auquel on participe sans en tirer de leçons... Je pense que tout le monde devrait vivre l'expérience que l'on a eue, raconte Ethan et personnellement j'aimerais pouvoir vivre de ça. Alors certes, on ne crée pas un produit révolutionnaire, mais on entreprend en innovant technologiquement et socialement. Technologiquement parce que la miniaturisation de la technologie est quand même innovante, et socialement parce qu'on redonne du lien social ; on donne le droit à ces personnes d'accéder aux bienfaits de la technologie, eux qui sont en plein dans la fracture numérique ». Un discours particulièrement mature pour un jeune homme d'à peine 21 ans.

Epitech Brussels Summer School, pour découvrir le code en s'amusant !

$
0
0

Summer-School-Epitech-Bruxelles-initiation-code-programmation-1.jpg

Afin d'initier au code et à la programmation, Epitech Brussels organise une immersion informatique de 4 jours à destination des 16-20 ans sur le thème de Guitar Hero. L'objectif de la Summer School est de développer les capacités de chacun et de faire découvrir également la pédagogie d'Epitech aux jeunes Belges. L'évènement est totalement gratuit et ne demande q'un seul outil: un ordinateur portable.

Guitar hero

La principale ambition de ce camp est d'apprendre à coder en réalisant un Guitar Hero, la célèbre série de jeux vidéo basée sur la musique et le rythme. Pour développer des capacités telles que le travail d'équipe, la flexibilité ou encore la créativité, plusieurs activités de groupe seront organisées les mardi 21, mercredi 22, jeudi 23 et vendredi 24 août 2018, de 10h à 17h.

Ice breaker

Le premier jour aura pour objectif de présenter Epitech et de briser la glace entre les différents participants afin de créer des équipes pour la suite des évènements. Pour y parvenir, un petit déjeuner « rencontre » et un Lego® Serious Game sont au programme. Ce challenge de construction de Lego® à réaliser en équipe a été créé pour mobiliser, construire en intelligence collective, améliorer l'innovation et la performance d'un groupe de personnes.

Summer-School-Epitech-Bruxelles-initiation-code-programmation-ecole.jpg

Game dev jam

Les autres jours seront eux axés sur l'initation à la programmation avec une « piscine » sur le thème « développement de jeux vidéo » en Lua, la réalisation de bonus ou de challenges en équipe. Pour clôturer cette Summer School, un lunch sera organisé le vendredi et un diplôme sera remis en mains propres aux différents participants présents.

Chaque journée est complémentaire, il est donc préférable de participer aux quatre pour en tirer un maximum de bénéfice. Comme pour les Coding Club, l'inscription est obligatoire et se fait par un formulaire en ligne : https://epitechbruxelles.typeform.com/to/kaDWjX

Epitech partenaire de EmTech Europe 2018

$
0
0

EmTech-Europe-2018-MIT-Technology-review-Toulouse-Epitech-partenaire-1.jpg

EmTech, ce grand moment organisé par le MIT Technology Review, le célèbre magazine issu du non moins fameux Massachusetts Institute of Technology (MIT) change cette année de braquet et passe à la vitesse européenne : EmTech France devient EmTech Europe. Toulouse reste le lieu de ce rendez-vous international, « the place to be » pour comprendre quelles sont les tendances technologiques à venir (« Emergent Technologies »), leurs impacts sur les écosystèmes sociaux, économiques, industriels. Les étudiants d'Epitech, évidemment, en seront.

Epitech, partenaire de l'événement

Epitech Toulouse est partenaire de l'événement depuis sa première édition, en 2016. Sa direction a ainsi la possibilité de récompenser ses étudiants méritants en les invitant à assister à ces conférences de haut niveau qui ne pourront que leur ouvrir les perspectives. Par ailleurs, Philippe Coste directeur du développement de l'école et directeur délégué de la French Tech Toulouse y pitchera.

EmTech-Europe-2018-MIT-Technology-review-Toulouse-Epitech-partenaire.jpg

La société du futur

Cette quatrième édition d'EmTech, les 2 & 3 octobre prochains au Quai des Savoirs, essaiera justement de répondre à cette question : « comment les technologies émergentes façonnent la société du futur ». Cette société du futur sera l'objet de toutes les discussions portées par des dizaines d'experts venus du monde entier.

Paroles d'experts

Pour en citer seulement quelques-uns, soulignons les interventions de :

  • Antoinette Matthews, Directrice Exécutive du MIT Enterprise Forum,
  • Maneesh Juneja, Digital Health Futurist & CEO chez MJ Analytics,
  • Irene Gonzalvez, Technical Product Manager chez Spotify,
  • Renato de Castro, Expert Smart City,
  • Steven Van Belleghem, Auteur, Speaker, Entrepreneur,
  • Dominik Schiener, Co- Fondateur d'IOTA,
  • Lynette Kucsma, Co-Fondatrice & CMO de Natural Machines,
  • Volker Hirsch, Technology Entrepreneur et Investisseur,
  • Ayesha Khanna, Co-Fondateur et CEO d'ADDO Al,
  • David Fernández Rivas, Professeur Assistant (Université de Twente) - Research Affiliate (MIT) à l'Université de Twente,
  • Pedro Moneo, MIT Technology Review International Partner et CEO & Fondateur d'Opinno.

Les thématiques

Pour cette 4ème édition d'EmTech à Toulouse, les thématiques sont les suivantes :

  • L'Intelligence : la data au service du quotidien,
  • L'Expérience : interagir avec des interfaces évolutives,
  • Le Réseau : devenir une société connectée,
  • Le Superhumains : tranfirmer notre humanité,
  • Les Catalyseurs : améliorer la société.

Start&Meet-UP

À côté des conférences, EmTech Europe donne l'opportunité aux porteurs de projets et créateurs de start-up de pitcher leurs produits ou services devant un parterre de choix, formé de ces experts venant du monde entier ainsi que des investisseurs. Ce « forum » a pour nom Start&Meet-UP. A l'issue de ces pitchs, un projet vainqueur sera désigné et recevra le prix Best Tech Startup de l'Année. Est-il besoin de préciser que ce prix garantit une accélération certaine de la jeune pousse...

Epitech Experience Tek 3 : voici les meilleurs projets

$
0
0

Epitech Experience, c’est l’aboutissement de cinq années de travail des étudiants. Mais c’est pendant leur troisième année qu’ils commencent réellement à imaginer le projet innovant qu’ils souhaitent mettre en place.

Après Moonshot et Forward, les étudiants sont désormais prêts à faire la démonstration de leur EIP devant un public. À Paris comme en région, nos Tek3 ont donc présenté leurs projets vendredi 20 février devant un jury composé de professionnels de l’innovation. On vous présente ici le meilleur de ce qu’on a vu.

À Paris :

  • Pokie est une application web qui trace la création de contenu imagé. Plus puissant et plus précis que Google Image Reverse, Pokie permet également aux influenceurs de savoir où leurs contenus imagés ont été partagés sur le web. (Premier prix)

 

Le groupe EIP Blind en train de faire la présentation et la démonstration de son projet devant les jurés.

 

  • Blind est une solution permettant de détecter la chute des personnes âgées. Grâce à une caméra qui fonctionne avec une intelligence artificielle, les chutes peuvent être anticipées et donc prévenues. (Deuxième prix)
  • Neuratio est une solution reposant sur un casque neuronal qui va capter les signaux de la motricité, les interpréter et les retranscrire via une interface graphique. Neuratio est destiné aux personnes qui ne peuvent pas se mouvoir mais qui veulent tout de même pouvoir utiliser un téléphone, une tablette ou un ordinateur. (Troisième prix)

À Lyon :

  • Rééduka est un outil moderne et engageant au service de la rééducation de demain. Fini les mesures avec le rapporteur et les schémas papiers. Place à une application de réalité augmentée grâce à une caméra intelligente afin d’observer et guider les mouvements des patients, l’ensemble de la solution reposant sur une plateforme de suivi numérique.
  • Médicision est un compagnon d’aide au diagnostic destiné aux médecins. Lors de l’écriture du compte rendu, Médicision analyse les symptômes définis dans celui-ci afin de fournir au médecin une liste des maladies potentielles, accompagnés des symptômes supplémentaires à vérifier. Médicision apporte un second regard sur chaque diagnostic.

 

Le groupe Médicision d’Epitech Lyon

 

  • Wireblock est une solution de monitoring de blockchain permettant l’analyse d’activités frauduleuses des investisseurs en crypto-monnaies. Notre algorithme permettra de classifier les portefeuilles d’investisseurs en fonction des activités liées à ce dernier pour pouvoir établir une matrice de risque. Celle-ci aidera les startups à écarter des potentiels investisseurs frauduleux durant leur levée de fonds.

À Rennes :

  • My Garden Watcher est une carotte connectée et assistante au jardinage qui permet aux personnes qui n’ont pas le temps ou les connaissances requises pour, mais qui veulent tout de même faire pousser quelque chose, de jardiner. L’assistant permet d’obtenir des informations environnementales sur la plante et ainsi favoriser son bien-être.
  • AHIO est un assistant personnalisé à destination des personnes autistes. Séquençage des tâches, conseiller, gestionnaire de stress, communication. Il a pour objectif d’aider ses utilisateurs au moment de leur intégration en entreprise ainsi que de les accompagner au cours de moments de la vie quotidienne.

 

Le groupe AHIO d’Epitech Rennes

 

  • IFidelise (coup de cœur des visiteurs) : Aujourd’hui en France, le système de fidélité est obsolète. IFidelise propose une solution digitale, simple et efficace centralisant la fidélité des consommateurs dans un seul et même objet. Ce système s’adresse aux commerçants voulant fidéliser et inciter à consommer leur clientèle par le biais d’une interface permettant de moduler des offres.

À Lille :

  • Visualit est un système ayant pour but de simplifier la gestion des lits dans les hôpitaux et les cliniques. Le but est de simplifier le travail du personnel hospitalier en accélérant grandement le processus d’attribution des lits. (Prix du jury pour la pertinence économique)
  • Samy est une tirelire connectée à une interface évolutive ayant pour but de sensibiliser les enfants à la valeur de l’argent. L’enfant (ou ses parents) peut fixer un objectif d’achat à atteindre. Samy permettra aux parents de suivre la progression de l’enfant dans ses objectifs définis préalablement sur Samy. (Prix coup de cœur du jury)

 

Le groupe Samy d’Epitech Lille

 

  • Arlex aide les déficients visuels à localiser et accéder aux informations de leurs produits alimentaires. Les déficients visuels demandent l’emplacement de leurs aliments à un assistant vocal qui leur répond l’information demandée. L’utilisateur peut aussi demander différentes informations sur les produits, comme par exemple la date de péremption.

À Nantes :

  • Wesym : vous permet de scanner vos tickets de caisse après vos courses dans le but de bénéficier, par cashback, de promotions proposées par des marques. Les promotions sont personnalisées par rapport à votre consommation directe. (Premier prix)
  • MotionPerfect : c’est la correction des mouvements dangereux en temps réel tout en accompagnant l’activité de ses utilisateurs. Nous proposons un ensemble de capteur ainsi qu’une application vous permettant de prévenir les risques de blessures sur vos lieux de travail et vos activités préférés.

 

Groupe Wesym d’Epitech Nantes

 

  • Obeat : Plateforme web capable de générer des musiques libres-de-droits personnalisables par l’utilisateur. La génération peut se faire en fonction d’une vidéo (analyse du rythme, des changements de plan). La personnalisation se fait grâce à des réglages simples tel que le choix d’une ambiance (triste, joyeuse, dansante, …).

À Nancy :

  • Diabetips est une application permettant de mieux gérer son diabète. Pour un meilleur suivi du taux de sucre dans le sang, leur intelligence artificielle évolutive calcule les quantités d’insuline à s’injecter automatiquement. Elle s’adapte en fonction de l’utilisateur, ses habitudes alimentaires, son activité sportive, et sa physionomie. (Deuxième prix)

 

Le groupe Harpokrat d’Epitech Nancy

 

  • MedFinder est une plateforme facilitant l’accès aux soins, à un traitement ou à un professionnel de santé à l’étranger. L’utilisateur peut, entre autres, consulter sur une carte les médecins exerçant à proximité ainsi que les langues parlées par ceux-ci, ou encore s’aider d’un glossaire traduisant le vocabulaire médical et/ou de l’annuaire DCI. (Premier prix)
  • Harpokrat  est un gestionnaire de mots de passe sécurisés pour les entreprises.

À Toulouse :

  • TYR est un projet qui cherche à combler le manque d’efficacité et de rapidité dans le domaine de la recherche de suspects signalés à la police. Il consiste à prépositionner des flottes de drones autonomes qui, sur activations policières, rechercheraient le véhicule suspect pour ensuite transmettre sa position en temps réel aux policiers. (Premier prix)
  • VAVF est un véhicule autonome à placer sur les voies ferrées, qui pourra scanner les rails à l’aide de cameras haute définition pour identifier les problèmes structurels et également vérifier l’écartement des rails à l’aide de capteurs infrarouges. Il permettra d’assister les techniciens à vérifier l’intégrité du réseau ferroviaire. (Deuxième prix)

 

Présentation d’Epitech Expérience à Toulouse pour les Tek3

 

  • Geode est un projet qui vise à supprimer les publicités d’internet tout en proposant une manière alternative aux sites internet pour se rémunérer. Nous utilisons la puissance du navigateur de chaque internaute afin d’y réaliser des calculs complexes et, ainsi, générer une source de revenus fiable et régulière. (Troisième prix)

À Montpellier :

  • Whisp’Ear un système domotique de maison connectée portant assistance aux personnes sourdes ou malentendantes. (Premier prix)
  • Kineplus un système d’assistance aux personnes en rééducation physique par l’intermédiaire de vidéos explicatives et d’une caméra qui vient vérifier la qualité des mouvements, et qui vient en assistance des Kinés.

 

L’équipe CarConnect d’Epitech Montpellier

 

  • CarConnect est un système embarqué pour protéger l’intrusion un véhicule, détecter des chocs sur la voiture lorsqu’elle est garée, et prendre en photo l’auteur des actes de vandalisme.

 

Bravo également aux autres régions et aux étudiants qui ont mis en place des projets innovants ! 

The post Epitech Experience Tek 3 : voici les meilleurs projets appeared first on Epitech France.

Alec Ross, ex-conseiller de Barack Obama, invité d’Epitech le jeudi 7 mars 2019

$
0
0

Expert en développement économique et technologique, ancien conseiller principal du gouvernement de Barack Obama pour l’innovation, l’américain Alec Ross fait partie de ces personnes qui, non contentes de suivre de près l’émergence des nouvelles technologies, n’oublient jamais d’aborder les évolutions à venir sous un angle sociétal. Une approche transversale qu’il a pu partager dans son ouvrage « Les Industries du Futur » (paru en France chez FYP Editions en 2018).

 

Dans ce livre devenu un succès international, Alec Ross retrace ses nombreux voyages à travers une quarantaine de pays, réalisés pour partir à la découverte des technologies et industries destinées à devenir les prochains grands moteurs de notre avenir économique. Une plongée passionnante dans les biotechnologies, les crypto-monnaies, la fintech, l’intelligence artificielle, la cybersécurité ou encore les Big Data, qui pousse le lecteur à s’ouvrir à d’autres domaines et anticipe ce que sera l’existence à l’aune de cette nouvelle direction prise par le monde de demain.

 

Pour toutes ces raisons, IONISNEXT, en partenariat avec les écoles Epitech, SupBiotech, Ipsa, Esme et EPITA, invite Alec Ross pour une conférence exceptionnelle (et en anglais) le jeudi 7 mars 2019 de 14 h 30 à 16 h !

 

 

IONISNEXT X « Les Industries du Futur » : le monde de demain selon Alec Ross
Conférence le jeudi 7 mars 2019 de 14 h 30 à 16 sur le campus Paris Kremlin-Bicêtre du Groupe IONIS
14-16 rue Voltaire

94270 Le Kremlin-Bicêtre

 

Événement gratuit et ouvert à tous (dans la limite des places disponibles)

Inscription (obligatoire) par mail via hello@ionisnext.com

 

Suivez la conférence sur Twitter avec l’hashtag #IONISNEXT

Retrouvez Alec Ross sur son site Internet , LinkedIn et Twitter

The post Alec Ross, ex-conseiller de Barack Obama, invité d’Epitech le jeudi 7 mars 2019 appeared first on Epitech France.


Hackathon « Regards Croisés » à Epitech Strasbourg avec l’ENA

$
0
0

Depuis 2016, Epitech Strasbourg et l’École Nationale d’Administration (ENA) organisent des hackathons pour acculturer de manière réciproque deux mondes qui ne se côtoient que trop peu : celui des futurs hauts fonctionnaires de l’État, et celui des futurs innovateurs en informatique.

 

Cette année, une semaine pleine ( du 18 au 22 février 2019 ) a été consacrée à ce hackathon, appelé « Regards Croisés ». En plus des élèves de l’ENA et d’Epitech, des étudiants de l’INET (Institut National des Études Territoriales) et des élèves en design au Lycée Le Corbusier ont également participé.

 

Le hackathon s’est déroulé pendant une semaine dans les locaux de l’INET tandis que les pitchs finals des projets se sont déroulés à l’ENA de Strasbourg. Quatre prix ont été décernés aux meilleurs projets, parmi la vingtaine déposée devant le jury composé de :

 

« Ce hackathon a pour vocation l’immersion et l’acculturation des élèves de l’ENA au design et au nudge »

 

Si la phase de conception des projets par les étudiants dure cinq jours, ils ont eu plusieurs mois pour comprendre petit à petit les détails du hackathon « Regards Croisés ». Depuis septembre, les participants peuvent accéder à des modules en ligne d’initiation à l’immersion dans ce hackathon, d’acculturation au design et au nudge.

Faire se rencontrer différents mondes

L’objectif global est de comprendre ce que peuvent apporter aux politiques publiques le design, le nudge et le numérique. Le but est d’aboutir à des solutions prototypables aux grandes questions et thématiques posées, qui sont :

  • La politique inclusive du sport
  • La politique inclusive de la culture
  • La politique de la ville
  • Le non-recours au droit
  • La gestion durable des ressources
  • La fin des guichets, site web et rapports aux usagers

Faire cohabiter des milieux qui ne se connaissent pas, sensibiliser les étudiants à de nouveaux usages, moderniser les projets de la Haute Administration française, faire découvrir de nouveaux formats… Ce sont les ambitions de ce hackathon pour la quarantaine d’étudiants d’Epitech de Strasbourg, de Lyon, et de Toulouse présents, pour les 110 élèves de l’ENA, la soixantaine d’élèves de l’INET, et les 4 élèves du Lycée Le Corbusier.

 

Les étudiants planchent ensemble à la réalisation d’un projet utile et réalisable lors du hackathon « Regards Croisés »

 

Pour les étudiants d’Epitech plus précisément, « ce hackathon est l’opportunité pour eux de mettre en pratique et d’illustrer leur parcours et leurs apprentissages par des rencontres et des projets concrets », comme le dit Thomas Cruzol, directeur du développement d’Epitech Strasbourg.

 

Six étudiants d’Epitech ont réussi à se distinguer lors de cet hackathon puisque deux des prix décernés ont récompensé leur travail :

  • Prix Innovation Tech : Le projet “Ici on trie” propose trois actions pour rendre le recyclage plus ludique et plus simple ! Les Agita-tri (animateurs), le kit Tri-Pack et l’appli pratique et rigolote Very Good Tri ! Avec deux étudiants d’Epitech Strasbourg.
  • Prix Innovation Usager : La Bulle : une application mobile favorisant l’accès des détenus aux services de base & voulant aider à apaiser les relations avec les gardiens. Avec quatre étudiants d’Epitech Toulouse
  • Prix Usager Publique : Guichet Citoyen : Ce projet vise à faciliter la demande de permis de conduire avec un nouveau guichet numérique
  • Prix Coup de cœur :« Refuges alpins : osez l’énergie propre ! » Accompagner les refuges alpins dans la Transition Énergétique en soutenant le passage de leur alimentation énergétique du fioul aux énergies propres.

 

Les gagnants du Prix « Innovation Tech » pour le projet « Ici on trie ! », dont font partie deux étudiants d’Epitech Strasbourg

 

Colin Cleary est l’étudiant d’Epitech Strasbourg en deuxième année qui a remporté, avec son équipe, le prix « Innovation Tech ». Il raconte la manière dont il a vécu cette expérience :

« J’ai trouvé que cet hackathon était très intéressant, ça permet de croiser les regards, comme son nom l’indique, et d’échanger avec des gens qu’on n’a pas l’occasion de côtoyer tous les jours. Faire des hackathons, ça permet d’avoir un autre regard sur notre travail, parce qu’on a parfois l’impression d’avoir de bonnes idées mais qui ne sont pas forcément les meilleures d’un point de vue externe. Et puis, on a l’occasion de se faire des contacts car ce sont des personnes qu’on ne rencontrerait pas forcément autrement et de côtoyer des membres de l’administration dans un autre cadre que celui qu’on a l’habitude de fréquenter. »

« J’ai appris énormément de choses »

Aaron, Andy, Zoé, et Ulysse sont quant à eux des étudiants en première et deuxième année d’Epitech Toulouse. Ensemble, ils ont travaillé sur la question de la transformation digitale en milieu carcéral, un sujet qui avait été traité par une élève de l’ENA lors d’une thèse sur la maison d’arrêt de Besançon et qui a remporté le prix « Innovation Usagers »

« Elle avait remarqué qu’il y avait un manque de transmission d’informations entre les détenus et les gardiens, et que tout se faisait encore sur papier -raconte Aaron, qui a également pitché le projet final à l’ENAalors tous les quatre [étudiants d’Epitech Toulouse] et avec huit élèves de l’ENA, un élève du Corbusier et deux personnes de l’INET, on a décidé de travailler sur ce sujet de prison connectée ».

 

Les gagnants du Prix « Innovation Usagers » qui récompense le projet « La Bulle » sur lequel ont travaillé quatre étudiants d’Epitech Toulouse

 

Ensemble, ils ont planché sur la mise en place de bornes à l’intérieur de la prison pour numériser, faciliter et centraliser les démarches des détenus. Ce projet a remporté le prix « Innovation Usagers » et va être réellement mis en place par la maison d’arrêt de Besançon d’ici avril prochain.

« Je pense qu’on a remporté ce prix car notre projet répond directement à la problématique posée : aider les usagers en priorité -s’enthousiasme Zoé, pour qui cet hackathon était le premierj’ai appris énormément de choses dont la gestion de projets en groupe d’un point de vue global et avec des points de vue différents du mien ».

Des étudiants engagés et motivés qui ont même laissé leur trophée à la maison d’arrêt de Besançon…

Bravo à eux ! et à tous les participants !

The post Hackathon « Regards Croisés » à Epitech Strasbourg avec l’ENA appeared first on Epitech France.

Fondée à Epitech, l’entreprise Blackfoot est de retour sur le campus !

$
0
0

L’entreprise Blackfoot, créée par des anciens d’Epitech, a récemment élu domicile sur le campus de l’école. Laboratoire d’innovation, Blackfoot a pour objectif de grossir son équipe et de dénicher de nouveaux clients à accompagner dans des démarches de transformation et d’open innovation. Retour sur cette success story avec son co-fondateur, Pierre-Marie Laguet.

C’est lors de leurs études à Epitech que les trois co-fondateurs de Blackfoot se sont rencontrés. Pierre-Marie Laguet, Maxime Bourgeois, Kevin Lederman ont travaillé ensemble sur leur projet de fin d’études : les Epitech Innovative Projects (EIP). Avec leur drone automatisé Orbit, ils remportent les Trophées EIP. Puisqu’ils s’entendent tous très bien, ils décident de s’installer ensemble à côté d’Epitech pour travailler sur un projet de startup.

Leur motivation et leur ambition ne passent pas inaperçu aux yeux du Directeur Général d’Epitech, Emmanuel Carli, qui voit en cette bande de jeunes des futurs entrepreneurs. « Il nous propose alors de faire un audit pour reconfigurer le Hub Innovation d’Epitech Paris, raconte Pierre-Marie Laguet, donc on passe trois mois à faire des recommandations pour transformer le Hub Innovation et finalement ça lui plaît et il nous engage pour mettre en pratique nos recommandations ».

 

Les collaborateurs de Blackfoot dans leurs nouveaux locaux

 

L’équipe travaille également pour le Spot Bouygues d’Epitech, et peu à peu, ce que va devenir Blackfoot commence à se dessiner. « En étudiant à Epitech et en travaillant constamment avec des réseaux d’éducation en informatique, on a une vision assez globale de ce qu’est la transformation numérique, et on peut être légitime à proposer notre expertise et nos conseils sur plein de sujets différents à des grosses entreprises ».

C’est à ce moment là que les diplômés d’Epitech décident de créer pour de bon leur entreprise, forts des expériences apprises, développées et confirmées sur le campus. C’est la naissance de Blackfoot.

Leurs clients ? Les grands groupes qui ont besoin d’une vision, d’un regard extérieur jeune et dynamique pour les accompagner dans la création de produits innovations pour leur marché. « Notre plus-value, c’est qu’on est à la fois un accélérateur et un fab lab : nous sommes des personnes qui pensent mais aussi qui fabriquent » souligne Pierre-Marie Laguet.

 

 

Effectivement, cette double expertise – l’idéation et la production-, est la valeur ajoutée de Blackfoot par rapport aux entreprises qui œuvrent dans le même domaine. « On maîtrise l’ensemble de notre chaîne de valeur, là où la plupart l’attaque de morceaux en morceaux, se spécialisent sur un secteur en particulier » précise le co-fondateur.

Les spécialités de Blackfoot se divisent en trois branches, trois « tribus » comme ils disent :

  • L’accélérateur: Le client arrive avec une idée, et nous on l’accompagne jusqu’à créer un prototype et voir s’il correspond vraiment au marché. Donc l’accélérateur, c’est aller de l’idéation au prototypage. On fait des études de marché, des recueils de besoin client, du design thinking, de l’UX, de l’UI…
  • Le FabLab: C’est vraiment notre ADN car à la base on était un laboratoire de prototypage. On fait aussi bien du hardware, c’est-à-dire des drones ou des objets connectés, que des applications en réalité augmentée, réalité virtuelle, que des applications web et mobiles.
  • Le Lab Innovation: C’est notre capacité à accompagner les grands groupes à la création de lab innovation en interne chez eux, ce que nous on sait faire ; ou dans l’accompagnement de la transformation du lab innovation dans le cas où ceux-ci sont déjà créés, pour les aider à faire mieux.

 

Pierre-Marie Laguet. Co-fondateur et CEO de Blackfoot

 

Lorsqu’on est un grand groupe, travailler avec Blackfoot, c’est donc l’occasion de se confronter avec des jeunes gens ambitieux qui savent de quoi ils parlent dans la transformation numérique, puisqu’ils sont au cœur même de l’école de référence de l’innovation et de l’informatique, Epitech.

« Être formés chez Epitech, ça nous a permis de monter en compétence rapidement. Ça nous a montré qu’on pouvait bosser 90 heures par semaine et 7 jours sur 7. Ça nous a permis de rencontrer la plupart de nos salariés et d’appartenir à un écosystème dynamique. Techniquement, on a un savoir hyper carré, parce qu’Epitech est quand même une école très exigeante »

résume Pierre-Marie Laguet.

Aujourd’hui, Blackfoot compte neuf salariés, mais les fondateurs voudraient grossir et être 37 en 2021. Agrandir les « tribus » et s’attaquer à de nouveaux marchés, ce sont les principaux objectifs de cette startup dont on entendra sûrement beaucoup parler dans le futur.

The post Fondée à Epitech, l’entreprise Blackfoot est de retour sur le campus ! appeared first on Epitech France.

Conférence de Taker, la Junior Conseil d’Epitech sur le thème de la Blockchain

$
0
0

La Junior Conseil d’Epitech, Taker, a organisé vendredi 27 février une conférence sur le thème de la blockchain dans le monde de l’entreprise ; la première d’une série de conférences faites par des étudiants, pour des étudiants.

Étudiant en troisième année d’Epitech, Maxime Duhommet a rejoint Taker en octobre 2018. Active depuis cinq ans, la junior conseil d’Epitech, joue le rôle d’une entreprise de consulting et de conseil, et a pour but de démarcher des clients et de réaliser des missions assez diverses. Depuis deux ans, Taker est officiellement présente dans le registre de la CNJE (Confédération nationale des Junior-Entreprises) qui favorise l’insertion professionnel des étudiants.

 

L’amphithéâtre était presque plein pour cette première conférence de Taker

 

Maxime Duhommet est arrivé à Taker pour gagner en expérience dans les milieux professionnels. Passionné de débats depuis son plus jeune âge, il décide d’organiser un format de conférences différent de ce qu’on peut voir d’habitude. « J’ai toujours été fan des TEDx et des conférenciers qui racontaient des histoires » explique-t-il. Alors avec le président de Taker et toute l’équipe, ils décident de trouver LE format qui intéressera les étudiants d’Epitech.

Des conférences par des étudiants, pour des étudiants

Après des semaines de brainstorming, la question du format est toute pensée : trois intervenants, 20 minutes de pitch pour chaque conférencier, et session networking avec les étudiants après les talks.

« Ce qu’on veut quand on invite un conférencier, on veut vraiment qu’il parle de ce qu’il aime et comme il le veut. On veut casser les codes de la conférence classique »

s’enthousiasme Maxime.

Pour la première conférence, les étudiants de Taker ont voulu commencer avec un sujet plutôt en vogue : la blockchain. Et même si les étudiants ne sont pas forcément friands de ce genre de sujets [ « parce qu’il y a une sorte de hype dans la blockchain et que beaucoup de personnes s’y lancent sans vraiment s’y connaître en informatique et que ça dérange les étudiants d’Epitech » ; explique Maxime ], Taker a quand même voulu tenter le coup. « C’était un défi, et finalement, beaucoup de monde a assisté à notre première conférence, on était assez surpris » raconte Maxime.

 

 

Les intervenants de la conférence sur la blockchain étaient :

Owen Simonin (youtubeur au pseudo de « Hasheur » et fondateur de JustMining), qui intervenait en tant que « vulgarisateur »

David Princay (co-créateur du Club français des cryptomonnaies), qui intervenait en tant que « influenceur »

Maxime Hagenbourger (Directeur Technique de Blockchain Partners), qui intervenait en tant que « entreprise »

Ces trois profils (vulgarisateur, innovateur et entreprise) seront des modèles pour les conférences suivantes. « On veut surtout des passionnés et des personnes qui s’amusent, on ne veut pas trop les cadrer. On veut juste un conférencier qui a un bon storytelling et qui matche avec les étudiants d’Epitech. On veut vraiment susciter l’intérêt, faire apprendre des choses intéressantes, et pas forcément de la technique pure qu’on va recracher après sur des lignes de code » raconte Maxime.

 

 

Et ça fonctionne ! Après la conférence, une session « networking » est organisée pour que les étudiants puissent poser toutes les questions qu’ils veulent aux conférenciers. Les plus timides qui n’osent pas intervenir habituellement à la fin d’un talk devant tout le monde ont donc pu discuter tout naturellement avec les orateurs.

Désormais, une conférence sera organisée par mois ou tous les deux mois. « Concernant les sujets, je me demande toujours d’abord si ça pourrait me plaire à moi, précise Maxime, on ne veut pas organiser une conférence pour organiser une conférence, mais au contraire changer les formats, les rendre plus familiers, plus intimes, et que les intervenants s’amusent eux aussi à se raconter et à raconter leurs anecdotes, sans qu’il y ait de format prédéfini ».

Pour revoir le live vidéo de la conférence sur la blockchain, c’est par ici !

 

Prochaine conférence ? bientôt …!

Le sujet ?  l’intelligence artificielle

Pour qui ? pour tout le monde ! (les étudiants d’Epitech sont prioritaires)

Comment s’inscrire ? des entrées gratuites seront bientôt disponibles via un lien qu’on vous communiquera

The post Conférence de Taker, la Junior Conseil d’Epitech sur le thème de la Blockchain appeared first on Epitech France.

Tech’Inn Vitré : le salon du numérique avec les étudiants d’Epitech Rennes

$
0
0

Pour la deuxième édition de Tech’Inn Vitré, les étudiants de troisième année d’Epitech Rennes ont exposé leurs projets EIP lors de ce salon de trois jours, les 1er, 2 et 3 mars 2019 au Centre Culturel Jacques Duhamel de la ville de Vitré.

Dédié aux innovations et aux usages numériques, ce salon est organisé par Makeme, une association de fab lab, et Vitré Communauté. L’année dernière, le thème était plutôt centré autour de la robotique pure et cette année, l’intelligence artificielle était à l’honneur.

 

Le groupe EIP My Garden Watcher présentait son prototype de carotte connectée

 

Plus de 4000 personnes ont été accueillies à Tech’Inn Vitré. Enfants en bas âges, familles, makers passionnés, personnes âgées et curieux du numériques ont pu jongler entre ateliers pratiques, conférences données par des spécialistes, expositions de projets innovants, découvertes des imprimantes 3D

Dévoilement des prototypes au grand public

Présenter leurs projets EIP au grand public et adapter leur discours pour qu’il soit compréhensible à tous types de publics : c’est l’exercice pédagogique qui a été donné aux étudiants d’Epitech Rennes en troisième année pendant ce salon. C’est aussi l’occasion pour eux de discuter avec des entreprises qui passaient les voir à leurs stands, ainsi que de dévoiler leurs prototypes et obtenir des retours d’utilisateurs.

 

Un atelier Coding Club

 

AHIO, My Garden Watcher, IFidelise, TOD, TravL et TravelBud sont les six projets EIP 3ème année qui ont été exposés à Tech’Inn Vitré. Le groupe EIP 5ème année Nootty était également présent. Cet outil destiné aux professionnels de l’aménagement d’intérieur était l’un des 14 projets finalistes d’Epitech Experience.

AHIO, quant à lui, est un assistant personnalisé à destination des personnes autistes. Il a pour objectif d’aider ses utilisateurs au moment de leur intégration en entreprise ainsi que les accompagner au cours de moments de la vie quotidienne grâce au séquençage des tâches, et au gestionnaire de stress. Ce projet AHIO a été élu lors du Warm Up Day, et il a gagné le prix du meilleur projet étudiant au West Web Awards.

IFidelise est le groupe coup de cœur des visiteurs lors d’Epitech Expérience 3ème année de Rennes. Il s’agit d’un dispositif innovant de fidélité pour recréer de vraies relations entre consommateurs et commerçants. C’est un badge de fidélité qui fonctionne chez tous les commerçants et qui remplace toutes les cartes de fidélité.

 

 

En plus des stands, les visiteurs de Tech’Inn Vitré ont pu assister à des conférences, dont l’une donnée par les étudiants bénévoles de l’association E-mma, créée à Epitech, et qui promeut la mixité dans le numérique. Puisque le thème de cette édition était l’intelligence artificielle, les étudiants (Delphine GODET, 3ème année, et Corentin GUIARD, 2ème année) en ont profité pour montrer plusieurs exemples de discrimination dans les milieux de la tech, et plus précisément ceux qui œuvrent dans l’intelligence artificielle.

Enfin, les étudiants « Cobras » membres du Coding Club d’Epitech Rennes, ainsi que l’association E-mma, ont organisé des ateliers d’apprentissage du code aux plus grands comme aux plus petits.

The post Tech’Inn Vitré : le salon du numérique avec les étudiants d’Epitech Rennes appeared first on Epitech France.

Shelt.in : « Sauvez la vie de ceux qui la risquent »

$
0
0

Vainqueur des Epitech Experience Tek3 d’Epitech Marseille, le projet Shelt.in souhaite aider les pompiers à recueillir leurs données vitales lorsqu’ils sont en cours d’intervention. Une idée bien pensée par une équipe motivée et structurée autour de Lucas Le Ray, le porteur de projet.

« On s’est réunis autour de ce projet car on avait des expertises très diverses même si on a tous un noyau technique d’experts en informatique » explique Lucas Le Ray, le porteur de ce projet Shelt.in. L’idée ? une « ceinture connectée » pour les pompiers est venue assez naturellement aux étudiants. Les sept membres voulaient mettre la technologie au service de la sécurité des combattants du feu.

 

 

Lucas précise : « On a souhaité proposer une solution pour les pompiers, en raison de la quantité et de la gravité des accidents qui les touchent. Et puis, c’est un domaine qui investit beaucoup dans la sécurité de leur personnel ». Le choix était tout fait.

Déjà des partenariats !

L’équipe a monté rapidement des partenariats avec le Centre de Formation de Valabre, « le plus gros centre de formation de la sécurité civile de toute l’Europe » précise Lucas, puis avec le SDIS, le Service Départemental d’Incendie et de Secours des Alpes Maritimes. Grâce à ces partenariats, l’équipe Shelt.in a pu détecter tout de suite les besoins techniques des pompiers, les données importantes qui doivent être récupérées par des capteurs, « et en plus ils nous apportent des compétences métiers qu’on ne connaissait pas » s’enthousiasme Lucas.

 

 

Conscients de l’intérêt de ces structures dans la recherche, les membres de Shelt.in ont démarré rapidement le prototypage de leur projet. Il s’agit d’un appareil qui se place sous la poitrine du pompier, au niveau du plexus. Il récupère des informations sur les pompiers en intervention : leur position géographique, leur état de santé, leur environnement ; et qui les met à disposition du chef d’intervention à l’aide d’un tableau de bord.

Le petit plus de ce projet, c’est l’introduction d’un logiciel en intelligence artificielle. Les données recensées par l’appareil sont automatisées et traitées par ce logiciel, qui, à long terme, apprend (c’est le système du machine learning) et donc va anticiper des accidents.

« Les solutions actuelles se limitent à des balises SOS qui sont activables manuellement. Nous, on a fait en sorte que le Shelt.in envoie automatiquement des alertes aux chefs d’intervention, même si le pompier est inconscient »

explique Lucas le Ray.

Le prototypage du Shelt.in est actuellement en cours. La pré-industrialisation va commencer fin 2019, lorsque les membres de l’équipe seront certains que l’appareil est techniquement viable et commercialisable. Il sera alors proposé aux différents SDIS de France, à commencer par ceux de la région.

Des allers-retours réguliers sur le terrain

C’est effectivement le SDIS des Alpes Maritimes qui finance le prototypage du Shelt.in et qui permet à l’équipe de le tester dans des situations réelles d’intervention, comme par exemple dans des maisons à feux. Les équipes du SDIS permettent également aux étudiants de rencontrer des médecins et des entraîneurs sportifs de manière régulière, pour que ces derniers les aident à savoir quelles sont les fonctionnalités les plus pertinentes pour les pompiers. .

 

Grâce à toute cette recherche, ce travail, et cette motivation, les membres du groupe EIP Shelt.in ont gagné le premier prix aux Epitech Experience de Tek3 d’Epitech Marseille. Un succès que Lucas Le Ray attribue à l’organisation du groupe, et à la répartition des tâches qu’ils ont réussi à mettre en place.

Alors bravo à eux, et bonne continuation !

The post Shelt.in : « Sauvez la vie de ceux qui la risquent » appeared first on Epitech France.

Viewing all 1073 articles
Browse latest View live