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Channel: News - Events Archive - Epitech France
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Le Groupe IONIS et Epitech vous invitent à découvrir les métiers de demain

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Ce samedi 14 octobre 2017, Le Figaro Étudiant investit les docks de la Cité de la Mode et du Design de 9 h à 18 h pour Les Rencontres de l'Orientation, un grand rendez-vous dédié à l'éducation, gratuit et ouvert à tous. Partenaire de cet événement associant ateliers et conférences, le Groupe IONIS sera présent au sein de l'Agora IONIS des métiers de demain, un espace spécial permettant aux visiteurs de vivre des moments d'échanges et de dialogue avec des spécialistes des nouvelles technologies vouées à transformer la société comme les entreprises.

Au sein de l'Agora IONIS, plusieurs conférences tournées vers l'avenir sont également organisées tout au long de la journée

Epitech, par la voix d'Emmanuel Carli son directeur général, animera la conférence sur "Les nouvelles perspectives des métiers de l'informatique". Cette conférence se tiendra de 9h 30 à 10h30.

Dans notre domaine de l'IT et plus globalement du digital, une heure plus tard, Vanessa Proux, la directrice générale de Sup'Biotech évoquera, elle, les nouveaux horizons des métiers associés aux biotechnologies, que ce soit dans l'agroalimentaire, l'énergie, l'environnement ou encore la santé. Joël Courtois, le directeur général de l'EPITA animera quant à lui une conférence de 14 h 30 à 15 h 30 sur le rôle et les missions de l'ingénieur en 2025. e-artsup avec son directeur, Nicolas Becqueret, se penchera sur la question de la création digitale et du design ainsi que leurs transformations à venir, de 16 h 30 à 17 h 30.

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D'autres conférences sont au programme : « Les transformations des métiers du marketing et de la communication » avec l'ISEG Marketing & Communication School Paris, de 10 h 30 à 11 h 30 ; « Les évolutions des "fonctions business" dans les secteurs de la mode et du luxe » avec Moda Domani Institute, de 12 h 30 à 13 h 30 ; « Les nouvelles orientations des métiers du business et du management avec l'ISG Programme Business & Management 3+2, de 15 h 30 à 16 h 30.


Le Figaro Étudiant présente « Les Rencontres de l'Orientation »
Le samedi 14 octobre 2017 de 9 h à 18 h, aux docks de la Cité de la Mode et du Design
34 Quai d'Austerlitz
75013 Paris

Accès :
Métro : ligne 1/14 (Gare de Lyon), ligne 5 (Gare d'Austerlitz) et ligne 6 (Quai de la Gare).
RER : ligne A & D (Gare de Lyon) et ligne C (Gare d'Austerlitz).
Bus : 24, 57, 61, 89 et 91.

Conférences au sein de l'Agora IONIS de 9 h 30 à 17 h 30.

Programme complet de l'événement disponible ici.

Évènement gratuit sur inscription : plus d'informations sur la page dédiée.


Découvrez le IONIS Mag #36

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Le numéro 36 du magazine de IONIS Education Group vient de sortir.

Au sommaire de cette nouvelle édition :

Bonne lecture ci-dessous ou directement sur la page dédiée !

L'incontournable DevFest

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Toutes les vidéos du DevFest 2017 à Nantes sont sur la chaîne youtube du Google Developers Group (GDG) France. En les consultant, vous pourrez comprendre pourquoi et comment le Devfest Nantes s'est élargi au point d'être devenu le plus gros DevFest au monde ! Une centaine de conférences, des milliers de développeurs et en son cœur, Epitech. Ce DevFest 2017 s'est déroulé ces 19 et 20 octobre derniers dont, pendant ce vendredi 20, les « Epitech Experience warm-up days » dans la plus grande salle de la Cité des Congrès de Nantes, excusez du peu.

Une vieille histoire

Cette proximité entre le DevFest et Epitech est historique : comme on vous l'a déjà raconté, ici ou , le DevFest à Nantes a commencé dans les locaux de l'école. Il fallait soutenir la volonté d'ouverture du Google Developers Group nantais dont fait partie depuis sa création Aymeric Fouchault, directeur pédagogique de l'école à Nantes. Depuis, face à l'afflux, d'une centaine de personnes en 2012 à plusieurs milliers aujourd'hui, il a fallu déménager le DevFest dans l'enceinte de la Cité des Congrès.

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Le plus gros DevFest au monde

Philippe Antoine, Developer Relations France/Belgium chez Google, agrée : « Epitech, historiquement a toujours beaucoup soutenu les GDG, je sais qu'à Nice par exemple il se passe des choses en ce moment, c'est très sympa et cela ne se passe pas qu'à Nice... Cette année, le DevFest à Nantes n'est pas le seul DevFest, loin de là, mais c'est de loin le plus gros et même le plus gros DevFest au monde. Du coup, c'est un peu notre chouchou et on est très présent ». Voilà qui est dit.

Affluence

Le jeudi 19 dès 10h, déjà 1400 personnes (en en attendant plus encore, 1600 par jour) s'égayaient au gré des conférences qui se sont ouvertes juste après la « keynote » d'ouverture, assurée cette année par Pier Schneider de 1024 Architecture. Pour cette édition 2017 et son introduction, Julien Landuré que l'on avait croisé récemment au Web2day au printemps dernier, membre fondateur du GDG nantais, a rappelé que 300 conférenciers s'étaient proposés pour seulement une centaine de créneaux disponibles afin d'assurer ces ateliers, workshops, keynotes qu'on l'appelle « conférences » par facilité. C'est bien la preuve de la réputation de ce rendez-vous nantais. Elle dépasse même les frontières françaises puisque cette année, 20 % des conférences se sont faites en anglais.

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Tout Epitech sur le pont

70 bénévoles issus de l'école ont aidé à assurer le bon ordonnancement de ces 2 journées : étudiants, encadrants, staff et direction de l'école, tout le monde a mis la main à la pâte, une manière de garantir une ambiance conviviale et sérieuse en même temps.

Google likes it

Cette atmosphère, Philippe Antoine l'apprécie à sa juste valeur : « tout est incroyable ici : la qualité de l'organisation, l'énergie mise dedans, l'ambiance super sympa, les efforts pour assumer cette volonté de faire plus que juste des conférences en allant plus loin que conférences classiques... Je suis très impressionné ».

La statistique GitHub qui fait plaisir

En parlant d'encadrant, Jérémy Andrey (promo 2017 et accompagnateur pédagogique à Epitech Nantes) nous a signalés une statistique qui fait sens, confirmée par Alain Helaili, Sales Engineer chez GitHub et présent à Nantes : « en dehors des Etats-Unis, Epitech est l'endroit qui dispose du plus d'étudiants enregistrés sur github.com, avec pas moins de 3300 personnes enregistrées ». Une information pleine de saveur...

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VR-Racer et appli ludique collant au thème

Jérémy a supervisé les animations du stand Epitech. Le VR-Racer, présenté pour la première fois au salon Laval Virtual plus tôt cette année, était de nouveau installé pour toujours autant de succès. « On présente aussi, poursuit-il, une nouvelle application faite par des étudiants de la promo 2020, qui transforme les gens qui viennent sur le stand en super héros, le thème du DevFest 2017. Tu te prends en photo sur cet ordinateur, ta photo est uploadée sur un serveur puis, avec ton smartphone, tu peux combattre avec d'autres gens et avoir la retransmission de ce "combat" sur télé ou téléphone ».

Jeunes et Anciens

On a aussi revu Simon Guillochon, croisé dans une Tesla au Web2day (...) de même que Franck Abgrall (promo 2017). Franck n'était pas en goguette au DevFest : « je fais demain (vendredi 20) moins une animation qu'une conférence, un codelab, un atelier d'apprentissage du code en utilisant Vue.js. C'est destiné aux débutants, sur 2 heures (...) Je travaille chez Zenika qui est, pourrait-on croire, une société de services mais on fait beaucoup d'autres choses, notamment de la formation - moi par exemple cela m'arrive de former à l'AngularJS (...) Sur ce Devfest, on doit avoir une dizaine de speakers de chez Zenika . C'est ça qui me plait en travaillant dans cette structure : on fait plein de choses très cool ».

Les warm-up days d'Epitech Experience au DevFest

Quant aux étudiants actuels, en plus de l'adrénaline toujours très formatrice du montage d'un événement de cette ampleur la veille voire l'avant-veille, puis la gestion de l'affluence à l'ouverture des portes, certains d'entre eux avaient un rendez-vous qu'ils savaient aller être un grand moment : les "Epitech Experience Warm-up days", quand les troisième année (promo 2020) pitchent leur projets issus de Moonshot devant leur ainés de cinquième année (promo 2018) et réciproquement.

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#EpitechXP2017

De chaque promo, après passage devant un jury composé de membres de l'écosystème de l'école, un groupe EIP a été sélectionné pour présenter son projet à notre grand moment annuel : Epitech Experience, sur le campus technologique IONIS Education Group Paris-Sud. Les pitches de nos étudiants nantais se sont déroulés dans la grande salle du DevFest, pouvant contenir environ 800 personnes... Une expérience en tant que telle, un autre genre d'adrénaline (très) formatrice.

Are you experienced ?

Évidemment l'école prépare ses étudiants à ce type de grand moment. À Nantes, Jérôme Cannaferina consultant en transition numérique, - « ce qui consiste, précise-t-il, à aider les PME, les ETI à entrer dans une transformation digitale souple et douce, donc acceptée par tous » -, a fait partie de ces professionnels de grande qualité invités à venir "challenger" nos étudiants. Jérôme Cannaferina se souvient pour nous : « cela fait plusieurs années que j'ai accompagné, mentoré des projets aux différents Forward. Cette année, Aymeric (Fouchault) m'a proposé de professionnaliser encore plus l'approche ».

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(Jérôme Cannaferina)

« L'idée étant qu'on ait des étudiants qui conçoivent des projets plus "assumés", pour que dans quasi 2 ans, ils soient plus sereins avec leurs projets. On s'est dit qu'au-delà du business model, du business model canvas et ces choses-là, on allait essayer de réfléchir en profondeur sur leur idée, de l'étirer pour qu'elle ait un "jus cérébral" qui soit très intéressant ».

Forward et encore plus loin

Cette « volonté d'élasticité » revient à pousser nos étudiants à sortir de leur zone de confort, « à les encourager à aller sur une démarche qui les sorte de leurs référentiels étudiants, pour aller vers une exploration par exemple B-to-B des sujets, qu'on sorte de l'usage de l'application pour le particulier. Ce qui est souvent, au-delà même de la sphère étudiante, le cas de beaucoup de primo-entrepreneurs - leurs start-up sont souvent sur des usages très orientés B-to-C, un marché très difficile et extrêmement "traité" ».

Out of the student box

« Du coup, conclue Jérôme Cannaferina, le but c'était un peu de les "maltraiter" en les poussant dans leurs retranchements, de façon à ce qu'ils aillent plus loin dans l'exploratoire et qu'on arrive à avoir des idées pas juste disruptives pour faire de la disruption, ou juste innovantes pour faire de l'innovation, mais qu'on se dise que l'idée que l'on transforme en projet exploitable sera peut-être industrialisable dans 2 ans. Je pense que sur certains projets de cette année, on se posera la question de savoir si ce sont des projets étudiants ou d'entreprise ».

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Les projets élus

Le projet de la promo 2020 élu à l'issue de ces préselections régionales pour être présenté ce 24 novembre est Groomshop. Comme le reconnaît Jérome Cannaferina, « contrairement à ce que je viens d'expliquer (sourires), Grommshop est lui un projet qui adresse les particuliers : faire ses courses, en soi, n'est pas problématique mais la gestion des sacs peut l'être, elle. Si l'on est des touristes en mode shopping et que derrière on veut se faire un musée ; si on est une jeune famille et que l'on veut faire une pause en mangeant au restaurant mais qu'en plus de la poussette, on prend encore plus de place avec nos sacs ; si on est une personne âgée etc.... Ce n'est pas une grosse problématique mais c'est pénible. Groomshop propose ce service : je laisse mes sacs dans les magasins après achat et quand j'ai fini ma tournée des boutiques, j'ai un coursier qui repasse dans les magasins où j'ai laissé mes sacs pour les ramener chez moi ».

Save the date : 24/11/2017

Groomshop présentera son projet le 24 novembre, jour d'Epitech Experience au même titre que OniDream, projet qui, en tant qu'EIP promo 2018, participera aux Trophées Epitech Experience édition 2017. On reparle de ce projet, et de ses 13 autres compétiteurs aussi, très bientôt.

Epitech Experience 2017 : J-10 !

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Comme à Nantes pendant le DevFest, l'école a organisé sur l'ensemble de son réseau national les « Epitech Experience warm-up days » fin octobre afin de sélectionner les Epitech Innovative Projects promo 2018 qui vont concourir pour gagner les Trophées #EpitechXP2017 et les périodes d'incubation offertes aux projets vainqueurs. En cette matinée du 24 novembre, ces Trophées ouvrent ce grand rendez-vous de l'innovation. On vous avait promis plus détails au moment de notre rentrée avec Moonshot, ce moment qui signe le début du parcours de l'innovation made in Epitech, les voici.

La jeune garde de l'innovation

Epitech Experience est un événement qui vous invite à venir voir l'innovation en train de se faire, in vivo, via la présentation des Epitech Innovative Projects (EIP). Les EIP sont les projets de fin d'études de nos étudiants qui les ont mobilisés pendant 2 ans. Epitech Experience est en effet et aussi l'aboutissement d'un parcours pédagogique qui amène les étudiants à se plonger, dès la troisième année, dans les bonnes conditions de production de l'innovation. Comment ? En organisant un parcours de l'innovation de 2 ans, en 3 étapes.

2 moments clés en amont

  • Dès leur rentrée, les étudiants de troisième année (en ce septembre 2017, il s'agissait de la promo 2020) commencent ce parcours avec Moonshot. Ils sont tous les jours confrontés à des spécialistes de la révolution numérique, experts métiers, prospectivistes, philosophes, journalistes ou un président du Conseil national du numérique devenu secrétaire d'État chargé du numérique. Cet exercice consiste en projeter les étudiants dans leur futur ; la tête dans les idées, les pieds sur terre. Tous les jours, ils pitchent une idée pour trouver celle qui deviendra leur Epitech Innovative Project.
  • Tout au long de cette troisième année, ils s'attaquent aux problématiques du « problem solving », de la « value proposition », du MVP et du business model canvas... Un EIP, c'est comme une start-up. C'est pourquoi l'école organise Forward en cette fin de troisième année, quand les projets sont déjà jaugés et jugés par un jury composé des membres de l'écosystème de chacune des écoles du réseau Epitech, après avoir été mentorés tous les jours pendant 15 jours par des entrepreneurs ou spécialistes du sujet « comment passser de la graine de projet à la jeune pousse »...

Save the date

Puis arrive, après leur stage de 6 mois et leur quatrième année à l'international, le grand moment de l'innovation made in Epitech : Epitech Experience. Ce parcours amène chaque promo à présenter une centaine lors de ce grand événement ayant lieu traditionnellement chaque fin du mois de novembre. Cette année, les dates en sont les 24 et 25 novembre !

Demandez le programme

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Cette année, le jury des Trophées #EpitechXP2017 est présidé par Stéphanie Hospital, fondatrice de OneRagTime, plateforme d'investissement venue justement faire une conférence pendant Forward 2017, sur la levée de fonds, à destination de la promo 2019.

Les Trophées ne sont pas qu'un trophée

Les projets désignés comme vainqueurs de cette édition se verront offrir une période d'incubation avec nos partenaires spécialisés dans l'accélération des projets : IONIS 361 et 50 Partners.

100 projets

Après la remise des Trophées, la présentation des 100 EIP de la promo 2018 commence (à 13h) et tout amateur curieux de venir voir ce que nous réserve la jeune garde de l'innovation sera rassasié. Pour les absents qui n'ont pas toujours tort, Epitech Experience se poursuit samedi 25 novembre.

Cette année, nouveautés

Sauf que ce vendredi 24, les absents manqueront, à 14h, la première « conférence » d'EpitechXP2017. Thierry Keller, directeur des rédaction Usbek & Rica et partenaire historique de l'école via les conférences Moonshot, animera ce que l'on a appelle aussi et parfois une « battle ». Cette discussion mettra en effet aux prises Joséphine Goube, fondatrice de Techfugees et Eric Sadin, philosophe et auteur entre autres de « La Siliconisation du monde » - ce livre a beaucoup fait parler de lui l'hiver dernier... Un grand moment en perspective.

Conférence #2

À 15h, la place sera laissée au seul Luc de Brabandère. Philosophe de l'entreprise - philosophe et « senior advisor » du Boston Consulting Group -, enseignant notamment à l'École centrale Paris, spécialiste des conditions d'éclosion de la créativité, elle-même condition sine qua non de l'innovation. Créativité dont, selon-lui, l'humour est une pièce maitresse, on a hâte de savoir pourquoi...

Souvenirs de novembre 2016

Pour ceux qui n'ont jamais humé l'ambiance de notre campus, souvenirs en vidéo d'Epitech Experience de novembre 2016 :

Loick Michard, membre du jury #EpitechXP2017 et co-fondateur de mynotary.fr

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Loick Michard (Epitech promo 2015) est membre du jury Epitech Experience édition 2017 qui, J-4 !, se déroule ces vendredi et samedi 24 et 25 novembre prochains. Loick est le CTO et co-fondateur de mynotary.fr, solution web et mobile qui intéresse tous ceux concernés par les contrats de vente et achat de biens immobiliers. Et ils sont nombreux : notaires, agents immobiliers pour ne citer qu'eux et évidemment les vendeurs et acquéreurs qui n'attendaient que cette manière fluide et pratique pour faire avancer plus vite leurs dossiers. Mynotary le fait et cela explique leur succès. Ils ont déjà levé 1 million d'euros, pour commencer, dès cette rentrée.

Membre du jury #EpitechXP2017

Jeune Ancien de l'école, au cœur de l'aventure entrepreneuriale, Loick est bien placé pour aider à désigner avec acuité les vainqueurs des Trophées #EpitechXP2017. Les Epitech Innovative Projects gagnants se voient en effet offrir à l'issue de cette matinée de pitches et de démos lors de cette mâtinée du vendredi 24 , une période d'incubation chez nos partenaires historiques IONIS 361, Creative Valley ainsi que cette année et pour la première fois, 50 Partners. Tel est l'enjeu de cette mâtinée.

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La success-story Mynotary

C'est Loick qui nous raconte évidemment le mieux l'histoire vraie de cette jeune pousse : « MyNotary est une application web et mobile qui se donne pour objectif de simplifier la rédaction des contrats immobiliers (compromis, contrats de réservation, mandats, offres d'achat...). Destinée aux professionnels de l'immobilier (agents immobiliers, mandataires, promoteurs, notaires...), cette plateforme collaborative leur permet de réunir toutes les informations et documents nécessaires à la rédaction des contrats, lesquels pourront ensuite être signés directement en ligne. Par ailleurs, et jusqu'à l'acte de vente, MyNotary offre aux intervenants un suivi précis de chaque étape du dossier ».

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Moins de paperasse, plus de transparence

« MyNotary allège l'administratif (email, téléphone, papier) pour les professionnels et offre un vrai suivi à l'acquéreur et au vendeur tout au long du dossier. La plateforme limite l'apparition tardive de freins à la signature et fluidifie le processus. L'agent immobilier est facturé au dossier sur MyNotary et invite l'acquéreur, le vendeur et le notaire à rejoindre le dossier. MyNotary est à l'image des plateformes de partage comme "Google Drive", "Slack" ou "DropBox" mais spécialisée dans la rédaction de contrats immobiliers. Les vrais plus sont la rédaction automatique du contrat et le formulaire qui s'adapte et débloque les documents avec précision, tout en offrant une transparence totale tout au long du parcours ».

Market fit

« Initialement, on est parti sur l'idée d'une boîte "à la papa", où le business model ne consiste pas en une succession de levée des fonds, contrairement à beaucoup de start-up qui cherchent tout de suite des fonds sans forcément avoir de business model solide. Aujourd'hui, un certain nombre d'entre-elles se recentrent d'ailleurs sur la génération de chiffre d'affaires, il faut quand même commencer à créer de la valeur... On est donc partis sur cette idée-là ; on a commencé à constituer un portefeuille clients, à se construire un réseau. Ce qui nous a permis de sortir un produit utilisé directement par des clients et ainsi, très rapidement, trouver notre "market fit" ».

Levée de fonds

« Et très vite aussi, Open CNP nous ont contactés. Ils avaient auparavant ouvert leur programme d'investissement et d'accompagnement de start-up, avec une vision long terme. Leur portefeuille faisait déjà rêver les plus grands fonds ! Ce fut donc un honneur d'en faire partie et de profiter de leur expérience. Nous avons réalisé une levée d'un million d'euros avec eux, cela nous permet notamment d'agrandir notre force commerciale ».

Le casting

« MyNotary a été co-fondé par Fabrice Luzu et Sacha Boyer - tous deux notaires, ou presque (sourires) -, Samuel Olivier et moi-même qui venons tous deux d'Epitech Montpellier, de la même promo 2015. Maxime Jublou (promo 2017) nous a rejoints pour solidifier notre infrastructure, suivi d'Anthony Chevallier et Damien Lohmeyer (promo 2018) pour le développement des applications mobiles ».

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C'est un métier

« Avec Sacha et Fabrice, nous avons les informations nécessaires pour répondre aux problématiques juridiques et ainsi proposer une plateforme solide pour la rédaction de contrat. Il est primordial d'avoir cette expertise pour proposer un outil comme MyNotary ».

Touche à tout

« Ce que je trouve génial dans ce métier, c'est de pouvoir découvrir d'autres domaines. Satisfaire sa curiosité ! Moi qui ne connaissais rien à l'immobilier... voilà où j'en suis ! (sourires) ».

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Désir d'entreprendre

« Au début de notre aventure, je travaillais encore chez CodinGame et mes autres camarades avaient eux aussi leurs boulots respectifs... Mais Epitech encourage vraiment l'esprit entrepreneurial et te pousse très vite à devenir autonome ! Avec du recul, CodinGame était une expérience extra mais j'avais ce désir d'entreprendre, de créer mon propre "bébé". C'est une aventure pleine de surprises, mais qui vaut la peine d'être vécu ! ».

International et ambition

« Niveau international, le notariat français s'exporte beaucoup. Beaucoup de pays comme le Canada ou la Belgique se basent sur le même système. Notre techno est flexible et propose déjà des compromis de vente, baux commerciaux et contrats de réservation. Nous souhaitons nous imposer sur le marché français avant de réfléchir à exporter notre modèle. Nous comptons plus de 2000 professionnels et 800 notaires inscrits et nous signons une dizaine de compromis par jour sur la plateforme, "ça pousse très, très fort !"... ».

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Les outils technos

« Nous avons rencontré Maxime assez tôt, ce qui nous a permis d'avancer sur la partie infrastructure plus vite que nous ne l'aurions pu tout seuls. Notre client web est développé avec AngularJS et communique avec notre API REST en Java. Coté application, nous avons fait le choix du natif pour iOS et Android. Nos outils DevOps sont Jira, BitBucket, Docker et Rancher. Grâce au système de conteneurs, nous pouvons facilement isoler toutes les parties de l'application, et éviter les surprises au moment du passage en production. Nous avons également mis en place un système de réplication et de backup, notamment grâce à GlusterFS et AWS. Les documents stockés restent sensibles, c'est donc un point d'importance particulière pour nous ».

Mauvais antécédents

« Ce que l'on propose n'est pas de l'uberisation mais de la digitalisation, dans le bon sens du terme. Les notaires ont un mauvais passé avec leurs outils et sont très inquiets sur ce point. MyNotary veut rassurer tous les professionnels et les aider à mettre en avant leurs valeurs ajoutées en automatisant les taches qui peuvent l'être ».

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Paris&Co

« Aujourd'hui on est chez Paris&Co, qui est une agence de développement économique et d'innovation. Ils nous ont permis de rencontrer certains gros clients, comme les promoteurs et d'avoir accès à des bureaux pour nous développer ».

Ambassadeurs

« Nous avons la volonté de créer très prochainement un "club" de notaires qui proposeraient des idées et améliorations de notre solution. Pour cela, nous avons ouvert une partie de notre capital aux notaires et collaborateurs, qui pourront ainsi s'investir pleinement dans leurs outils ».

Epitech Experience 2017 : J-1 !

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Le compte à rebours d'Epitech Experience 2017 est sur le point d'arriver à son terme. Demain vendredi 24 novembre, s'ouvriront les portes de la deuxième édition. Lors de cette journée, il s'agit d'élire le meilleur Epitech Innovative Project (EIP) de la promo 2018 évidemment, mais pas seulement.

Un jury des Trophées #EpitechXP2017 jeune et féminin

Pour résumer la matinée de ce vendredi 24 novembre, celle-ci commence par les pitchs des 14 groupes sélectionnés ville par ville (11 + 3 à Paris) du réseau national Epitech, pendant les Epitech Experience warm-up days. Les membres du jury 2017 départagent ces 14 projets de fin d'études après leurs pitchs et leurs démos, puis désignent les vainqueurs de cette édition. Le trio des EIP élus pour monter sur le podium gagne une période d'incubation. Cette année, le jury est le plus jeune de toutes les éditions et la mixité est en marche : Stéphanie Hospital notamment, fondatrice de OneRagTime, en est la présidente.

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3 Alumni dans le jury

Trois jeunes Anciens en font partie. Romain Combe (promo 2017), CEO de Witick, que vous avez peut-être croisé la semaine dernière au "Village Start-up" des « 10 ans de la ChaireEEE » de l'ESCP, école dont Epitech est partenaire, revient sur les terres de sa victoire. Celle de l'an dernier quand Witick s'appelait encore TBC-Connect et gagna les Trophées EIP #EpitechXP2016. Dinh Nguyen, promo 2012 qu'on a déjà eu le plaisir de revoir en tant que membre du jury Forward 2017 à Epitech Paris, CTO d'Agriconomie, en fait également partie. Loick Michard, CTO et co-fondateur de MyNotary et promo 2015 est ravi d'en être aussi.

Les conférences

Si vous n'êtes pas sur place sur notre campus technologique Paris Sud - IONIS Education Group, sachez que le débat entre Eric Sadin et Joséphine Goube (CEO de Techfugees) de même que la conférence de Luc de Brabandère sont retransmises sur notre chaîne youtube.

WebTV

Sur un autre canal, en Facebook Live sur notre page Facebook, vous pourrez également suivre notre webTV placée au centre des plus de 1000 m2 de notre « garage de l'innovation ». Plein d'interviews live, de retours d'expérience de l'Expérience Epitech par les vainqueurs des Trophées #EpitechXP2017 par exemple sont au programme de même que des rencontres avec les représentants des Epitech Players.

L'Espace Players

Autre grande nouveauté de cette édition 2017, Epitech Expérience édition 2017 s'ouvre en effet aux players de l'école, les entreprises partenaires d'Epitech et certains d'entre eux attendent avec impatience de rencontrer les plusieurs centaines de membres de cette promo 2018.

Cette année, les players présents sont :

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La jeune génération qui vient

C'est dans cet espace très « berlinois » que les 100 EIP de la promo 2018 s'exposent, aussi bien que certains des projets de la promo 2020. Eux viennent de commencer le parcours de l'innovation les menant à Epitech Experience édition 2019... Ces EIP de la promo 2020 sont au nombre de douze, ils ont été sélectionnés de même pendant nos warm-up days des 19 et 20 octobre derniers. Epitech Experience est le seul moment de l'année où vous pouvez voir toute notre communauté ou presque au même endroit. Rendez-vous demain.

Lecture canapé

Vous pouvez d'ores et déjà découvrir tous les projets des 100 EIP de la promo 2018 ici. Mais vous n'aurez pas les réponses en direct, par les étudaints, aux questions que vous pourriez vous poser. Pour aller plus loin.

Epitech Experience #2 review

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Epitech Experience édition 2017, c'était vendredi dernier : 1300 participants, une centaine d'entreprises présentes, 2 conférences, une ébullition palpable sur tout le campus technologique Paris Sud - IONIS Education Group... Venir voir l'innovation en train de se faire au travers des 100 Epitech Innovative Projects (EIP) de la promo 2018, c'est aussi une fête. Cet événement s'est poursuivi le lendemain samedi 25 novembre, pour mieux prolonger ce grand moment centré sur la jeune garde de l'innovation technologique.

14 sur 100

Pour départager ces 100 EIP, l'école organise d'abord des pré-sélections, les « Epitech Experience warm-up days » où la promo 2018 pitchait ses projets devant un jury de professionnels et ses cadets de 2 ans, la promo 2020 en l'occurrence. Chaque ville élit ainsi son EIP chargé de participer et de la représenter aux Trophées Epitech Experience (en raison de l'ampleur de nos effectifs parisiens, 3 projets ont été retenus). À Nantes par exemple ces « warm-up days » se sont déroulés dans le cadre du DevFest 2017. En comptant toutes les villes du réseau national Epitech, ils étaient donc 14 groupes à pitcher aux Trophées #EpitechXP2017.

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Les troisièmes

Le projet issu de ces élections nantaises, OniDream - un casque connecté permettant de s'endormir plus vite avec des sons binauraux puis de se réveiller mieux en fonction de ses cycles de sommeil (et de les étudier avec des relevés statistiques) est d'ailleurs arrivé troisième ex-aequo. À égalité de pertinence selon le jury d'Epitech Experience 2017 avec le projet lillois : BikeTrack. Très tendance et surfant sur l'augmentation du nombre de cyclistes dans les centres urbains, BikeTrack cache dans la potence d'un vélo un « traceur ». Le but de ce projet est de notamment lutter contre le vol de vélo en permettant de le retrouver facilement.

Les deuxièmes

Ce projet, certainement le mieux pitché de tous les projets au vu des réactions du public, a reçu la « médaille d'argent ». Waiter propose de se faire remplacer dans une queue interminable par quelqu'un qui y est disposé et proche de lieu de l'attente (Tour Eiffel, Apple stores etc etc.). Le « waiter » est évidemment rémunéré pour ce service par celui ou celle qui considère que « faire la queue, c'est has been », pour reprendre leur baseline.

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Les vainqueurs

Après les piches et l'heure des « démos » des projets destinées aux membres du jury, l'heure des résultats est venue : le projet CaptainDrop a remporté les Trophées #EpitechXP2017. Conçu, pour aller vite, comme une nouvelle sorte de régie publicitaire concentrée sur les streams de jeux vidéo, cette plateforme monétise le temps passé par les amateurs d'e-sport devant leurs écrans à regarder ces « streams » de jeux vidéo. Cette monétisation ne se traduit pas par un gain d'argent mais de crédits pour s'acheter des « skins », ces « cosmétiques » que les fans de jeux vidéo achètent pour customiser leurs personnages. Un marché inconnu du profane mais en pleine expansion, certains « skins » dépassant même la notion du raisonnable pour un néophyte qui ne connaît pas League of Legends ou Counter-Strike, par exemple... Ce projet a été aussi salué pour son côté très « malin » par le jury. La plateforme est en train d'être testée depuis début octobre déjà.

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(CaptainDrop avec de gauche à droite : Corentin Baraou, Lakhdar Slaim, Rayane Puzenat et Youssef Najar, en n'oubliant pas Lucas Petit )

Les explications de ce choix selon la présidente du jury

Pour Stéphanie Hospital, fondatrice de OneRagTime, plateforme d'investissement internationale et présidente du jury #EpitechXP2017, « on a voulu récompenser l'aboutissement d'un projet qui avant même la sortie de l'école est déjà opérationnel, avec des utilisateurs et un modèle d'affaires. On a voulu récompenser le fait que les étudiants ont été capables, en parallèle de leurs études à Epitech, de se lancer dans l'aventure d'une vraie entreprise, avec une réalisation concrète, du chiffre d'affaires et surtout, un service qui tourne ».

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(au centre : Stéphanie Hospital)

Exécuter, tester

« Personnellement OniDream m'a fait rêver, poursuit Stéphanie Hospital. Avec les membres du jury, on a aimé le fait que ces étudiants ont été capables d'avoir une vision assez disruptive. Après la question, pour eux, c'est de passer de la vision à l'exécution : vont-ils être capables de la réaliser, au-delà des clichés start-up, avec les mêmes t-shirts, les belles affiches, la promesse et le pitch. Pour OniDream, c'est un gros challenge. J'ai un message à leur attention : réalisez et mettez en pratique ce que vous avez annoncé au jury, vos partenariats et le fait qu'il y a un vrai fondement scientifique derrière ce que vous faites ».

Le débat Brigad

L'EIP Brigad a posé un dilemme au jury : les membres de Brigad ont en effet voulu, dès la définition de leur EIP, travailler avec une entreprise constituée ainsi que le permet le règlement du labEIP de l'école. Comme Jean Lebrument, de 2 ans leur aîné en termes de promos Epitech et Florent Malbranche, le frère aîné d'un des membres du groupe, étaient en train de co-fonder leur start-up qui aujourd'hui révolutionne l'interim dans le secteur de la restauration (pour commencer), ils se sont engagés avec eux. Et aujourd'hui Brigad, en tant que plateforme de mise en relation entre restaurateurs et professionnels indépendants est une vraie success story.

Rewind to Forward 2017

Nous avions justement invité Jean Lebrument (promo 2016) à expliquer la partie « ressources » du Business Model Canvas lors de Forward de mars dernier - Forward étant le moment du parcours de l'innovation où les troisième année sont incités à « bootstrapper » leurs projets en termes de MVP.

Prix spécial

Sauf que, les vainqueurs des Trophées Epitech Experience se voyant offrir une période d'incubation et que Brigad, déjà incubée par 50 Partners, incubateur partenaire par ailleurs de cette #EpitechXP2017, puis ayant levé plus de 2 millions d'euros ensuite et employant aujourd'hui une trentaine de salariés, l'EIP éponyme s'est retrouvé « hors cadre » selon le jury, d'où toutefois le prix spécial coup de cœur décerné à Brigad.

Un modèle

Comme le résume Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech, « Stéphanie Hospital l'a dit au moment de la remise des Trophées, en pratique, Brigad représente ce qu'on voudrait voir à l'occasion d'Epitech Experience : des étudiants ayant passé 3 ans sur un projet et ayant suivi notre rythme pédagogique qui pousse à maturer l'idée, d'en faire un proof of concept puis l'industrialiser (...) Le sentiment a été qu'ils ne sont pas exactement au même niveau que les autres, ils étaient presque hors compétition - remporter les Trophées signifiant gagner une période d'incubation. En revanche, il faut qu'on en fasse un exemple, un emblème ».

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Espace Epitech Players : 14 entités

Une fois les Trophées remis, restait à ouvrir l'espace d'exposition où les 100 EIP de la promo 2018 se montraient pour la première fois, aux amis et parents, à l'écosytème de l'école et tous les invités que cela représente. En plus de la centaine d'entreprises venues faire le déplacement, l'école avait cette année réservé un espace spécifique à ses Players, les partenaires d'Epitech. Ils étaient 14 cette année, dont Deezer et Guillaume Grillat, Tech Community Ambassador de cette plateforme française mondialement connue.

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D'une Epitech Experience à l'autre

Selon Guillaume Grillat, « c'est toujours intéressant pour nous de venir à ce type d'événement, de rencontrer de futurs potentiels nouveaux collaborateurs. En tout cas, on voit qu'il y a une curiosité des étudiants pour notre métier. Et Antonin par exemple est un bon exemple de l'intérêt qu'il y a pour nous de venir ici ». Antonin Ribeaud (promo 2017) a en effet rencontré Deezer et Guillaume lors d'Epitech Experience 2016, après avoir pitché son EIP d'alors : EdenBeat. Il fait aujourd'hui partie de l'équipe « Core Front » chez Deezer.

Joindre l'utilie et l'agréable

Participer à cet évènement permet à nos étudiants de cinquième année (promo 2018) de présenter le fruit de leur travail au long cours et de rencontrer des entreprises qui n'attendent que de trouver les bons profils... Ils pouvaient aussi assister à deux conférences notamment celle très intéressante et particulièrement « panoramique » concernant l'informatique, la logique et les mathématiques et finalement l'innovation, par Luc de Brabandère intitulée : « Homo Informatix, pour une ère numérique plus humaniste ». On en reparlera dans le prochain IONIS Mag, #37.

O21, les métiers du futur, le futur des métiers

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La saison 2 d'O21 a commencé. 021 est une série de conférences organisées par Le Monde Campus, consacrées à l'orientation professionnelle des jeunes générations. Pour savoir vers quel secteur s'orienter, les nouveaux métiers et formes d'activité qui se dessinent à l'horizon, les nouvelles manières et modes de travailler, autant s'éclairer et échanger avec des personnalités au cœur et au fait des changements qui préfigurent le futur du travail.

Epitech partenaire d'O21

C'est ce à quoi répondent ces conférences et ateliers aux multiples intervenants multipliant les points de vue. Ces conférences sont structurées par thèmes, 6 thèmes qu'on retrouve dans les 5 villes visitées par 021 en cette saison 2017 / 2018. Toutes ces journées 021 se déroulent en partenariat avec Epitech. À chaque rendez-vous, vous pourrez vous inscrire aux sessions d'initation à la programmation organisées par les Coding Club de l'école et leurs gentils Cobras, n'hésitez pas.

Informations pratiques

C'est Nancy qui a fait office le premier épisode, ces 1er et 2 décembre. À Lille, O21 prendra place les 19 et 20 janvier prochains, à Nantes les 16 et 17 février 2018, à Bordeaux les 2 et 3 mars puis Paris les 17 et 18 mars.

Pourquoi 2 jours

Pour aider à voir plus clair dans un monde qui semble de plus en plus mouvant et qui, à force d'informations contradictoires, parfois sérieusement superficielles, où l'on passe des visions d'épouvante guidées par des Intelligences Artificielles autonomes aux fantasmes de robots qui font tout pour nous, 2 jours de conférences ne sont pas de trop pour replacer les choses dans l'ordre de la raison.

Les thèmes

Voici les thèmes des six conférences O21, organisées dans chaque ville avec de nouveaux invités :

  • Choisir : alors que la mutation numérique bouleverse des dizaines de métiers, quelle voie choisir ? À qui me fier pour trouver une orientation qui me corresponde ?
  • Anticiper : dans un monde qui se transforme à toute vitesse, quels métiers vont recruter demain ? Quelles nouvelles compétences faut-il acquérir ?
  • Se former : quelles formations préparent au monde qui vient ? Faut-il plutôt apprendre à apprendre ou devenir spécialiste ? Quelles initiatives sont-elles à suivre dans le monde ?
  • Créer : face à l'automatisation annoncée de nombreux métiers, la créativité devient une compétence cardinale. Peut-on apprendre à être créatif ? Et doit-on tous le devenir ?
  • Oser : à l'époque actuelle, reste-t-il des orientations « sûres » ? D'entrepreneur à freelance, jusqu'où prendre des risques ?
  • Se réaliser : privilégier les métiers qui donnent du sens, est-ce une utopie ? Comment se réaliser dans le monde du travail tout en gagnant sa vie ?

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Le point de vue de notre directrice

Elsa Kremser - Mansuy (à droite sur la photo), directrice du développement d'Epitech Nancy était invitée à participer à la conférence « Se former » : « j'ai répondu à une question évidemment récurrente : qu'est-ce qui fait un bon développeur. Pour moi, c'est la capacité à mixer hard et soft skills (allier expertise technique, savoir-être et capacités de leadership), à connaître bien aussi le marché dans lequel on évolue, ne pas hésiter à analyser son secteur de très près ».

Adaptabilité

« J'ai parlé aussi du futur également parce que demain, nous serons tous amenés à exercer 10 ou 15 métiers différents. Or cette adaptabilité est le principal critère recherché sur le marché. C'est ce que l'on s'efforce d'apprendre à nos étudiants parce que si demain une technologie préempte tel secteur, il faut savoir l'appréhender ».

Se former et s'auto-former

« Dans un monde où tout va très vite, la culture de l'auto-formation va être primordiale, elle constitue même un des défis de demain. Je tiens à souligner que c'est un message positif à destination de nos jeunes générations : 20 % de notre temps va être consacré à l'auto-formation. Sur la question de savoir, et c'est une question portée fortement par le public de la conférence, s'il vaut mieux se spécialiser ou apprendre à apprendre pour être adaptable, je suis logiquement adepte de la seconde réponse : apprendre à apprendre pour pouvoir évoluer dans le monde de demain ».

La mixité est un besoin

Elsa Kremser - Mansuy avait un message à destination de la partie féminine du public : « L'informatique n'est pas réservée aux garçons ! Mesdemoiselles, intéressez-vous au monde du futur, testez un maximum de secteurs d'activité, soyez ouvertes d'esprit et osez ! ». Osez être plus fortes que des stéréotypes importés des années 90, confortés la décennie suivante... Vous pouvez d'ailleurs entrer en contact avec notre association E-mma à ce sujet.


Le SwitchUp Challenge, la Tech Positive

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Le SwitchUp Challenge en est à sa cinquième édition. Au fil des années, les équipes en charge de ce challenge, co-construit historiquement par Cisco France puis animé par les séquipes de MakeSense / SenseCube (l'accélérateur de start-ups sociales de MakeSense) et comptant depuis deux ans Epitech parmi les partenaires académiques, poursuivent et amplifient cette volonté d'aller toujours plus loin dans l'innovation technologique au service d'une société plus juste, plus durable, plus accessible et plus connectée. Comment ? En mobilisant les énergies des jeunes générations, bonne et bienveillante raison pour laquelle Epitech a, à son tour, mobilisé ses campus de Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Paris et Toulouse, sans oublier ceux de Rennes et Nantes pour imaginer, conceptualiser un projet ou une start-up à fort impact positif en utilisant les nouvelles technologies.

Challenge au long cours

L'équipe en charge de ce challenge avait en effet donné rendez-vous aux communautés étudiantes en plusieurs points de France pour lancer le début du challenge en cette saison 2017 / 2018, notamment à la Wise Factory, bâtiment totem de la French Tech Angers où se situe notamment et aussi la Cité de l'Objet Connecté. Foin des kilomètres, des étudiants d'Epitech Rennes et Nantes s'y sont déplacés. Les défis du monde font bouger la jeune génération.

Refugee camp

D'Epitech Rennes plusieurs projets sont sortis, dont celui porté par Claire Bouttes, Curtis Coureau et Charles Chopin (tous trois promo 2022). Ils l'ont appelé O'TonHome, « c'est un projet humanitaire qui cherche à répondre au besoin d'infrastructures et de logement durable des ONG (une tente actuelle dure aux alentours de 6 mois), comme le décrit Claire. Notre projet permettrait d'offrir à tous les réfugiés (de guerre, climatiques...) une meilleure intimité et dignité. Avec notre solution, on donne aussi une adresse à chaque tente O'TonHome pour mieux gérer, organiser et structurer les camps. En résumé, nous offrons des tentes modulaires, autonomes en électricité, géolocalisables et surtout durables ».

La Réalité Augmentée au service du handicap

À Toulouse, un des projets porté par 9 étudiants est basé, explique à son tour Clémence Cros (promo 2020), « sur la thérapie miroir, un principe utilisé pour soigner les personnes possédant une perte de motricité au niveau d'un membre. Puisque le membre ne peut plus envoyer de message sensitif au cortex, il s'agit d'essayer de compenser cette absence par un message visuel afin de "tromper le cerveau". Notre objectif est d'améliorer la thérapie miroir en y ajoutant un aspect fun et motivant, ce qui passe par des informations visuelles et des exercices modulaires pour apporter une source de motivation supplémentaire et améliorer son efficacité ». Le nom de ce beau projet : MIRA.

À Paris, smart city

À Epitech Paris, Félix Ganz (promo 2020 de même) s'est inscrit au challenge avec ses 4 camarades en y proposant le projet Routs, en pensant à cet enjeu : « Avec une population urbaine toujours croissante, les villes doivent faire face à de nombreux challenges, comme la gestion multimodale des flux de transport. Routs propose une solution pour les pouvoirs publics : un logiciel de simulation réaliste et intelligent. Il permet d'évaluer l'impact de changements urbains à grande échelle. Grâce à Routs, les villes pourront rapidement trouver le meilleur plan d'action pour aménager la transition vers les villes intelligentes (les "smart cities") ».

Inscrivez vous

Même si l'ensemble de l'équipe SwitchUp Challenge a proposé les 11 et 12 novembre derniers un week-end entier nommé « creathon », dédié à l'innovation, la créativité et l'intelligence collective, les inscriptions sont toujours ouvertes. Elles ne seront closes que ce 22 décembre minuit moins une. Gagner Jusqu'à 100 000 €, un an d'accompagnement et d'autres récompenses encore, ça vous intéresse ? Cliquez ici : https://switchupchallenge.com/postuler/

Epitech Balkans is now open

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Armend Tahiraj y travaillait depuis longtemps, c'est devenu une réalité : depuis le 2 octobre Epitech Balkans a effectué sa première rentrée ! Basée à Tirana, capitale de l'Albanie, Epitech Balkans a donc accueilli sa première promo d'étudiants Epitech. Le directeur du campus, aidé de Maria Myridinas (directrice du développement) et Anthony Palasse (directeur pédagogique et Epitech promo 2013) nourrissent de grandes ambitions. Armend Tahiraj, lui-même Epitech promo 2012, nous explique pourquoi.

Une promo volontairement resserrée

« Depuis le 2 octobre, résume Armend, nous accueillons la toute première promo d'Epitech Balkans dans nos locaux, 800 m2 situés dans le Tirana Business Park. Nous avons reçu plus de 100 candidatures, nous avons choisi de pratiquer une sélection plutôt stricte, en ne prenant que les meilleurs profils de manière à faire une "promo pilote", en quelque sorte. Cette promo qui sortira en 2022 regroupe finalement 15 personnes. Sur ces 15 étudiants, nous avons 3 jeunes femmes, ce qui représente 20 % de la promo ».

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Satisfaction personnelle

« J'ai commencé à travailler sur le dossier depuis le 21 août 2013, pour être précis. Monter et faire valider le dossier a donc pris 4 ans environ... Il a fallu par exemple attendre une loi concernant l'installation de branches locales d'écoles étrangères parce que c'est un fait, les Balkans ne sont pour l'instant pas très adaptés aux écoles internationales. Circonstance atténuante, on part de loin : en Albanie, on vivait sous le joug d'un des régimes communistes les plus durs d'Europe il y a encore 27 ans ».

Comme tout le monde

« Avec cette promo, cela se passe très bien, la première semaine, ils étaient comme n'importe quelle promo de n'importe quelle Epitech qui commence par s'immerger dans le langage C : ils sont un peu perdus. En deuxième semaine, ils reprennent leur esprit puis ils commencent à développer de petits jeux, la bistromatique etc. Ils sont très contents parce qu'en un mois et demi, ils font des projets qu'ils auraient pensé être incapables de faire auparavant, voire auxquels ils n'auraient même jamais pensé ».

Excellence et réseau Epitech

« 2 de nos étudiantes sont particulièrement dans ce cas : ce sont 2 excellentes étudiantes qui voulaient s'inscrire à la fac de médecine et qui ont décidé au dernier moment de changer de voie en choisissant Epitech. Elles n'avaient jamais touché un bout de code, jamais. Aujourd'hui elles sont ravies et pensent même lier leur cursus Epitech à de la recherche médicale. On leur a déjà parlé de ce que fait Epitech Strasbourg par exemple dans le domaine de l'e-santé ».

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Extension

« Epitech Balkans a vocation à étendre son réseau de partenariats, sensibiliser le monde de la jeunesse sur les enjeux de l'informatique (qui ne se limite pas à développer des logiciels...). L'Albanie et les Balkans sont des populations jeunes, les défis dans le domaine de l'éducation sont nombreux alors que l'offre de formation ne répond pas à la demande du marché ».

L'Albanie et l'I.T

« Depuis environ 6 ans, les choses bougent, des Américains ont commencé à lancer des incubateurs en partenariat avec des Albanais sauf que l'Albanie souffre d'un déficit en termes de ressources humaines, d'où l'arrivée d'Epitech. Lufthansa par exemple transfère ici 30% de ses équipes informatiques depuis Hambourg. Tous les jours, j'ai aujourd'hui des entreprises qui viennent nous voir en disant "je veux 30, 50 même mille salariés dans le domaine informatique"... ».

Promo 2023

« On vise une centaine d'étudiants pour la rentrée prochaine. En 3 semaines, 126 étudiants sont venus nous voir pour candidater pour l'année prochaine et sur ces plus de 120 personnes, 40 % sont des filles... ».

Une grande première

« C'est une première pour une école française supérieure de s'engager et s'exporter dans les Balkans. C'est une première historique et j'en suis très, très fier ».

Epitech Experience, start-up et grands comptes

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Epitech Experience, ce sont évidemment les Trophées #EpitechXP2017 qui désignent les meilleurs Epitech Innovative Projects (EIP) des cinquième et dernière année du cursus Epitech, EIP primés se transformant dès lors en start-up à la rencontre de leur marché, comme CaptainDrop venu pitcher son projet à la OneRagtimeNight 2017. Epitech Experience, ce sont les Trophées #EpitechXP2017 mais pas seulement : Epitech Experience, c'est aussi la présentation exclusive de tous les EIP d'une promo, 100 cette année avec la promo 2018. Parmi eux, Perspective, dont certains des membres ont travaillé sur un projet Bouygues Immobilier que l'on a rencontré pendant cet après-midi du 24 novembre 2017. On revient en images sur cette journée.

Le reportage MCE

Ma Chaîne Étudiante (MCE) a en effet réalisé un reportage sur Epitech Experience #2, une manière dynamique de revoir cette journée. C'est à l'issue de la matinée de cette journée que le jury des Trophées #EpitechXP2017 a désigné CaptainDrop, l'EIP vainqueur de cette édition.

Les suites de cette journée pour CaptainDrop

EpitechxExperience-EpitechXP2017-Trophees-EIP-promo-2018-innovation-CaptainDrop.jpgRayane Puzenat (promo 2018 comme tous ses camarades) a depuis été invité à pitcher à la OneRagtime Night 2017 cette plateforme dédiée à la monétisation des streams e-sport jeudi 7 décembre. D'après lui, « les fondateurs de OneRagtime, Stéphanie Hospital ou Jean-Marie Messier et plus globalement toute l'équipe organisatrice ont reçu de très bons retours concernant nos pitchs ». Désormais, l'enjeu pour Rayane et ses camarades et bientôt futurs associés est de transformer ce projet dans la vraie vie, comme on dit, de l'entrepreneuriat. Pour ce faire, ils feront partie du prochain « batch » de IONIS 361.

L'œil intéressé du Spot Bouygues

Pour en rester à cette journée du 24 novembre 2017, Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues installé sur le campus technologique Paris Sud - IONIS Education Group a, lui, « trouvé cette Epitech Experience 2017 très intéressante. Les projets autour de la Réalité Virtuelle (VR) sont relativement nombreux or ce sont des thématiques que nous, chez Bouygues, on aborde justement en ce moment... ».

VR / AR

Aux côtés de la VR, la Réalité Augmentée (AR en anglais) fait bien sûr partie de ces problématiques. Au printemps dernier, toujours dans le cadre du Spot Bouygues, des étudiants désormais en troisième année (promo 2020) s'étaient plongés dans les possibilités permises par les Microsoft HoloLens pour développer un prototype capable de « voir » à travers les murs.

Béton transparent

Comme le rappelle Lionel Laské, « il fallait pouvoir "voir" la tuyauterie à travers les murs avec les HoloLens. Hier 23 novembre, sur un autre projet impliquant deux des étudiants du groupe Perspective, on a mis en pratique la visite virtuelle d'appartements pour Bouygues Immobilier. Il s'agit de la même problématique : comment exploiter au mieux une maquette numérique. Chez Bouygues, on a beaucoup de sujets autour du bâtiment ».

Visite virtuelle

Erik Dallemagne confirme : « moi et et Djenaba Bah (promo 2018 toujours) nous avons, en plus de développer Perspective avec les 7 autres membres du groupe, participé à ce projet VR. Porté par Bouygues Immobilier, il est un peu similaire au nôtre en termes de technologies mais consiste, lui, à faire "visiter" aux clients leur appartement tel qu'il sera une fois le chantier fini ».

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Mais c'est quoi Perspective ?

Henri Touchard nous éclaire sur la différence avec l'EIP Perspective qui est de son côté « un assistant d'aménagement virtuel. Notre constat de départ est que les particuliers ont beaucoup de mal à se projeter dans un espace qu'ils souhaitent reconfigurer. Pour ré-agencer son salon par exemple, que ce soit sur le mobilier ou pour repeindre les murs, il est vraiment compliqué de savoir "ce que va donner" comme on dit, seulement avec notre imagination ».

Le choix Google

« Une des raisons qui nous a faits opter pour les technos Gooqle, rappelle Henri, c'est qu'il nous fallait quelque chose d'accessible pour le particulier, d'où le Google Cardboard qui doit coûter aujourd'hui dans les 4 €, pas exactement ce qu'on appelle une dépense énorme... Aujourd'hui, il y a 2, 3 smartphones équipés de 3 capteurs photos capables de scanner en 3D. Cela évite aussi d'avoir à se balader avec plein de câbles, on a vraiment juste un smartphone et un cardboard qui nous permet de voir en VR ».

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Ikea like this

« L'objectif est de pouvoir scanner une pièce. On part de l'existant en se baladant dans cette pièce avec l'appareil photo et l'idée, c'est d'extraire ou bouger les meubles. On les extrait du modèle et on les place où l'on veut. On dispose aussi d'une base de données qui contient un certain nombre de meubles qu'on a récupéré sur Internet qu'on peut placer sur la "scène" qui nous concerne, pour compléter la pièce ». Ikea avait choisi le HTC Vive pour son appli du même genre, moins « mainstream ».

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(de gauche à droite : Henri Touchard, Mina Amrouche, Djenaba Bah et Erik Dallemagne)

Retour sur l'Option E édition 2017

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La ChaireEEE de l'ESCP Europe ouvre ses portes aux étudiants extérieurs avides d'apprendre à entreprendre au travers de l'Option E, programme d'éducation à l'entrepreneuriat long de 4 mois. Epitech en est partenaire, ils étaient 4 de nos étudiants à l'intégrer cette année. On a rencontré 3 d'entre eux le dernier jour de ce programme quand il s'agit de pitcher leurs projets à la fin de ce « cycle » très pratique et versé la méthode projet, ce 14 décembre dernier.

4 étudiants de 5ème année

Anatole Menichetti, Chaohui Lin, Lowik Denel ont suivi l'Option E sur le campus parisien de l'ESCP Europe. Ils font tous partie de la promo 2018, promo qui a présenté ses Epitech Innovative Projects (EIP) à Epitech Experience #2. Baptiste Moutier, président de la Junior Entreprise de l'école jusqu'à ce qu'il ne parte à l'international en quatrième année a préféré, lui, suivre l'Option E sur le campus de Berlin (l'ESCP Europe est en effet présente à Paris, Londres, Berlin, Madrid, Turin et Varsovie).

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(de gauche à droite : Anatole, Lowik et Chaohui)

Opportunité

« Avant de recevoir le mail interne qui nous proposait de participer à cette Option E, je ne connaissais pas du tout l'ESCP, avoue Chaohui. J'ai regardé ce que ce programme proposait et je me suis dit que cela allait me permettre d'avoir cette expérience "full marketing" que je recherchais. Et en plus, sur un temps assez long. Après ces 4 mois, je peux dire que, franchement, c'est cool ! ».

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Fooding malin

Pour ne rien gâcher, Chaohui fait partie de l'équipe qui a remporté la palme du meilleur projet Option E édition 2017, une fois que toutes les étudiants réunis en équipes pluridisciplinaires présentent à l'écosystème de l'ESCP leurs projets. Ce 14 décembre, Chaohui est ses 2 camarades ont pitché le projet Grr'Eat : il s'agit d'un « bot » sévissant dans le secteur de la restauration dont le principe se base sur du yield management, à partir de la connaissance par l'algorithme des préférences utilisateurs et leur géolocalisation. Autrement dit, Grr'Eat remplit les tables vides de restaurants avec des promos (entrée ou dessert offert, par exemple) à destination de ses abonnés à proximité.

Transmutation

« J'ai l'impression, assure-t-il, d'avoir changé par rapport à celui que j'étais il y 4 mois, du profil du geek parfait j'ai l'impression d'avoir acquis une approche plus "humaine". On a vécu avec des gens complètement différents, pas du tout "techno" : quand on explique des choses techniques, ils ne comprennent pas tout, du coup il faut apprendre à faire passer nos messages, je n'ai pas même plus peur d'aller au contact des gens. Et puis on a eu l'occasion d'aller à San Francisco, la Silicon Valley. Bref, j'ai trouvé cette expérience extraordinaire ».

Learning Expedition

« Pour moi le grand moment du programme, renchérit Lowik, c'est ce voyage à San Francisco. On y a rencontré énormément de gens très intéressants et très intelligents, beaucoup de profils de beaucoup de pays différents. On a fait des écoles (...), on est allé visiter des boîtes que l'on avait nous-mêmes sélectionnés. Nous, on a choisi Plato, une start-up créée par des Français localisée pour l'instant dans la Silicon parce qu'ils ont levé des fonds là-bas et que c'était plus simple d'y rester mais leur équipe dév' est à Paris. C'est une des boîtes que j'ai trouvées la plus intéressante (...) Globalement, les gens là-bas sont vraiment dans le don et le partage, rien à voir avec la mentalité française... ».

Une bonne idée c'est bien, une bonne équipe c'est mieux

« Moi, entre San Francisco et Improbable, poursuit Anatole, je pencherais plus pour Improbable mais dans la globalité du programme Option E, les meilleurs moments, ce sont ceux que j'ai eus avec "mon" équipe parce que je pense que c'est ça qui m'a fait le plus "grandir". C'est ce projet, sur lequel on a bossé dessus depuis 4 mois, qu'on a pitché ce soir. On a bossé dessus comme des dingues et on a vraiment forgé de super liens ».

Blink

Ce projet dont parle Anatole, c'est Blink, un chatbot qui propose à ses utilisateurs de sortir de la routine en les invitant à faire d'autres choses que ceux-ci pratiquent quotidiennement. « Petit à petit, résume-t-il, on t'ouvre à de nouveaux univers en commençant d'abord par des choses qui peuvent potentiellement t'intéresser et qui ne sont pas impossibles pour toi (par exemple, proposer de courir à une femme enceinte...) ».

À dans 6 mois

« Nous, reprend Lowik, l'idée de Navee, notre projet, vient de Mattéo, un étudiant de l'ESCP. À force de ne pas trouver ce qu'il cherchait sur Internet, des mangas non traduits, qu'il avait l'opportunité de développer cette plateforme légale de lecture de mangas au sein de l'Option E, on s'est regroupé entre fans de mangas plus une camarade qui ne connaissait pas cet univers mais qui était très intéressée par le projet et sa mise en place. Au final on forme une très bonne "team", on va continuer le projet, avec nos contraintes respectives évidemment, chacun devant finir sa scolarité dans les 6 prochains mois ».

L'envie de créer

« Moi, j'ai depuis longtemps envie de créer mon entreprise ; mon père est entrepreneur, mon frère aussi et c'est pour cela que j'ai choisi cette Option E, c'est concret on apprend plein de choses en peu de temps. Et pourquoi pas, me servir de cette expérience pour lancer mon EIP à la fin de notre année (il s'agit du projet Betwatch, ndr) ».

L'envie d'entreprendre

« Je ne me destine pas à finir CTO, « lead dev' » etc., affirme lui Anatole. Je viens d'un milieu où les gens entreprennent, où ils sont créatifs et j'ai rejoint l'Option E pour me plonger dans l'entrepreneuriat. J'avais déjà fait la certification HEC en troisième année d'Epitech, j'ai déjà monté une start-up, qui n'a pas marché. Or en 3 jours d'Improbable, je me suis rendu compte que si on s'était planté, c'est parce qu'on n'avait pas attaqué le problème de la bonne manière, alors qu'on avait une bonne équipe ».

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Concordance

« Pour revenir à Improbable, conclue Anatole toujours, et même à tout l'esprit de l'Option-E : ici, on apprend l'entrepreneuriat par la pratique et c'est intéressant, parce que nous à Epitech nous sommes aussi dans une école où l'on apprend en faisant. On s'y sent bien ».

10 ans, changement de nom

La ChaireEEE de l'ESCP Europe fêtait ses 10 ans en novembre dernier et l'Entrepreneurship Festival en a constitué l'acmé ; trois start-up fondées ou co-fondées par de jeunes Alumni de notre école (R-Pur, Witick et Moodze) y ont participé, via leur présence au « village start-up » de ce festival de l'entrepreneuriat. Un anniversaire et un tournant, la Chaire Entrepreneuriat de l'ESCP s'appelant désormais l'Institut Jean-Baptiste Say.


Nous avons finalement croisé aussi Baptiste, parti lui suivre l'Option E à Berlin. Son sentiment ? Un même avis ravi : « L'écosystème entrepreneurial est assez incroyable à Berlin, ils sont en train d'essayer de récréer la Silicon Valley et c'est vrai qu'entre Paris et Berlin, "ça se tire la bourre"... On parle beaucoup de Station F ici mais là-bas, plein de choses se montent aussi dont beaucoup, beaucoup d'incubateurs. On a fait notamment un "safari" avec un entrepreneur allemand qui nous servait de guide très pointu puisqu'il connait tout le monde... Pour résumer : vraiment une bonne expérience. Je suis vraiment très content d'avoir été sélectionné pour participer à cette Option-E ». C'est re-dit.

Conférence d'Olivier Ezratty sur le CES 2018 au sein du campus numérique Paris Sud - IONIS Education Group

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Grand-messe dédiée comme tous les ans depuis 50 ans aux dernières innovations technologiques et où se font les tendances de l'année qui s'ouvre, le Consumer Electronics Show ou CES de Las Vegas est un rendez-vous incontournable pour les grandes organisations plongées dans leur transformation digitale comme pour les start-up et la French Tech en particulier. Grand habitué de ce pèlerinage annuel et disposant par là même d'un œil différent du néophyte, le toujours très pertinent Olivier Ezratty viendra lui-même décrypter cette édition au profit des étudiants d'Epitech et d'Epita réunis au sein du campus numérique Paris Sud - IONIS Education Group ce 30 janvier, à 11h. Plusieurs de nos étudiants et jeunes Anciens étaient aussi présents au CES avec leurs start-up, évidemment.

Les infos pratiques

Olivier Ezratty, comme tous ceux qui s'intéressent à l'innovation en train de se faire dans les écoles du Groupe IONIS, connaît très bien notre campus. Pour ceux qui le connaissent moins, cette conférence se déroulera dans le nouvel amphithéâtre du quatrième étage du tout nouveau bâtiment de notre campus numérique. Elle sera retransmise dans toutes nos écoles.

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Si vous ne pouvez pas attendre

Olivier Ezratty a livré ses premiers sentiments sur ce CES 2018 ce 13 janvier. Les plus impatients peuvent y trouver une première matière, de même que dans presque tous les supports spécialisés dans le secteur de l'IT aussi bien que dans les médias généralistes, du Figaro à France Culture. L'intérêt de cette conférence sera, elle, d'en faire une synthèse a posteriori, avec ainsi le recul nécessaire.

Tout monde en parle, tout le monde y est

Comme tous les ans, plusieurs de nos étudiants et jeunes Alumni ont fait le voyage à Las Vegas pour présenter leurs produits au CES 2018. Nous reviendrons très vite sur les feedbacks de William Simonin (promo 2016) et ses camarades réunis au sein de Vivoka. Parlons aujourd'hui du CES avec Benjamin Roux (promo 2020) qui prend toute sa part, avec Paul Bournat (promo 2019), dans l'aventure de la start-up toulousaine Liberty Rider, qui vient d'ailleurs d'avoir les honneurs de France 3. Ils connaissent les media et les media les connaissent.

Benjamin's feedbacks

« Mes 3 mots sur le CES ? : démesure, beaucoup de monde et ultra-intéressant. Il y avait une vraie grosse présence de l'IoT. Typiquement, rien que sur les allées FrenchTech, la présence de start-up orientées IoT et objets connectés devaient représenter, à vue de nez, 60 à 70 % du total. J'ai été étonné par le nombre de stands cyber-sécu alors que je ne m'attendais pas à en voir autant. Les gens commencent, dirait-on, à s'intéresser au domaine, c'est "rigolo", j'ai envie de dire... »

Réalité Augmentée

« Quand je dis beaucoup, beaucoup de monde, c'est vraiment le cas : même dans notre domaine, celui de la moto et les motards, il y avait du monde, comme cette start-up qui propose un casque avec AR, via un petit onglet, une lecture HUD avec la vitesse et le GPS dans le coin de l'œil. Deux, trois boîtes proposaient un peu cette même chose. À Toulouse, une start-up développe cela aussi dans l'IoT Valley, elle s'appelle Eyelights ».

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Au fait, c'est quoi Liberty Rider ?

« Nous, à Liberty Rider, on a un combat : augmenter la sécurité des gens qui partent en moto. L'idée vient d'un postulat super simple : je roule tout seul, si je tombe, qu'est-ce qui m'arrive si je suis dans un endroit isolé ? Je peux rester dans le fossé un, deux jours sans que personne ne me secoure. Il y a des gens qui sont morts comme ça dans la réalité... Nous, pour lutter contre ça, nous avons lancé d'abord une appli mobile qui grâce au smartphone détecte les chutes en moto, avec une intelligence derrière, qui peut prévenir directement les secours ».

Benjamin et Liberty Rider, une longue histoire

« Personnellement j'ai rencontré l'équipe à l'occasion de mon stage de première année et ça s'est super bien passé. Pendant ma deuxième année, j'ai continué à bosser avec eux à-coté de mes études pour me faire un peu d'argent, en auto-entrepreneuriat, puis j'y suis retourné pour mon part-time de troisième année. La première fois, je suis arrivé en tant que développeur Android alors que je ne connaissais pas le sujet sauf que je me suis formé à « l'Epitech style », sur le tas, à la dure et au final, cela s'est super bien passé. La boîte a eu une app Android rapidement et moi j'ai pris en compétences de manière assez folle en fait, très vite ».

Liberty Racer

« Ensuite, j'y suis retourné en tant que développeur iOS. Après, ils m'ont proposé de prendre plus de responsabilités, je suis donc passé product manager sur une nouvelle "feature" qui est notre gant connecté Racer. En ce moment, je ne suis qu'en part-time, c'est un peu compliqué mais pendant les vacances, j'en ai profité pour y travailler à plein temps. En tout cas, le gant va sortir avril / mai juin au grand maximum. Le 1er avril, j'y retourne en "full time" ».

Levée de fonds

« On a levé 1,6 M en série A, on veut respecter nos objectifs pour une série B, arriver à une rentabilité opérationnelle, évidemment, booster le nombre de nos abonnements, un de nos gros objectifs de série B, évidemment aussi. Via cette levée, de grosses sociétés travaillent avec nous aujourd'hui : la Matmut, la Mutuelle des Motards, un gros call center -, on sent le poids des responsabilités monter.... En tout cas, je me vois bien rester y bosser parce que chez Liberty Rider, on est une grande famille, on est tous très unis même si quand je suis arrivé on était 5, en me comptant, aujourd'hui on est une vingtaine ».

La blague Netflix du CES 2018

« Comme tout le monde je me suis fait piéger par le stand Netflix, surtout que je n'ai pas posé de questions en y entrant, j'ai juste vu les mannequins en vitrine et suis donc allé voir ce que c'était. Je n'ai compris l'histoire qu'après, en allant voir sur le web. Leur stand était magnifique, c'est "ouf" le budget marketing qu'ils ont dû mettre pour cette série... ». Netflix n'est en effet plus une start-up depuis longtemps.

G.O.D.S speed you

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Il y a plus de 2 ans, à la Paris Games Week (PGW) 2015 on vous parlait déjà de G.O.D.S, Galactic Orbital Death Sport en version longue, jeu vidéo particulièrement graphique, éminemment nerveux, en un mot : impressionnant. Tous trois promo 2017, Nicolas Crockey, Jérémy Falconnier et Joan Frutozo ont développé G.O.D.S en parallèle de leurs études à Epitech Toulouse. Ils se sont adjoint les services d'un autre étudiant de l'école, Kévin Assfeld d'Epitech Strasbourg, pour engager le dernier long sprint avant de le proposer enfin à la communauté des « gamers » via Steam. La fin du tunnel, avec ses hauts et ses bas, pour passer à autre chose dont et surtout l'élargissement des activités de leur tout jeune studio de production : Mech'at. Pour respecter la tradition, Ils sont évidemment revenus à la PGW 2017.

Souvenirs de la PGW 2017

Comme tous les ans ou presque, Epitech était en effet présente à la Paris Games Week. Pour cette édition 2017, étaient présentés au public Shadowlight (porté en particulier par Prosper Gratian), Dungeon of Zaar, jeu vidéo qui passe maintenant en "free-to-play" sur PC et (Nintendo) Switch. On n'oublie pas non plus les Epitech Innovative Projects (Ab Irato, Mechanicave et Shan) qui ont été montrés au fur et à mesure du salon, ou des projets libres issus du Hub Innovation de l'école, ainsi de Lost in the S Maze. Et G.O.D.S.

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Business to Business

« Ce qui nous intéresse en venant à la PGW, explique Jérémy, en plus de rencontrer nos utilisateurs, ou d'en revoir certains même, c'est la partie professionnelle du salon : la Game Connection, où se retrouvent plein d'entreprises auxquelles on peut accéder facilement, des conférences, bref, tout ce qui concerne le business du jeu vidéo. Nous, on a assisté à des conférences sur le community management, ce dont on a grand besoin parce que le marketing et la pub, c'est pas du tout notre truc... (sourires). C'est pour cela qu'on a engagé un distributeur, Plug In Digital, rencontrés à la Game Connection justement. Ils vont commencer à nous distribuer mi-février, quand on va sortir le mode réseau multijoueur de G.O.D.S ».

Retro not retro video game

G.O.D.S est une sorte de jeu de hockey spatial mais aussi un « space shooter » : « G.O.D.S est un jeu qui s'insère dans une des niches du jeu vidéo, celle du "space shooter", avec une communauté depuis longtemps constituée et toujours très en demande. Le revers de la médaille, avec ce genre de jeu, c'est qu'on sait qu'on ne dépassera jamais un certain nombre de ventes. Mais notre "gameplay" est totalement différent, son côté jeu d'arcade rajoute du cachet, cet aspect retro très "années 80" intéresse notamment beaucoup les adultes. L'âge minimum pour y jouer, c'est 4 ans et peut aller jusqu'à 44 ans mais en vrai, il n'y a pas de limite ».

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Entrepreneurs as artists

« À la base, le projet est un pur projet scolaire. On n'y croyait sans y croire mais à force de recevoir des retours positifs sur les salons, on s'est rendu compte qu'il avait un vrai potentiel, on s'est dit qu'il fallait le booster. Aujourd'hui G.O.D.S est pour nous "la clé de voûte" de notre société, Mech'at. On a beaucoup d'idées de jeux à côté et une fois que G.O.D.S sera lancé, on pourra profiter pour faire grandir le reste ».

Liaison Toulouse Strasbourg

Dans cet esprit, l'équipe s'est agrandie. Dernier venu sur le projet, Kévin Assfeld est une vieille connaissance de Nicolas : « on se connaissait bien avant de faire Epitech chacun de notre côté. On s'est rencontrés sur Internet il y a très longtemps. » Nicolas confirme : « pour la petite histoire, c'était via la Xbox Live sur le jeu Halo 2, en 2005 ». Joan quant à lui, faisait partie de leur promo à Toulouse : « on faisait partie tous les trois du GameDev Lab, on s'entraidait et organisait des rencontres autour du jeu vidéo. C'est peu de dire qu'on est contents de voir où en est le jeu aujourd'hui ».

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For us by us

« Notre philosophie, reprend Jérémy, c'est de faire des jeux pour des joueurs, par des joueurs. Le premier salon qu'on avait fait, on n'avait qu'un proto(type) très basique. Mais on avait ramené une pile de post-it et on demandait aux joueurs toutes leurs idées, qu'on notait sur ces petits papiers. Après, on faisait le tri des idées des futurs utilisateurs : celles qui étaient pertinentes et cohérentes, celles qui avaient besoin d'être remaniées, celles qu'on ne pouvait pas appliquer... 3 ans après, nous voilà sur Steam ! ».

G.O.D.S en early access

Les garçons ont choisi de mettre leur jeu sur Steam en "early access", ce qui leur permet de pouvoir continuer à développer le jeu en même temps que leurs utilisateurs prennent G.O.D.S en main : « plutôt que de vendre le jeu à un prix de sortie finale, on annonce que le jeu est encore en développement et qu'il avance avec eux, nos premiers acheteurs. Cela permet à la communauté de bénéficier d'un jeu à un prix tout à fait réduit. Et nous, on peut les remercier en les encourageant. Accessoirement, cela nous évite aussi de nous faire lyncher par la communauté Steam en cas de souci parce que sur un jeu en sortie finale, si les gens rencontrent le moindre problème avec un jeu censé être complet, ses créateurs se font "clasher". Là, si nos utilisateurs ont un problème, ils nous en font part et c'est réglé dans la journée. Il se sentent écoutés et ils le sont ».

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Plug In Digital

« Plug In Digital, c'est une boite qui fait de l'editing / publishing et de la distribution. Nous, on n'a pas choisi l'editing car on n'a pas besoin de fonds supplémentaires, étant donné qu'on a développé G.O.D.S en parallèle de nos études. En vendant notre jeu en tant que distributeurs, ils gagnent de l'argent et ils nous en font gagner aussi. L'editing complet, c'est différent : l'argent qu'un éditeur alloue pour mettre le jeu en avant plus tard est récupéré sur les ventes et donc tant qu'il n'a pas atteint le seuil de ventes attendu, l'équipe qui l'a développé ne touche rien. En général, quand on a un jeu qui est déjà fait, passer par la distribution, c'est LE deal. Là, le but principal de Plug In Digital va être de nous pousser en avant ».

Mech'at dans les starting blocks

« On a presque hâte de tourner la page G.O.D.S. Il y a par exemple énormément de boites qui demandent à des studios de faire un "serious game", pour former leurs employés à toutes les situations possibles. Mais pour répondre à ces appels d'offres, la question est : "combien de jeux avez-vous sorti ? " Nous, tant que G.O.D.S n'était pas sorti, nous ne pouvions pas répondre autre chose que l'on avait un vrai background avec beaucoup de jeux vidéo à notre actif mais que tout simplement, ils n'étaient pas sortis. Maintenant que le jeu est disponible sur Steam, on va pouvoir commencer à répondre à ces appels d'offres. C'est pour cette raison que G.O.D.S est si important pour nous, à tous les points de vue ».

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Custom

« Depuis la PGW 2017, on a vraiment axé G.O.D.S sur le multijoueur. En plus, toutes les options sont customisables pour permettre aux joueurs de créer leurs propres modes de jeu. Nous, on propose 4 modes principaux : le match à mort, le mode hockey, le match à mort par équipes et "le roi de la colline" ce qui fait un catalogue de 4 jeux mais on peut tout changer : le nombre et le temps de ré-apparitions, le nombre de point et de temps, le nombre de joueurs sur la map aussi etc. ».

Only the strong survive

« Sur le hub de la communauté, untel nous a envoyés une capture d'écran avec ses paramètres, en invitant les autres joueurs à tester ce mode. C'est toujours intéressant, comme cet autre utilisateur qui, plutôt de gagner le plus de points possibles, a lancé un mode Battle Royale, pour jouer à être le dernier survivant, une folie en ce moment. Alors qu'il y a tellement de tirs par seconde, de lasers partout, de bonus rigolos aussi, on ne s'attendait pas à voir émerger un mode battle royale, parce que le temps de survie sur un petite map est d'environ une demi-seconde.... En early access, pour matcher avec la communauté, on offre une mise à jour hebdomadaire, avec soit du contenu soit de la mise à jour technique. En attendant le jeu en réseau qui arrive mi-février ». À vos marques !

La conférence d'Olivier Ezratty sur le CES 2018, c'est demain

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La conférence d'Olivier Ezratty sur l'édition 2018 du CES, c'est demain sur le campus numérique Paris Sud - IONIS Education Group. Il n'était pas le seul Français à Las Vegas en ce début janvier, loin de là, la délégation French Tech constituant même une des communautés les plus importantes du salon, voire même la deuxième. Des Epitech y étaient aussi. On vous a déjà parlé des étudiants d'Epitech Toulouse membres de la start-up Liberty Rider eux aussi présents à Las Vegas. Au tour de ceux de Vivoka et en particulier de William Simonin (Epitech promo 2016) co-fondateur et CEO de cette start-up nancéenne spécialisée dans l'IoT, de revenir pour nous sur cette expérience à Las Vegas qui se transforme le temps de 4 jours en « Geek City ».

Epitech team

« C'était notre première fois au CES et aux États-Unis aussi d'ailleurs, avoue Willliam. On est neuf dans l'équipe et toute la team technique est 100% Epitech, avec moi-même, Geoffrey Heckmann, Vincent Leroy de la promo 2016 accompagnés de François Caissial (promo 2017), Nathan Janeczko et François Séminério de la promo 2018. À côté, on a aussi deux commerciaux et un marketing avec nous. On espère pouvoir encore élargir l'équipe, parce qu'on a beaucoup de besoins. C'est pour cette raison aussi que nous sommes hébergés au sein de l'incubateur Synergie à Metz ».

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Zac dans votre appart

« On a présenté deux produits au salon. Le premier c'est ZAC. C'est un assistant holographique qui commande tous les objets connectés de la maison à la voix. Un majordome virtuel qui se présente sous la forme d'un petit raton laveur sympa. On en a profité pour annoncer l'offre commerciale, qui seral ancée cet été 2018. On n'est pas encore certifiés mais tout est prêt. On a même des showrooms qui font des démonstrations grandeur nature. Cela fait trois ans que l'on travaille dessus pour arriver à ce fameux lancement ».

Comment ça marche ?

« Notre produit se matérialise sous la forme d'un boitier en forme de Z, avec une vitre en son milieu et ZAC apparaît sur cette dernière. Il n'y a plus qu'à le brancher au courant et à Internet... Une fois chargé, il s'anime ce qui indique qu'il est opérationnel. William explique : « On peut lui parler, mais il bouge aussi en fonction de ce qu'on dit. C'est vraiment interactif, puisque si on lui demande de nous trouver les prochains trains pour Lyon par exemple, on va voir ZAC chercher dans un petit caddie. On est des humains, on est faitss pour communiquer oralement. En revanche, on n'est pas sensés parler à des objets inertes comme un téléphone ou un pot de fleur... ».

Human after all

« C'était donc essentiel pour nous d'humaniser le plus possible cet objet. Que ce soit le majordome de la famille et non celui de la maison. La technologie de reconnaissance vocale existe depuis un moment avec Siri par exemple, mais ZAC a ce truc en plus de s'adapter aussi "physiquement" à ce que l'on dit. Il n'est pas encore portatif, devant rester branché pour le moment. Mais vous pouvez le retrouver sur l'application mobile... Et, à terme, on mettra en place des solutions pour qu'il devienne portatif ».

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B2B2C

« Pour l'industrialisation, on bosse avec le bureau d'études Goobie depuis septembre. Et concernant la domotique, ZAC version 1 marche en Wifi, Bluetooth, Z-Wave...Pour le lancement commercial, notre modèle fonctionne en B2B2C. En tant que start-up, il est quand même plus simple de gérer un client qui fait une commande pour 50 appartements plutôt que 50 clients qui commandent pour un appartement... Mais une fois bien en place, on s'ouvrira au B2C directement ».

Zac bientôt partout ?

« Les promoteurs immobiliers, ou les bailleurs sociaux aussi, ont toujours des appartements témoins qu'ils nous mettent à disposition afin qu'on y fasse des démos avec ZAC. En plus de ça, on a notre propre showroom permanent sur Metz, on en aura bientôt dans d'autres des villes. En Corse, on a rencontré des promoteurs qui attendent la sortie de ZAC pour équiper avec leurs appartements ou villas pour l'été. On a même eu des propositions de certains autres pays, bien qu'on n'ait pas encore donné suite pour des raisons d'homologation. Les premières versions seront françaises ».

Toujours plus grand

« Il faut voir sur le long terme quelle fonctionnalité on peut développer, c'est ce qui fera tout l'intérêt de ZAC. Pour l'hologramme taille réelle, il y a encore un peu de temps (sourires). On retournera au CES l'année prochaine avec un ZAC beaucoup plus grand pour garder cet effet démo. On est en train de faire des partenariats avec la grande distribution pour pouvoir faire des courses ou commander un taxi avec ZAC. Peu importe la question qu'on a, qu'elle soit dans la maison ou pas, il faut que ZAC puisse y répondre. On va annoncer dans les semaines à venir de gros partenariats ».

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« Lola, je veux des crêpes »

« On est en train de s'ouvrir à d'autres domaines que la domotique. Côté intelligence artificielle, on a gardé le nom Lola (qui était le nom initial de Zac). Ce produit que l'on présentait aussi au CES va être ouvert à la vente. C'est un outil qui permet d'ajouter un système de reconnaissance vocale sur n'importe quel appareil, application, robot etc... On a déjà eu des contacts, dans plusieurs domaines, de personnes qui voudraient intégrer ça dans leurs structures ».

Usecase

« Par exemple, admettons qu'une application de grande distribution veuille utiliser Lola : au lieu de dire "ajoute des bananes à mon panier" (ce que la reconnaissance vocale nous permet déjà de faire), vous lui demanderiez "ajoute moi tout ce qu'il faut pour faire des crêpes". Ou alors "je veux manger bio pour moins de 50 €" et l'application mettrait tout dans votre panier, selon vos moyens ».

L'innovation au CES

« Pour nous, le CES a vraiment constitué le lancement commercial. On y a été à sept pour tout couvrir, ça a été une expérience qui a dépassé nos espérances. En réalité, on a à peine réussi à couvrir un bâtiment du CES, en termes de prospection. Toutes les innovations étaient incroyables. Ce qui m'a surpris, c'est qu'il y avait beaucoup de Français : deuxième délégation mondiale présente après les E.-U. Il y avait beaucoup de IoT effectivement, surtout là où on se trouvait. C'était top ».

Petits plaisirs perso

« Moi de ce que j'ai vu, je retiendrais la valise sur laquelle on peut monter dessus et qui nous emmène elle-même où l'on veut, ou qui nous suit toute seule. Ce n'était pas une innovation de dingue, mais c'est très bien fait. La deuxième, un espèce de casque avec des « pins » (épingles, ndr) reliées au cerveau : par la pensée, on arrive à contrôler l'ampoule projetée sur un écran. J'avais vu quelques articles sur ces sujets sauf qu'au CES, tous ces gens-là se trouvent tous au même endroit. On s'attendait à quelque chose de grand, on n'a pas été déçu. On en est reparti avec des contacts commerciaux, stratégiques, des partenaires techniques...». Autrement dit, ils n'ont pas été déçus du voyage.


Epitech aime la Global Game Jam

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« Transmission », tel était le mot clé et thème de cette édition 2018 de la Global Game Jam, hackathon géant qui se déploie à l'échelle mondiale, « jam » jonglant entre les fuseaux horaires pour réunir tous les amoureux, créatifs et développeurs passionnés de jeux vidéos. Du développement de jeux vidéo pour être précis, d'idées de jeux développées en 2 jours pour être exact, du vendredi soir au dimanche soir suivant. Cette année la Global Game Jam (GGJ) 2018 s'est déroulée de ce vendredi 26 à dimanche 28 janvier derniers. Comme le thème de cette année, la transmission de promos en promos Epitech du message selon lequel il est important et quasi génial d'y participer a lui aussi très bien fonctionné. Les preuves ci-dessous.

Mobilisation Epitech générale

C'est la quatrième année en effet que l'école se mobilise pour offrir à ses étudiants la possibilité de participer à ce très grand moment annuel. La participation n'a pas faibli au sein du réseau Epitech métropolitain (dans ses murs ou hors les murs). Même courbe de progression au niveau global : la GGJ 2017 avait réuni quelques 36 000 « jammeurs » pour créer pas moins de 7000 « bootstraps » de jeux vidéos tout autour du monde. Pour cette édition 2018, c'est 40 217 participants répartis sur 804 sites, pour 109 pays... Résultats de nuits blanches, de travail d'équipe et de pizzas, 31 idées de jeux ont éclos rien qu'à Paris.

Conseil à l'usage des participants futurs

Global-Game-Jam-2018-video-games-development-Christian-Chaux-Epitech-Paris-promo-2021-2.jpgCe hackathon spécialisé réunit non seulement des développeurs mais aussi des graphistes, des designers ou tout simplement des « mordus » de jeux vidéo. Répartis en équipes se réunissant par affinités, ceux qui prennent part au défi GGJ passent un week-end intense sur leur projet. Christian Chaux, Epitech promo 2021 et encadrant de l'événement à Epitech Paris, « jammeur » endurci lui-même, donne un petit conseil propre par ailleurs à fonctionner dans tout hackathon : « le but n'est pas de viser trop haut car on n'aura jamais le temps de finir. Alors que si l'on vise plus modeste, on termine plus tôt et on peut agrémenter le projet de "features" sympa ! ».

Learning by doing

Tout à fait en accord avec la pédagogie d'Epitech - apprendre en faisant des projets sur un temps imparti -, la GGJ réunit des passionnés qui n'hésitent pas à abandonner sommeil et loisirs pour 2 jours, pour mieux en partir avec une expérience de plus. Comme pour Cédric Cescutti (promo 2021), qui faisait ce weekend sa première « jam » : « Avant, je n'osais pas trop la faire car j'étais seul. Mais cette année, j'ai des potes ! On fait ça pour le fun, gagner n'est pas important, c'est l'expérience qui compte. Ce qui est cool avec cet "event", c'est qu'on a des contraintes de temps, cela nous force à nous concentrer et nous investir (...) J'avais coché dans mon agenda ce week-end pour la GGJ depuis super longtemps, je me suis même mis à bosser sur Unity 3D en amont. Il faut se faire un emploi du temps sur 2 jours, tu ne peux pas faire ça à la volée sinon, à la fin de la GGJ, tu as des rendus bâclés ».

Rencontrer d'autres compétences

C'était la deuxième GGJ pour Christian de son côté. Habitué des jams en particulier et des hackathons en général, il confie : « ce que j'aime dans le concept, c'est d'avoir un temps réduit pour concevoir un jeu vidéo avec une équipe. Comme il y a pas mal d'externes présents, dont des graphistes ou designers, c'est une très bonne occasion pour "réseauter" aussi. Là, on bosse sur Unity... J'ai aussi appris que le Hub Innovation de l'école va sûrement organiser des piscines Unity pour les étudiants motivés, ce qui est très, très bien de mon point de vue ».

2 hackathons en une semaine

« D'ailleurs hier, j'étais à Enghien-les-Bains pour un hackathon dont le but était de créer une course de drones en VR. Après, de véritables pilotes de drones devaient tester le produit... En bref, les hackathons, c'est vraiment une ouverture sur l'extérieur où l'on apprend plein de choses concrètes ». Pour en rester à la GGJ à Epitech Paris, cette édition 2018 a accueilli 112 personnes, pour 19 jeux publiés.

La Global Game Jam 2018 à Epitech Bordeaux

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Dans les locaux de notre école bordelaise, le GGJ 2018 a réuni elle 133 participants au total, dont 42 étudiants Epitech ravis de pouvour constituer constituer des équipes inter-disciplainaires notamment avec leurs camarades d'e-artsup versés game design. D'après les organisateurs locaux, dont l'association Flat 226 édiée au développement du jeu vidéo, « le thème de la transmission a beaucoup inspiré les participants. Transmission pour pouvoir évoluer dans le jeu, pour gagner des niveaux et des points, pour communiquer en réseau.. Bref très intéressant ! De 14 ans à 40 ans, la global game jam bordelaise a tenue ses promesses pour les fans de jeux vidéos ! ».

À Epitech Lille

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Une forte affluence de jammeurs dans le chef-lieu des Hauts-de-France puisqu'ils étaient 117 à jouer le jeu à Epitech Lille, pour en créer 23 maquettes.

À Epitech Marseille

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Dans notre école de la cité phocéenne, ils étaient 46 à participer à l'aventure pour finir par présenter 5 jeux.

Sur le campus Ionis Education Group de Montpellier

98 jammeurs étaient ici présents, ils ont développé et designé 18 jeux.

À Epitech Nantes

À Nantes aussi, les inscriptions étaient complètes avec 130 participants, dont 40 étudiants Epitech, qui ont fini par proposer ce dimanche 28, en début de soirée, 24 jeux vidéos.

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À Epitech Nice

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7 jeux vidéos ont été conçus dans les locaux de l'école à Nice par 24 jammeurs motivés !

À Epitech Toulouse

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À Toulouse aussi, les jammeurs se sont activés : 130 participants pour un total de 19 jeux comptabilisés. L'équipe d'Epitech Toulouse tient à souligner la très forte implication du Focus Group "Game" (du Hub Innovation) dans l'organisation et l'animation de ce week-end. Tous les participants étaient ravis !". Comme partout en France.

Le rendez-vous des makers et des fablabs à Epitech

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Le mouvement des makers et des fablabs est particulièrement actif en Bretagne. Ce weekend dernier, une semaine après la 3D Print Party organisée à Epitech Rennes samedi 27 janvier, c'est toujours en Ille-et-Vilaine que se tenait Tech Inn'Vitré où l'on pouvait voir certains des acteurs clés de cette communauté dont La Fabrique et son robot InMoov programmé pour traduire la langue des signes avec l'aide de 2 étudiants d'Epitech Rennes. Antoine Guittier et Etienne Genouel (promo 2022 tous deux) étaient évidemment présents à la 3D Print Party dans leur école. Ils n'y étaient pas tout seuls.

3D Print party #3

La 3D Print Party dans les locaux d'Epitech en est à sa troisième édition. Cet événement, co-organisé avec le réseau LabFab de Rennes Métropole, a été l'occasion de présenter aux initiés de même qu'au grand public, les derniers prototypes d'imprimantes 3D et de discuter de certains des projets des étudiants d'Epitech Rennes. Ce genre de rendez-vous permet aussi aux makers des différentes villes de Bretagne de se rencontrer et/ou de resserrer les liens.

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Le réseau LabFab toujours aussi efficace

La région rennaise compte désormais pas moins de 20 lieux de fabrication numérique. Douze sont chartés « LabFab » et tous travaillent ensemble pour aiguiller au mieux les makers. « Le but du réseau LabFab est de mettre en lien les différents lieux de fabrication pour trouver des synergies et des convergences » selon Romain Chefdor, qui travaille à Rennes Métropole. Le prochain projet ? Un hackathon autour d'un véhicule open source en mars chez PSA. Avec une sommité du monde de l'open source sur place, on en reparlera...

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(en haut et de gauche à droite : Antoine Tabet, Antoine Guittier et Étienne Genouel)

Le robot InMoov se refait une beauté

En parlant d'open source, le robot InMoov créé en 2012 par Gaël Langevin a été « adopté » cette année par Antoine Tabet, manager du fablab d'Amanlis en Ille-et-Vilaine. C'est sous sa houlette qu'Antoine et Etienne, nos 2 étudiants (promo 2022) ont co-construit le robot avec des jeunes collégiens malentendants. Ces collégiens âgés de 11 à 15 ans ont participé à la programmation du robot afin que la main gesticulée du robot puisse faire des gestes en langue des signes. Grâce au système de synthèse vocale, chaque son correspond à un geste ce qui, potentiellement, mènera ces adolescents à comprendre une conversation avec le robot.

Apprendre à apprendre

Antoine et Etienne ont développé des tutoriels pour que les jeunes apprennent le Python, le langage de programmation du robot. « Expliquer avec des mots simples ce qu'on fait concrètement, ce n'est pas si facile parce que ça reste très technique, expliquent les deux garçons. Le fait de devoir s'adapter, c'était très intéressant, on a vraiment fait un travail de pédagogie avec eux ». La programmation du robot est en Python et son application dédiée, en Java.

Déjà 250 robots InMoov construits dans le monde

Comme il est open source, le robot InMoov peut être construit par n'importe qui possédant certaines compétences en robotique. « Mais il me semble que nous sommes les seuls à travailler avec des jeunes malentendants, reprend Antoine Tabet, l'initiateur du projet. Puisqu'il y a une vraie communauté autour d'InMoov, on se fait aider de partout, on propose des solutions à des problèmes, on échange beaucoup ».

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12 ans, et déjà codeur en Python !

Autre jolie rencontre, celle d'Egan qui, du haut de ses 12 ans, sait déjà coder en Python toujours, sur un Raspberry Pi. « Pour l'instant, j'essaie de coder pour voir comment fonctionne une caméra et tout ce qui est photo et vidéo, raconte le jeune garçon, j'essaie de m'amuser en programmant, pour voir si je peux faire des vidéos à distance. Mon but, ce serait de faire un drone avec le Raspberry Pi avec commande à distance ».

Fair3D, made in Breizh

Vulgariser l'impression 3D c'est l'objectif de François Le Gouic avec Fair3D, une entreprise qu'il a créée en juin 2017. « On veut initier, former et démocratiser l'impression 3D en proposant une prestation de services sur une plateforme web, autant pour les professionnels que pour le public » explique François Le Gouic.

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Dépister le cancer

Un projet en cours ? Un nez électronique pour dépister le cancer plus rapidement que ce qu'on est capable de faire aujourd'hui. « On est parti du constat que pour dépister un cancer, on dressait des chiens, dont les nez sont beaucoup plus fins que les nôtres, précise-t-il. Alors, on s'est dit pourquoi pas miniaturiser et "électroniser" cette technique ». L'équipe a déjà une machine en mesure de capter des signatures d'odeurs. Maintenant, l'idée est d'apprendre à cette machine à quoi correspond telle signature. Et oui, le cancer a une odeur ! « Une putréfaction de l'intérieur », pour citer François le Gouic. Pour l'instant, tout se fait à partir d'une carte Arduino. Et dans le futur, il faudra miniaturiser, mettre en place des nanocapteurs et pourquoi pas intégrer de l'intelligence artificielle... À suivre.

Le mot de la fin pour Norbert Friant

Norbert Friant est le responsable du service numérique à Rennes Métropole. C'est lui qui a aidé à coordonner cet événement avec les équipes d'Epitech, comme l'an dernier. « C'est important de se rencontrer régulièrement entre les différents fablabs, explique-t-il. Comme on peut le voir, il y a des machines différentes dont les modèles sont ouverts et qui progressent à différente vitesse. C'est important qu'on s'enrichisse les uns les autres par nos apprentissages respectifs. C'est cette intensité d'échange qu'on cherche vraiment à développer ! ».


À Tech Inn'Vitré ce samedi 3 février, les deux Antoine et Étienne ont eu le plaisir de voir ou revoir Gaël Langevin, le concepteur du robot InMoov.

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Les news du Coding Club

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Depuis des années, Epitech organise le Coding Club. Cet événement, récurrent, propose aux lycéens de s'initier à la programmation informatique. Pour cela, aucune compétence préalable n'est requise... Les lycéens sont accompagnés des « Cobras », ces étudiants Epitech qui sont là de façon permanente pour les coacher dans leur démarche d'apprentissage du code, selon la méthode pédagogique de l'école. Et ce qu'il y a bien en hiver, c'est que la saison des Winter Camps du Coding Club arrive !

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(Le Coding Club à Lyon en décembre dernier)

Des collégiens à Epitech

Epitech Paris et ses Cobras locaux ont aussi eu l'occasion de recevoir des jeunes élèves du collège Gustave Flaubert (XIIIème arrondissement) le 26 janvier dernier. Pour Penola, ce n'était pas le premier contact avec les notions de code : « j'étais chez DigiGirlz avant, ce n'est pas complètement nouveau pour moi. Sauf que c'est trop cool à Epitech ». Et sa camarade, Soraya, de renchérir : « c'est mieux que les cours de maths ou de français. On choisit ce qu'on veut et on le fait quand on le veut, c'est plus motivant ».

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(À Toulouse, ce 13 janvier)

Toulouse casse les codes

Dans le monde du numérique, la mixité est un long chemin. Epitech Toulouse a donc ouvert ses portes aux femmes, le 13 janvier dernier. En partenariat avec Digital Girls et E-mma Toulouse, l'événement a réunit 25 participantes de 9h à 12h, mélangeant salariées, étudiantes, indépendantes... Avant de laisser place à ces messieurs l'après-midi !

Winter Camp 2018

Le Winter Camp est comme un Coding Club mais sur 2 ou 3 jours et c'est encore mieux ! Il va permettant aux néophytes, auxquels on ne demande aucune compétence, de s'initier au code informatique. Encadré par les étudiants d'Epitech, cet événement a pour but d'apprendre à développer un jeu vidéo, entres autres activités (quizz, challenges, ateliers). Il reste encore des places dans certaines des villes du réseau Epitech métropolitain qui en organisent : n'hésitez pas à profiter de cette opportunité, c'est gratuit !

Inscriptions ici : http://codingclub.epitech.eu

  • À Lille ce Winter Camp se déroule ces 5 et 6 mars,
  • à Marseille, ces 5, 6 et 7 mars,
  • à Montpellier, ces 26, 27 et 28 février,
  • à Nice, ces 6 et 7 mars,
  • à Paris, les 20 et 21 février puis les 27 et 28 février,
  • à Strasbourg, les 1er et 2 mars,
  • à Toulouse, les 19, 20 et 21 fevrier.

Epitech Lyon organise elle "2 fois une journée", ces 20 et 21 février prochains. Et d'autres se réservent pour un Spring camp, tout en ne cessant évidemment pas de mettre en place des journées dédiées à l'apprentissage de la programmation entre-temps.

Les news du Coding Club

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Depuis des années, Epitech organise le Coding Club. Cet événement, récurrent, propose aux lycéens de s'initier à la programmation informatique. Pour cela, aucune compétence préalable n'est requise... Les lycéens sont accompagnés des « Cobras », ces étudiants Epitech qui sont là de façon permanente pour les coacher dans leur démarche d'apprentissage du code, selon la méthode pédagogique de l'école. Et ce qu'il y a bien en hiver, c'est que la saison des Winter Camps du Coding Club arrive !

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(Le Coding Club à Lyon en décembre dernier)

Des collégiens à Epitech

Epitech Paris et ses Cobras locaux ont aussi eu l'occasion de recevoir des jeunes élèves du collège Gustave Flaubert (XIIIème arrondissement) le 26 janvier dernier. Pour Penola, ce n'était pas le premier contact avec les notions de code : « j'étais chez DigiGirlz avant, ce n'est pas complètement nouveau pour moi. Sauf que c'est trop cool à Epitech ». Et sa camarade, Soraya, de renchérir : « c'est mieux que les cours de maths ou de français. On choisit ce qu'on veut et on le fait quand on le veut, c'est plus motivant ».

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(À Toulouse, ce 13 janvier)

Toulouse casse les codes

Dans le monde du numérique, la mixité est un long chemin. Epitech Toulouse a donc ouvert ses portes aux femmes, le 13 janvier dernier. En partenariat avec Digital Girls et E-mma Toulouse, l'événement a réunit 25 participantes de 9h à 12h, mélangeant salariées, étudiantes, indépendantes... Avant de laisser place à ces messieurs l'après-midi !

Winter Camp 2018

Le Winter Camp est comme un Coding Club mais sur 2 ou 3 jours et c'est encore mieux ! Il va permettant aux néophytes, auxquels on ne demande aucune compétence, de s'initier au code informatique. Encadré par les étudiants d'Epitech, cet événement a pour but d'apprendre à développer un jeu vidéo, entres autres activités (quizz, challenges, ateliers). Il reste encore des places dans certaines des villes du réseau Epitech métropolitain qui en organisent : n'hésitez pas à profiter de cette opportunité, c'est gratuit !

Inscriptions ici : http://codingclub.epitech.eu.

  • À Lille ce Winter Camp se déroule ces 5 et 6 mars,
  • à Marseille, ces 5, 6 et 7 mars,
  • à Montpellier, ces 26, 27 et 28 février,
  • à Nice, ces 6 et 7 mars,
  • à Paris, les 20 et 21 février puis les 27 et 28 février,
  • à Strasbourg, les 1er et 2 mars,
  • à Toulouse, les 19, 20 et 21 fevrier.

Epitech Lyon organise elle "2 fois une journée", ces 20 et 21 février prochains. Et d'autres se réservent pour un Spring camp, tout en ne cessant évidemment pas de mettre en place des journées dédiées à l'apprentissage de la programmation entre-temps.

La Cybersécurité et son Forum International à Lille au centre de l'attention

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Le Forum International de la Cybersécurité fêtait ses 10 ans à Lille, les 23 et 24 janvier derniers. Preuve, comme on le remarquait l'an dernier, que la cybersécurité devient un sujet d'intérêt majeur, pas moins de 3 ministres s'y sont déplacés dont Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur, pour ouvrir ce salon et Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du numérique. Évidemment, des étudiants Epitech en étaient aussi, soit en animant un hacking truck ou en tant que participants aux challenges « forensic », dont celui organisé par Epita.

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La conscience des risques

Quand le ministre de l'Intérieur souligne que « chaque Français possédant un smartphone ou une tablette doit comprendre que si la révolution numérique change leur vie, elle est porteuse de risques de vol d'identifiants, de vols de cartes bancaires, de blocage télécom et des transports à partir d'un simple appareil », on ne peut s'empêcher de penser aux animations mises en place par nos étudiants cette année et en 2017 de même, via les hacking trucks Epitech. Pourquoi ? Parce qu'ils visent à vulgariser auprès du grand public les risques que la communauté « sécu » connaît par cœur mais c'est bien la seule.

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NFC is not secure

Cette année, le hacking truck Epitech était animé pendant ces 2 jours par Antoine Malhache (promo 2018), Nathan Vande Perre (promo 2020) et Antoine Zaczyk (promo 2020), tous trois d'Epitech Lille. Il s'agissait de « démontrer que les technologies NFC étaient intéressantes mais pas assez sécurisées, résume Antoine. On s'est penchés sur les cartes de transports de la métropole lilloise, Transpol, pour déterminer si ces données sont correctement protégées. Et le résultat est... Non ! On a pu tracer tous les déplacements d'une personne - à quelle heure elle part au boulot, à quelle heure elle rentre etc.... Avec ces infos en main, il est facile de déterminer où cette personne habite, où elle travaille... ».

Comment ça hacke ?

Antoine (Malhache) explique comment ils ont eu accès à cet ensemble de données : « Sur la carte, les infos sont écrites en hexadécimal. Avec un lecteur NFC - qui coûte à peine dix euros... -, on a récupéré ce qu'il y avait sur la carte et on a comparé cette carte à d'autres pour comprendre le "langage" commun à toutes les cartes. On a donc pu déterminer quelles infos correspondaient au type d'abonnement ou quelles infos indiquaient les voyages, les dates, heures... ».

Le cas des CB sans contact

« Il en va de même pour les cartes bancaires avec l'option sans contact, puisqu'elles aussi marchent avec le système NFC... On peut récupérer les derniers paiements sans contact effectués, l'heure, le montant, la date, le TPE utilisé (le terminal sur lequel on fait le paiement), mais aussi le cryptogramme derrière la carte bancaire ». C'est dit.

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La sécu, une passion

Antoine nous en dit plus sur son expertise : « Je m'occupe du Focus Group "Cybersécu" au Hub Innovation de l'école. Tous les mardis, on se retrouve et on anime des ateliers. Notre grand projet, c'était cette animation du FIC, parce qu'on voulait faire une démo qui soit propre. Au FIC, on est vraiment entre passionnés de la cybersecurité, le format est international... C'est une chance d'être ici ! ».

Networkers

« C'est sympa d'animer le Hacking Truck, ça fait une bonne expérience. Je suis aussi dans le Focus Group Sécu au Hub Innovation d'Epitech Lille ; quand on a monté ce projet avec Antoine, on s'est vraiment mis à fond dans le projet », confirme Nathan. « J'ai déjà mon stage de troisième année qui ne sera malheureusement pas dans le domaine mais pour la cinquième année, j'aimerais bosser dans la cybersécurité, je commence donc la prise de contact dès maintenant » ! Un FIC est effectivement le bon moment pour collecter les cartes de visite...

Profiter de l'occasion

Bryan Guilliod d'Epitech Paris (promo 2021) le confirme : « On a eu l'occasion de voir beaucoup de start-up, plein de grosses boites... On a pu parler avec Thales par exemple ». Bryan était lui au FIC 2018 pour participer aux challenges cybersécurité organisés chacun des 2 jours, des « Capture The Flag » (CTF) dont celui d'Epita, très réputé sur cet évènement, qui s'est déroulé le premier jour de ce FIC 2018, le mercredi 23 janvier.

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Training, Learning and doing

Jean Plancher (promo 2020) et Grégoire Lodi (promo 2021) sont venus d'Epitech Lyon exprès pour y participer, comme Valentin Poitier et Quentin Buathier, tous les deux de la promo 2018. Ces 2 équipes lyonnaises de 2 membres sont arrivées, comme un fait exprès, l'une derrière l'autre en haut du classement : huitième et neuvième. « C'est notre premier FIC, poursuit Jean, par contre c'est notre vingtième CTF... On a déjà fait le HitCon par exemple qui est le 2ème plus gros CTF au monde. En général, pour les CTF, on n'y va pas avec l'intention de gagner. On voit plus ça comme de l'entrainement pour apprendre à gérer le stress, à travailler sous pression. Pour être bien classés, il y a beaucoup de réflexes à avoir ».

Happy hour pas comme les autres

C'est une sorte de méthodologie qu'il s'agit d'acquérir, Grégoire acquiesce : « Il faut faire beaucoup de veille et être à jour sur les technos pour les exploiter au mieux ». Précision : Les étudiants d'Epitech Lyon auraient pu arriver plus haut dans le classement s'ils avaient compris le système de "l'happy hour" de la dernière demi-heure quand les points comptent double...

La sécu, leur passion

Valentin, en cinquième année lui, nous confie, « je ne me suis pas beaucoup entrainé en termes de CTF cette année, les 3ème année (promo 2020) en ont fait régulièrement toute l'année en revanche. Personnellement, je travaille déjà dans la cyber sécu en part-time ». Quentin, lui, a prévu de participer au renouvellement des contenus pédagogique « sécu » au sein de l'équipe d'Epitech.

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Les newbies de Paris

Bryan dont on vient de parler n'était pas le seul à être venu au FIC depuis Paris, Hugo Laroche, Thibaut Jacquart et Jérémy Thiriez (promo 2020) ont fait de même mais quasi sans expérience de ce type de concours : « On est arrivés 32èmes, on a donc fait mieux que la moitié mais bon... » (rires). Thibaut poursuit : « On a appris comment rechercher des failles, identifier leurs sources et retracer un "hack" éventuel pour identifier le hackeur ». Bryan nous explique que « c'est le premier salon dans ce genre que je fais même si j'ai déjà fait des conférences avant sur la cybersécurité. On a beaucoup appris ».

Toute la cybersécu est au FIC

En plus des dizaines de stands d'entreprises, organisations ou de ministères (Intérieur et Défense notamment) sur la plateforme centrale de Lille Grand Palais, les organisateurs du salon organisent des dizaines de workshops, masterclasses et autres conférences spécialisées sur les multiples sujet et objets de la cybersécurité. Dans ces allées, on a croisé Marc Lebrun, Epitech promo 2013 qui était revenu travailler à l'école l'année dernière.

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Les enjeux de la La RGPD

Aujourd'hui manager de l'équipe technique de Digitemis à Nantes pour les missions des tests d'intrusions, il nous résume son travail quotidien : « On fait du conseil en "cybersécu" et vie privée. Des "audits" sur les volets organisationnels et moi, je m'occupe de la partie technique et juridique. On accompagne les sociétés sur la mise en œuvre du nouveau Règlement européen sur la protection des données (RGPD), qui est un gros enjeu pour 2018. On propose même des solutions logicielles à nos clients, qui leur permettent de faciliter cette transition, de faire la cartographie des traitements ». Il est désormais manager d'une équipe technique de cinq personnes.

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La conférence plénière #3 du FIC 2018

Et justement, le thème de la première plénière du FIC du mercredi 24, a été : « L'Europe peut-elle gagner la bataille des données ? », ouverte par Mounir Mahjoubi. Le secrétaire d'État a évidemment parlé RGPD, qui va impacter beaucoup de filières, mais aussi neutralité du web, en rappelant les origines d'Internet : celui-ci n'existe que parce que l'on a interconnecté des réseaux qui ne l'étaient pas. Et non l'inverse... Cette table ronde réunissait outre Mounir Mahjoubi, Florence Raynal, chef du service des affaires européennes et internationales au CNIL ; Séverin Cabannes, directeur général délégué de la Société Générale ; Joe McNamee, directeur exécutif d'European Digital Rights ; Christian Buchel, directeur général adjoint, président de EDSO - ENEDIS et Eric Leandri, directeur général de Qwant dont les interventions ont suscité l'approbation et parfois même les applaudissements du public. On reparlera des ces sujets très bientôt très certainement.

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