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Channel: News - Events Archive - Epitech France
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Nicolas Vincent (promo 2011) et Nextdoor, de San Francisco à Paris

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Si vous suivez l'actualité des start-up, vous n'avez pu manquer d'apprendre, qu'un nouveau type de réseau social arrive dans nos contrées ou plutôt : dans nos quartiers. Nextdoor ambitionne en effet de retisser les liens entre voisins des grandes agglomérations. Et ça marche, fort. Nicolas Vincent, Epitech promo 2011, fait partie de l'équipe basée à San Francisco en tant que « software engineer ». Puisqu'il est revenu à Paris pour aider à l'implémentation de Nextdoor ici, nous en avons profité pour le rencontrer et qu'il nous raconte son parcours depuis sa sortie de l'école.

Le rêve américain

Après avoir achevé le cursus en 2011, Nicolas a trouvé du travail sans difficulté, comme tout Epitech. Sauf que, travaillant alors dans le milieu de la finance, le jeune titré ne se sent pas le plus à son aise dans cet environnement de travail. L'idée de partir aux États-Unis le taraude, notamment parce que « j'ai fait ma quatrième année à l'international à Long Beach. J'ai donc fait mon LinkedIn, commencé à envoyer des CV, passé des entretiens sur Skype. Malgré le décalage horaire (sourires), j'ai fini par décrocher un poste chez CouchSurfing à San Francisco ».

Choc culturel

Ravi de quitter Paris début 2012, il a presque un choc en découvrant son nouveau lieu de travail californien : « les bureaux étaient incroyables, très confortables. Il y avait des canapés et des parasols partout. Ils m'ont même logé pendant trois semaines, à l'étage... Il y avait une petite chambre que j'ai partagée avec un autre Français qui, lui aussi, venait d'être embauché ». En charge des serveurs et de la migration des bases de données, Nicolas n'est toutefois pas entièrement satisfait : « ce n'était pas ce que je voulais faire, je voulais me positionner en tant que développeur front end / back end. Et j'ai fini par trouver ce que je cherchais ».

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TechCrunch

« J'ai donc rejoint l'équipe TechCrunch pour travailler sur la refonte complète de leur site. C'est l'un des plus gros projets sur lesquels j'ai travaillé ». Poids lourd aux États-Unis, le site spécialité dans l'actualité technologique avait, en 2012, plus de 12 millions de lecteurs par mois et 40 millions de pages vues. Des chiffres impressionnants pour notre alors tout jeune Ancien qui a profité de l'effervescence du site pour acquérir de l'expérience : « À l'époque, il y avait 130 000 articles sur le site. Aujourd'hui, il y en a peut-être 200 000. C'était un très gros morceau, le serveur publicité par exemple est énorme ».

Nextdoor

Mais quatre ans plus tard, Nicolas songe à changer d'air, « je n'étais plus challengé techniquement comme au début. Je souhaitais vraiment faire plus de projets de refonte (site, database, architecture...). C'est pour ça que j'ai signé chez Nextdoor, un réseau social qui met en contact les voisins d'un même quartier. J'y travaille depuis un an et demi ».

Créer du lien

« En France, 17% des gens ne connaissent pas leurs voisins et plus de 40% des Français n'en connaissent qu'entre un et trois... C'est très peu. Si Facebook nous permet de discuter avec des gens situés à l'autre bout de la planète, rien ne permet de mettre vraiment en relation les habitants d'un même quartier. Pourtant, la vraie communauté, la plus importante, c'est celle où on habite. Quand on a des enfants à faire garder, un animal de compagnie à retrouver, on met un message sur Nextdoor ». Qui a dit « phygital » ?

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Un succès international

Créé en 2011, le succès de ce réseau social ne se dément pas, « on marche très bien aux USA. Plus de 165 000 quartiers ont adopté le site, ce qui représente des dizaines de millions de personnes inscrites sur le site. À l'échelle mondiale, on a 185 000 quartiers. Plus de 13 000 au Royaume Uni, 2 500 en Allemagne et 6 000 aux Pays Bas. La prochaine étape est donc la France ».

Mapper pour s'implanter

La difficulté de Nextdoor reste à « mapper » correctement les quartiers. Les villes européennes étant organisées différemment des villes américaines, il est plus difficile de définir à la perfection certains quartiers : « C'est difficile de mapper un quartier, il y a toujours des gens qui se plaignent. À nos débuts, Nextdoor a laissé les premiers utilisateurs créer une carte avec un outil permettant de faire ses propres frontières et forcément, d'autres utilisateurs n'étaient pas d'accord avec la map les concernant... Maintenant, la plupart du temps, on utilise les jeux de données proposées par les villes ou le gouvernement. On paie aussi des gens pour mapper, tous les jours, les quartiers en France pour éviter au mieux ces soucis ».

Séduire Paris puis la France

Une fois mappé, il ne manque plus au réseau social que les premiers utilisateurs, d'où le retour de Nicolas dans nos pénates : « Mon rôle ici, c'est d'aider en cas de problèmes techniques sur place. Je fais aussi des interviews pour faire connaitre le site. C'est très intéressant et pour le site et pour moi, de faire de la pub pour ce à quoi j'ai participé. » La revue de presse est bien plus longue que les liens donnés plus haut, des médias généralistes aux plus spécialisés, on peut dire que l'arrivée de Nextdoor a fait son effet.

Guys next door

« Quand on est le premier à arriver sur le quartier, résume Nicolas, on est le membre fondateur. On peut alors envoyer des cartes postales autour de chez nous sans avoir à connaitre les adresses ou les e-mails de ses voisins. Un code d'invitation se trouve sur ces cartes postales. Le but, c'est de voir d'abord comment ça fonctionne dans Paris et en banlieue parisienne avant de s'attaquer aux grandes villes françaises ». Et Nicolas retournera dans sa ville d'adoption et ses voisins que, lui, connaît bien.

Pour intégrer ce nouveau réseau social, c'est ici.


L'Epitech Winter School 2018

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La Winter School d'Epitech dont c'était la troisième édition cette année a été, une fois encore, un grand moment. Ces programmes de 2 semaines, hiver comme été, réunissent des étudiants venus du monde entier, pour prendre en main des technologies orientées IoT au sein du Hub Innovation de l'école. Arrivés timides, les 18 participants sont repartis avec un grand sourire du Hub Innovation de l'école, le 2 février.

Le tour du monde

Les étudiants de la Winter School 2018 étaient majoritairement issus des universités partenaires de l'école. Les étudiants coréens de la Keimyung University (KMU), les étudiants russes de la Tomsk State University of Control Systems and Radioelectronics (TUSUR) - toutes deux partenaires de l'école - et un représentant de la California State Polytechnic University en sont repartis avec le sourire certes mais aussi un « certificate of completion » à la suite de la présentation de leurs projets IoT, sans oublier des goodies made in Epitech et beaucoup de souvenirs.

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Un programme chargé

Les étudiants étaient accompagnés par l'équipe du Hub Innovation et l'association étudiante qui l'anime aussi, composée d'étudiants de l'école passionnés d'innovation : POC, comme Proof of Concept. Flavian Gonthier (promo 2021 et président de l'association) qui avait déjà œuvré comme encadrant l'été dernier pour la Summer School 2017, nous détaille comment s'est déroulée celle de janvier : « Les deux premiers jours, ils ont appris des notions d'électronique, on leur a fait faire quelques exercices pour les familiariser avec ce domaine, montré comment fonctionnait un Arduino par exemple ». Après ce tour des possibilités, en fonction de leur créativité et appétences, les étudiants internationaux ont commencé à développer leurs projets.

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Project-based learning

Flavian précise qu'« ils ont avancé comme tout étudiant Epitech apprend à le faire : on a un problème, on cherche la solution d'abord soi-même ; s'ils avaient vraiment du mal, on venait leur donner des conseils mais sans leur fournir la réponse, bien sûr. C'était à eux de trouver. Sauf pour des questions très techniques, là, évidemment, on les aidait ».

Concrets et connectés

Le dernier jour de cette Winter School, six projets ont été présentés. Des très concrets, comme celui des sonneries de téléphone pour avertir quelqu'un comme un Coréen qui ne parle pas un mot de français que son plat est à la cafétéria - à partir d'un Arduino Nano -, des objets pour faciliter les déplacements des aveugles, des systèmes pour se protéger des voleurs... ainsi qu'une poubelle connectée, conçue par le groupe de Catoi Umdi : « Dès que tu envoies quelque chose sur la poubelle, celle-ci va s'ouvrir avant que le projectile ne touche la cible. Comme ça tu peux faires des paniers de basket sans bouger de ta chaise ! On n'a pas pu finir le projet comme on voulait... Mais j'étais la pour m'amuser, donc aucun regret ! ».

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Fruits of the loop

L'esprit à la fois ludique et pertinent a soufflé aussi sur le le groupe de Juyfuyf Lee, leur projet a d'ailleurs soulevé bien des sourires pendant leur présentation au Hub Innovation : « Nous, on a construit un "piano fruits". Dès qu'on touche l'un des fruits, un son en sort. Il existe déjà un projet similaire avec une banane (le piano banane), nous on a choisi d'autres fruits comme la pomme ou la mandarine ». Un projet en plein dans le mantra d'Epitech : « work hard, play smart and have fun ».

Travail et tourisme

Joignant l'utile à l'agréable, les étudiants étrangers ont évidemment visité Paris et quelques-unes de ses étapes obligées, Tour Eiffel, Opéra Garnier, le Louvre... Les étudiants en ont profité pour échanger un peu sur les traditions culturelles propres à chacun : « On leur a fait déguster différents vins français, on leur a fait goûter nos restaus coréens français... Eux nous ont ramenés des nouilles piquantes instantanées et nos palais n'étaient pas prêts... (rires) ».

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Les légendes urbaines

De leur côté, les étudiants étrangers se sont sentis bien accueillis à l'école. Catoi nous confie que « l'expérience Epitech est super intéressante. Et visiter Paris l'est tout autant... C'étaient des super bons moments. J'avais déjà voyagé à Los Angeles, mais je voulais connaître la culture européenne. J'avoue que j'avais un peu peur de venir à Paris, on m'avait dit que c'était une ville dangereuse ».

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Des étudiants comblés

« L'ouverture d'esprit d'Epitech et de ses étudiants est vraiment incroyable. Ils ont répondu à toutes mes questions. Quand je leur demandais, j'obtenais toujours des réponses, toujours gentilles. Ça m'a vraiment touchée, ils ont été aux petits soins avec nous au Hub Innovation ! » Lee confirme, « on a fait tellement de choses en seulement deux semaines... Epitech nous a beaucop apportés ! La visite à Paris, les touristes, les expériences... J'ai vraiment adoré ».

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Le SpeedHack Sony Music x Epitech

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Ceci peut sonner comme un paradoxe quand on sait ce que la compression numérique des formats musicaux a causé comme dommages pas collatéraux sur l'industrie musicale mais celle-ci a retrouvé le sourire aussi grâce au numérique, via le streaming. Sony Music Entertainment France a décidé d'aller plus loin encore dans l'exploration du champ des possibles technologiques, en travaillant avec Epitech et ses étudiants.

Première collaboration

C'est le 7 février qu'a eu lieu le premier « rush » Sony x Epitech, au siège de la première. Pour labelliser ce genre d'opération, on parle aussi d'un « SpeedHack » : comme un hackathon mais sur une seule journée. Au cours de celle-ci, un duo de collaborateurs de 7 des labels de cette « major » de l'industrie musicale ont travaillé avec une équipe étudiante. Ce SpeedHack a commencé le matin avec le dévoilement de la problématique du jour, pour finir par des pitchs devant un jury composé par le top management de l'entreprise, en début de soirée.

Opération nationale du côté Epitech

En amont de cette « opération innovation », après que Michaël Turbot, responsable de l'innovation & des nouveaux usages au sein de la structure française de Sony Music Entertainment, ait présenté les enjeux entourant cette journée, l'école a diffusé un appel à candidatures auprès de la totalité de sa communauté étudiante pour, in fine, sélectionner les étudiants les plus motivés. Ils sont venus d'Epitech Bordeaux, Lyon (2 groupes), Montpellier, Nantes, Paris et Strasbourg. Ils étaient 26 en tout, un beau mix inter-promos et inter-villes du réseau national Epitech.

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Une histoire de révolution numérique

Comme le souligne Michaël, « notre industrie musicale est la première à avoir affronté la révolution numérique de plein fouet ». Vincent Birbès, directeur du développement digital et commercial de Sony Music Entertainment France nous donne des chiffes pour mettre en perspective la force de la vague qui s'est abattue sur ce secteur : « je n'ai pas d'exemple d'une industrie qui a perdu 60 % de ses revenus en 10 ans voire même sur une période plus courte, mais qui est en train de se transformer : depuis 2 ans, nous sommes à nouveau en croissance. Pour 2017, on vient d'annoncer une croissance de presque 4%, on est en train de faire la bascule mais c'est vrai que cela a pris du temps ».

Le modèle streaming

« Il a fallu quelques années mais finalement, notre industrie a su réagir à l'arrivée d'Internet et du changement de business model. On le constate aujourd'hui avec le streaming » reprend Michaël. Vincent Birbès poursuit, « nous nous devons d'être ultra vigilants sur ces nouvelles évolutions, parce qu'il y en aura d'autres ! C'est pour cette raison que nous avons créé un poste de direction de l'innovation pour être le plus ouverts possible sur le progrès et les nouveautés qui ne vont pas manquer de nous toucher dans les années à venir ».

Nouvelle génération

« C'est la raison, aussi, de ce partenariat avec Epitech : nous nous devons d'être en permanence au contact de ces nouvelles technologies, de ces nouvelles façons d'appréhender notre futur et le futur de la musique avec des jeunes étudiants de diverses branches et cet aspect très technique avec une école comme Epitech est très intéressant ».

Profusion d'idées

À la première écoute de la problématique - comment optimiser la relation d'un fan avec un artiste Sony Music ou son catalogue -, on aurait pu facilement penser que les équipes salariés / étudiants se seraient focalisées sur l'aspect social de ces choses numériques mais ce ne fut pas le cas. Un seul projet s'est vraiment orienté sur cette question, en retournant les termes du problème d'ailleurs... Synchronisation de plateformes pour « entertainer » une des pratiques les plus populaires parmi les jeunes - quelle est la première industrie culturelle ? ce n'est pas l'industrie musicale -, jeu mobile en réalité augmentée, « serious game », hardware, plateforme collaborative pour « scouter » les talents et pas juste les talents musicaux - un label travaillant avec des vidéastes, des graphistes et bien d'autres métiers créatifs...

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Aller voir ailleurs

Comme le dit Edouard Rondeau, project manager chez A+LSO qui a cogité avec le binôme de son label toute la journée avec Melvin Personnier, promo 2020 et d'Epitech Lyon comme Mohamed-Laïd Hedia (promo 2020), Jamy Bailly (promo 2020) et Sylvain Girod (promo 2018)
, « pour nous, le but c'était surtout de pénétrer des secteurs où aujourd'hui l'industrie musicale n'est pas présente. Notre idée, c'était d'arriver, par un jeu, soit à faire adhérer à un groupe, soit le suivre via ce jeu, soit encore le faire découvrir tout simplement grâce à l'expérience proposée ».

Speed c'est rapide

« Évidemment avec un format comme ça, on ne voit pas la journée passer, poursuit Edouard... En revanche, on est arrivé très rapidement à l'idée, dès la matinée on avait presque modélisé la chose. Je pense que ça aide d'arriver avec un groupe prédéfini, comme ici avec les garçons. Pour résumer, c'était cool, carrément cool. On a appris plein de trucs, en plus, notamment sur les nouveaux canaux de diffusion : Discord c'est pas moins de 87 millions d'utilisateurs en décembre 2017, par exemple... ».

Paroles de gagnants

« On est très fiers d'avoir gagné, avoue, elle, Marie Kliszowski, project manager chez Columbia records. J'ai trouvé le format de cette journée hyper intéressant. Il y a eu plusieurs étapes : discussion et interactions avec les étudiants d'abord, pour analyser leurs points de vue, leur vision de la musique, pas forcément de l'industrie mais leur consommation, leurs usages, la relation qu'ils ont avec les artistes en tant que fans et après, tout l'après-midi : développement de l'idée, la formaliser, savoir ce qui est techniquement possible. À ce niveau-là, j'ai appris beaucoup de choses évidemment parce que ce n'est pas ma spécialité mais ce que je retiens vraiment, c'est l'échange avec eux, extraordinaire ».

La différence avec les hackathons classiques

La diversité des projets proposés a fait plaisir au jury qui en a primé trois. À la différence de bien des hackathons, ce premier SpeedHack entre Sony et Epitech n'était que la première itération d'un process qui va se poursuivre en concrétisant ces idées distinguées. Ces 3 projets verront en effet le jour via le support du Hub Innovation de l'école. « C'était l'un des buts de cette journée, souligne Vincent Birbès : arriver à des projets qui soient faisables, pour les mettre en place très vite, en fonction des contraintes évidemment. On n'a pas initié ce partenariat pour faire joli mais pour déboucher immédiatement sur une application directe, avec des idées-forces développées dans les semaines qui viennent ».

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Sang neuf

« Cette journée complète qu'ont passée vos étudiants avec nos employés a montré de la créativité, des idées ont été retenues, elles ont intéressé énormément de personnes dans la société, à tous les niveaux. Tout le monde a été impliqué, des assistantes aux plus hauts managers, en passant par des chefs de projets, des responsables promo et des directeurs artistiques. Tout le monde a trouvé que cette journée a amené beaucoup de fraicheur, de sang neuf, d'idées nouvelles ».

Bénéfice collaborateurs / bénéfice étudiants

« Je pense aussi que ce type d'opération permet aux étudiants de se confronter à une autre réalité, codifiée (et non pas codée... sourires). C'est bien de leur dire que sur le papier, tout est possible mais que nous avons quelques barrières que nous ne pouvons pas franchir tout simplement parce qu'on a des comptes à rendre, des ayant-droits à défendre et qu'il y a des lois à respecter. Notre métier, c'est de produire des albums, de produire des artistes et ce travail de production amène aussi quelques guidelines, des contraintes, qu'on a partagées avec eux ».

La richesse de la contrainte

Lysa Damon (promo 2020, Epitech Paris), membre de l'équipe arrivée première confirme : « Moi j'ai adoré cette journée, c'était hyper intéressant, le format de l'équipe, la structuration de l'idée, c'était super bien. C'était le premier hackathon que je faisais en entreprise, j'avais bien fait une game jam à Epitech mais j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus intéressant. Parce qu'on avait de vraies problématiques à résoudre ».

Ravis

« Nous on est arrivées un peu "comme ça" avec Héloïse (de Villepin, promo 2020 idem), en se demandant si on allait être à la hauteur et au final, on a gagné. En plus, on va continuer le projet ce qui va lui donner encore plus d'ampleur et c'est génial, ça nous donne vraiment confiance en nous ». Le mot de la fin est pour William Herrgott (promo 2020, Epitech Strasbourg) : « cette journée était vraiment top, du coup si vous en refaites une, je suis grave chaud ! C'était vraiment super ».

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(Une partie des participants, dont Lysa et Héloïse côte à côte au milieu)

Invinotech, quand le terroir rencontre les technologies

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« In vino veritas » est une maxime très antique, InvinoTech un concept très contemporain. Invinotech est même à notre connaissance le premier hackathon français sur le sujet de la filière vin. L'occasion de réunir deux mondes qu'on pourrait croire très éloignés : l'I.T et cette filière vitivinicole. Coorganisé par Epitech Strasbourg, l'association Alsace Digitale et Sommeliers Particuliers, cet événement s'est déroulé du 16 au 18 février, dans le château de l'Agence d'Attractivité de l'Alsace à Colmar, dans lequel les étudiants Epitech se sont comme toujours démenés aux côtés de leurs coéquipiers. Retour sur le fruit de ces cogitations et prototypes.

Acculturation et ouverture d'esprit

« Historiquement, le monde de la viticulture ne côtoie pas celui de la technologie, souligne Gilles Neusch, le directeur du Conseil Interprofessionnel des Vins d'Alsace (Civa), mais ce hackathon et ce mix de compétences nous a permis d'avoir des regards croisés sur des problématiques très intéressantes ». Justine Brendel (promo 2020) confirme : « ça ouvre de nouveaux horizons parce que les personnes avec lesquelles on travaille le temps d'un week-end n'ont pas les mêmes points de vue ». Et c'est en croisant les points de vue que les perspectives s'ouvrent.

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(Château Kiener, dans lequel s'est déroulé Invinotech)

Congratulations appuyées

Mais quand on n'a jamais pratiqué l'exercice, ce n'est que qu'à la fin des 2 jours qu'on en comprend toute l'efficacité : « je voudrais personnellement remercier les étudiants Epitech qui se sont vraiment impliqués jour et nuit, qui étaient prêts à tout donner et qui ont fait du super boulot » souligne Gilles Neusch. « Les étudiants Epitech, c'est "un monde" que je découvre complètement. Ils sont très humains et comprennent très vite les choses, je leur ai dit qu'ils pourraient venir travailler chez nous quand ils le voulaient ». C'est dit.

Invinotech-hackathon-vignobles-Epitech-Sommeliers-Particuliers-Alsace-Digitale-innovation-Gilles-Neusch-2.jpgLes enjeux d'Invinotech

Avec la modernisation et les changements des modes de communication, « on s'est fait dépasser par d'autres vignobles » explique Gilles Neusch. « On s'est donc demandé ce qu'on pouvait faire avec les outils technologiques pour mieux faire connaître les vins d'Alsace, et en augmenter ainsi la désirabilité ».

À la dure mais au beurre

Comme tout bon hackathon qui se respecte, les participants ont peu dormi mais en contrepartie ils ont pu déguster les vins des viticulteurs présents et très bien mangé... De l'agréable à l'utile : pour se perfectionner dans l'exercice difficile du pitch prévu en fin d'après-midi dimanche 18, les étudiants ont aussi pu bénéficier de 15 séances de coaching par des professionnels des métiers de la communication.

La dégustation tactile du vin d'Alsace

Guillaume Hitier (promo 2020) précise aussi que grâce aux porteurs de projets qui ont réussi à vulgariser leurs connaissances, il a réussi à comprendre rapidement ce qu'est une « dégustation tactile ». C'est d'ailleurs en partant de cette notion que le groupe a travaillé. Composée de Justine Brendel, Tristan Grunert, Valentin Strassel et Guillaume donc (tous les quatre de la promo 2020), cette équipe a mis en place une application qui permet de déguster le vin d'une différente manière, de manière « tactile ».

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(Tristan, Justine, Guillaume et Valentin au travail, en bout de table)

Terroir et territoire

En scannant l'étiquette d'un vin, l'utilisateur peut répondre aux questions d'un chatbot et savoir s'il a réussi à bien comprendre la forme du vin qu'il a goûté. « Le but est également d'éduquer le client aux vins de terroir, de remettre de l'attractivité dans les vins d'Alsace, et de donner au consommateur des informations qui ne sont pas toujours hyper accessibles », précise Guillaume. Selon la viticultrice porteuse du projet, « la dégustation est la clé d'accessibilité au terroir ».

Quand les sommelier.e.s rencontrent des développeurs

Yann Carlen, Alexandre Saubusse, Quentin Muller et Thibaud Huber, tous les quatre de la promo 2020 de même, ont travaillé sur la revalorisation des vins d'Alsace dans les restaurants gastronomiques de France, en compagnie de Caroline Furstoss, sommelière alsacienne bien connue de la région. Ensemble, ils ont élaboré une interface entre professionnels de la restauration et sommeliers alsaciens. En fonction des données et des habitudes des clients d'un restaurant, cette application propose au gérant de choisir un vin alsacien plutôt qu'un autre vin ayant les mêmes caractéristiques. On peut aussi commander directement des bouteilles sur cette interface.

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(toute l'équipe autour de Caroline Furstoss à droite)

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Caroline Furstoss est sortie enchantée de cette expérience hackathon qui lui a permis de « découvrir un milieu qu'elle ne connaissait pas du tout ». Elle ajoute : « ces étudiants Epitech sont vraiment ouverts au monde. Comme ils ont l'habitude des hackathons, ils nous ont mis en confiance, nous qui ne connaissions pas du tout l'exercice ». À force d'heures passées devant l'écran de l'ordinateur, « de toute cette émulation, toutes ces idées qui fusaient, on a réfléchi à quelque chose qui tienne vraiment la route » commente Caroline Furston. Une satisfaction collective.

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(Florent, Erwann, Arnaud et Baptiste)

S'entraider

Dans une autre salle du château, un groupe d'étudiants a mis en place une application permettant l'échange de biens et de services entre viticulteurs. Florent Cucherousset, Erwann Ballet, Baptiste Hector, Arnaud Wurmel et Victorien Fischer (tous promo 2020) ont pensé créer une communauté entre les vignerons d'Alsace, en leur permettant de mutualiser leurs machines et outils afin d'amortir l'investissement. Grâce à un outil de géolocalisation, le viticulteur qui se connecte sur la plateforme peut voir s'il trouve autour de lui un autre viticulteur voulant lui prêter un matériel, ou lui rendre un service.

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Les projets primés

Le jury composé de sept personnes a fixé la durée des pitchs à 3mn puis 5 mn de questions / réponses. Il n'a évidemment pas hésité questionner la viabilité du modèle économique d'un projet. À la suite de son délibéré, tous les projets ont été primés ! Il y avait effectivement 7 prix offerts par les sponsors de l'événement, pour amorcer les débuts des projets, et autant de projets. Tout le monde est donc rentré chez soi avec le sentiment du devoir accompli.

Récapitulatif des projets et de leurs prix :

  • Projet « Le goût du terroir » : prix CCI Alsace Eurométropole,
  • Projet « VitiPartage » : prix Crédit Agricole,
  • Projet « Emotion'Alsace » : prix Orange,
  • Projet « Wine'Op » : prix SCALINGO, Prix IKIGAI & Prix GRAND E NOV,
  • Projet « Vitiguide » : prix CCI Alsace Eurométropole,
  • Projet « AGPV » : prix Orange & Prix Bpi France,
  • Projet « MIAM » : prix CCI Alsace Eurométropole & Prix Scalingo.

Les mots de l'initiateur du projet

C'est Thomas Cruzol, directeur du développement d'Epitech Strasbourg, qui est à l'initiative de cet événement. Enfant du pays, au cœur de la route des vins, il s'est rendu compte en discutant avec des viticulteurs que les vins d'Alsace n'étaient pas assez connus, malgré leur qualité. Le projet a commencé à germer dans son esprit en mars de l'année dernière, en faisant se rencontrer Sommeliers Particuliers et Alsace Digitale.

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(au fond au milieu, Thomas Cruzol)

Préparation en amont

Pendant plusieurs mois, il a fallu organiser des conférences et des ateliers d'acculturation pour préparer les viticulteurs à ce qu'est un hackathon et pour les aider à formuler leurs problématiques et les faire comprendre aux développeurs, ces étudiants d'Epitech pour qui les hackathons sont monnaie courante. « On veut réellement accompagner les projets qui se sont mis en place pendant cet hackathon, précise Thomas, l'objectif étant de continuer à travailler avec les équipes une fois l'événement passé ». Le but était également de rassurer les viticulteurs sur les bienfaits de certaines formes d'innovation.

« Une belle réussite »

« À long terme, nous voudrions construire une association pour asseoir la démarche et renouveler l'expérience l'année prochaine », conclue Thomas. Ses sentiments sur l'événement ? « On était forcément inquiets, car c'était la première édition, raconte-t-il, mais tout le monde s'est pris au jeu et personne n'a pris ça à la légère ». Rendez-vous l'année prochaine donc pour une seconde édition...

#ProjectWeek 2018 : J-6 !

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La Project Week est un des événements phares du Groupe IONIS, pourquoi ? Parce qu'une #Project Week rassemble les compétences de 1000 étudiants, issus de 3 des écoles IONIS Education Group et mobilisés sur les 7 campus urbains du Groupe. Pourquoi Epitech, ISEG Marketing & Communication School et e-artsup ? Parce qu'en réunissant ces 3 types de profils au sein d'une même équipe, on réussit à résoudre les enjeux contemporains d'une organisation. Et le partenaire de cette cinquième Project Week a des problématiques éminemment actuelles puisqu'il s'agit de Sony Music Entertainment France.

PW #5

La Project Week cinquième du nom commence lundi 12 mars prochain, depuis le grand amphi du Campus numérique et créatif IONIS Education Group Paris Centre, avec le dévoilement de la problématique de cette édition 2018 par Michaël Turbot, responsable de l'innovation & des nouveaux usages au sein de la structure française de Sony Music Entertainment. Il y expliquera les enjeux de cette question pour son entreprise devant les étudiants présents et tous ceux qui regarderont sa retransmission sur les campus de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg et Toulouse.

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Design Thinking

Les projets étudiants sont portés, pour chacune des équipes, par deux étudiants Epitech, deux ISEG Marketing & Communication School et un.e e-artsup, ce qui va représenter près de 200 projets répondant à la question dévoilée lundi. Chaque projet sera ainsi développé sur un mode design thinking, cette méthodologie qui allie les dimensions de faisabilité, viabilité et désirabilité, garantie reconnue de création de solutions innovantes depuis son invention à Stanford et perfectionnée par l'entreprise IDEO.

MVP

Les équipes pédagogiques des trois écoles sont en charge de « mentorer », challenger et faire pitcher quotidiennement les équipes pour les amener à affiner leurs idées et leurs projets jusqu'au vendredi suivant. Chacun des jurys des 7 campus va alors désigner son projet préféré ce 16 mars. Les 7 équipes sélectionnées se verront ensuite invitées à venir les pitcher au siège de Sony Music Entertainment France, fin mars. Entre-temps, il va être demandé à ces groupes finalistes de construire le Minimum Viable Product (MVP) de leurs projets.

Apprentissage des techniques start-up

On parlait plus haut de design thinking ; ses 3 « cercles » selon le schéma IDEO (désirabilité, faisabilité, viabilité) recoupent aussi toutes les « cases » du business model canvas, la « bible » des start-up en création et cœur de cette autre méthodologie et recette d'exécution bien connue des acteurs de l'innovation : le lean start-up dont le rendu du MVP est un moment clé. En résumé : une Project Week est aussi une très bonne manière d'acculturer nos communautés étudiantes à ces nouvelles façons de développer un produit, un service ou tout simplement, un projet quel qu'il soit.

La fougue des Millenials

On pourrait se demander pourquoi une des 3 majors de l'industrie musicale fait appel à des étudiants. Ce serait d'abord très mal aborder le monde d'aujourd'hui que d'ignorer la créativité et les usages des outils technologiques par les jeunes générations, ce serait même une erreur stratégique. Ensuite, Sony Music Entertainment France est une habituée des opérations disruptives, pensons à Sony Talent Music Factory. Pour Stéphane Le Tavernier, PDG de Sony Music Entertainment France, « le monde de la formation et le monde de l'entreprise ont plus que jamais des enjeux communs, forts de ce constat le Groupe IONIS et Sony Music ont mis en place un partenariat visant à partager leurs univers et leurs cultures. Le concept de Project Week porté par les écoles du Groupe IONIS permet la rencontre de nos deux mondes afin de réfléchir ensemble à tous les futurs possibles. »

A day before a week

En s'appliquant à soi-même les règles qu'elle préconise à ses étudiants, Epitech a initié le 7 février dernier, sur un format plus court, une « opération innovation » avec Sony Music Entertainment France d'où en est sorti un MVP pertinent. La Project Week va permettre de « scaler » ce type d'exploration des voies de l'innovation en compagnie de son partenaire.


Chiffres clés :

Google Hash Code 2018 1er épisode

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La cinquième édition du Google Hash Code a commencé jeudi 1er mars par un « speedhack » de quelques heures, traditionnel premier volet de ce challenge d'algorithmie. Ce challenge, dont Epitech est un partenaire historique, se joue sur des problématiques concrètes que rencontrent les ingénieurs Google. Elle a réuni des milliers de développeurs dans le monde et c'est environ 500 étudiants Epitech qui se sont donnés rendez-vous dans le Hub Innovation de chaque école du réseau national Epitech. Lors du « final round » du 28 avril prochain, les équipes les mieux classées iront à Dublin pour continuer la compétition.

Voiture autonome

À l'issue de la conférence d'ouverture, retransmise dans tous les Hubs participants, la thématique 2018 a été dévoilée : « Self Driving Rides ». Promo 2021, Dylan Rajasekaram détaille : « La problématique concerne la voiture autonome : il faut pouvoir déterminer l'algorithme le plus optimal pour se déplacer d'un point A à un point B ». Une vraie problématique pour Google / Alphabet, qui expérimente déjà ses véhicules autonomes avec sa filiale Waymo. Dylan poursuit : « Si on peut les aider à trouver des algorithmes assez puissants et rapides pour résoudre leurs problèmes, c'est à nous de le prouver ! ».

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Des premières fois

Ce concours de programmation permet aux participants de trouver des solutions aux « problèmes métiers » et aux défis liés à l'actualité technologique de Google. Tous les quatre en première année (promo 2022), Guillaume Hector, Gabriel Coulson, Timothée Boussus et Noé Evans sont venus expérimenter le défi : « Le principal challenge, c'était la vitesse. L'algorithme n'était pas si compliqué en lui-même mais le réaliser en quatre heures... ». Le quatuor est arrivé 47e à l'échelle française, une très jolie performance. C'était aussi une première pour Dylan et Pierre Barmae, également de la promo 2021 : « Arriver à être bien placé à un challenge Google de ce type ouvre beaucoup d'opportunités. Le fait de voir quelles sont les problématiques proposées titille la curiosité aussi ».

Belle performance

Les quatre étudiants de première année ont crée la surprise dans le Hub d'Epitech Paris. Guillaume Hector raconte : « On vient d'intégrer POC (l'association chargée d'animer aussi le Hub Innovation), il y a deux semaines à peine... On n'avait pas du tout prévu de faire partie des meilleurs, surtout en première année ». Noé explique leur méthode : « On avait pour objectif de ne pas faire une seule ligne de code tant qu'on n'avait pas tout assigné à chaque membre de l'équipe. Quand on a commencé à coder, notre structure était déjà entièrement faite, on a donc été assez rapides quand il a fallu passer à la mise en place ».

Le ton au python

Cette belle place dans le classement français est peut-être dû au choix du langage de programmation fait par les garçons, comme l'explique Gabriel : « On s'est familiarisés avec le (langage) Python lors de la piscine d'IA organisée la semaine d'avant au Hub Innovation. C'était le seul langage qu'on avait en commun, hormis le C... qui aurait été moins efficace. » Aymeric Beudeart, deuxième année et vice-président de l'association POC, explique : « La plupart des participants à Paris ont utilisé du JavaScript, ou même du C, ils ont été deux, trois groupes à coder avec du Python ».

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Effort et réconfort

Dylan raconte : « Quelques jours avant ce challenge, il y en a eu un autre qui s'appelle La Pizza, qui nous a permis de nous entrainer... », comme un défi pré Google Hash Code pour se familiariser avec l'esprit speedhack. Et des pizzas (ou des croque-monsieur « homemade » comme à Epitech Strasbourg), il y en avait le soir du Google Hash Code, comme dans tout hackathon qui se respecte. Le réconfort pendant l'effort.

#EpitechForward 2018 : lundi, c'est parti !

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Forward (FWD), ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale, sont un des moments clés du parcours de l'innovation made in Epitech. Ce parcours débute au début de la troisième année avec Moonshot et s'achève en cinquième, quand sonne l'heure de présenter son Epitech Innovative Project (EIP) lors d'Epitech Experience, l'aboutissement de ce parcours. À mi-parcours, ces 2 semaines de FWD servent justement à finaliser le Minimum Viable Product (MVP) de tous les EIP d'une même promo : c'est peu de dire que ce sont 2 semaines intenses. FWD commence ce lundi 12 mars avec une première conférence intitulée « Business Model Canvas Panorama ».


3 ans, 3 temps

Pour rappel, ce parcours de l'innovation made in Epitech est rythmé par 3 rendez-vous clés :

  • Moonshot consiste en projeter les étudiants dans leur futur ; la tête dans les idées, les pieds sur terre. Tous les jours, ils pitchent une idée pour trouver celle qui deviendra leur Epitech Innovative Project.
  • Forward les conduit à aller plus loin qu'une seule idée de projet : problem solving, value proposition, MVP... Un EIP, c'est comme une start-up. Certains le deviennent et ce sont rarement des échecs.
  • Epitech Experience est l'événement annuel qui présente l'innovation en train de se faire, in vivo, via la présentation des Epitech Innovative Projects. L'aboutissement d'un parcours de l'innovation long de 3 ans.

Le moment FWD

Forward (FWD) signe donc ce moment où les étudiants de troisième année sortent le MVP de leurs EIP pour le présenter devant jury, un jury représentant chacun des écosystèmes de chacune des écoles du réseau métropolitain Epitech. FWD siffle aussi la fin de la troisième année, le départ en stage pour 6 mois pour toute la promo 2020 puis son décollage vers l'international, là où se déroule la quatrième année du cursus de l'école. D'où aussi l'aspect en même temps sérieux et festif de cet événement, ouvert à tous, notamment aux conférences diffusées depuis Epitech Paris (programme ci-dessous).

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(souvenirs de FWD 2017)

Les évolutions 2017 /2018

Avant d'arriver à la fin de sa troisième année et ces 2 semaines d'accélération vers le MVP de leurs EIP, la promo 2020 a bénéficié de certains changements dans ce parcours made in Epitech. Dès le lendemain de la dernière conférence Moonshot (par Cécile Wendling, responsable de la prospective au sein du Groupe AXA et conseillère des organisations européennes et internationales sur l'inclusion de la prospective), les plusieurs centaines d'étudiants constituant cette promo 2020 ont commencé à s'immerger dans les méthodologies conçues pour se plonger dans les processus et les bonnes conditions de production de l'innovation.

Méthodologies

Cette nouvelle « séquence » méthodologique a débuté, pour cette promo 2020, le 13 septembre dernier. Elle a été inaugurée par une conférence dédiée au design thinking, assurée par Benjamin Nussbaumer de la d.school Paris. Cette acculturation au « user-centered design » s'est poursuivie entre groupes EIP en train de se constituer, ce jour et les 2 suivants, ainsi que tous les mardis des 5 semaines d'après.

La proposition de valeur

Puis est venu le temps de l'introduction au Business Model Canvas, lean start-up, problem solving, proposition de valeur. Cette séquence d'acculturation à ces notions fondamentales a été lancée par une conférence / table ronde entre Maëva Tordo, responsable de la Blue Factory, l'accélérateur du réseau ESCP Europe et Pierre Garrigues, responsable du Start-up Acceleration Program au Hub de Bpifrance.

Demandez le programme

On en arrive à cette deuxième quinzaine de mars. De ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale, les étudiants de troisième année doivent en sortir avec ce « fameux » MVP de leurs EIP. Pour les aider, les inspirer et pourquoi pas les accélérer, les journées de la première semaine se décomposent en 2 mouvements : conférences le matin, mentoring l'après-midi.

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Les conférences

Même en ce qui concerne la première conférence, avec Franck Debane qui se charge de présenter le Business Model Canvas en mode « panoramique » (chacune de ses cases méritant presque une conférence à elle seule), toutes ces conférences FWD 2018 sont cette année orientées « usecases », retours et partage d'expériences.

Usecases oriented

Ce sera évidemment le cas avec les conférences d'Alexis Fogel, co-founder et CPO de Dashlane, « success story » parmi les start-up françaises -, qui assure, lui, la partie lean start-up de ces « talks » à visée pédagogique. Flavien Hello (Epitech promo 2015, co-founder et CEO de R-Pur) parlera lui du chemin qui va de l'idée au MVP puis au « product / market fit » que lui et ses associés ont su très bien trouver. Benjamin Nussbaumer reviendra parler du Design Thinking via l'étude cette fois-ci d'un seul usecase, dans toutes ses dimensions. Pédagogiquement parlant, il nous semble en effet fondamental, à Epitech, de revenir encore et toujours sur le « user-centered design » et le « problem solving » dans la réussite d'un projet,

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Mentoring

Pour la suite quotidienne aux conférences, toutes les écoles ont invité de nombreux mentors, start-uppeurs, experts ès innovation et autres acteurs de leurs écosystèmes (à Paris, les 400 étudiants vont pouvoir compter sur 70 sessions de mentoring, par exemple). Le but pédagogique de ces après-midis est que ces mentors, déjà dans le grand bain de la « vraie vie » entrepreneuriale, challengent, titillent et même critiquent ces projets étudiants pour qu'ils se rendent compte des défauts et qualités de leurs EIP.

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Qui c'est le champion ?

La veille du jour des jurys FWD 2018, quand le projet champion de chaque Epitech sera sélectionné par un jury dans chaque ville du réseau Epitech, la dernière conférence a été programmée pour rebattre tous les thèmes des précédentes. Elle est aussi conçue pour ouvrir les perspectives à nos étudiants qui ne peuvent que prêter une oreille attentive à la très belle histoire d'Algolia et de son CTO, Julien Lemoine, Ancien d'Epita... Vendredi 23, on saura qui aura gagné FWD 2018 dans chacune des écoles Epitech.

Du lundi 19 au vendredi 23 mars 2018, Epitech participe au Printemps du Sang

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Il est des gestes et des mots toujours importants à répéter tant leur impact peuvent changer des vies, voire en sauver. C'est le cas du don du sang qui, chaque jour, permet de traiter des maladies du sang et des cancers, mais aussi de réaliser des interventions chirurgicales cruciales pour la survie des patients.

Conscient de cette nécessité citoyenne, le Groupe IONIS s'associe depuis 2008 à l'Établissement Français du Sang (EFS) à travers le Printemps du Sang, une campagne annuelle mobilisant l'ensemble des écoles du Groupe. Du lundi 19 au vendredi 23 mars 2018, la 10e édition du Printemps du Sang organisera ainsi de nombreuses opérations de sensibilisation au don du sang sur les différents campus de France à travers des opérations de collectes, la présence de stands d'information et la venue d'intervenants externes pour des conférences spécifiques

Si, comme de nombreux étudiants et membres des équipes pédagogiques d'Epitech, vous souhaitez également donner votre sang, n'hésitez pas à prendre connaissance de la cartographie des collectes sur le site de l'EFS pour trouver où faire votre don non loin de chez vous !


Du SpeedHack avec le Media Lab de TF1 à VivaTechnology 2018

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Comme tout leader de son secteur, a fortiori dans un domaine aussi stratégique et impacté par les nouvelles formes de consommation de contenus que la télévision, TF1 cherche jour après jour à améliorer son offre. Par le biais du Spot Bouygues, cellule innovation du Groupe Bouygues installée sur le campus numérique IONIS Education Group Paris Sud, ce n'est pas la première fois que nos étudiants participent à la génération d'idées puis de projets innovants à destination de la première chaîne nationale. Cette fois, le projet produit à l'occasion de cette dernière « opération innovation » menée entre Epitech et TF1 se verra exposé au prochain salon VivaTechnology, le « rendez-vous tech & start-up », ces 24, 25 et 26 mai prochains, au sein de l'espace TF1.

Opération au long cours

Tout a commencé le 10 novembre dernier quand Stevens Jacquot et Charme Dewasch, deux responsables du Media Lab TF1 sont venus avec Adrien Mallecourt (développeur dans la structure, ndr), dans un Hub Innovation bien rempli, y exposer les enjeux et problématiques, avant de lancer un SpeedHack de quelques heures. Le thème de ce SpeedHack a porté sur la conception de nouvelles expériences pour les téléspectateurs via la réalité augmentée, en rapport avec la chaîne, sur des programmes liés à l'information, l'entertainment ou le sport.

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La créativité étudiante est foisonnante

Les idées de projets ont fusé, pour rappeler ce pictogramme spatial qui symbolise Moonshot à Epitech, quand les étudiants de troisième année commencent leur année en ouvrant leurs perspectives pour trouver les idées de leurs Epitech Innovative Projects qui les conduiront jusqu'à Epitech Experience. Logiquement car rompus à l'exercice depuis septembre dernier, ce sont souvent des membres de cette promo 2020 qui ont participé à cette soirée en compagnie du Media Lab de TF1.

Augmenter la publicité

Ainsi de Hugo Laroche, promo 2020, qui a pensé avec ses camarades à un concept qui rendrait les publicités plus interactives et favorisant donc plus d'engagement : « On est partis du constat que la pub' à la télé est plate. Elles sont toutes semblables et aucune ne se démarque par la façon de présenter le produit. Ce qui fait qu'aujourd'hui le consommateur n'est plus "touché" par la pub : il est juste spectateur de celle-ci ».

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Engager les téléspectateurs

« Notre projet consiste justement à la transformer en acteur de la pub, en développant un dispositif de réalité augmentée, autour de l'écran, géré par le producteur de la pub, qui vend à la chaîne un modèle 3D qui s'affichera autour de la télé lors des pages de publicité. Cela vaudrait aussi pour le télé achat : vous avez du mal à vous représenter l'objet ?, vous pourrez le voir chez vous directement. Pas de déception comme ça...».

Augmenter les matchs de foot à la télé

Youssra Douhi (promo 2020 de même) a, elle, pensé avec ses amis à changer notre vision d'un match de foot à la télé : « Notre projet est une application HoloLens qui ajoute un overlay "sur" le match: pendant les matchs, sur les côtés de l'écran on aurait les 2 équipes, la liste des joueurs, la possibilité de cliquer sur chaque joueur pour voir leurs stat', et celles de l'équipe. Éventuellement, les cotes du match pourraient être intégrées parce qu'on imagine un partenariat avec BetClic, plus les réactions Twitter puisqu'à chaque match il y a maintenant des "hashtags" tout le temps. Ensuite, sur la problématique de la mi-temps, on mettrait en place des "features" pour diminuer l'ennui ».

Matching done

Stevens Jacquot nous a confié sa satisfaction quant au déroulement de ce SpeedHack : « 12 équipes ont pitché et se sont penchés sérieusement sur le sujet. Ça fait plaisir de voir que quand TF1 vient, vos étudiants répondent à l'appel ! Il y a eu plein de super idées et dans le lot, on va se pencher sur certaines et vraiment réfléchir à des collaborations ». Côté étudiant aussi, on était content : « C'est sympa, confirme Hugo, c'est cool de voir les gens de TF1, de grosses entreprises comme ça venir à Epitech ! Ça fait très plaisir de les rencontrer ».

Rendez-vous à VivaTech 2018

C'est finalement le duo constitué de Julien Bernard et Arthur Chambost, tous deux de cette promo 2020 toujours, qui a été sélectionné pour travailler sur une expérience d'immersion. On n'en dira pas plus pour préserver la saveur de la surprise, quand il s'agira de vivre cette nouvelle expérience augmentée, en live, au VivaTechnology de cette année.

Insert HoloLens

Ce n'est pas la première fois, du tout, que la technologie Hololens est utilisée par les étudiants d'Epitech. L'an dernier, un autre groupe d'étudiants Epitech avait travaillé sur un projet Bouygues Construction à partir de ce casque AR.

Rush hours

Le groupe s'est rendu récemment au Media Lab TF1 avec Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues, pour commencer à développer le projet : « On a fait la "roadmap" pour valider les grandes étapes de la réalisation du projet. On a commencé à se pencher sur Unity 3D et Thibaut Jacquard (déjà membre du projet cité ci-dessus, ndr) va venir nous aider car avec notre part time, les projets à finir pour boucler notre année, sans oublier Forward... nous n'avons pas eu le temps de nous mettre à jour sur cette technologie. On doit finir le premier prototype début avril, pour que le proto final soit prêt un mois plus tard ».

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Ils ont tout compris

Pour Julien Bernard et Arthur, une course contre la montre s'est donc enclenchée pour que cette expérience de télé augmentée soit vécue lors de ce VivaTechnology qui vient. « C'est un honneur d'être mis en avant comme ça et cela ajoutera une belle ligne à notre CV ! ». CQFD.

Comment s'orienter au 21ème siècle

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Comment choisir sa voie dans un monde qui bouge à toute vitesse ? C'est l'objet des évènements organisés dans toute la France par Le Monde Campus intitulés O21, pour « S'Orienter au 21ème siècle ». O21 se compose de conférences et de rencontres donnant cette année l'occasion aux futurs ou actuels étudiants de Nancy, Lille, Nantes, Bordeaux, Paris et leurs régions, de rencontrer notamment des scientifiques et des penseurs, des fondateurs de start-up et des investisseurs, des enseignants-chercheurs et des responsables universitaires ou d'écoles tel Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech, ces 17 et 18 mars derniers à la Cité des sciences et de l'industrie à Paris. Grâce à la diversité de ces intervenants et la richesse de leurs parcours, on multiplie les conseils et points de vue sur le futur des métiers et les métiers du futur.

Epitech partenaire d'O21

Placé sous le haut patronage du ministère de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, O21 est soutenu, au niveau national, par trois établissements d'enseignement supérieur : Epitech, ESCP Europe (2 écoles qui se connaissent bien) et ICN Business School. Lors de toutes les éditions d'O21, des ateliers Coding Clubs organisés et animés par des étudiants Epitech ont permis à des dizaines de lycéens de s'initier à la programmation informatique.

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Informations pratiques

La saison 2 d'O21 a commencé avec un premier épisode à Nancy, dont on vous avait fait le récapitulatif ici. Puis c'est à Lille que s'est déroulé le deuxième volet les 19 et 20 janvier, puis à Nantes les 16 et 17 février et Bordeaux les 2 et 3 mars derniers. Ce cycle s'est achevé les 17 et 18 mars à la Cité des sciences et de l'industrie. Les étudiants désirant en savoir plus sur les métiers du numérique ont eu la chance de rencontrer des dizaines d'écoles et d'associations partenaires au gré de conférences, de tables rondes et d'ateliers variés.

Les thèmes

Voici les thèmes des six conférences O21, organisées dans chaque ville avec de nouveaux invités :

  • Choisir : alors que la mutation numérique bouleverse des dizaines de métiers, quelle voie choisir ? À qui me fier pour trouver une orientation qui me corresponde ?
  • Anticiper : dans un monde qui se transforme à toute vitesse, quels métiers vont recruter demain ? Quelles nouvelles compétences faut-il acquérir ?
  • Se former : quelles formations préparent au monde qui vient ? Faut-il plutôt apprendre à apprendre ou devenir spécialiste ? Quelles initiatives sont-elles à suivre dans le monde ?
  • Créer : face à l'automatisation annoncée de nombreux métiers, la créativité devient une compétence cardinale. Peut-on apprendre à être créatif ? Et doit-on tous le devenir ?
  • Oser : à l'époque actuelle, reste-t-il des orientations « sûres » ? D'entrepreneur à freelance, jusqu'où prendre des risques ?
  • Se réaliser : privilégier les métiers qui donnent du sens, est-ce une utopie ? Comment se réaliser dans le monde du travail tout en gagnant sa vie ?

« Faut-il plutôt apprendre à apprendre ou devenir spécialiste ? »

C'est dans le cadre de la conférence intitulée « Faut-il plutôt apprendre à apprendre ou devenir spécialiste ? » qu'Emmanuel Carli, le directeur général d'Epitech est intervenu en compagnie de Svenia Busson, fondatrice d'EdTech World Tour, Laure Constantinesco, ancienne journaliste et aujourd'hui UX Designer, Bruno Dondero, professeur de droit de la Sorbonne, Pascale Haag, psychologue et maître de conférences à l'EHESS, fondatrice de la Lab School, Julie Joly, directrice du centre de formation des journalistes de l'école W, Bruno Maquart, président d'Universcience et enfin Dominique Sciamma, directeur de Strate Ecole de Design.

Bio pro

« Au départ, je voulais travailler dans l'industrie et finalement je me suis rapproché de l'industrie à travers l'informatique industrielle. C'est ce qui m'a amené à travailler pour Thales. Assez vite, je me suis rendu compte que ce qui m'intéressait, c'était l'idée des projets, des hommes et des challenges. En réalité, mon parcours et toutes les étapes que j'ai connues, ce sont des opportunités qui se sont présentées à un moment donné. Et des choix aussi, comme quitter Thales par exemple. »

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(à droite, Emmanuel Carli)

Connais-toi toi-même

« Avant de regarder des formations, commencez par vous regarder vous. Il faut que vous sachiez ce qui vous attire. Si vous avez envie de sauver des gens, peut-être qu'il vaut mieux faire de la médecine... si vous avez envie de défendre des gens, peut-être qu'il vaut mieux faire du droit ou travailler dans le secteur de la défense. Réfléchissez bien : vous allez passer beaucoup de temps au travail dans votre vie et si votre quotidien professionnel est pesant, on peut vous payer des milliards, vous ne serez jamais heureux ».

Trouver sa mission

« La seule question à vous poser, c'est de savoir quelle est votre mission. Les formations ne sont que des moyens, les moyens de remplir cette mission. De toute façon, vous allez apprendre toute votre vie, parce que vous allez vieillir, parce que les métiers vont évoluer et parce que l'économie va changer. Quand vous connaîtrez la nature du challenge que vous voulez relever en tant que personne, individu, peu importe votre chemin. Vous irez piocher telle formation ou tel groupe ou telle plateforme, pour vous permettre d'avancer sur votre voie. C'est cela l'essentiel pour moi ».

Apprendre grâce à l'environnement

« Vous allez avoir des responsabilités et il faut que vous sachiez où vous, vous voulez aller. Faîtes des expérimentations pour savoir ce que vous voulez faire. Si vous vous intéressez à la restauration, allez voir des restaurateurs pour poser des questions. Vous voulez travailler avec des pompiers, allez les voir ! Confrontez-vous tout de suite à la situation à laquelle vous serez confronté dans le futur et c'est comme ça que vous découvrirez qui vous êtes et ce que vous voulez faire. Tout le reste, à ce stade, ne vous servira à rien. »

La chance de la France

« En France, on a de la chance parce qu'il y a énormément de diversité en termes d'écoles. Vous êtes quelqu'un de plutôt académique, vous pouvez aller à l'université. Vous préférez travailler sur un mode projet, vous irez dans des filières qui proposent ces méthodologies. Notre système n'est pas aussi nul que ce qu'on veut bien en dire... Bien au contraire ».

#EpitechForward 2018 review

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Forward (FWD) mobilise chaque année chacune des écoles du réseau Epitech métropolitain et chacun de leurs écosystèmes. Ce grand moment plein d'ébullition sur tous les campus Epitech vise à conclure la troisième année de notre cursus, celle qui ouvre le parcours de l'innovation made in Epitech. Cette année, avec FWD 2018, c'est la promo 2020 qui s'est prêtée à l'exercice. Cette quatrième édition de FWD a commencé lundi 12 mars et s'est achevé vendredi dernier 23 mars, avec dans chaque Epitech un gagnant- et 2 à Paris étant donné l'ampleur de ses effectifs.

Le but du jeu

Au sortir de ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale, les groupes d'étudiants composant les Epitech Innovative Projects (EIP) doivent présenter le Minimum Viable Product (MVP) de ces projets de fin d'études, un MVP soutenu par un prototype technique fonctionnel à la fin de cette séquence d'accélération des projets.

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Conférences le matin

Pour accélérer ces idées de projets issus de Moonshot et arriver au MVP, l'école organise au niveau national des conférences diffusées le matin dans toutes les écoles métropolitaines. Ces conférences FWD ont pour thèmes les méthodologies bien connues dans le domaine de l'innovation - design thinking, lean start-up - et ses concepts clés, en particulier le Business Model Canvas (BMC) avec en son cœur, la proposition de valeur. Cette année, elles ont été volontairement très orientées sur l'étude de cas d'usages. L'histoire de Dashlane de ses débuts à aujourd'hui, racontée par l'un de ses co-fondateurs, Alexis Fogel, fut par exemple particulièrement instructive.

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(à gauche, Alexis Fogel)

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(Jonathan Jean, Marceau Tonelli, Corentin Grandmaire - Epitech promo 2020, et Flavien Hello - Epitech promo 2015)

La grande famille Epitech

Dans le même ordre d'idée - l'illustration des bonnes pratiques à appliquer dans le cadre de la création entrepreneuriale - l'école a invité les 3 garçons aux manettes de RailZ, Jonathan Jean, Marceau Tonelli et Corentin Grandmaire à venir partager leur expérience. Tous les trois membres de cette même promo 2020, ils ont pu expliquer à leurs camarades leur démarche et réussite. Comment ils ont su transformer un problème qui les affectait en tant qu'usagers d'un TER très affecté par les soucis de retard à une idée d'application destinée à tous les voyageurs du rail. C'était ce jeudi jeudi 15 mars, juste avant la conférence de Flavien Hello, Epitech promo 2015, co-founder et CEO de R-Pur, intitulée en référence au livre de Peter Thiel, « Zero to One », autrement dit : de l'idée au début du projet.

Échec et mat

Franck Debane, co-fondateur de Tango et « lean start-up evangelist » a ouvert la série de ces conférences, en venant parler du Business Model Canvas tout en répétant encore et toujours l'importance des « feedbacks utilisateurs » : « On se rend trop souvent compte que les besoins client sont mal étudiés. "Évangéliser" le lean start-up, pour moi, c'est une façon de faire comprendre toutes les dimensions du marketing et du business, de les mettre à la portée des ingénieurs. Car un "business case" mal étudié peut rendre inutile des années de R&D. Sur un cas que je ne citerai pas, ils avaient passé deux ans de R&D et lancé le produit avec un seul client. Ce dernier a résilié le produit 6 mois après... il est certes important de valider un produit ou service en interne mais aussi, et surtout, en externe avec les clients ».

Se faire valider

Opinion confirmée par Flavien Hello : « avec sa propre idée qu'on pense innovante, on répond à son propre besoin mais il faut savoir s'il est aussi valable pour d'autres. La seule chose qui ait un sens, c'est si un utilisateur se sert de votre produit ». Il explique pourquoi il faut placer l'utilisateur au centre de ses préoccupations : « C'est l'étape la plus difficile... Et en général, on veut retarder ce moment le plus possible, car on se met à nu. En parler autour de soi est primordial : il faut trouver LE futur client ».

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Co-création

Mardi 13, Benjamin Nussbaumer, Innovation manager à la d-School Paris, soulignait lui aussi l'importance de cette étape dans le développement d'un projet viable : « il faut rencontrer des gens pour connaître leurs besoins. C'est la première chose à faire : aller sur le terrain ». L'école a fait revenir Benjamin Nussbaumer parce qu'en termes pédagogiques, il est essentiel de revenir encore et toujours sur l'aspect co-créatif d'un projet, inculqué par le Design Thinking.

Vite itérer

« L'innovation n'est pas que technologique. Le Design Thinking fait participer tout le monde à la conception de l'innovation : l'utilisateur, le créateur, le designer, le développeur (...) Après l'inspiration viennent le prototypage et l'implémentation : « C'est le moment de l'itération, où l'on affine son prototype en le faisant tester à ses utilisateurs avec des boucles de conception rapides. Concernant l'implémentation, il vaut mieux ne pas viser "l'idée révolution" tout de suite mais commencer avec une seule fonctionnalité ».

Mentoring l'après -midi

Puis, tous les après-midi, chaque école invite des entrepreneurs, fondateurs de start-up, spécialistes du sujet à venir challenger les groupes d'étudiants portant leurs EIP. Cette rencontre les oblige alors à pitcher, pitcher et encore pitcher, manière aussi pour eux de commencer à maitriser cet autre exercice. Le tout dans une ambiance conviviale, horizontale. Comme l'an dernier, on a pu compter cette année sur environ 200 mentors répartis sur les 12 villes du réseau Epitech métropolitain.

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Mentors' feedbacks

Rencontrer moult mentors est un exercice enrichissant pour eux comme pour les mentors.« Ce n'est pas toujours naturel chez les étudiants de penser au modèle économique, et de penser à positionner le produit » explique Stéphanie Smith, qui lance la start-up ScandiCrush dans le giron TheFamily à Paris. Julien Mercier, « scrum master » donc spécialiste des méthodes agiles de gestion de projets avoue sa (bonne) surprise : « il y a des projets autour de l'associatif, du médical, de l'aide aux personnes, du social. Je m'attendais à beaucoup plus de "tech pour de la tech", ce qui n'est pas vraiment le cas. Ce sont les personnes avec qui je risque de travailler dans deux, trois ans : voir par quels processus de réflexion ils passent est intrigant ».

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(Le jury Forward 2018 d'Epitech Nantes)

Jury et podiums

À la fin de ces 2 semaines, les groupes EIP passent devant un jury composé d'éminents représentants de l'écosystème de chacune de nos écoles, qui désigne les projets vainqueurs. Tous ces projets vont bénéficier d'un suivi particulier, même et surtout à distance, quand ces étudiants seront partis à l'international après leur stage de troisième année. Précision : au vu des dizaines de projets à Epitech Paris, des pré-sélections sont effectuées en amont par les équipes pédagogiques et 2 projets ont été sélectionnés.

Et les gagnants sont :

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À Bordeaux, c'est l'EIP Illik'OS qui est le projet primé. Il s'agit d'un système d'exploitation pour appareils braille proposant de nombreuses personnalisations de l'affichage et une suite applicative.

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À Epitech Lille, c'est un projet #Fintech, conformément à un des thèmes Moonshot 2017, qui a récolté le plus de suffrages : Simplyfee veut révolutionner le voyage à l'international en donnant accès au meilleur taux boursier lors des changements de devises et la possibilité d'obtenir une carte bancaire du pays visité à moindre frais.

Became est une solution de production participative de contenus photographiques et a été désigné vainqueur par le jury FWD 2018 de Lyon.

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Du côté de Montpellier, c'est SafeHead, boitier connecté prévenant les secours en cas de chute d'un motard, qui a été retenu.

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Fire est un système de surveillance aérien automatisé afin d'optimiser l'intervention des pompiers et c'est l'EIP marseillais primé cette année.

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À Nancy, le projet gagnant est un site qui propose aux auteurs amateurs de publier leurs œuvres en ligne gratuitement puis de les mettre en libre accès aux lecteurs, pour recevoir des retours et par la suite être édité sous le label Feedbook, le nom de cet EIP terminant premier à Epitech Nancy.

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Le projet Loukoum, EIP qui permet d'accélérer la prise de décision dans l'investissement des crypto monnaies a, lui, remporté FWD 2018 à Epitech Nantes.

À Nice, il s'agit de Robots Everywhere qui va se consacrer au développement de services et d'animation robotique pour des événements tels que les conventions, séminaires, hackathons etc.

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Le projet primé à Epitech Rennes, SmartLight, est un dispositif qui vient équiper les lampadaires urbains afin de permettre un éclairage uniquement lorsque cela est nécessaire.

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À Strasbourg, les projets autour du vin se multiplient : ColisGarde, solution de livraison de vins commandés par des particuliers qui iront chercher leurs colis dans les restaurants partenaires, a été distingué.

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Nate, logiciel dédié aux étudiants pour les accompagner dans leurs études et optimiser leur apprentissage, a recueilli les faveurs du jury toulousain : de l'édition de cours aux révisions, en apprenant de son utilisateur, Nate l'aiguille dans son organisation et le conseille afin d'optimiser son apprentissage,

Pour Paris et ses 2 projets, l'EIP Scriglov est arrivé à la première place avec une application web et mobile qui va permettre d'aider les personnes atteintes de dysgraphie. En seconde position, c'est DockIt qui propose une application permettant aux plaisanciers de réserver leur place dans une zone portuaire en temps réel.

On retrouvera évidemment tous ces projets à Epitech Experience #4.

La promo 2020 bientôt dans les aéroports

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S'il y a une filière qui a su saisir toutes les opportunités offertes par la globalisation, c'est bien le secteur informatique. Depuis des années, nombre de nos Anciens sont partis s'installer et réussir leurs carrières à l'étranger. Ils sont très nombreux dans la Silicon Valley (ainsi de Nicolas Vincent dont on a parlé récemment ici) mais pas seulement : la communauté des Anciens de l'école a littéralement créé un maillage d'Epitech Alumni sur tous les continents. Ce goût de l'étranger et cette appétence pour les contextes professionnels internationaux commence à partir de la quatrième année du cursus Epitech, quand toute une promo s'égaille partout sur le globe, au gré des 63 partenariats académiques assurés par l'école. Les destinations de départ de la promo 2020 sont aujourd'hui actées, les départ vont commencer à partir de juillet prochain.

Larguer ses amarres

On dit souvent que les voyages forment la jeunesse mais à mesure de l'expérience que nous avons à l'école de ces promos pleines d'étudiants revenant transfigurés de leur année à l'étranger, on peut affirmer que cette quatrième année est un moment charnière pour tout étudiant d'Epitech. S'installer quelque part autour du monde, pour 2 semestres académiques, forge sa capacité à s'adapter, assure son ouverture culturelle (pensons aussi au choc linguistique sur certaines destinations, asiatiques par exemple), sa sortie bien obligée de sa zone de confort. Autrement dit : une année à l'international permet d'acquérir ces fameux « soft skills » qui feront la différence sur le marché du travail.

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La destination

Abel Essiane (promo 2019) est parti étudier à UCSD (San Diego, Californie), il explique comment il a choisi sa destination : « Pendant notre deuxième année, il y a eu un forum de présentation des universités partenaires, durant laquelle des intervenants de UCSD nous ont présenté le cursus et l'université. C'est aussi en discutant avec des Alumni qui étaient partis là-bas, avec leurs retours super positifs que Galilée Enguehard et moi-même avons pris notre décision ». Sabri Abdellatif (promo 2019), aujourd'hui à l'Université d'Ahlia au Bahreïn, a choisi son école autrement : « J'ai entendu parler de cette destination, en deuxième année, par le biais de mon association. On m'avait parlé des différents cours, mais aussi des activités locales et de cette zone géographique incroyable qu'est le golfe Persique ».

À chaque destination, sa particularité

Fernand Veyrier (promo 2019) est lui parti à Keimyung University en Corée du Sud, pour les modules proposés : « Les études ici sont toutes en relation avec le jeu vidéo, de tous niveaux (utilisation débutant de Unity jusqu'à la gestion d'image en OpenGL et le « shading »), j'ai appris beaucoup de choses en allant là-bas ». Joffrey Riela (promo 2016), avait lui choisi l'Université du Québec à Rimouski « dans l'optique d'améliorer mes compétences en business et Web ». Vincent Jacquet est lui actuellement à Beijing Jiaotong University et nous détaille aussi ce qu'il y pratique : « on apprend à réaliser des applications iOS, à faire de « l'embarqué » (notre projet était de créer un GPS), le web (HTML5, CSS, persistance des données), HBase, Spark Scala... ».

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(Keimyung university campus)

Sortir de sa zone de confort

Se confronter à l'inconnu, c'est aussi tout l'intérêt de l'année à l'international comme le décrit Mohamed Kaben (promo 2019), qui a lui aussi choisi Ahlia University au Bahreïn : « Pour être honnête, mon départ au Bahreïn est l'étape que j'ai le plus redoutée dans mon cursus. Barrière linguistique, distance avec la famille, les amis, mais aussi la peur de l'inconnu... Je n'ai jamais aussi bien compris l'expression "sortir de sa zone de confort" que cette année ».

Qualités linguistiques

Cette quatrième année est aussi l'occasion de forger encore un peu plus son identité professionnelle. Le perfectionnement de sa maitrise de l'anglais pour commencer, d'autant qu'il s'agit de la langue universelle dans le secteur I.T. Avant de partir à l'étranger, les étudiants doivent d'ailleurs confirmer que leur maitrise de cette langue est suffisant pour être autonome à l'étranger. En partant en Chine, on peut s'ouvrir à d'autres univers encore plus vastes : « là-bas, on a six heures de chinois par semaine et je dois dire que c'est plus facile à parler qu'à écrire... » explique Vincent Jacquet, étudiant à Beijing Jiatong University. Simon Robert, promo 2019 et parti lui à CSUSM San Marcos et pour qui la difficulté réside dans la pratique orale de l'anglais, rassure toutefois : « C'est surprenant à quel point l'oreille peut vite s'habituer à une langue étrangère, même pour quelqu'un pour qui ce n'est pas gagné à la base... ».

Le challenge de la 4e année

Partis à la fin de leur troisième année avec le MVP de leurs Epitech Innovative Project (EIP), nos étudiants doivent continuer à travailler sur leurs EIP en cette quatrième année. Elle devient alors un autre type de challenge, qui les amène à devoir apprendre à s'organiser comme une équipe en mode start-up mais « en remote » comme on entend souvent à Epitech, à distance, dispatchés qu'ils sont entre plusieurs fuseaux horaires.

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(Ahlia University)

Voyager, découvrir

Cette expérience de l'année à l'étranger se bonifie avec les petits et grand moments du quoitidien...Thanh-Truc Hoang (promo 2019) est en Suède à Jönköping University, il en profite pour rester en forme : « je suis inscrite à JUSA (Jönköping University Sport Association) où je fais du badminton (on peut aussi y faire du football, basketball... ). Je fais aussi partie du JURA (Jönköping University Rowing Association). » Florian a profité d'être en Thaïlande pour escalader un volcan : « On y est arrivés au sommet autour de 6h du matin, on a vu le lever de soleil de là-haut... Et là, notre guide a pris sa guitare et a commencé à chanter... C'était magnifique ». Pour Sabri, c'est la découverte de la culture de l'île du Bahreïn qui l'a marqué : « il y a différentes cultures sur cette île, située très près de l'Arabie Saoudite. Il y a beaucoup d'expatriés Américains, mais aussi des Arabes, des Indiens, des Pakistanais et des Philippins. »

L'avantage de la quatrième année

Abel s'essaye au bilan : « cette quatrième année nous permet de consolider et d'apprendre dans certains domaines avec des cours de grande qualité, tout en ayant les avantages de vivre pendant un certain temps en dehors de son pays ». Sabri appuie, « pour moi, cette année est l'occasion de découvrir une nouvelle façon d'apprendre, un nouveau pays et une nouvelle culture. C'est une période où l'on peut faire le bilan de ce que l'on a pu apprendre ces trois dernières années ». Florian Saurs, promo 2019 à la Sirindhorn International Institute of Technology conclut : « en bref, la quatrième année, c'est une infinité d'aventures et de moments grandioses qui ne me donnent qu'une seule envie : celle de continuer de découvrir et de voir le plus possible de ce monde dans lequel on vit ».

Des conseils

Ne pas oublier l'après-Epitech, les étudiants encore à l'école le savent bien. Abel rappelle que par exemple « étudier dans une école aussi proche que UCSD de la Silicon Valley donne accès à des opportunités incroyables ». Simon est arrivé en Californie avec Adrien et Jonathan, 2 étudiants bordelais également, 3 semaines avant le début des cours : « C'était une bonne idée car au moment de l'arrivée, il y a pas mal de choses à gérer (logement, électricité, internet, permis, parking...). Pour ceux qui veulent visiter la région avant le début des cours, c'est ce qu'il faut faire ! » Romain Baudin (promo 2019), parti quant à lui à Berlin, résume : « Si j'avais quelque chose à dire aux étudiants qui vont passer cette étape, ça serait de ne pas penser que c'est une année sans sa famille, ses amis, sa copine ou son copain ; c'est une occasion de découvrir une autre manière de vivre et de rencontrer d'autres cultures ! ».

NB : certaines des photos ci-dessus sont issues de quelques-uns des blogs "Retours des étudiants" à l'international tenus sur tekfeed.epitech.eu

Comment être opérationnel dès la sortie de l'école ?

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La promo 2020 vient d'achever la partie académique de sa troisième année, avec Forward et le rendu des MVP de ses Epitech Innovative Projects (EIP). Depuis ce mardi 3 avril, tous ses membres sont partis en stage. C'est la deuxième fois en 3 ans que cette promo 2020, comme toutes ses aînées, part en stage longue durée. L'école est très attentive à ce que ces périodes en entreprise servent à les élever à la fois en termes de compétences comme de savoir-être et d'adaptabilité, cette nécessaire alliance des « hard skills » et des « soft skills ». L'insertion professionnelle des étudiants Epitech est une priorité essentielle de l'école, sa promesse et sa réalité.

Le rythme du cursus Epitech

Pour ce faire, le cursus de l'école est rythmé par des stages à temps plein en entreprise : de 4 à 6 mois entre la première année et la deuxième année, de même entre la troisième et leur départ à l'international pour la quatrième année puis et enfin, en cinquième année juste après la validation pédagogique de leurs EIP. En plus de ces stages « full-time », les troisième et cinquième année s'engagent sur des « part-time », de 2 jours pour les troisième année, de 3 jours pour les cinquième.

Écosystème professionnel

L'écosystème de l'école se compose de tous types d'entreprises, des start-up aux grands groupes en passant par les ETI, tous les secteurs d'activités sont représentés (finance, santé, transport, médias, jeux vidéo, BTP, Industrie, télécom, retail...) afin d'offrir le panel le plus large possible d'opportunités professionnelles à nos étudiants.

Career meetings

En fonction des opportunités et des calendriers des écoles, certains campus urbains du Groupe IONIS et leurs écoles se sont mobilisés ensemble à la même date pour croiser jeunes talents et besoins des entreprises. Intitulés Career Meetings, ils se sont déroulés sur un mode « speed-dating » : 15 minutes d'entretien, puis changement de table. Ces Career Meetings se sont déroulés sur les campus urbains IONIS Education Group de Lille, Toulouse et Bordeaux.

Lille

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À Lille, la demi-journée du 14 Février a rassemblé les étudiants de l'ISEFAC, Epitech, ISG, ISEG, ESME Sudria et e-artsup. Cette matinée s'est ouverte avec une conférence intitulée « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'emploi des cadres », avant de laisser les étudiants libres de choisir entre les différents ateliers mis en place de même qu'entre les nombreuses possibilités d'entretiens...

Marlène Denis, directrice du développement régional (DDR) d'Epitech Lille synthétise l'intérêt de type de rendez-vous : « Career Meeting représente la mobilisation de plusieurs écoles du Groupe IONIS en une seule matinée. Lors de cet évènement, les entreprises présentes ont l'opportunité de repérer et recruter leurs futurs stagiaires et c'est pour elles l'occasion de créer des opportunités et de faire naître des besoins ». 44 entreprises ont répondu présentes, dont Décathlon, La Redoute, Le Printemps ou M6Web.

Bordeaux

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Le 8 Février, 69 entreprises sont venues participer au Career Meeting de Bordeaux. Expérience bénéfique pour Alexandre Nguyen (promo 2020) : « J'ai pu découvrir de nouvelles entreprises, des ESN et surtout des propositions dans le secteur du web, qui est un domaine que j'affectionne beaucoup ». Idem pour Jon Ihlas (promo 2022) : « Ça m'a permis de développer mon réseau, faire mes premiers entretiens, mais aussi avoir un retour sur mon CV ! ». Côté entreprises, l'événement a eu du succès. Aurélie Drouet de l'entreprise EFD raconte : « Ce Career Meeting m'a permis de faire la rencontre de profils très intéressants et diversifiés. Le point commun entre les étudiants, c'est leur autonomie et leur capacité d'adaptation ». Un espace conseil était également dédié aux CV et aux lettres de motivation.

Toulouse

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Du côté de Toulouse, ce sont l'ISG, l'ISEG, e-artsup et bien sûr Epitech qui ont organisé ensemble ce Career Meeting le 7 février dernier. Les rencontres se sont bien passées et les entreprises participantes - Akka Technologies, Altran, Appstud, Capgemini Technology Services, Cimpa PLM Services, Decasoft, Digikare, Eole Consulting, Ethics Group - Digismart, Exakis, Inovans, MountNpass, Silab de Thales Avionics, Studec, Val Software, Viseo - ont déjà réservé leurs places pour les prochaines éditions.

Nancy

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À Nancy, le 20 février dernier, les entreprises sont reparties très satisfaites et les étudiants, qui étaient majoritairement des première année, ont aussi trouvé chaussure à leur pied puisque quelques-uns sont rentrés chez eux directement avec une offre de stage confirmée dans la poche. L'année prochaine, le forum pourrait s'étendre sur une journée entière. Cette année en tout cas, Epitech Nancy a accueilli les entreprises Ellipsys, Sigi, Sfeir, Bigint, Viaevista, Uppler, Yeeld, Plus Simple, Sailendra, Digitsole, Yotako, Rtc4water, Vivoka, Sapientrazorfish, PWC, Innoviction, Adneom, Agile Partenaires, Docler Holding, Tomorrow Jobs , KPMG.

Nice

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À Epitech Nice, le Forum Entreprise avait également lieu le 20 février. La préparation et le sérieux des étudiants ont séduit les entreprises (My Little Adventure, Qwant, Santiane, Sms Factor, Sopra, Steria, Systemix, Thales Services, Abylsen, Active Asset Allocation, Altran, Altissima, Ausy, Bemore, Capgemini, Jobopportunit, Monaco Telecom...). Beaucoup de première et deuxième année sont repartis de cet événement avec des propositions de stage.

Rennes

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Le Forum Entreprise d'Epitech Rennes est devenu un des rendez-vous incontournables de l'écosystème I.T de la région, il s'est lui tenu le 13 février. Hélène Bellanger, DDR d'Epitech Rennes souligne que « notre forum est toujours un moment de partage intensif entre les étudiants qui recherchent un stage à temps plein, un rythme alterné, un contrat de professionnalisation ou un emploi et les entreprises qui recrutent. Les étudiants peuvent découvrir bon nombre de secteurs d'activité parmi lesquels ils pourront évoluer professionnellement. Les entreprises se sont dit surprises de la maturité de nos étudiants et les retours sont toujours très positifs et enjoués ! ».

Y étaient présentes : Eegle, Acklio, Nokia, SII Ouest, Beetween Software, Capgemini, SlickTeam, Altran, Apside, Akka Technologies, Max Digital Services, Mobility Tech green, Frigo Magic, CGI France, Neo Soft, Ariadnext, Creative Ingénierie, Region Job, Klaxoon, M2D2, Eiffage Energie Système, Flatirons Jouves, DXM Profuse, Image ET, Amossys, Claranet, Proservia, Heyliot, Zenika Ouest, Viacess Orca, SmardTV, Ausy, Niji, Cyim, Entities, Sogeti, TMC France Ouest, Sgur, Conserto, Zetapush, Alten, Orfeo, 6TM, Digitaleo, AMA, Krumi Software, IUNITEE, Extia, Projevia - Easy Com, La crème de la crème, Solocal - Pages Jaunes.

Shape your Internship

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Pour les campus n'ayant pas eu de Forum Entreprise, les étudiants ont rencontré des entreprises dans le cadre de rencontres conçues par le Career Development Center, pour conseiller les étudiants dans la présentation de leurs candidatures. Ces rencontres, « Shape Your Internship », ont pour but d'apprendre à optimiser sa candidature, avec des ateliers et des discours de présentations professionnelles mis en place par les entreprises partenaires. Lors de la journée Forum Entreprise, Epitech Lille et ses partenaires ont aussi mis en place un SYI. Les 5 et 6 mars 2018, Epitech Paris a ainsi organisé un Shape Your Internship sur son campus avec Carrefour, Agap2, Axa France, Dashlane, Logware, Sony Music, GRDF, The Machinery, Air Liquide group, Air France, Caisse d'Epargne.

Fêtons ensemble l'anniversaire d'E-mma, pour plus de mixité dans le numérique

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Le temps passe vite : E-mma, l'association étudiante née au sein d'Epitech pour promouvoir la mixité dans le numérique a déjà 4 ans. Pour fêter cet anniversaire, l'association constituée de jeunes étudiantes ET étudiants de l'école organise un colloque de haute qualité ce vendredi 13 avril. Il sera ouvert par Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du numérique et l'actuelle présidente de l'association, Dipty Chander puis conclu par Emmanuel Carli, directeur général de l'école.

Le programme détaillé

Deux débats vont scander cette soirée d'anniversaire, qui débutera à 17:45 ce 13 avril dans l'amphi 401 du campus numérique Paris Sud IONIS Education Group. « Intelligence Artificielle, l'avenir du numérique » sera le premier et très actuel sujet mis sur la table (ronde). Le second posera la question de savoir si le sexisme est le cancer du numérique.

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Table Ronde « Intelligence artificielle : l'avenir du numérique ? »

Ce sujet au cœur de l'actualité va réunir :

  • Aurélie Jean : scientifique, informaticienne et entrepreneure, CTO/CIO et co-fondatrice de MixR,
  • Sacha Quester-Séméo : digital media & tech expert, designer, developer, consultant, trainer, journalist et CTO de youARhere, co-fondateur de #JamaisSansElles,
  • Natacha Quester-Séméon : CEO de youARhere, porte parole et co-fondatrice de #JamaisSansElles,
  • Olivier Ezratty : consultant and author.

Table Ronde « Le sexisme : le cancer du numérique ? »

Pour répondre à cette épineuse question, ont été invités à donner leurs points de vue :

Les algos et la reproduction des stéréotypes

Entre ces tables rondes, en guise de parfaite transition, Clara Jean, doctorante en économie digitale, dévoilera quelques-unes de ses conclusions suite à ses recherches sur la reproduction des stéréotypes de genre par les algorithmes des plateformes en ligne. Clara a pu démontrer que ces algorithmes, innovation supposée favoriser et améliorer le « matching » entre annonceurs et utilisateurs, peuvent reproduire les stéréotypes ancrés dans notre société en raison de l'apprentissage sur des bases de données biaisées. Ces algorithmes comportent des effets pervers non intentionnels qui réduisent ainsi la performance de la publicité en ligne et limite l'accès à l'information pour une catégorie d'utilisateurs. Cette apparente forme de discrimination relayée par les algorithmes soulève des questions économiques, technologiques et éthiques qui font sens chez Epitech. L'école est ravie de la compter désormais dans son équipe au sein de son Hub Innovation.

Souvenons-nous

L'association a été créée par Clémence Barthoux et Christelle Plissonneau, deux étudiantes de la promo 2016 à Epitech Paris. Quatre ans après, ce sont aujourd'hui de toutes jeunes Anciennes de l'école, on peut d'ailleurs voir ici Clémence juste avant la cérémonie de la remise des titres de cette promo en juin dernier. L'association a depuis pris de l'ampleur. En mars 2016, E-mma a organisé un Forum de la mixité sur notre campus parisien, puis une journée au Sénat à l'occasion du #HeForShe IT Day, déclinaison spécifique de la campagne HeForShe parrainé par ONU Femmes France.

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C'est deux évènements ne sont quelques-uns parmi les plus marquants : au fil de l'eau et des actions, dans toutes les écoles du réseau Epitech, les étudiants adhérents se mobilisent au plus près du terrain. Il suffit d'aller sur le site de l'association pour s'en rendre compte.

Laval Virtual 2018

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Depuis des années la Réalité Virtuelle, « VR » pour les intimes, passionne nos étudiants. ils ne sont plus les seuls : depuis deux ans, les technologies et les usages en termes de VR ne cessent de s'étendre, le grand public s'y intéresse de plus en plus sans parler des filières et des métiers. Laval Virtual en est la preuve. Plus gros salon à l'échelle européenne consacré à la Réalité Virtuelle, Laval Virtual montre chaque année l'évolution de ces technologies, à l'attention des professionnels comme des amateurs. Certains des étudiants d'Epitech Nantes et d'Epitech Rennes présentaient leurs projets lors de cette édition 2018 du Laval Virtual, qui fêtait par ailleurs son vingtième anniversaire, du 4 au 8 avril derniers.

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Le succès des 20 ans

Des immenses tentes blanches, un sol en bois qui flanche sous les pas des nombreux visiteurs, 300 exposants venus montrer leurs avancées dans le monde de la VR, le rendez-vous européen de l'écosystème VR a fait le plein, comme tous les ans dans cette ville médiévale de la Mayenne.

Un espace pour tous

Kilian Dabard, en troisième année à Epitech Rennes, était déjà sur place l'année dernière : « La première fois était étonnante, mais la deuxième l'est encore plus... Le détail qui m'a frappé par rapport à l'année dernière où il y avait une dizaine de stands de démo VR, c'est que cette année, il n'y avait que ça ! C'est vraiment beau de voir qu'une technologie s'ouvre à tous. J'espère que l'événement va s'agrandir encore, étant donné l'explosion de l'intérêt qu'elle suscite ».

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Epiwars

Deux projets Epitech s'y sont montrés, l'un d'Epitech Rennes, l'autre d'Epitech Nantes. Les Nantais Guillaume Demay et Benjamin Henry (tous deux promo 2020) ont mis au point Epiwars mais troisième année oblige, ils étaient absents pour cause de stage. Jérémy Andrey (promo 2017 et référent du Hub Innovation d'Epitech Nantes était bien présent et nous le résume : « Epiwars est un projet Hub qui a duré plusieurs mois, avec plusieurs phases de prototypage et de réalisation. Guillaume et Benjamin ont voulu faire une simulation immersive dans le monde Star Wars : utiliser la force, pouvoir découper des choses à l'aide d'un sabre laser et se déplacer dans l'espace comme dans un FPS. Ils ont fait une scène d'animation en intro avec des vaisseaux spatiaux qui se tirent dessus, c'est très sympa ».

Cooperious

Cooperious est le projet de six étudiants Epitech Rennes, mené par Thibaut Artis, Kilian Dabard, Gabriel De Blois, Matthis Le Texier, Quentin Juquet - tous de la même promo 2020 -, consiste en un exercice de « team building ». Un participant place le casque sur sa tête, tandis que l'autre possède les manettes. Gabriel nous explique le projet : « Le team building est un concept pour gérer la communication interne dans les entreprises. Un cadre passe en moyenne 16 ans de sa vie en réunion. Notre but avec Cooperious, c'est qu'ils n'en passent plus que la moitié grâce à des "serious games" en VR. On permet aux utilisateurs de se retrouver dans des situations de crise où le seul moyen de résoudre l'énigme est la coopération et donc l'écoute ».

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(toute l'équipe Cooperious)

Un mentor qui flashe

Kilian explique comment leur projet a vu le jour : « Pendant la Moonshot, on a été remarqués par le directeur de My Human Kit. Il nous a proposés d'intervenir dans l'un de ses salons pour réaliser des "use cases" avec des personnes en situation de handicap. Par la suite, on s'est vite rendus compte que cela pouvait aider. Et la directrice de la communication nous a proposés de rejoindre Laval Virtual 2018 ».

Team building

Cooperious veut améliorer les relations de communication dans les entreprises mais possède aussi une dimension psychologique. « On aimerait engager des personnes, dans le domaine de la psychométrie, qui puissent analyser les feedbacks de nos exercices de team building, afin de déterminer pourquoi ils ont fait ces choix, comment ils pourraient mieux communiquer », poursuit Kilian. « Concernant les discriminations, il serait intéressant de voir les résultats lorsque l'on donne par exemple les manettes à quelqu'un de réellement aveugle sans le dire à celui qui le dirige via le casque. On veut prouver que les personnes atteintes d'un handicap peuvent faire le même travail que les autres ».

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Virtual Fantasy

Swann Jaunasse, Moana Dumora, Maxime Desforest et Kawrantin Le Goff, tous les quatre de la promo 2021 à Epitech Rennes ont, eux, participé au hackathon qui se déroulait dans une salle réservée à ces courageux qui ont tenté l'expérience de plus de 30 heures de développement d'un prototype en continu. Virtual Fantasy est une compétition rassemblant tous ans au sein de Laval Virtual la crème internationale des écoles. Les équipes étudiantes doivent produire un POC d'une appli 3D temps réel. Swann, Moana et Kawrantin ont travaillé sur le concept de « la vallée de l'étrange », cette théorie plus connue sous son appellation anglo-saxonne, « uncanny valley » forgée dès les années 70 par le roboticien Masahiro Mori.

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L'heure du bain

Peu habituelle, une piscine a suscité la curiosité chez les visiteurs et professionnels au cœur de l'espace Revolution, qui réunissait les projets les plus innovants. Le Dolphin Swim Club proposait une activité insolite : « nager avec les dauphins ». Microsoft propose l'expérience en VR, mais le Dolphin Swim Club va encore plus loin : « On a développé un casque VR, constitué d'un masque étanche et d'un smartphone qui projette des images à 360 d°, dont les séquences initiales ont été filmées dans la mer Rouge » explique Marijke Sjollema, créatrice du DSC avec son mari Benno Brada.

La VR pour prendre l'air

Cette solution a été développée à but thérapeutique, la diminution de la douleur étant en effet un bienfait connu de la VR. Marijke poursuit : « La zoothérapie avec des dauphins existait déjà mais les obligeait à être en captivité. On voulait cette solution alternative qui prenne en compte le bien être des patients mais aussi des animaux. On aide des enfants qui nécessitent des greffes à pourvoir s'extirper de leurs tentes stériles, et oublier leur douleur ». Comme beaucoup, la solution a plu à Kilian : « Le concept est fou et démesuré, c'était de loin le stand le plus étonnant ».


En route vers Menlo Park

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Le week-end du 7 Avril, Facebook accueillait pour la première fois dans ses locaux français une des étapes du hackathon organisé à l'échelle mondiale par la plateforme sociale, comme tous les ans depuis 2013. Après pré-sélections, qui consistaient en résoudre une batterie de problèmes notamment algorithmiques, une dizaine d'étudiants d'Epitech (des écoles de Lyon, Nice, Montpellier, Paris et Strasbourg) ont été invités à participer à la compétition dans les locaux parisiens de la firme de Mark Zuckerberg. Et l'équipe qui gagne le concours local remporte un voyage dans la Silicon Valley pour participer à la finale annuelle. Et qui a gagné ?

Crédits et congrats

Ce sont Simon Meyer (promo 2022 à Epitech Strasbourg), Aymeric Beaudart qui n'en est pas à son premier hackathon et qui lui est de la promo 2021, Iulian Rotaru, promo 2020 - tous deux d'Epitech Paris -, associés à Victor Hugo Vianna (Polytechnique). Ces 4 garçons partiront en novembre prochain à Menlo Park, siège de la société. Un grand bravo à eux. Iulian est par ailleurs le responsable du pôle blockchain au sein de PoC, l'association qui anime le Hub Innovation d'Epitech à Paris.

Reconnaissance et surprise

Aymeric avoue qu'« on ne s'attendait pas vraiment à gagner. On avait en face de nous des étudiants de Polytechnique, Epita, 42... On est quand même arrivés premier devant une équipe du Laboratoire Sécurité & Système de l'EPITA, qui sont vraiment très doués dans ce qu'ils font... ». Il poursuit : « Le jury ne demandait pas de business model concret, simplement de casser les codes avec une idée innovante. Nous, on leur a présenté quelque chose de fonctionnel et c'est peut-être ça qui a fait la différence ».

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(au milieu avec les fanions, de gauche à droite : Aymeric, Iulian, Simon et Victor Hugo)

Disruption au carré

Il n'y avait en effet pas de thème pour ce hackathon mais une direction : « casser l'industrie actuelle ». Les problématiques étaient libres, les participants pouvaient utiliser le langage qu'ils désiraient. Les équipes ont travaillé sans relâche pendant 24 heures, pour rendre un projet disruptif. Aymeric continue d'avouer que « c'est la première fois que je code autant. On ne s'est pas arrêtés une seule petite heure mais en fait, on ne s'en est même pas rendus compte tellement on était impliqués... ».

Sus aux taxes

Aymeric toujours résume le projet, qu'ils ont nommé EthBooking : « Nous avons choisi le domaine des réservations d'hôtel car beaucoup de petits complexes souffrent des taxes abusives pratiquées par les sites de réservation en ligne (qui prennent environ 25 % sur ces mêmes réservations). On voulait montrer qu'en un weekend, quatre étudiants pouvaient créer une solution opérationnelle, décentralisée qui fonctionne sans serveurs et ne taxe pas de manière abusive en mettant en relation un service et ses clients ».

Ethereum, la blockchain qui monte

EthBooking est une « Dapp » (Decentralized Application) sur la blockchain d'Ethereum, elle permet à n'importe qui de réserver une chambre ou gérer son propre hôtel. « Le travail des sites de booking ne mérite pas 25% de taxes, selon nous. On veut briser ce modèle économique et montrer que des technologies disruptives comme la blockchain nous permettent de construire des applications justes et "méritocratiques". Notre modèle peut être implémenté sur n'importe quel système avec une autorité centrale dispensable, comme Uber, Deliveroo, Booking.com, ou encore Airbnb... » explique Aymeric.

18 équipes de 4

Ce sont 18 équipes de 4 qui se sont prêtées à ce concours de développement. Elles ont toutes présenté leurs prototypes à un jury d'ingénieurs, à l'issue de ces 24 heures de sprint et de marathon tout à la fois. Tout du long, ils ont été accompagnés par des mentors Facebook. « Ils venaient de Facebook Londres, ils étaient très accessibles et venaient nous aider dès que besoin » souligne Aymeric.

California dreamin'

Au total, c'est une vingtaine d'équipes tout autour du monde qui vont s'envoler en Californie du nord en novembre. Aymeric confie ne pas encore réaliser : « Je pense que cela deviendra concret lorsque je serai dans l'avion avec Iulian, Simon et Victor Hugo. Hormis l'expérience incroyable de partir à la Silicon Valley, le prix qui serait inestimable serait de rentrer en tant que développeur chez Facebook. Mais déjà, la notoriété et le réseau sont des prix à part entière ».

La finale de la #ProjectWeek 2018

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Mercredi 11 avril, la Project Week 2018 s'achevait au siège de Sony Music Entertainment France, à Paris. Après la mobilisation de 1000 étudiants, de 3 écoles - e-artsup, ISEG Marketing & Communication School et Epitech - et de 7 campus du Groupe IONIS, ce sont donc 8 groupes finalistes qui se sont « affrontés » dans la bonne humeur et par pitchs interposés, afin de monter sur le podium. Les trois groupes primés sont ceux qui ont le mieux répondu à la question de cette #ProjectWeek 2018, « le dénicheur de talents connecté : comment mieux identifier les succès de demain ? ».

6 + 2 = 8

Sur 200 groupes inter-écoles au départ, 8 groupes sont venus pitcher ce 11 avril devant la plupart des directeurs artistiques des labels de Sony Music Entertainment France, qui ont composé le jury de cette #ProjectWeek 2018. Pourquoi 8 et non pas 7 comme autant de villes et de campus y participant ? Parce qu'étant donné le volume de projets parisiens, 38 en tout au moment de la première sélection devant jury, il a été décidé d'en retenir deux à Paris.

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Retour sur la compétition

Pour ne pas trop insister avec la capitale parce que la Project Week est une opération d'envergure nationale qui fait se confronter des projets multi-disciplinaires issus des campus urbains IONIS Education Group de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg, Paris et Toulouse, les présélections des 38 groupes parisiens se font effectuées le vendredi 18 mars. ll s'agissait de réserver aux équipes qualifiées, les demi-finalistes en quelque sorte, un temps supplémentaire pour produire le MVP de leurs projets. Idem dans toutes les autres villes.

Mixer les profils, c'est bien

Pour Mona, étudiante en troisième année à l'ISEG MCS (comme tous ses camarades qui se sont engagés sur cette cinquième édition de la Project Week) rencontrée ce vendredi 18 mars « bosser avec les étudiants des autres écoles, c'est super intéressant. J'ai trouvé le brief assez complexe. C'est sûrement les détails des projets qui feront la différence entre toutes nos idées ».

Usbek & Rica, toujours là

Un des projets rencontrés juste avant leur passage devant jury a lui fait référence à ce que propose aussi notre partenaire Usbek & Rica sur sa plateforme avec une monnaie virtuelle, le Usbek : « nous aussi, souligne Alexandre de l'ISEG MCS, on partage cette optique que la communauté aime être récompensée, comme un moteur de participation. Avec une monnaie virtuelle, on récompense cette participation de la communauté, on suscite l'intérêt d'en faire partie. Si tu aimes telle publication, tu auras un crédit pour aller à mon prochain concert ou ce genre de choses. C'est une motivation en plus et sans enjeu d'argent réel ».

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Rassembler et partager

« La communauté fait découvrir des artistes à Sony, et Sony à la communauté. On sait que les artistes qui essaient d'émerger passent par des plateformes et réseaux sociaux. Utiliser ces biais tout en créant une communauté va solidifier les liens entre le public et ses artistes ». Ce projet n'a en revanche pas été sélectionné pour la finale qui s'est déroulée ce mercredi 11 avril.

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L'épreuve du pitch

Les 8 groupes ont pitché, ville après ville, certains étant bien avancés sur leur prototype mais moins au point sur leur pitch, inversement pour d'autres. On peut penser que le projet désigné premier fut celui le plus complet dans ces 2 dimensions à la fois. Et c'est le projet porté par l'équipe de Lyon, dénommé SpotLight, qui a remporté cette Project Week 2018. Les deuxièmes sont le groupe de Bordeaux : Algorythm. Les troisièmes sont les Toulousains avec les projet SonyLab. Sans oublier le prix spécial du jury, Talender, projet de Paris.

Concrétisation

On ne rentrera pas, pour l'instant, dans le détail des projets, certains étant suceptibles d'être mis en production, peut-être même très bientôt pour l'un. Comme on dit an anglais : « to be continued... ».

Crédits

Tous les étudiants lyonnais ont gagné un « full pass » pour le prochain festival We Love Green, début juin qui vient. Il s'agit de Sherifa Fahmy, Matthieu Chantepy pour l'ISEG MCS (Célie Ehou et Jeanne Le Roch n'ont pu se déplacer), Jonas Nujaym pour e-artsup, Kyllian Hamadou, Lilian Desvaux de Marigny et Yoann Rey pour Epitech. Les autres étudiants primés recevront des invitations pour des concerts dans leurs villes.

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Réactions

Pour Sherifa, « cette expérience était géniale ». Pour Lilian, on sentait comme un petit goût de revanche dans son grand sourire « puisqu'on était venus faire le SpeedHack en février chez Sony avec Epitech et l'on n'avait pas fini au top. Ça fait plaisir de revenir pour proposer de meilleures idées... ». Kylllian résume leur histoire collective : « on a bien bossé tout en rigolant beaucoup en même temps. Une pensée aux deux filles qui n'ont pas pu venir aujourd'hui ».

Les remerciements de Sony Music Entertainment

Philippe Gandilhon, directeur de la création de Columbia Records chez Sony Music Entertainment France, a tenu avant de révéler le podium à remercier « au nom de la confrérie des directeurs artistiques et détecteurs de talents la pertinence et la qualité des présentations. Vous (les étudiants) nous avez surpris : la qualité de vos applications peuvent avoir de véritables utilisations technologiques. Aujourd'hui, les artistes s'adressent directement à leurs publics ou aux médias. La concurrence s'installe beaucoup plus tôt. Avoir des outils qui nous permettent d'aller plus vite, c'est une force aujourd'hui ».

Double retour d'expériences

Il est intéressant d'entendre aussi Jean Pierre Dréau, directeur artistique de Jive et Epic records qui, lui, a fait le Speedhack avec Epitech en tant que participant en février dernier et qui a été un des membres du jury Project Week 2018 : « c'était très intéressant, leurs solutions sont très abouties et ont une vraie réalité fonctionnelle pour nous. Elles répondent à la problématique de base. Ils ont réussi à comprendre un métier assez difficile à appréhender et à apporter des réflexions assez intéressantes sur la contextualisation des infos et des données ».

Reconfiguration

Il ajoute qu'« on ne va pas se voiler la face, de Myspace à SoundCloud et j'en passe, ces plateformes ont nui aux maisons de disques. On peut aujourd'hui faire ses morceaux dans sa chambre tout en les partageant en streaming puis réussir à se créer tout seul comme un grand et surtout, dans son coin, une base de fans ».

Renaissance

Michaël Turbot, responsable de l'innovation & nouveaux usages de cette grande maison de disques, tient en même temps à rappeler que « toutes ces plateformes, depuis le temps - Myspace, ça remonte à plus de 10 ans maintenant - n'auront pas réussi à faire disparaitre la nécessité des maisons de disques et leurs directeurs artistiques. Mais, et c'est on ne peut plus clair, la révolution numérique a remis en question nos façons de travailler ».

La jeunesse sans filtre

« Aujourd'hui, les directeurs étaient intéressés par les projets étudiants, ils ont bien vu l'intérêt des projets dans l'usage quotidien qu'ils en feraient. Nous sommes une PME de 200 salariés, on n'a pas tous le recul et surtout le temps nécessaires pour réfléchir à des solutions innovantes. Aujourd'hui, on a vu les choses avec les yeux de jeunes de 20 ans, c'est frais et nouveau ». Une belle conclusion, par une des chevilles ouvrières de cette opération nationale menée main dans la main entre IONIS Education Group et Sony Music Entertainment France.

La remise des titres de la promo 2017

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Pour la première fois dans l'histoire d'Epitech, la remise des titres de la promo 2017 s'est déroulée dans la très grande salle du Palais des Congrès de Paris, porte Maillot. Comme à chaque adieu au statut étudiant incarné par cette cérémonie, Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group, Fabrice Bardèche, son vice-président exécutif et Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech ont tenu à récompenser eux-mêmes ceux qu'ils ont contribué à faire grandir pendant leurs années d'études à Epitech. Une remise des titres riche en émotions, avec son traditionnel lancer de mortiers et ce, devant des parents (très) fiers de leurs enfants, 650 cette année !

Des centaines de camarades de promo

« La croissance d'Epitech, en termes de nombre de titrés et de qualité de ces derniers, est indéniable ! ». C'est de cette manière que Fabrice Bardèche a débuté son discours. Il a également insisté sur les ambitions européennes de l'école puisque de nouveaux campus Epitech ouvrent à Berlin, Barcelone et Bruxelles.

De la responsabilité

Fabrice Bardèche a aussi voulu rappeler leurs devoirs à ces jeunes informaticiens : « nous ne vivons pas dans un monde de bisounours et l'honnêteté ne se trouve pas partout. Vous avez une grande responsabilité parce que (...) vous serez bientôt aux manettes du monde qui vient, vous devez en prendre conscience ».

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Un peu d'humour

« Chers très bientôt ex-étudiants, vous allez désormais contribuer à l'économie et surtout, à payer la retraite de vos parents ! » C'est sur un ton plus léger mais non moins important qu'Emmanuel Carli a pris la parole pour féliciter les nouveaux titrés. Il a également tenu à rappeler les missions d'Epitech : contribuer à instaurer une véritable mixité dans les métiers du numérique et réfléchir au futur du travail.

Et le major de la promo est...

Simon Daguenet ! Il a axé son discours sur son expérience positive au sein d'Epitech et enjoint les prochains étudiants à réaliser leurs rêves, malgré les embûches et les échecs : « Le temps passe vite, ne le passez pas à réfléchir, agissez ! ». Plus tard dans la journée, il nous avoue avoir été surpris que son discours coïncide aussi parfaitement avec les ambitions affichées d'Epitech ainsi qu'avec les citations de plusieurs Alumni diffusées dans de petites pastilles vidéo sur le grand écran du palais des Congrès.

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La grande famille IONIS Education Group

Simon travaille désormais en CDI en Chine. Il est project manager et développeur logiciel dans une petite société de cinq personnes créée par un Ancien d'Epita. Vive le réseau IONIS Education Group ! « J'habite aujourd'hui à Shenzhen, c'est un peu la Sillicon Valley du hardware. Ils sont beaucoup plus avancés que nous au niveau technologique, c'est très intéressant ».

Un major de promo au parcours atypique

« J'ai fait l'armée pendant cinq ans et j'avais envie de faire de l'informatique mais pas d'une manière scolaire. J'ai entendu parler d'Epitech, et sa pédagogie par projet me semblait très intéressante. Retourner dans une école très classique après 5 ans d'armée, ce n'était juste pas possible. Epitech, c'est une pédagogie qui me convenait beaucoup mieux, avec un encadrement plus axé sur l'évolution des étudiants et sur la maximisation de leurs potentiels ».

Epitech : l'école qui fournit la plus grosse promotion d'ingénieurs aux entreprises !

Pour illustrer cet enjeu très actuel en termes de besoins et ressources humaines, citons l'exemple de Philippine Ramaherison. Après son cursus de cinq ans à Epitech, cette jeune femme travaille désormais dans une ESN en tant que développeuse Ruby on Rails, où elle a été embauchée en CDI après son stage de cinquième année.

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Qu'est-ce que t'as apportée Epitech ?

« De l'expertise et de l'organisation, répond Philippine . Au lycée, je ne faisais pas grand-chose. Avec Epitech j'ai gagné en maturité, en motivation et maintenant je ne supporte plus ce qui n'est pas organisé comme il faut... L'école m'a aussi beaucoup apportée au niveau de mon caractère, je suis par exemple beaucoup moins timide qu'avant. À l'école, on doit souvent faire des pitchs, des présentations à l'oral, on est bien obligés d'apprendre à parler en public. Et enfin et bien sûr, faire Epitech ouvre des portes. On est sûrs d'avoir un travail derrière ».

Quand faire Epitech donne envie de créer sa propre entreprise

C'est le cas de Romain Combe, lui aussi diplômé de cette promo 2017. Cet Ancien d'Epitech Bordeaux a créé une application mobile - Witick - qui permet de prendre les transports en commun sans ticket. Il suffit d'avoir son téléphone et de le "passer" à l'entrée du métro ou du bus pour valider une entrée. Ce projet a remporté les Trophées EIP 2017 lors de la première édition d'Epitech Experience en novembre 2016, quand Witick prenait son essor en tant qu'Epitech Innovative Project et son sous nom d'alors : TBC Connect. La jeune pousse a depuis enchaîné une première levée de fonds de 250 000 euros. « Pour l'instant, on commence à lancer l'application à Bordeaux et ensuite partout en France et pourquoi pas, dans le monde ».

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Epitech et la vraie vie

« L'objectif d'Epitech, c'est d'avoir ce côté professionnel qu'on ne trouve pas dans toutes les écoles : les imprévus, la façon de gérer les projets de groupe, beaucoup de travail... Epitech nous prépare vraiment à la vraie vie ! ». C'est dit.

Dans le programme HEC Digital Transformation certificate, une journée à Epitech

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Lundi 23 avril, les étudiants ayant choisi de suivre le programme « Digital Transformation certificate » made in HEC Paris, ont passé une journée sur le campus numérique Paris Sud IONIS Education Group pour s'initier aux concepts de la programmation, avec les étudiants d'Epitech comme « guides » dans l'apprentissage du langage JavaScript en l'occurrence. Une étape dans un programme pédagogique chargé qui s'achève le 1er juin, jour du rendu pitché des projets étudiants pour le compte d'une grande entreprise française affrontant les défis de la transformation digitale, le thème de ce programme de 6 semaines.

L'alliance des profils

Comme l'an dernier, 20 étudiants Epitech se sont inscrits à ce certificat Digital Transformation (DT) by HEC Paris. Pour assurer un fonctionnement en mode design thinking des projets étudiants - cette méthodologie liant viabilité (marketing), faisabilité (technique) et désirabilité (design), HEC ouvre ses portes aux étudiants d'Epitech mais aussi d'e-artsup et SUP'Internet, 2 autres écoles du Groupe IONIS.

Un certificat pour des étudiants ultra motivés

C'est Pierre Jean Léger, le directeur des opérations d'Epitech, qui a géré les inscriptions des étudiants d'Epitech à ce certificat DT by HEC. Quels étaient les critères de recrutement ? « En plus de la lettre de motivation, du CV et du dossier scolaire, ce qui nous intéresse vraiment, c'est le projet professionnel, le profil de l'étudiant et la complémentarité de ce certificat avec son projet. Les étudiants qui veulent rester sur un profil très technique ont moins intérêt à faire ce parcours. Ceux qui veulent avoir une dimension business ou entrepreneuriat ont des profils qui "matchent" bien avec ce programme », explique Pierre Jean Léger.

Une journée pour s'initier au code

Lors de cette journée du programme « à domicile », les étudiants Epitech ont accueilli les autres participants sur leur campus pour les initier au code. Pour cette cinquième édition, plusieurs groupes ont été créés, avec à chaque fois au moins un Epitech par groupe et en moyenne trois étudiants HEC. Pierre Jean Léger précise : « Le but est vraiment de sensibiliser, certains étudiants partent de rien, d'autres connaissent déjà les bases. Par exemple, il y a une étudiante d'HEC Paris qui a terminé les exercices en un temps record, on va lui en donner d'autres à faire. Le but est de montrer que coder est un vrai métier, que c'est sérieux et que c'est une autre façon de penser ».

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Engie, partenaire 2018

À la fin de ce programme, tous les étudiants HEC, Epitech, e-artsup et SUP'Internet iront chez Engie, le partenaire de ce certificate Digital Transformation 2018. L'occasion pour tous les étudiants, de travailler non pas à vide mais avec un vrai client et donc une sorte de « pression » bienveillante qui oblige à se mobiliser. Une sorte de partenariat « win-win ».

Les mots des étudiants

Ronan Boiteau, en troisième année d'Epitech promo 2020 s'est inscrit à ce certificat pour plusieurs raisons : « Je n'ai jamais été que technique. J'ai toujours apprécié le côté business des projets, j'adore le fait de pitcher. J'envisage de créer ma start-up et j'ai pensé que ce programme était une super occasion d'être à la fois sur le campus HEC Paris, d'échanger avec des étudiants HEC et de participer à des cours qu'ils suivent ». Pendant cette journée, il doit expliquer à trois étudiants HEC, dont deux qui sont étrangères, les bases de la programmation. « On fait du JavaScript, du HTML, et parfois on va plus loin quand ils comprennent bien, explique-t-il. C'est très intéressant pour nous de nous rendre compte du niveau des gens en informatique lorsqu'ils ne sont pas issus de filières techniques. Discuter avec eux, trouver les bons mots, vulgariser, ça nous prépare à notre futur métier ».

Un langage universel

La voisine de Ronan s'appelle Kzenia, vient par exemple de Russie et fait un MSc Marketing à HEC Paris. C'est elle que Pierre Jean Léger a mentionnée lorsqu'il parlait d'une étudiante HEC qui réalisait des exercices de code avec une rapidité surprenante. Kzenia ne parle pas français mais le petit groupe parle en anglais. « C'est intéressant pour moi de parler avec des gens qui ont un background tech, parce que même si on ne parle pas la même langue d'origine, on a au moins le même langage informatique » mentionne Kzenia.

« Comprendre ce qui se passe derrière la technique »

Pierre Emmanuel est étudiant en Executive MBA à HEC Paris, il explique avoir décidé de suivre ce programme pour « comprendre ce qu'il y a derrière la technique ». « Cette initiation par Epitech est très intéressante parce que ça nous permet de mieux comprendre les difficultés et ce que représentent les demandes quand on est le client (ou le donneur d'ordre) d'un programmeur informatique. Je ne savais pas du tout coder à l'origine, c'est une logique qui est totalement différente de la mienne, ce programme me permet de m'ouvrir l'esprit sur des problématiques auxquelles je ne suis pas confronté d'habitude ».

Le point de vue créatif

Inès, en troisième année à e-artsup, est une habituée des certificats HEC Paris. L'année dernière elle avait suivi le Digital Entrepreneurship Certificate et elle avait trouvé ce programme si pertinent qu'elle a décidé de faire le certificat Digital Transformation cette année. « C'est toujours enrichissant de travailler avec des personnes qui viennent d'autres univers, c'est typiquement ce que l'on va être amenés à faire plus tard, c'est une bonne mise en situation, et en plus on parle tous anglais ! » s'est-elle enthousiasmée.

Comme une évidence

D'Epitech Bordeaux, Alexandre Nguyen (promo 2020 idem) a fait le trajet pour cette formation HEC Paris. Pour lui, suivre ce certificat était une évidence : « on a toutes les disciplines, toutes les cultures, on travaille avec des personnes du monde entier, et on apprend au fur et à mesure les uns des autres » explique-t-il. « J'ai décidé de suivre ce parcours car j'aimerais créer ma société plus tard, l'entreprenariat m'a toujours intéressé depuis tout petit. Ce qui est bien avec Epitech, c'est que si on veut vraiment avoir un double cursus technique / entreprenariat, c'est possible ! ».

L'esprit entrepreneurial

Dans le même esprit, Antoine Boudet d'Epitech Rennes et promo 2020 toujours, a choisi de suivre ce parcours pour « découvrir ce qui tourne autour du business ». Les deux premières années d'Epitech étant très tournées vers la technique, Antoine a décidé à la fin de sa troisième année d'approfondir ainsi la tournure entrepreneuriale que prend cette année charnière dans le parcours de l'innovation made in Epitech. « On va devoir relever des challenges et je suis très motivé. Le but est que tout le monde touche au domaine de tout le monde. Pour l'instant, même si ce n'est que la deuxième journée, on remarque que les étudiants d'HEC sont assez curieux. Ça m'aide beaucoup de devoir leur faire comprendre des choses qui me paraissent simples et qui sont en fait parfois très compliquées. Je dois apprendre à vulgariser mon vocabulaire ».

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Une journée réussie

Pierre Jean Léger a lancé cette journée avec Julien Lévy, professeur affilié d'HEC Paris, directeur de la Chaire AXA & directeur du Centre Digital en charge de ces programmes côté HEC Paris. « Même s'il n'y a pas d'enjeux particuliers en terme d'évaluation, on sent que les étudiants sont motivés et qu'ils ont tous envie d'apprendre, c'est réjouissant parce que ça fonctionne plutôt bien ».

VivaTechnology 2018

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L'heure de VivaTechnology 2018, le salon dédié à l'innovation et aux start-up, co-créé par le Groupe Publicis et les Echos, approche. Tous les participants à cette troisième édition soignent les derniers préparatifs pour être prêts le jour J, ce jeudi 24 mai. Les 2 premiers jours de ce VivaTech 2018 sont réservés aux professionnels, dont 8000 (!) start-up et tous les grands groupes français ou presque. Samedi 26 mai, ce qui est un des plus grands salons européens du genre s'ouvre à tous, à Paris Expo - le parc des expositions de la porte de Versailles. Parmi ces centaines de participants, nous retrouverons évidemment des étudiants d'Epitech pour présenter leurs projets au sein de l'espace IONIS Education Group, partenaire de l'édition, comme l'an dernier. Et comme tous les ans, nos étudiants seront comme des poissons dans l'eau .

IONIS Education Group, partenaire de VivaTechnology 2018

Pour cette édition 2018, le Groupe IONIS, qui renouvelle ainsi sa présence en évidence, a rassemblé une trentaine de jeunes talents pour montrer la richesse des différentes écoles du Groupe. Certains porteurs de projets viennent d'écoles du réseau Epitech métropolitain (Nancy et Bordeaux), d'autres de l'école parisienne, tous vont se retrouver sur le stand B 09 du Hall 1 du Groupe IONIS. D'autres étudiants Epitech y seront aussi mais eux, du côté de l'espace TF1.

Du CES à Vivatech

Sur le stand du Groupe IONIS, vous pourrez y retrouver, en ce qui concerne Epitech notamment les start-up Vivoka et R-Pur. On vous avait parlé de cet assistant holographique nommé ZAC by Vivoka, présenté au CES 2018 par ses « parents », William Simonin, Epitech promo 2016 et CEO de cette start-up spécialisée IoT ainsi que toute l'équipe technique formée en totalité d'étudiants Epitech. Avec ce petit renard en guise de majordome du futur, on commande vocalement tous les objets connectés de la maison.

R-Pur partout

Les nanoparticules n'ont pas disparu, bien au contraire, et le casque anti-pollution qui les filtre, R-Pur, reste sous les feux nourris de la rampe médiatique. Flavien Hello, promo 2015, co-fondateur et CEO de cette start-up qui s'adresse d'abord aux motards, était par ailleurs venu acculturer nos étudiants de troisième année (promo 2020) aux bonnes pratiques pour passer de l'idée au projet réel en mars dernier à l'occasion de Forward (FWD) 2018. R-Pur sera en outre présent sur le stand du Lab Engie le 26 mai.

RaiLZ, au cœur de l'actu

Entre 2 passages télé et radio eux aussi, les 3 garçons de RailZ seront évidemment présents sur le stand IONIS Education Group : cette appli collaborative développée par Jonathan Jean, Marceau Torelli et Corentin Grandmaire est désormais disponible partout en France. Ils étaient venus expliquer le concept du « 0 to 1 » à leurs camarades de promo (promo 2020) à cette même conférence co-assurée avec Flavien Hello, en mars dernier.

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Projets Hub Innovation

En plus de ces start-up, vous pourrez aussi voir sur le stand IONIS Education Group :

  • l'impressionnant travail effectué par 3 étudiants d'Epitech Bordeaux avec le robot Nao, en association avec l'Adapei de Gironde, pour aider les enfants autistes,
  • Quadrapod, cette petite « araignée » qui apprend, via son intelligence artificielle à marcher toute seule et que l'on a pue voir à la Maker Faire Paris de juin dernier, encore améliorée depuis cette édition,
  • ZETA, dispositif d'entraînement du cerveau qui permet, de manière ludique, au patient de rééquilibrer et rééduquer ses activités cérébrales anormales en cas d'acouphène est une start-up éponyme qui le développe en collaboration avec le Hub Innovation d'Epitech Paris.

Le projet TF1

On en avait parlé quand Stevens Jacquot et Charme Dewasch, deux responsables du Media Lab TF1 étaient venus lors du Speedhack de novembre dernier centré sur la Réalité Augmentée, organisé au sein du Hub Innovation de l'école avec le Spot Bouygues. Aujourd'hui le projet est devenu réalité. Mercredi 16 et vendredi 17 juin derniers, Julien Bernard et Arthur Chambost (tous deux promo 2020) sont ainsi venus délivrer le projet à Stevens Jacquot et Charme Dewasch, pour repérer d'abord les tout derniers bugs puis intégrer les remarques finales, avant de le faire tester au public la semaine prochaine. Ou comment se professionnaliser à vitesse grand V...

Augmenter l'expérience du téléspectateur

On ne dévoilera pas le contenu du projet avant l'ouverture des portes de ce VivaTechnology 2018, on dira simplement que comme la réalité, on peut augmenter grandement l'expérience du téléspectateur avec un casque HoloLens... Julien et Arthur sont unanimes : « une super expérience, un sacré challenge aussi parce qu'on ne connaissait pas Unity avant d'avoir été sélectionnés, on a tout appris en un mois, on a développé ensuite le projet à côté de notre stage en faisant 2 journées en une... On est super contents de le présenter à VivaTech ! ». La fierté du travail accompli.

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