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Léo Vallet s'est envolé vers la Apple WWDC 17

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Ce n'est pas donné à tout le monde et encore moins à tous les développeurs, mais Léo Vallet (promo 2019) l'a fait. Après un concours à la sélection plutôt drastique, il va pouvoir participer à l'édition 2017 de la WWDC d'Apple. Pour ne rien gâcher, c'est évidemment dans la Silicon Valley, tout près du campus de Cupertino que la WWDC va se dérouler, à San José. Ce grand raout commence lundi, il s'envole aujourd'hui. Il nous a tout raconté avant de décoller.

What is WWDC ?

« La WWDC est la "Worldwide Developers Conference", c'est une conférence de développeurs. Ils sont 5 000 à vouloir y aller, c'est un événement "assez" prisé. Mais c'est seulement après un "tri" par Apple qu'ils acquièrent le droit réserver leur place. Pour les étudiants, c'est différent : il y a 350 places gratuites mises à "notre disposition" (avec logement compris cette année). Pour accéder à ce privilège, on doit réaliser un projet et le leur envoyer. Ensuite, nous sommes évalués bien sûr, ce qui détermine notre départ ou non pour la WWDC ».

Playground

« Le thème de cette année, c'était un "playground". Apple a créé un outil plus adapté aux étudiants, dont le but est de faire des "mockups" (maquettes, ndr), des bouts d'applications qui permettent d'obtenir des résultats graphiques assez vite. Le tout sur iPad. C'est vraiment très cool pour les étudiants, c'est aussi pour ça qu'ils l'ont mis en avant ».

Mise en abîme

« Ce que voulait Apple, c'était un projet beau et original. Moi j'ai recréé les graphismes d'un Mac, via une simulation. Le but, c'était de faire et finir les jeux à temps pour envoyer le projet à Apple. En gros, j'ai fait une mise en abîme de ce que je devais réellement faire pour le WWDC. Il y avait aussi une partie écrite en anglais à envoyer. Et surprise, j'ai été pris ! À ma connaissance, on n'est que deux Français à être pris, c'est plutôt un honneur... J'ai reçu mon mail d'invitation le 21 avril ».

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Insider

« Je pars ce vendredi 2 juin. Toute la semaine, on aura des conférences, des rencontres avec des ingénieurs d'Apple, qui nous présenteront en détail toutes les nouveautés de chez eux, ils nous aideront aussi à travailler dessus. On aura également la possibilité de montrer ce que l'on a déjà fait. Si on se sent bloqué sur tel ou tel projet, les ingénieurs sont à notre disposition pour nous aider à régler nos soucis sur nos applis ».

Designers & networkers

« Ça sera l'occasion de poser des questions, par exemple moi je bosse en ce moment sur deux applis pour une start-up dans le "retail" et je rencontre des petits soucis d'intégration avec des iBeacons... C'est le moment d'en parler avec eux. Il y aura aussi des "evangelist designers", comme ils les appellent, qui seront là pour critiquer les designs qu'on fait sur nos applications. Et puis, il y aura beaucoup de networking ».

Gros compte ou start-up

« Le WWDC dure 5 jours, du lundi au vendredi, mais en tant qu'étudiants, le dimanche on aura une "orientation" où l'on verra des personnes haut placées de chez Apple. Ils essaieront sûrement de nous "cajoler" parce que c'est aussi une opération RH, on ne va pas se mentir... Pour tout dire, j'ai envoyé mon CV dans la foulée. Travailler chez Apple serait une super belle opportunité mais une carrière chez eux dans le long terme... je ne sais pas si ça me tente. J'aime beaucoup les produits Apple, mais j'ai commencé dans le monde des start-up et je me sens mieux là que dans de grosses entreprises ». Léo a encore le temps d'affiner sa comparaison.


R-Pur, le masque anti-pollution qui va changer la vie des deux-roues

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L'histoire classique d'une start-up à succès veut qu'un ou ses fondateurs aient identifié un problème puis trouvé la solution pour le résoudre et qu'ensuite, cette solution trouve son marché. Le problème de Flavien Hello (Epitech promo 2015) et son associé Mathieu, tous les deux motards, étaient de souffrir de la pollution de l'air en roulant sur leurs cylindrées à Paris. Plutôt que de gémir sans fin en consultant les mesures d'Airparif, ils ont travaillé leur masque R-Pur Nano depuis plus d'un an. Avec le lancement de leur Kickstarter aujourd'hui, ils entrent de plain-pied dans la réalité vraie d'une jeune pousse. Flavien nous raconte toute histoire, que l'on comprenne bien tout l'intérêt de leur masque anti-pollution.

Ambiance toxique

« Pour commencer, il faut bien comprendre que ce problème est énorme : la pollution est la troisième cause de mortalité en France ! Elle enlève 2 ans d'espérance de vie à tous ceux qui vivent en agglomération et qui prennent leurs 2 roues. Quand nous motards, on est derrière les voitures et les pots d'échappement, sur le périph' en particulier, tous les deux-roues le savent : on prend déjà 4 degrés de plus... A la fin de la journée, on "sent" la pollution : on tousse, on se mouche, on crache, on sait ce que ça fait sur nos corps ».

Motos et moteurs

« Rien que sur Paris, on compte 600 000 motards journaliers et ce ne sont pas forcément les mêmes personnes, qui traversent Paris tous les jours... Tous ces motards qui, comme moi quand j'allais travailler à La Défense et que je prenais le périph', se rendent bien compte du niveau de la pollution (...). Notre produit parle vraiment à notre cible : une fois qu'on a envoyé l'info à Moto Journal par exemple, ils nous ont relayés ».

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Une envie et une absence

« C'est à cette époque de mes trajets vers La Défense que je me suis décidé à essayer un masque, puis 2 puis 3 mais aucun ne me convenait. C'est à ce moment-là qu'on s'est décidé avec Mathieu mon associé de nous lancer. On s'est dit qu'il y avait un truc à faire, qu'on allait développer ce produit dont on a toujours rêvé ».

Ultra filtration

« Nous nous sommes concentrés sur 3 points :

  • l'efficacité,
  • le confort,
  • la qualité.

D'abord et avant tout : l'efficacité, parce qu'on reproche en général aux masques anti-pollution actuels de ne servir à rien. Il fallait qu'on soit irréprochable. On a donc "sourcé" les meilleures protections qui puissent exister. On a trouvé un fournisseur qui a plus de 70 ans d'expérience dans la filtration et avec lequel on a conçu notre solution. On est arrivé à dépasser même la plus haute norme européenne - la FFP3, car il existe 3 normes : FFP1, FFP2 et la FFP3. Nous, notre filtration est de qualité encore supérieure : on filtre les microparticules de diesel évidemment mais on filtre aussi les virus, les bactéries, les odeurs, les gaz, les pollen... On est capable de filtrer des particules qui sont de l'ordre du nanomètre, donc les nanoparticules. D'où le nom du masque : R-Pur Nano ».

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Confort

« Deuxième point clé, le confort : à l'heure actuelle, tous les masques du marché qu'on a pu essayer ne sont pas confortables. Soit on a la bague en métal qui fait super mal au nez, soit ça tire derrière les oreilles, on a chaud dedans, on suffoque ; si on a un casque intégral, le truc glisse... il n'y avait aucun masque répondant à notre besoin, du motard et du deux-roues même plus généralement... Rien de ce qu'on attend d'un masque anti-pollution en 2017 ».

Design

« On a donc décidé de se pencher vraiment sur l'ergonomie. On a travaillé avec plusieurs designers et stylistes dont l'un, Pierre-Henry, travaille dans le prêt-à-porter et qui a réussi à relever le défi d'un produit technique, le nôtre. Ce masque dont a rêvé en tant que motard et qu'on cherchait vainement, avant ».

Pratique

« R-Pur Nano a 2 attaches : une derrière la nuque et une autre qui passe derrière les oreilles pour se poser presque au sommet du crâne et qui permet d'être dans un confort absolu. Le masque ne bouge pas du tout, on peut enfiler le casque par-dessus, enlever le casque, le remettre, sans aucun souci. R-Pur se met avec n'importe quel casque, peu importe le style que vous avez, on propose différents designs ».

Made in France

« Troisième point clé, nos valeurs : on a voulu avoir tous les meilleurs matériaux pour concevoir R-Pur et on ne se voyait pas le faire fabriquer ailleurs qu'en France afin que la qualité de fabrication et d'assemblage soit au top et corresponde à notre promesse. La qualité est du même niveau que les matériaux que l'on a réussis à sourcer. Les masques sont donc fabriqués à Nantes, où il y a beaucoup d'usines de confection qui travaillent pour les plus grandes maisons et on a réussi à travailler avec eux pour être sûr que nos masques soient conçus, assemblés, produits de A à Z en France et qu'on ait une qualité irréprochable ».

Le produit est prêt

« On est très content, après un an et quelques de R&D, de tests, on a enfin notre produit final. Aujourd'hui, on lance donc notre campagne de crowdfunding sur Kickstarter. L'objectif est de récolter 15 000 € qui vont nous aider à lancer la première phase d'industrialisation et de pouvoir équiper nos premiers motards. Avec une première livraison fin septembre / début octobre ».

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Les avantages de la pré-commande

« On a déjà lancé une landing page qui permet aux gens de se pré-inscrire et d'être tenus informés du jour et de l'heure exacts du lancement de la campagne pour être les premiers à pré-commander. D'ailleurs on fait un gros geste commercial de - 39 % pour les 100 premiers qui viendront commander leur R-Pur Nano... Ce qui fait 59 € au lieu des 95 plus tard et de plus, tout au long de cette campagne, on va récompenser tous ceux qui nous font confiance en amont en pratiquant des réductions. N'hésitez pas ! ».

Les tarifs

« Sur le marché, il y a 3 catégories de masques, le premier prix made in China qui ne filtre rien ; le deuxième qui commence à avoir une filtration mais seulement de type FFP1 sachant en plus que certains filtres se changent, d'autres pas. Nous, nos filtres sont interchangeables alors il y a peut -être un achat assez important au début parce qu'on achète tout le masque mais après, on ne change que le filtre intérieur. Il dure un mois, un mois et demi, il va couter entre 9 et 13 € selon qu'on opte pour la formule d'abonnement ou pas ».

La formule abonnement

« On voulait rester sur une solution abordable : avec 9 € par abonnement, on a la meilleure solution de filtration et ceux qui disent que leur filtre dure plus de 2 mois, c'est du bullshit... On a fait nous le choix du meilleur, du meilleur dans la filtration, du meilleur dans le textile et du made in France pour rester en circuit court avec nos clients. Si on veut lutter contre la pollution, il faut aussi s'y mettre chacun à son niveau... ».

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(Flavien Hello, promo 2015)

Epitech évidemment

« En outre, j'ai développé une app qui va permettre d'informer nos clients quand il sera temps pour eux de changer leur filtre, avec un calcul tout simple, en temps réel : on met sur l'appli combien de kms on a fait, nous on utilise les données de la météo et de la pollution de l'air sur cette même séquence, on les recoupe avec lest trajets effectués et en temps réel, vous savez quand changer de filtre. Il suffit d'ouvrir son app, on voit qu'on n'est plus qu'à 30%, et au moment où on arrive à zéro, on a reçu un filtre dans sa boîte aux lettres ».

Une histoire d'amitié

« Mathieu, mon associé, a fait une école business, il s'est ensuite spécialisé en webmarketing à Londres. On s'était rencontré avant à l'autre bout du monde en Asie quand, chacun de son côté, on faisait notre année à l'international, à Séoul. Revenus sur Paris, tous les deux motards, on s'est retrouvé exposé à cette pollution sans qu'on ne trouve de masque qui nous convienne... ».

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Une histoire à son début

« Ça a été dur, il y a eu énormément de barrières mais on a réussi à les dépasser une par une jusqu'à proposer aujourd'hui un produit dont on est fier. Et qu'on utilise nous déjà tous les jours. ».

Fablab Festival 2017, Airbus et les projets étudiants

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L'excitation monte chez les Makers parisiens et de bien plus loin aussi car la Maker Faire Paris arrive à grands pas. Des projets d'étudiants Epitech, épaulés par des étudiants e-artsup, y seront présentés, comme tous les ans. Nous en parlons souvent sauf qu'il n'y a pas que les Maker Faire qui rassemble toute la communauté régionale voire internationale. Le Fablab Festival à Toulouse prend toute sa place sur l'échelle nationale. À cette occasion, Airbus avait concocté en amont un parcours de l'innovation dédié à des étudiants d'Epitech et de Passeport Avenir pour que leurs projets impulsés au Airbus' ProtoSpace s'y exposent en mode prototypes.

Un hackathon au long cours

Plus qu'un hackathon, dont l'acception courante veut qu'il se déroule sur 48 heures, cette « opération idéation », initiée par Vincent Loubière, founder and leader of Airbus ProtoSpace & Lead Technologist de l'équipe « Emerging Technologie & Concepts », s'est condensée en 3 moments comme nous le résume Philippe Coste : « une des séquences de ce programme global s'est déployée sur un mois et 3 étapes clés, une journée à Airbus, une autre au Hub Innovation d'Epitech et une enfin au Fablab Festival aujourd'hui (vendredi 12 mai) ».

3 x 3

« Trois rendez-vous qui correspondent aux trois moments d'un projet : idéation / réalisation / restitution. Ils ont appris ainsi à travailler en collaboration et à répondre aux problématiques d'une thématique donnée (...) Globalement, il s'agissait de créer des petites solutions à impact positif, sur l'environnement, la technologie, le sociétal ».

Work hard, play smart

Comme le souligne Quentin Anglade (promo 2020), qu'on avait rencontré au FIC à Lille au début de cette année, « c'est cool de participer à ce genre d'exercice, cela nous sort un peu des projets Epitech, on se retrouve chez Airbus à réfléchir sur un type de thèmes à cheval entre environnement et ville & société ; on trouve des idées ; on les réalise en les menant à bien, ça marche, c'est rafraîchissant ». Son projet, développé à parité entre 2 Epitech et 2 étudiants Passeport Avenir, vient d'une expérience quotidienne ce qui, soit dit en passant, constitue souvent l'idée à la source d'une start-up... ».

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Vert ou pas du tout ?

Ce projet s'appelle Trash Simulator dont le germe vient « d'une question qui me revient tout le temps, précise Quentin : quand je jette un truc à la poubelle, je me demande toujours si c'est recyclable ou pas, surtout au niveau du plastique alimentaire. Certains se recyclent, d'autres pas ; le petit logo vert avec les 2 flèches par exemple veut dire non pas que le produit soit recyclable, juste que l'entreprise qui vend ce produit participe au programme "éco-participation"... C'est impossible de s'y retrouver. L'idée est donc de faire un jeu vidéo en Réalité Virtuelle (VR) pour apprendre aux gens à trier correctement. On est 2 d'Epitech et 2 de Passeport Avenir dont Charlotte, en génie civil à l'INSA. On a prototypé pendant 2 jours et le jeu est déjà jouable ».

Arty city

Avec ses camarades, Léo Maignan (promo 2021) est lui parti sur la veine « urbaine » avec Pimp Your City : « il y a environ une vingtaine d'années, Toulouse était un endroit vraiment prescripteur au niveau du street-art. Beaucoup de street-artists connus (Fafi, Tilt, Miss Van etc.) viennent du Toulouse de cette époque mais il y avait encore à ce moment-là une certaine "diabolisation" et répression de cette expression. Sauf que depuis 2, 3 ans on a remarqué que Toulouse cherche à remettre cette vague au goût du jour avec le festival Rose Béton par exemple, pour mettre en avant l'art urbain en général. Et nous, pour appuyer cette très bonne initiative de la Ville, on a décidé de faire une plateforme qui mette en lien collectivités territoriales et artistes avec en plus, une participation citoyenne ».

Cercle vertueux

« Je suis persuadé que beaucoup de personnes ont en vue des murs, des endroits pas jolis dans leur quartier, des endroits où l'on pourrait mettre de l'art dessus, pour mettre le quartier en valeur. L'idée de Pimp your city est donc qu'ils prennent leurs photos et la mettent sur le site. Ensuite des artistes viennent proposer leurs idées et solutions et celle qui a été le plus "liké" sur le site est transmise à la mairie. Et c'est là qu'elle délivre son accord, ou pas. Ça donne de la visibilité aux artistes, ça embellit le paysage urbain et les citoyens sont engagés dans la vie de la ville. Tout le monde est content, c'est un cercle vertueux ».

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Social et solidaire

Bryan Medica et Josselin Haye (promo 2021) font eux partie du projet Win Win Food, « une application qui vise à lutter contre le gaspillage alimentaire. On scanne nos tickets de caisse avec la caméra du smartphone, le code barre du ticket de caisse pour être exact ; on rentre ainsi les aliments et leurs dates de péremption dans l'appli. Win Win Food nous envoie les alertes en notification : soit on a déjà mangé tel aliment soit il faut le manger très bientôt ou sinon, on le partage. Ce qui veut dire qu'en appuyant sur la fonction "partage", on dispose d'une liste de Relais La Poste pour redistribuer tels aliments à des associations ou des particuliers, en passant par ces Relais ».

Light Rider

Le dernier projet mené par les étudiants Epitech et de Passeport Avenir était plus décalé par rapport à la thématique. Orienté motos et motards, Light The Rider, nous explique Charles Aubert (promo 2021), connecte le casque des motards avec les applications d'aide à la conduite pour l'instant uniquement à destination des automobilistes (Waze etc.). En fonction des informations et pour éviter toute baisse de concentration (à cause par exemple du smartphone sur le guidon...), la visière se teint en rouge, vert, orange etc. en fonction de la hiérarchie des informations choisie par l'utilisateur. La seule alternative à cette solution consisterait à rouler en casque VR intégral.

VR / AR Focus Group made in Epitech Toulouse

En parlant Réalité Virtuelle, Philippe Coste tient à souligner que « puisque l'on travaille avec Airbus toute l'année et ce depuis des années, nous nous sommes concentrés autour des thèmes de l'AR et de la VR. Nous avons créé à l'école un groupe dédié sur ces sujets-là, un "focus group" sur ce sujet en réunissant tous les acteurs locaux de l'écosystème Epitech. Un nombre important d'entreprises de la région travaillent en effet sur le sujet, d'Airbus aux start-up, qui soit se posent des questions soit sont déjà en train de designer et produire des solutions ».

Renouer avec les cycles naturels

Reprenant le fil des projets étudiants présents à ce Fablab Festival 2017, Philippe Coste a lui aussi apprécié un autre projet, Educ Garden qui est « non pas un jardin connecté, mais de petits modules éducatifs qu'on peut déployer très facilement dans les écoles ». Selon Paul Paris (promo 2021), un des membres du projet, « Educ Garden est une solution innovante composée d'une box qui permet de cultiver légumes et plantes, équipée de 3 mini capteurs qui gèrent la température, la pression et l'humidité. Le tout lié à une interface sur PC pour avoir toutes les données et voir l'évolution de la graine à la plante, c'est un outil pédagogique pour initier les écoliers, c'est à destination des maternelle, primaire et début collège ».

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Plaisir d'apprendre

« Le côté ludique d'Educ Garden se trouve dans le fait que les enfants doivent "interagir", ils font vraiment pousser leurs plantes ou légumes eux-mêmes. Sur l'interface, en bas de l'écran, on a des infos sur les produits, leur provenance, de quelle famille il vient, la différence entre les légumes ou les fruits, les techniques de plantation etc... ».

Makers' mindset

« La dimension de cet hackathon pour nous, reprend Vincent Loubière, est clairement pédagogique : insuffler l'esprit d'innovation. Beaucoup de gens pensent que l'innovation signifie hautes technologies, recherche fondamentale mais c'est aussi et surtout un état d'esprit, un "mindset", la capacité d'imaginer des choses qui ne sont pas celles d'aujourd'hui. Ce qui veut dire identifier les problèmes liés à ces idées et de se dire "ok, c'est compliqué mais pas impossible et... on va le faire" ».

De cercle en cercle

« On commence par construire un petite brique, celle qui est à notre portée. Puis on va essayer d'attirer les personnes ou structures qui ont, elles, le pouvoir de nous aider sur ces parties qu'on ne peut faire soi-même ». « Surtout que, comme le souligne philippe Coste, dans un tel cadre, les étudiants font de belles rencontres, ainsi du responsable Innovation Airbus... ».

Pitch

« Et ce soir, poursuit-il, ils vont pitcher devant un large public avec beaucoup de personnalités en son sein ». Avec un sourire solidaire parce que tout le monde sait que l'exercice n'est jamais facile, Vincent Loubière abonde ; « pour la première fois de leur vie, ils vont pitcher devant 300 personnes dont de hauts représentants de la Région et de la Métropole (...) On a voulu les amener sur cette journée en les préparant pendant un mois ».

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(Vincent Loubière et Philippe Coste)

Répéter pour affiner

« Pitcher dans un cadre de cet ordre-là, reprend Philippe Coste, cela met en avant ces jeunes étudiants et leur fait gagner en compétences. Aujourd'hui, ils pitchent leurs projets toute la journée, parce que ce vendredi est la journée réservée aux professionnels, ils ont donc beaucoup de demandes. Se prêter à cet exercice, cela les révèle en termes de capacités de promotion, de communication, d'exposé, ça leur permet aussi d'affiner la pertinence de leurs projets... ».

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Co-construction

« Cela revient aussi, à la façon de nos Do The Right Team, à apprendre à travailler en collaboration, avec des jeunes gens qui suivent d'autres formations, sciences éco, urbanisme, autres écoles ; c'est un croisement très bénéfique pour eux (...) C'est en tout cas un bon signe de voir de jeunes étudiants Epitech s'investir si fortement et de relever le défi ».

Moralité

Les projets pitchés ne passaient pas devant un jury. Il s'agissait d'aller au bout de l'exercice sans juger. Les représentants de la Métropole ont beaucoup aimé Educ Garden. Et Pimp Your City a tapé dans l'œil du partenaire principal du Fablab Festival. On en reparlera quand il aura plus avancé : to be continued...


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(Nicolas Lassabe et Marion Fontana, chargée de communication à Epitech)

Focus sur Artilect et le Fablab Festival

C'est Nicolas Lassabe, co-fondateur d'Artilect, fablab à l'origine du festival qui nous parle le mieux du FabLab Festival et de son édition exceptionnelle l'an prochain.

L'histoire du Festival

« On avait commencé avec la Novela, un évènement sur l'art et la culture scientifique. Il y eut ainsi 3 éditions, tout l'écosystème toulousain était mobilisé. Comme la Novela s'est arrêtée et que nous, nous avions envie de continuer en allant plus loin... L'objectif était de faire grossir la structure, de faire un festival sans perdre de vue la possibilité un jour de candidater pour faire venir tous les fablabs mondiaux. Comme l'an prochain avec le Fab14 ».

Le Fab14

« C'est la rencontre annuelle des fablabs, 2018 va en être la 14ème édition. À la sixième, on était seulement une centaine de personnes, Neil Gershenfeld le fondateur du concept de fablab était présent et très accessible, il faisait toutes les conférences avec nous. Aujourd'hui, on est sur un millier de fablabs, cela prend des proportions totalement différentes ».

MIT

À l'évocation de Neil Gershenfeld, Nicolas Lassabe nous rappelle que le fablab de Toulouse a été le premier labellisé MIT en France. Pour l'anecdote et dans un sourire, il nous rappelle qu'il possède aussi une clé du « Noisebridge, Mitch Altman était là à la première édition du Fablab Festival et c'est là qu'il m'a donné cette clé... ».

Le terreau toulousain

Nicolas Lassabe nous rappelle que « Toulouse est une ville particulière, avec beaucoup d'ingénieurs, beaucoup d'écoles, un foncier pas trop cher comme à Paris... Tout cela forme un humus favorable ». Ce que confirme Philipe Coste, « l'aéronautique et le spatial ont fait que toutes les grandes sociétés d'informatique se sont installées aussi à Toulouse et grâce à cette implantation, les sociétés de services "info" aussi. Tout cela constitue un terreau remarquable ». Vivement l'an prochain et le Fab14.

VivaTechnology 2017

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VivaTechnology, « le rendez-vous tech & start-up » organisé par le Groupe Publicis et Les Échos dédié à l'innovation et l'open-innovation en particulier fut un succès dès sa première édition l'an dernier. Au milieu de presque 50 00 visiteurs, on aurait par ailleurs pu croire que la communauté Epitech s'y était donnée rendez-vous. Cette année pour VivaTechnology 2017, c'est plus globalement le Groupe IONIS qui présente ensemble une trentaine de projets étudiants ou start-up portées par des Anciens des écoles du Groupe. Venez les rencontrer ces 15, 16 et 17 juin prochains, tout le monde sera sur le stand B-20.

IONIS Education Group

Le Groupe IONIS, le premier groupe d'enseignement supérieur privé en France et partenaire de VivaTechnology 2017, s'est mobilisé en grand en venant exposer plus de 10 projets et start-up par jour. Il y a en effet une telle pléthore de projets entrepreneuriaux au sein des écoles IONIS Education Group qu'il a bien fallu faire une sélection et décider d'une rotation pour garantir une visibilité minimale à chacun de ces projets. Les projets étudiants sont issus d'e-artsup, Sup'Internet, ESME Sudria, ETNA, IPSA, Sup'Biotech, Epita et évidemment, Epitech. Sans oublier bien sûr la plateforme maison de formations diplômantes en ligne : IONISx.

IONIS 361 et les jeunes pousses

Quant aux start-up nées de l'énergie créative et entrepreneuriale des Alumni des écoles du Groupe IONIS, 6 temps forts leur sont réservés - 3 par journée sur les 2 jours « B2B » du salon -, pendant lesquels ces jeunes pousses viendront pitcher leurs start-up. IONIS 361, l'incubateur national, multi-écoles et généraliste du Groupe IONIS sera naturellement sur le pont. On notera en particulier la présence de Witick, qui n'est autre que le nouveau nom du projet des étudiants promo 2017 ayant gagné les tout derniers Trophées Epitech Experience 2016, sous le nom de TBC Connect.

3 projets maison

Trois projets Epitech y seront présentés, chacun venant d'une des villes du réseau national des 12 écoles Epitech. RailZ est porté par 2 étudiants venant de Nancy, Arkneo de Paris et Helppy de Toulouse. On a tout récemment parlé de RailZ : ce service mené par Jonathan Jean et Marceau Tonelli (tous deux promo 2020) met en commun les informations voyageurs pour, in fine, une meilleure et bien plus rapide connaissance de soucis et autres retards sur la ligne. Une seule (mais pas n'importe laquelle) ligne de TER est aujourd'hui concernée, en attendant son déploiement sur d'autres lignes.

Arkneo

Soon Soon Soon a déjà parlé d'Arkneo et c'est Karine Aknin (promo 2019) qui développe ce projet versé archéologie avec 3 de ses camarades de la communauté du Hub Innovation de l'école. Elle avoue volontiers que « c'est un projet assez complexe visant à réunir archéologie et informatique sur une période donnée, le paléolithique supérieur - l'ère récente de la préhistoire : - 45 000 / -10 000 avant JC - quand les populations étaient nomades ». Au moyen des dernières avancées en matière de scanner 3D, l'objectif est de retracer le parcours de ces nomades, en scannant donc les vestiges en pierre pour étudier ensuite les « matches » entre eux. L'ambition ultime de ces 4 étudiants d'Epitech est de mettre en évidence les migrations de l'Homo Sapiens de son berceau d'origine africain aux contrées les plus lointaines d'Amérique. Arkneo, ou comment révolutionner la paléontologie par l'informatique.

Helppy

Helppy est le troisième projet Epitech présenté à VivaTechnology 2017. Il est développé par Jérémy Harrault (promo 2017) et deux de ses cadets dans le cursus de l'école, Benjamin Roux et Mathieu Sanchez (tous deux promo 2020). Il s'agit d'une appli pour montre Android qui va permettre aux personnes atteintes de trisomie 21 de synchroniser leurs actions avec les moments de la journée. Il n'est en effet pas rare qu'une personne trisomique fasse une action bien trop tôt ou tard que prévu (aller au travail par exemple à 5h du matin) ou la même action, comme prendre une douche, plusieurs fois dans la même journée. Cette amélioration de son repérage spatio-temporel s'accomplit avec l'aide de ses proches, les personne aidantes. Celles-ci disposent d'une plateforme web pour intégrer les actions à notifier dans le calendrier qui va guider les personnes aidées tout au long de leurs journées. Helppy ou l'altruisme en acte.

Nudge, hackathon et design à l'ENA

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On ne le dit sûrement pas assez mais l'État se modernise, la numérisation de ses services a changé d'échelle. Il suffit pourtant de suivre de plus près le travail de la Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'État (DINSIC), dont fait ainsi partie Etalab et son travail sur l'open data. Son directeur, Henri Verdier, est d'ailleurs venu tenir le 3 avril une conférence sur le sujet à l'École nationale d'administration (ENA), à laquelle les étudiants d'Epitech Strasbourg étaient conviés. Les relations entre les 2 écoles sont en effet devenues étroites, la preuve avec l'organisation de ce hackathon centré sur la conception innovante des politiques publiques, à Strasbourg bien sûr.

Remember Moonshot

Comme l'État, l'école formant ses plus hauts serviteurs est l'objet de bien des critiques et pourtant, l'ENA change elle aussi. C'était tout l'objet de la conférence de Nathalie Loiseau, directrice de l'ENA, lors de la Piscine Moonshot organisée en octobre dernier avec Usbek & Rica ce 25 octobre dernier dans les murs d'Epitech, en compagnie de Vincent Edin, professeur à Sciences Po et directeur du master de communication politique et publique à l'European Communication School.

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Le monde a changé

Mme Loiseau le reconnaissait aisément lors de cette conférence Moonshot : « on se demande aujourd'hui ce que les citoyens veulent, comment on prend une décision publique, comment on la conçoit, comment on la met en œuvre, commet on l'évalue, c'est à ce moment-là que l'on constate qu'à peu près tout ce que l'on faisait avant ne marche plus. Parce que les citoyens n'ont plus les mêmes attentes, parce qu'il y a d'autres possibilités notamment technologiques pour travailler différemment ».

Conception innovante des politiques publiques

Ces problématiques, innovation et conception des politiques publiques, se retrouvent donc naturellement au cœur de ce hackathon. Il débute ce mercredi matin et s'achève vendredi après-midi. Il rassemble outre l'ENA et Epitech, le Secrétariat Général pour la Modernisation de l'Action Publique (SGMAP), l'ENSCI et La Brasserie (des idées) sans oublier les élèves en design du Lycée le Corbusier (Illkirch-Graffenstaden).

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(Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le nudge, cliquez ici)

Le réseau Epitech s'est mobilisé

Trente étudiants Epitech ont répondu à l'appel à participants. Ils viennent aussi bien et évidemment d'Epitech Strabourg que de nos écoles de Lyon, Marseille, Nice et Rennes. L'école a également intégré au programme, pour une encore plus grande efficacité de ce challenge, 5 coachs.

L'esprit start-up

Pour revenir sur le contexte global de ces 48h collaboratives et inter-écoles de prototypage et leur forte pertinence aujourd'hui, citons de nouveau ce que nous disait Mme Loiseau ce 25 octobre dernier : « on commence à faire des start-up d'État, personne ne le sait mais on le fait. Cela consiste à prendre des petits morceaux d'Etat à qui l'on donne le droit à l'expérimentation, le droit à l'erreur. Avec un discours qui donne le droit de tenter quelque chose quelque part. Si cela ne marche pas, ce n'est pas grave ; si cela marche, on va essayer de le rendre contagieux ».

Pas le droit à l'erreur

« La grande différence entre une start-up (privée) et l'Etat, c'est qu'une start-up qui se plante, c'est très dommage pour ses créateurs mais cela ne va pas mettre le pays "cul par-dessus tête". Une appli qui n'est pas populaire, on l'arrête ; un service public qui dysfonctionne n'est pas acceptable. On doit réformer l'Etat mais on ne peut faire n'importe quoi. Le contrat social exige par exemple qu'un hôpital fonctionne, ou qu'une gestion de crise soit optimale... Les responsabilités ne sont pas absolument les mêmes qu'en entreprise ».

Bonnes pratiques

Les exemples sont aujourd'hui très nombreux mais on peut au-moins citer ces services web montrant que la bonne compréhension des nouveaux usages n'est pas un monopole privé :

On fait le pari que d'aussi bonnes idées sortiront de ce hackathon, nous en reparlons très vite.

Le Web2day, the digital springbreak 2017

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Il y a une semaine jour pour jour, s'ouvrait la neuvième édition du Web2day, le « Startups et Tech Festival ». Ce festival consacré à l'entrepreneuriat et aux start-up est devenu au fil de ses éditions un des plus grands rassemblements de ce type en Europe - il fêtera ses 10 ans l'an prochain.... Epitech et ses étudiants s'y retrouvent évidemment comme des poissons dans l'eau et ses Anciens aussi, qu'on retrouve partout au Web2day.

Serious Fest

On peut y croiser les membres de la communauté Epitech pendant 3 jours mais plus aussi, si affinités, puisque le Web2day est aussi réputé pour ses afterworks disséminés le soir un peu partout dans la ville de Nantes, une fois que les Machines de l'île et les lieux attenants du quartier de la Création (Insula I & II, Trempolino, Atlanbois I & II et l'Université permanente) ferment.

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Web2day and night

Oui, les journées sont courtes car comme le confirme Michaël Thouby, CEO d'Emotic, start-up spécialisée dans la conception d'interfaces innovantes et nouvelles technologies qu'à force de collaborations, les étudiants d'Epitech Nantes connaissent bien... « Tout l'écosystème nantais, parisien et même européen est ici. On a 3 mois de rendez-vous concentrés en 3 jours », résume-t-il. Consultant technique Innovation chez Emotic qui a cette année présenté une installation très interactive en collaboration avec la Sncf, Ronan Mérouze (promo 2014) était lui tellement concerné par la finalisation de ce projet qu'il en oubliait son accident de moto dans la nuit... ».

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Éléphant rouge

« On a fait un système de construction de Lego collaboratif, précise-t-il : l'idée est que tout festivalier venant sur l'installation appuie sur le bouton, le laser lui désigne l'emplacement de son Lego, il le dépose à l'endroit désigné par le laser. Au final, chacun aura ainsi contribué à déposer sa pierre à l'édifice, son Lego en l'occurrence et l'éléphant miniature sera fini au bout de 3 jours ».

Un vrai maker de plus

« J'ai pris part à ce projet au niveau de toute la partie matérielle, j'ai conçu la machine, toute la gestion moteur, toute l'électronique et la mécanique. Mes collègues ont développé la partie logicielle que l'on retrouve sur la petite tablette qui sert à piloter le système. C'est vrai que dès que je peux me mettre sur le hardware, j'y vais avec plaisir, j'ai toujours été plus hardware que logiciel en fait, mais comme les 2 vont toujours ensemble... Ces derniers temps, j'ai fait beaucoup de protos pour la Sncf (...) Je travaille pour Emotic depuis 5 ans, depuis le stage de 3ème année et je m'y sens bien ».

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(de haut en bas : Ronan et Florian)

Feel good

Ronan n'est pas le seul à « se sentir bien » à Nantes. C'est le cas également de Florian Verger (promo 2016), développeur ingénieur chez Lucca. « Je travaille sur plusieurs produits à la fois, précise-t-il, actuellement sur "Poplee-Rem", notre tout dernier produit. Lucca propose en effet un ensemble d'outils SaaS pour faciliter la gestion RH des entreprises et en particulier les start-up. (...) Tout est pensé pour simplifier la vie des collaborateurs, notre approche est "user-centric", on cherche à créer le plaisir et la simplicité d'utilisation pour tous les collaborateurs. Pour cette raison, nous avons 6 applis mobiles, par exemple pour poser ses congés directement depuis son smartphone ».

L'ambiance start-up

« L'ambiance Lucca est super cool, on est une start-up où tout le monde se connaît, on a une table de ping pong, un billard pour se détendre parce qu'on travaille de façon sérieuse aussi... On a une très bonne croissance, donc on nage pas dans le bonheur mais pas loin ».

L'écosystème nantais

Nantes est une des villes de France les plus dynamiques dans le domaine du numérique et cela se voit évidemment au Web2day, mais pas seulement. Nantes Digital Week et le célèbre DevFest scande une année bien remplie.

Web2day-2017-Nantes-Epitech-Alumni-Julien-Landure-Zenika-DevFest.jpgOn a d'ailleurs croisé Julien Landuré, CTO de Zenika Nantes et président du GDG Nantes qui organise justement le DevFest, avec l'aide très active d'Aymeric Fouchault, directeur pédagogique régional d'Epitech Nantes. « Ce qui est intéressant, c'est que le Web2day est orienté entrepreneurs / start-up, le DevFest centré développeurs / technique et la Digital Week est tout public avec l'idée de faire des choses pour tout le monde, avec plein d'actions citoyennes soutenues par la Ville ».

Le teaser du DevFest 2017

« Cette année, le DevFest va être encore plus gros que l'année dernière, annonce Julien Landuré, on prend tout le bas de la Cité des Congrés. On sera 1600 personnes par jour sur 2 jours, avec toujours une audience essentiellement "tech". Depuis le début on est toujours sold out (...) ».

Epitech partout

« Notre première recrue Epitech chez Zenika, c'est Franck Abgrall (promo 2017), on en est très satisfait, en 6 mois il a déjà fait des "talks", il convient tout à fait à l'ADN de Zenika qui consiste à apprendre, partager... Parce que chez Zenika, qui est une ESN, l'idée n'est pas forcément de faire concurrence aux autres sociétés de services classiques. Nous, quand on vient dans une société c'est évidemment dans une optique de réalisation mais on fait pas mal de formation aussi, on apporte notre ouverture d'esprit (... ) Une sorte d'audit sympa ».

Bien-être au travail

« On est presque plus, continue Julien Landuré, dans une ambiance start-up que SSII, avec l'aspect Great-Place-To-Work et toutes les questions de bien-être au travail, d'"entreprise libérée". Notre PDG, Carl Azoury est à fond sur ces problématiques, on innove beaucoup là-dessus. Moi par exemple j'ai organisé il y a 2 grosses semaines une "Learning expedition" en interne : on a envoyé 10 personnes de Zenika à San Francisco pour voir l'ambiance là-bas, juste après la Google I/O, à laquelle j'étais avec Aymeric cette année aussi ».

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Bénévoles

Comme le souligne Jérémy Andrey qui lui aussi connaît très, très bien le Web2day pour avoir fait son stage de troisième année à la Cantine Numérique qui chapeaute ce festival, « cette année, on est encore une douzaine d'étudiants Epitech à aider bénévolement ». Certains d'entre eux se sont retrouvés « roadies », c'est-à-dire chauffeurs des nombreux « speakers », de la gare ou l'hôtel au site, ou des Machines à un afterwork. Simon Guillochon (promo 2021) trouve l'expérience intéressante parce que « dans la voiture, on peut discuter avec eux, c'est un moment intime, ce n'est pas comme après leur conférences quand il sont assaillis de partout ».

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(de haut en bas : Guilhem, Simon et Jérémy)

Tesla

Guilhem Remburre (promo 2019) était lui plus que ravi, c'est lui qui conduisait la Tesla sponsorisée par Qwant : « c'est génial, on est comme sur un tapis volant, ça accélère ou ça freine quand on demande et même quand on ne demande pas... ». Un autre beau souvenir de glané.

Maker Faire Paris great again

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Ce n'est pas la première fois que La Maker Faire Paris change de lieu, la toute première édition avait eu lieu au 104 avant de migrer au parc des expositions de la porte de Versailles où se tient VivaTechnology 2017 en ce moment même. On serait presque tenté de dire que la Cité des sciences et de l'industrie est l'endroit idoine. Bien des makers de France et de Navarre, les « bricodeurs » pas du tout du dimanche et nos étudiants évidemment étaient en tout cas présents ce week-end dernier, comme tous les ans.

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e-artsup aussi

On avait laissé les étudiants de l'école et ceux d'e-artsup travailler à parfaire leurs projets développés au sein du Hub Innovation d'Epitech. On les a donc retrouvés au deuxième étage de la Maker Faire Paris 2017, notamment Leslie Moinet qui a travaillé entre autres sur le « quadrapod comme on l'appelle maintenant. On s'est rendu compte que ses pieds étaient tellement pointus que cette "araignée" s'accrochait partout et qu'elle avait du mal à remettre ses pattes vers l'intérieur. Du coup, on a redessiné ses pattes, plus arrondies, en reprenant le même plexi(glas), redécoupées au laser puis collées ».

L'aide du Techshop

« On a fait la découpe laser au Techshop de Leroy Merlin à Ivry, ils m'ont d'ailleurs très bien conseillée et aidé sur tout ; ils nous ont laissé des créneaux exprès pour qu'on soit prêt pour la Maker Faire. Aujourd'hui, elle a de nouvelles pattes et ça l'aide vraiment à marcher. Là elle a 3 cm au sol, avant c'étaient 3 mm... ».

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Cinématique inverse

Florian Bacho (promo 2021) qui nous a déjà expliqué le projet versant technique était de son côté ravi d'être là aussi puisque « j'ai pu parler avec pas mal de gens ici qui ont déjà fait des hexapods et des quadrapods. Ils m'ont donné pas mal de petits conseils très intelligents pour améliorer mon code et ma recherche sur ce Machine Learning... Je suis en train d'appliquer ça. Ils m'ont conseillé de travailler non pas sur le réseau de neurones mais sur des animations, sur la recherche d'animations plutôt, ce qu'on appelle la cinématique inverse (...). Pour résumer, ça fait moins de temps de recherche, moins de valeurs à trouver ».

Borne d'arcade

Stéphane Etienne d'e-artsup était présent aussi, pour finir d'installer la borne d'arcade dont l'idée vient encore et toujours de cette Piscine Unity : « moi je m'occupe du code de la borne d'arcade, de toute la partie hardware, toute la partie informatique fonctionne, sur un système Ubuntu standard. Là, on est en train de la monter les plaques de plexi pour avoir un vrai boïtier de borne d'arcade, installer les boutons tout ça. On le fait en live avant les gens, pour leur montrer les étapes de fabrication.

De l'écran à la vraie vie

« C'est ma première Maker Faire, confirme Florian et je suis plutôt assez content d'être là... Ça faisait longtemps que je voulais venir ici, je regardais depuis longtemps les vidéos d'Experimentboy qui est juste là-bas d'ailleurs ». Il n'y avait pas que Florian à être content d'être à cette Maker Faire Paris 2017, Leslie aussi : « c'est top, c'est un super événement ».

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Télémédecine

Hugo Laroche (promo 2020) était lui là pour présenter 2 autres projets Hub : « l'ECG, l'électrocardiogramme qu'on va développer ici à la Maker Faire - en gros il s'agit d'avoir un électrocardiogramme accessible de chez soi, dans l'idée de développer la télémédecine et pouvoir faire des examens médicaux de chez soi sans avoir à se déplacer à l'hôpital. Le deuxième projet, c'est un spiromètre dans lequel on souffle et qu'on utilise en particulier après une greffe des poumons, pour contrôler l'état de la greffe. Il y a des personnes qui sont obligées de faire 200, 300 kms juste pour souffler dans un appareil et avoir une petite courbe alors qu'on pourrait très bien le faire de chez soi... ».

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(de gauche à droite : Florian Bacho, Hugo Laroche et Gaspard Witrang )

La mallette cybersécu

On a revu de même Lucas Santoni et Sylvain Lefèvre (tous deux promo 2021) qui développent eux « KGB », la mallette à concours cybersécurité. « L'objectif du projet, détaile Lucas, c'est d'avoir un support physique, une mallette, que l'on pilote via une interface web sur laquelle on injecte des épreuves de sécurité, ce qui fait qu'il est très facile de renouveler le contenu de la mallette , de rajouter de nouveaux challenges. Aujourd'hui, pour la Maker Faire, on a l'interface qui parle bien avec la mallette, sur une base JSON. On peut charger des challenges sans souci. Si une personne vient avec son laptop, il peut y jouer ».

CTF

« Via l'interface web, on se met un objectif de durée, par ex 10 mn, pour résoudre toutes les épreuves. Si on y arrive, le code pour ouvrir la mallette apparaît et on récupère le contenu à l'intérieur. C'est un CTF, un CTF personnalisable et dans une mallette, si je devais résumer. On vient de la présenter à Bouygues il y a une dizaine de jours, apparemment ils ont bien aimé... ».

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(de gauche à droite : Lucas Santoni, Sylvain Lefèvre et Théo Grevet aussi)

La collab' avec e-artsup

« Mickaël Rajaonary, Lucie Chauffoure et Marie Augustine aussi ont travaillé avec nous : ils ont pensé à 2 choses. La première, c'est de faire un scénario, parce qu'ils pensent que si l'on se sert de KGB comme d'un outil pédagogique pour apprendre la cybersécu, ce serait mieux, plus fun qu'il y ait une histoire, un scénario. La deuxième et ils y sont encore, c'est une refonte complète de la mallette, leur idée est de partir sur une mallette complètement modulable et modulaire, avec plein de petits modules qu'on assemble ».

La journée des enfants

Pour l'anecdote, Lucas a bien noté qu'« à la journée enfants hier (vendredi 9), ce qui est marrant, c'est que la première chose à laquelle ils ont tous pensé en premier, c'est à Watch Dogs, le jeu vidéo... ».

Numériser un espace de co-working

Félix Ganz (promo 2020) était là aussi, il travaille lui sur un projet de gestion numérique d'un espace de co-working, tel que le Hub par exemple mais pas seulement. Reconnaissance d'image, cartes NFC etc., il s'agit de se simplifier la vie au sein d'un espace de la sorte de même que la gestion du matériel, et les projets qui s'y développent. On y revient très bientôt quand il sera installé justement dans le contexte prévu : le Hub Innovation.

La remise des titres de la promo 2016

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Comme les deux promotions précédentes, la promo 2016 a fêté l'obtention de son titre et ainsi la fin officielle de sa condition étudiante dans les murs de la (très) belle Maison de la Mutualité ce samedi 17 juin 2017. Un mélange de fierté et de petit pincement nostalgique a flotté à cette occasion, aidé en cela par la présence des proches entre ces murs. Une journée à part qui restera dans la mémoire de chacun des 631 membres de cette promo 2016, comme de celle de son parrain, Julien Mangeard, CTO de vente-privee.com et Epitech promo 2007.

2016 en 2017

La promo de telle année fête toujours l'obtention de son titre à Epitech l'année d'après, pourquoi cette petite curiosité ? Parce que, et c'est le cas pour toutes les promos, l'école attend de valider notamment et entre autres le dernier stage « full-time » de 6 mois qui clôt la cinquième année Epitech afin de certifier les titres. Pour cette promo 2016, cette validation s'est déroulée comme tous les ans fin décembre, elle fête donc son titre en 2017.

Le jury final de la promo 2016

Cette année en décembre 2016, ce jury était composé, outre des équipes pédagogiques concernées, de Pierre Sulpice, Ancien de l'école (promo 2013) et co-fondateur de TheMachinery ainsi que de Paola Pitault, de la direction des Ressources Humaines IT de la Société Générale.

Major de promo 2016 : J.-C. Yalap

Ce samedi 17 juin 2017, après les discours d'introduction de Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group, de Fabrice Bardèche, vice-président exécutif du Groupe et d'Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech puis de Julien Mangeard, c'est Jean-Claude Yalap qui a pris le pris le micro en tant que major de promo de ce millésime 2016.

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Rien sans rien

« Finir major de promo, nous avoue Jean-Claude, c'est un honneur, une vraie fierté parce que pendant toutes ces années j'ai travaillé d'arrache-pied pour avoir les meilleurs résultats... C'est la concrétisation de tous ces efforts ».

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De la mixité dans la promo 2016

Comme toute la promo est évidemment présente en ce grand jour de remise des titres, on a croisé Clémence Barthoux, co-fondatrice quand elle était en troisième année de l'association E-mma avec Christelle Plissonneau. Même si bien connue aujourd'hui, rappelons que l'association E-mma promeut la diversité dans le numérique, en général comme à Epitech en particulier.

Epitech, l'école des 100 % de ses étudiants en entreprise à la sortie de l'école

Parlant filière, Clémence actuellement ingénieure avant-vente chez VMware tient à rappeler, que « l'informatique est un super secteur, il y a beaucoup de travail, beaucoup de possibilités en termes de carrière. Et Epitech nous prépare vraiment à entrer dans le monde professionnel : en cinquième année, on est opérationnel. Avec tous les stages que l'on a déjà faits, on connaît le monde de l'entreprise ».

Les entrepreneurs

Les grands comptes, les intrapreneurs, les start-up et les entrepreneurs, une autre partie des membres de la promo 2016 s'est lancée dans la création de leur propre activité. Entre beaucoup d'autres, on peut citer les membres de Blackfoot.io (tous promo 2016) qui participent, en plus de leur activité de prototypage de solutions innovantes, à l'animation du Hub Innovation à Epitech Paris. Jean-Claude les connaît bien d'ailleurs puisque lui et plusieurs des co-fondateurs de Blackfoot.io travaillaient ensemble sur l'Epitech Innovative Project qui a remporté les Trophées EIP de la promo 2016...

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Que deviens-tu ?

« Aujourd'hui, nous explique Jean-Claude, j'ai monté ma boîte avec mon frère Lucas qui est également d'Epitech, de la promo 2012, elle s'appelle YSOCorp. On a commencé avec un jeu vidéo puis on a développé un générateur d'applications mobiles, AVosAPP. À partir de simples « glisser - déposer » et 2, 3 clics, on obtient ses applications mobiles, Android et iOS, en langages natifs. On travaille autant avec les grands groupes qu'avec les start-up pour développer leurs projets ».

Succès

« On a divisé YSOCorp en 2 parties : le pôle innovant et le pôle services, des clients pour lesquels on choisit toujours les meilleures technologies. Notre entreprise démarre tellement bien qu'on recherche de nouveaux développeurs... J'ai d'ailleurs un message à faire passer : venez chez nous, on ne travaille qu'avec de bonnes technologies, sur de beaux projets ! (sourires) ». À bon entendeur...

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Que t'a apporté Epitech ?

« Epitech m'a permis, souligne Jean-Claude, de me perfectionner dans la réalisation de projets informatiques, de me diversifier aussi en sachant facilement changer de technologie si besoin. Et bien sûr, d'avoir de la rigueur dans le rendu des projets, de savoir rendre des projets stables et bien structurés ».

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Des histoires de famille à Epitech

Après cette remise des titres en cette chaude soirée, le moment du cocktail est arrivé à point nommé. Nous avons eu le plaisir de revoir Tom Nguyen, accompagné de sa sœur et de sa mère qui nous a appris qu'outre Tom, tout juste titré ce samedi 17 juin, Arthur son frère aîné a également suivi le cursus Epitech, promo 2012 (comme le frère de Jean-Claude Yalap).

L'écosystème de l'école

« Actuellement je suis product manager chez weekenddesk, je suis très content d'être là-bas, s'enthousiasme Tom. Je suis ravi d'avoir fait Epitech et je recommanderais l'école à n'importe qui essayant de solder des heures de sommeil en trop, d'y venir (sourires)... ». Mme Nguyen nous informe de son côté qu'Arthur Nguyen s'inscrit à l'Executive MBA d'Epitech.

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Julien Mangeard, parrain de promo

Formation qu'a suivi aussi Julien Mangeard, promo 2014. Dans son joli discours inaugural, Julien n'a pas manqué de souligner notamment la force du réseau des Epitech Alumni et leur ouverture bienveillante à l'égard de leurs cadets. La « soirée d'intégration » de la promo 2016 à l'association des Anciens se tiendra d'ailleurs ce 29 juin.


Angela, un chatbot surgi du hackathon VivaTechnology 2017

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Au-delà des chiffres assez ébouriffants pour une deuxième édition seulement - 68 000 visiteurs, 6 000 start-up, 1 400 investisseurs, entre autres - sans parler de la visite d'Eric Schmidt, président exécutif d'Alphabet Inc. (qui chapeaute Google) ou de John Chambers (président exécutif du conseil d'administration de Cisco Systems et son CEO pendant 20 ans), la plupart des 1 900 journalistes ont eu tendance à oublier qu'il y avait aussi un hackathon organisé à VivaTechnology 2017. Pas nous, puisque Victor Debray et Théo Penavaire (tous deux Epitech promo 2020) font partie de l'équipe qui a remporté l'un des 4 challenges, avec 10 000 € à la clé...

Le premier Hackathon de VivaTech

Victor nous rappelle le contexte : « pour ce hackathon, le premier organisé à VivaTech(nology), il y avait 4 sujets. On était cinq groupes de dix par sujet, l'équipe qui remportait les suffrages des experts remportait 10 000 euros. Nous, on a choisi de travailler sur la partie IA, la partie Microsoft dite "Tracing Control" ».

Cosmos et Azure

« Le but, poursuit Victor, c'était de nous faire travailler sur la nouvelle plateforme Microsoft, Cosmos. Cosmos est en fait un « layer » de Microsoft Azure qui est une plateforme d'API et qui permet de faire du Machine Learning et de l'IA. Après, Azure reste assez compliqué et abstrait pour des novices, comparé à Cosmos qui est plus abordable... ».

No sleep

« Le hackathon commençait le vendredi à 16h, on a rendu le lendemain à la même heure. On a passé 14 à 16 heures à faire du code après un bon moment de brainstorming. On n'a quasiment pas dormi... J'ai fait juste VivaTech-2017-Startup-Connect-innovation-open-innovation-IONIS-Education-Group-Epitech-Maurice-Levy-Publicis-3.jpgune petite sieste et, pour l'anecdote, Maurice Lévy de Publicis s'est pris en selfie avec moi en train de dormir... ».

Solitude et engagement

« Pour Angela, l'idée vient d'un constat simple, alimenté par les conférences de VivaTech' et qui revient à souligner que les gens dans les grandes entreprises ne sont pas assez "engagés", il n'y a pas assez de vecteurs de socialisation. Les gens ne se connaissent pas, résultat : soit ils partent en télétravail soit ils démissionnent (sic)... On avait aussi remarqué que cette démarche sociale était déjà implémentée dans la plateforme Microsoft Office avec un profil utilisateur, un peu pareil à celui de Facebook, à la différence que c'est vide ».

Chatbot

Théo résume, « on est donc partis sur une façon de raffermir les liens entre collaborateurs. C'est par l'intermédiaire d'un chatbot qu'on a mis l'idée en application, on l'a appelé Angela. Angela récupère les informations relatives à la personne, disponibles sur internet via Twitter, LinkedIn, Facebook pour mieux accueillir les nouveaux entrants dans les grandes entreprises. C'est un chatbot qui peut aussi créer des groupes d'affinités, ce qui permet d'engager plus facilement la conversation ».

Briser les parois

« Avec Angela, reprend Victor, on veut briser la glace en proposant un "matchmaking" de centres d'intérêts avec des personnes du même département, du même service et plus si affinités, justement. Ça, c'est pour la partie "boarding", après, on a vu un peu plus "complet" ».

L'utile et l'agréable

Théo explicite le concept de « complet » : « par exemple, si je suis développeur et que je dois faire un rapport mais qu'il y a des choses que je ne sais pas faire ou ne connais pas, je peux demander à Angela de "m'aider". Je lui expose mon problème et lui demande de trouver quelqu'un dans l'entreprise qui peut m'aider. Sauf qu'en plus, Angela va chercher des centres intérêts communs pour qu'en dehors du sujet principal, on puisse créer du lien avec mon interlocuteur que le chatbot m'a trouvé, et avoir une conversation intéressante. On a de même créé des outils de catégorisation qui permettent de déceler les intentions dans une phrase ».

L'X

Victor ajoute « (avoir) eu la chance de pouvoir compter dans l'équipe sur deux personnes de Polytechnique qui nous ont fait un modèle d'algo et l'ont entrainé pour optimiser le "bot". On était dix personnes : deux Epitech et deux personnes d'une autre école informatique qui sont des amis à moi, on se connait bien ce qui a fait l'unité de notre groupe, notre dynamisme. On avait deux autres personnes, l'une qui avait lancé une start-up, l'autre plus spécialisée sur l'utilisation juridique des data et qui pouvait nous dire ce qu'on avait le droit de faire ou pas, avec les données. Et enfin, deux autres personnes qui faisaient aussi partie de Polytechnique ».

La récompense

« Du coup on gagné 10 000 euros à dix, ce qui est très bien pour le temps que l'on a passé dessus. C'est une très bonne idée d'avoir été à VivaTech'. On ne pensait pas gagner car on voyait arriver des développeurs plus expérimentés en Machine Learning et en IA et on pensait qu'ils allaient nous "clasher". Sauf que notre côté novice nous a peut-être permis de faire des choses simples, mais qui fonctionnaient. Grâce aux outils de Microsoft, on a pu facilement s'intéresser au projet. On est super heureux ».

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Networker

Théo conclue, « à Vivatech, je savais qu'il y avait énormément de start-up, et comme je cherchais un "part time" pour le début de notre troisième année... C'était une bonne occasion. Le dialogue était très facile à engager avec tous les participants, on a pu discuter et vraiment échanger. On a récolté beaucoup de contacts et on a trouvé pas mal de plans pour nos stages... ».

Retour sur le hackathon de l'ENA et ces 3 jours de Conception innovante des politiques publiques

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L'École nationale d'administration (ENA) a inauguré du 14 au 16 juin derniers la première édition de Conception innovante des politiques publiques, une « opération innovation » sur une thématique très concrète : la réinsertion sociale des jeunes en situation de décrochage ou éloignés des politiques d'emploi. Représentants des Missions locales, de Pôle Emploi ou bien encore de l'École de la deuxième chance étaient invités à juger sur pièces les projets présentés à l'issue de ces 3 jours. Des projets inter-écoles - l'ENA, Epitech, le Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP),l'ENSCI et la Brasserie (des idées) -, visant à « inventer ensemble, les nouveaux outils du service public ».

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Ces 3 journées étaient déclinées en 3 « ateliers » : l'un orienté Design, l'autre sur le Nudge et enfin, le hackathon avec la participation des étudiants Epitech apportant avec eux leur expertise informatique. Il est à noter que c'est du hackathon que provenaient le plus de projets, 7 en tout, ce qui s'explique aisément par la mobilisation de l'école qui a fait s'engager une trentaine d'étudiants venant non seulement d'Epitech Strasbourg mais aussi de Lyon, Marseille, Nice et Rennes.

Hors de sa zone

Pour Quentin Muller (promo 2020 à Strasbourg), « c'était intéressant de se pencher sur ces problématiques liées à Pôle Emploi et les Mission locales ». Ludovic Gueth, de la même promo et qui a participé cet hiver à Digitale Alternance à Epitech Strasbourg aussi renchérit : « c'est ça qui est bien ; nous, on n'a pas l'habitude de travailler sur ces sujets ».

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(©ENA de même que la photo de la homepage de notre site epitech.eu)

Idéation

Terry Cristinelli, promo 2016 et assistant pédagogique Epitech (APE) à Marseille, est « venu ici pour accompagner les étudiants, les aider, les guider dans le développement de leurs projets tout en m'impliquant, moi aussi dans une équipe ». Il confirme que « cette expérience était super enrichissante, il y a eu beaucoup d'échanges entre les énarques et nous, les Epitech. Ils étaient très sympa, on s'est très vite mixé, on a eu des coaches qui nous ont aidés à trouver des idées de projet. Du coup, comme nous et un autre groupe avons eu 2 idées de projets similaires, on s'est regroupé ensemble en une même équipe, 5 énarques et 6 Epitech. On a pensé à un scénario et on a commencé le développement ».

L'attractivité de la méthode projet

Christophe, énarque et membre lui du projet "Game of jobs", nous donne son avis sur la façon de travailler en mode projet à la manière Epitech : « j'ai été impressionné par l'agilité des étudiants Epitech, les discussions étaient très fluides, ils se sont tout de suite mis au travail en se répartissant les différentes tâches, ils ont travaillé vraiment en symbiose pour réaliser le projet le plus rapidement possible. J'ai vraiment été impressionné par cette méthode agile, qui va au concret ».

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Le prix coup de cœur du hackathon

Parlant concret, Antoine Boudet (promo 2020, Epitech Rennes), Walter Jay (promo 2020, Strasbourg) et Loic Linder (promo 2020, Strasbourg) ont eux travaillé sur "Les grands frères" : « une plateforme, décrit Antoine, qui permet d'améliorer les relations entre les décrocheurs et leurs parrains (les dits grands frères), de même que sur le suivi du parrainage. Une plateforme d'intermédiation pour améliorer et favoriser l'entrée ou le retour à l'emploi. Ce suivi est assuré par un "bot" qui renvoie des notifications au jeune s'il oublie de contacter son parrain par exemple au bout de 3, 4 jours. On ne veut pas enlever la relation humaine non plus : on veut juste que le "bot" aide à conserver la relation. Pareil dans l'autre sens, celui du parrain ».

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Reconnaissance sociale du parrainage

Antoine poursuit, « après, on a tout un système de tableau de bord qui permet de rassembler beaucoup d'informations de façon très simple, à destination des Missions locales, Pôle emploi etc. de manière à suivre plus efficacement le parrainage ». « Et donc, rebondit Walter, la réinsertion des décrocheurs. Parce que de l'autre côté, on veut aider le parrain en lui "fixant" des tâches prédéfinies, parce que celui-ci ne sait pas forcément ce qu'il doit faire exactement non plus. D'ailleurs, on n'a pas eu le temps d'en parler pendant le pitch mais on a imaginé pour le parrain, une fois son parrainage terminé, une inscription automatique sur son mur LinkedIn, histoire d'avoir une reconnaissance sociale de son action ». Ne pas avoir eu le temps de parler de cet aspect pendant leur pitch ne les a pas empêchés de gagner le prix coup de cœur du jury.

Le terrain, c'est bien

Pour Maria, énarque, membre de cette équipe et projet, « ces 3 jours étaient hyper enrichissants pour nous, nous qui sommes conduits à travailler presque constamment sur de grands projets stratégiques. Travailler à l'échelle du terrain, en réfléchissant à des résultats très pratiques, c'est bien aussi. Ces 3 jours étaient hyper motivants ».

Les vainqueurs du hackathon

De façon affinitaire, les étudiants d'Epitech Nice se sont eux regroupés dans la même équipe : ProxiJob. Et ce sont eux - Alexandre Leick, Etienne Passot, Melvin Nalepka, Gaël Thomas et Alexandre Sarti (tous promo 2021) -, qui ont remporté ce challenge avec leurs "camarades" de l'ENA. Si l'on se réfère à sa baseline « Un job à portée de pouce », on comprend vite que cette appli basée sur la géolocalisation aide à trouver un emploi. Mais Alexandre nous en précise les contours : « on est parti d'un constat simple, les jeunes en situation de décrochage scolaire ou en difficulté d'intégration n'ont aucune formation, en tout cas pas de réelle compétence professionnelle. L'idée c'est que des employeurs leur donnent une chance sur un besoin immédiat ne nécessitant pas de compétence précise. Typiquement, imagine un responsable de restaurant que le plongeur vient de lâcher, il en a absolument besoin pour son service du soir, il ne sait pas comment faire : il met une annonce sur notre appli, tous les demandeurs d'emploi aux alentours sont notifiés et décident d'y répondre, ou pas ».

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Reconnexion

« Le but c'est de faire mettre un pied à l'étrier à ce public, dans un environnement de travail tel que la restauration mais pas seulement. Si le secteur lui plaît, on lui propose de le re-diriger vers une formation où il pourra commencer à explorer les différentes facettes d'un métier, manière de le motiver encore plus à prolonger cette formation. Il se sent ainsi, d'après nous, mieux épaulé ».

Dématérialisation

« Sur le côté contrat et juridique, détaille le second Alexandre (Sarti) du groupe, on l'a vu d'ailleurs dernièrement en interne à l'école avec la signature électronique de nos conventions de stage, on peut faire aujourd'hui des contrats dématérialisés, il faut juste passer par un cabinet d'avocats ou de juristes pour générer les contrats, en en préparant plusieurs types en amont ».

Death of the paperasse

« On a voulu simplifier au maximum : le demandeur d'emploi a le strict minimum à renseigner, il rentre juste son numéro de sécurité sociale lors de la création de son profil, avec les autres infos basiques (nom, prénom etc.). Du côté employeur, pareil : n° de SIRET et le strict nécessaire. Tout est croisé pendant le « matching » employeur / employé, le contrat se génère automatiquement, ainsi que la feuille de paie. Tout est prévu pour alléger la "paperasse", que l'employeur par exemple n'ait pas à appeler son comptable pour que celui-ci fasse un contrat dans l'heure ».

Retour d'expérience

« C'était génial ce hackathon, on est venu d'ailleurs exprès de Nice, pour travailler avec des personnes d'autres horizons, qui touchent à des choses qui sont vraiment nouvelles pour nous et voir de nouvelles notions. Une expérience au top, on a échangé nos contacts et on ne sait jamais... on a peut-être le contact du futur président ! » (sourires).

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Le trac, un signe annonciateur de succès

« J'avais quelque appréhension, avoue Lionel Brosius, directeur pédagogique régional d'Epitech Strasbourg, un peu le trac devant le choc des cultures représentées par l'ENA d'un côté et nous de l'autre mais le fait est que cela a extrêmement bien pris. Quand on a connu les sujets de ces 3 journées avec Thomas (Cruzol), ma réaction a d'abord été de penser que les étudiants d'Epitech n'allaient pas forcément se les approprier mais globalement, peut-être et sûrement grâce aux énarques, ils ont très bien réagi et ont su prendre à bras le corps ces sujets pourtant pas faciles, complexes ».

Le mot de la fin

C'est à Thomas Cruzol, directeur du développement régional, qu'il revient de conclure : « c'est peut-être par des événements de ce genre qu'on arrivera à faire bouger les lignes même dans ces domaines très formatés que sont les politiques publiques ». On espère en voir plus encore et en tout cas l'an prochain pour une deuxième édition.

La transformation digitale du secourisme en marche grâce à NFSave

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Antoine Ouvrans, promo 2019 à Epitech Rennes connaît bien un des célèbres mantras de l'entrepreneuriat à la manière start-up : « think big, start small, act fast ». Il le connait et surtout, l'applique : il vient de lancer de cette façon NFSave, un petit bracelet qui va changer la vie des secouristes et éventuellement la nôtre par la même occasion. 300 modèles sont disponibles pour commencer dans une pharmacie de Vannes en guise de test, tout en pensant déjà à une distribution à l'échelle nationale dès début 2018, puis internationale. Antoine veut aller vite et il a bien raison : ce mantra n'est pas devenu célèbre pour rien, il est une des clés du succès.

Distingué par Vanity Fair

Antoine a été tout dernièrement distingué par Vanity Fair, dans la catégorie des « Éclaireurs, l'avant-garde française de moins de 30 ans » . Ouest-France, Le Télégramme, Aujourd'hui et bien d'autres encore ne s'y sont pas trompés non plus : NFSave, qui rassemble toutes les données sur soi-même que l'on veut bien déposer sur une « puce » NFC, intégrée dans un bracelet, peuvent nous sauver. En tout cas faire gagner bien du temps pour ceux qui viennent nous porter secours.

Vu au CES Las Vegas

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Antoine (deuxième en partant de la droite) était du voyage avec les étudiants de We Save Homeless à Las Vegas pour le CES 2017, accompagnés par l'école.

Secourisme et technologie

Antoine se souvient pour pous : « Le projet est venu assez bêtement... En discutant avec des amis secouristes, on en est venu à parler de leurs problèmes lors des interventions. Il ont souvent des problèmes d'identification, ils ne savent pas toujours qui sont les gens qu'ils secourent... Soit ils n'ont pas de papiers, soit le téléphone de ces personnes est verrouillé... Ce qui provoque plusieurs soucis : impossible de contacter les proches, de savoir si cette personne est sujette à des contre-indications médicales et donc anticiper le traitement, ce genre de problèmes... ».

Un bracelet pour tout changer

« J'ai alors compris, continue-t-il, que le milieu du secourisme n'avait pas beaucoup évolué depuis 30, 40 ans. Par exemple, ils utilisent encore du format papier pour faire leurs rapports d'interventions... Notre mission en tant qu'entreprise, c'est de dématérialiser tout ça pour rendre les interventions plus efficaces, en proposant un bracelet connecté qui permettrait d'identifier plus facilement les personnes en danger. Il fera le lien entre celles-ci et les solutions mises à disposition ».

Respect de la vie privée

« Sur le bracelet, c'est le client qui met ses informations, qui choisit lesquelles. C'est le seul responsable et décideur des infos qu'il mettra à disposition des secouristes. Ce n'est donc pas du tout intrusif au niveau de nos données privées mais bien un choix conscient qui permettra on l'espère, de sauver des vies ».

Digitalisation du secourisme

« L'autre versant de la solution, c'est d'équiper les unités d'interventions d'un smartphone qui leur permettra de gérer leurs interventions via notre application. C'est une sorte de digitalisation des secouristes ! Aujourd'hui, ils doivent encore remplir une fiche bilan sur l'état de la victime, qui est ensuite remontée sur les centres départementaux. Vous vous doutez que cela prend pas mal de temps... L'application leur permet, elle, de remplir cette feuille et de gagner du temps. Par exemple, l'heure sera automatiquement intégrée, ainsi que la localisation GPS ».

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(©Côté Quimper)

Arrivée sur le marché

« En un an, on a commencé à comprendre ce marché. Il a fallu être à l'écoute des gens qui allaient porter le bracelet, des secouristes qui l'utiliseront... Quand je dis « on », je parle de l'entreprise et de mon camarade qui fait partie de la promo 2020 de l'école et qui est aussi secouriste : Simon Pénodron. C'est avec lui qu'on a conçu l'application et que l'on a eu ces retours de secouristes, parce qu'on a aussi découvert que ce marché est très fermé. Pour rentrer dans ce cercle, il faut connaître des gens, être du métier et c'est un peu grâce à Simon qu'on a réussi à pénétrer ce milieu ».

Appli Android

« Pour l'instant on est seulemnt sur sur Android puisque c'est le seul téléphone qui supporte la lecture du NFC utilisé pour le bracelet. Mais avec iOS 11 bientôt, il va y avoir une mise à jour qui va permettre d'utiliser l'appli sur iOS ».

Ergonomie et élégance

« Notre bracelet, c'est comme un bracelet de festival, pas plus épais. La première version était un peu grosse, la deuxième est plus élégante, plus agréable à porter. Et comme la puce NFC est dans le bracelet, pas besoin de batterie ».

Tester / itérer

« On a une pharmacie qui vend déjà les bracelets à Vannes, cela nous permet d'avoir des retours de la structure, les avis des gens qui achètent. Les secouristes, eux, adorent le produit... Ça change leur manière d'intervenir. On teste notre système pour voir comment les gens se comportent avec le produit. »

Objectifs à long terme

« Le but, c'est qu'on ait équipé fin 2017 toutes les grandes villes de Bretagne. Pour début 2018, on vise l'implantation dans toute la France. On a aussi des touches avec d'autres secteurs car des structures médicales nous ont contactés par ailleurs. Elles sont intéressées par notre technologie pour faire du suivi de patient en interne, dans les hôpitaux (pour changer des petits bracelets en papiers qu'on connaît tous et qui ne sont pas très "smart"). Cela facilitera le travail des médecins et infirmiers tout en améliorant le confort des patients. C'est un énorme marché sur lequel "on pose nos valises" ».

Les partenaires

« On est accompagnés par la French Tech Rennes St Malo qui fait des missions "d'initiation" à l'entrepreneuriat, ce qui m'a permis de prendre du recul sur l'entrepreneuriat et voir si ca me convenait vraiment. On est aussi suivis par la technopole Rennes Atalante et l'incubateur régional Emergys. Mais nous préférons considérer que c'est à nous d'aller chercher les clients, de faire le boulot et trouver le marché, pas à l'incubateur ».

Un projet à deux

« Pour l'instant, je fais tout ou presque tout seul (l'appli, le marketing, le business, la conception, la vente, la présence sur les réseaux sociaux...) ; Simon gère les relations de contenus, un peu de presse et la communication auprès des secouristes... Dès qu'on aura une vraie traction autour du produit et elle va arriver assez vite, je pense, on va pouvoir avoir des vrais retours et d'autres contrats. Pour l'instant, on ne cherche pas du tout à lever (des fonds), on estime qu'on n'a pas besoin de lâcher du capital pour avancer. Les bracelets ne coûtent pas super chers mais assez pour que tous les intermédiaires prennent une marge. C'est assez rentable pour tout le monde, notre business model est bon ». Et pour une start-up, c'est le principal.

L'Epitech Bootstrap Summer 2017, un grand Boot Camp

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La troisième édition de l'Epitech Bootstrap Summer s'est achevée vendredi à Disneyland pour fêter dans la joie, les rires et la bonne humeur cette Summer School du Groupe IONIS. Cette édition a pu compter sur la participation de 32 étudiants venus de partout autour du monde, depuis les universités partenaires d'Epitech. Elle a duré 3 semaines à l'issue desquelles les étudiants présentaient leur projet de groupe, conçu et développé au sein du Hub Innovation de l'école. Ces présentations ont eu lieu jeudi 20 juillet dernier, après lesquelles les « certificates of completion » ont été remis aux participants.

Enjoy working together

Fidèles aux « guidelines de l'école » - work hard, play smart and have fun - ce summer camp s'est déroulé dans une très bonne ambiance, particulièrement palpable ce jeudi. Or, comme le reconnaît Flavian Gontier (Epitech promo 2021) un des encadrants de ce Bootstrap Summer avec Thomas Navennec (promo 2019), deux résidents du Hub Innovation de l'école, « au départ ce n'était pas forcément très facile avec plein de nationalités et de cultures différentes où personne ne se connaît. Même dans le groupe des Coréens, certains ne se connaissaient pas du tout non plus puisqu'ils venaient de 2 universités différentes. Pourtant, à la fin du camp, tout le monde s'entendait bien. Et avec nous, ce camp s'est super bien passé aussi ».

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(Les participants au début de cet Epitech Bootstrap Summer 2017)

1, 2, 3... Bootstrap

Il faut souligner d'autre part que ce format commence, à force de tests et d'itérations comme on le pratique à l'école, à être très au point : les participants commencent toujours par s'immerger dans une mini Piscine C. Ils entament ensuite une deuxième semaine au Hub Innovation pour « idéer », s'immerger dans les méthodologies de travail en groupe, le design thinking notamment, à travers des ateliers et autres « lab works ». Ils commencent également à prendre en main le hardware fétiche des bidouilleurs et autres makers - Arduino, Raspberry Pi, capteurs etc. La troisième semaine, les participants finalisent leurs projets.

IoT

« Le thème de cette Summer school, reprend Thomas, c'était la domotique. S'ils ne voulaient pas en faire, très bien, certains ont fait les projets qui leur tenaient à coeur mais en général ils se sont mis à l'IoT. L'équipe composée de 3 membres russes a, par exemple, cherché à comprendre comment contrôler des capteurs via les HoloLens : tu pouvais éteindre / allumer les lumières, récupérer des températures ou lancer / arrêter la musique de la pièce en réalité augmentée. Ils ont compris comment gérer des contrôleurs électroniques avec les HoloLens et ça, niveau domotique, c'est super intéressant... ».

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(et à la fin...)

HoloLens

Nikita Elizarov, en 4ème année du programme « Innovation » de Tomsk State University of Control Systems and Radioelectronics et qui en est à sa deuxième participation à un Epitech Bootstrap Summer, était un des trois membres de cette équipe concentrée sur les HoloLens : « nous, on a demandé à travailler avec les HoloLens, j'étais vraiment excité à l'idée de me mettre sur cette nouvelle technologie. J'avais lu beaucoup de choses sur ces lunettes RA, mais je n'en avais jamais eu en main du coup, j'étais vraiment impatient de bosser dessus avec mes amis ».

L'intérêt de travailler en groupe

« On a eu 2 semaines ensemble et pour moi qui suis habitué à travailler tout seul dans mon coin, c'est un vrai changement, très positif. En coopérant, en nous aidant les uns les autres, on avance beaucoup plus vite. Seul, on ne voit pas ce qu'on peut faire de plus, on se limite ; avec des camarades sur un projet, on se pousse à aller mutuellement plus loin ».

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Apprendre à apprendre

Une des figures remarquées de ce Bootstrap Summer, Yuhang Liao, étudiant en computer science à Brockport College, est sous le même charme de la méthode d'apprentissage made in Epitech, « nos professeurs n'en étaient pas, nos encadrants ne nous disant pas "fais comme ci fais comme ça", ils nous guidaient seulement et c'était à nous de trouver les solutions. Par exemple sur notre projet, la "Gamebox", c'est nous qui avons écrit tout le programme et les lignes de code. Je pense que dans la manière d'apprendre, c'est hyper intéressant ».

Gamebox

Avec cette « Gamebox », Yuhan et ses camarades ont repris « cette borne d'arcade, explique Flavian, qui avait été bien avancée par un groupe d'étudiants d'e-artsup venus tout ce printemps travailler au Hub Innovation : ce sont eux qui ont initié le projet, qui avaient fait toutes les découpes laser sur plexi sauf qu'ils avaient eu juste le temps de poser les boutons sans les raccorder électroniquement. Là, Yuhang et ses camarades ont dû gérer 12 boutons, 2 joysticks et raccorder un écran à tout cela en utilisant un Arduino... Ils ont fait un vrai gros boulot, surtout pour des gens qui n'avaient jamais fait d'électronique. Même nous, on n'aurait pas battu des records de temps par rapport à eux... ».

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Les anecdotes

Yuhang a aussi fait l'unanimité : « pour moi, se remémore Flavian, le meilleur moment du Bootstrap Summer, c'est quand Yuhang a testé le capteur de son, en poussant des hurlements un peu aigus dans tout le Hub pour arriver aux maximales de decibels... ». « Pour moi, c'est quand ils ont décidé, sur ce même projet, à peine la borne branchée sur secteur, de jouer la musique de Mario en boucle sur le buzzer que tu ne peux pas arrêter... Du coup pendant les 4 derniers jours, tout le monde fredonnait Mario », s'esclaffe Thomas.

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L'utile et l'agréable

La grosse trentaine de participants, très mixte par ailleurs, n'a pas fait que travailler d'arrache-pied. Ils ont évidemment visité Paris, la Tour Eiffel, le château de Versailles, descendu la Seine en bateau mouche, pratiqué le Bastille nocturne sans oublier une visite accompagnée du campus Microsoft France. « C'est la première fois que je viens à Paris, c'est une ville magnifique », Yuhan confirme, s'il en était besoin... Et maintenant que le format est très bien huilé, on peut annoncer que l'été prochain, Epitech organise un Epitech Bootstratp Camp dans les 12 villes de son réseau national.

Le conseil de perfectionnement 2017

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Comme tous les ans, conformément aux statuts de l'école, le conseil de perfectionnement d'Epitech s'est réuni le 28 juin dernier. Un conseil de perfectionnement a pour but de réfléchir, dans une optique prospective, sur les moyens de garantir l'inscription des étudiants de l'école au cœur des besoins et des réalités du marché et du secteur IT. Aujourd'hui, le taux d'emploi de nos étudiants à la sortie étant de 100 %, cette excellence se doit d'être la même demain.

Au cœur des réalités

Comme nous le synthétise Axelle Ziegler, « un conseil de perfectionnement réunit des professionnels qui emploient des personnes sorties de l'école et plus globalement, des informaticiens. Ce sont des praticiens de ces métiers pour lesquels on forme nos étudiants, les métiers de l'IT. Un conseil de perfectionnement nous permet d'avoir leurs retours sur l'évolution de ces métiers-là, sur leurs besoins, sur les profils qu'ils cherchent ».

La composition du conseil de perfectionnement 2017

Outre Emmanuel Carli, directeur général de l'école, Pierre-Jean Léger, directeur des opérations, Axelle Ziegler à la tête des contenus pédagogiques et Pascale Chevassu, responsable du Career Development Center d'Epitech, étaient cette année présents :

Prospective

« L'objectif est de recueillir les avis des membres du conseil, sur quels types de profils et quels types de projections ils font afin que nous, nous en déduisions a posteriori des orientations, des éléments qu'on pourrait introduire dans nos contenus pédagogiques ou sur lesquels mettre l'accent au cours de notre formation ».

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Complexité des systèmes

« Aujourd'hui l'employabilité dans l'IT n'est pas vraiment un sujet, au vu de notre marché particulièrement "en tension". Sur les évolutions à moyen terme, tout le monde s'est rejoint en exprimant des besoins liés à l'exigence d'autonomie et celle d'accepter de gros projets techniques pour valoriser cette expérience ensuite. Parce qu'ainsi, on comprend mieux les degrés de complexité au-dessus de nous et l'on devient capable plus tard de les gérer. Par exemple, pour être architecte sur un grand projet, il faut déjà avoir travaillé sur de grands projets et comprendre qu'il y a plusieurs dimensions qui interagissent ».

Gestions de cette complexité

« Le gros enjeu de l'informatique, c'est en effet la complexité : là où il y a quelques années les seules entreprises à avoir des systèmes complexes étaient les très grandes entreprises, aujourd'hui la complexité est partout. La complexité veut dire que pris point par point, rien n'est vraiment difficile mais comme il y a tellement de choses qui fonctionnent ensemble désormais, les systèmes deviennent vraiment complexes. Et c'est intéressant, parce que la gestion de cette complexité demande des compétences techniques, du recul technique mais aussi des capacités d'analyse. Cela demande de l'expérience parce que ne sont pas des projets que l'on adresse en réinventant la roue... ».

Exemple type

« Ce sont des projets à la frontière entre compétences techniques et management des organisations, qui demandent des compétences très transverses. Julien Mangeard a très clairement dit qu'il avait progressé ainsi, en travaillant sur des projet complexes ».

Intelligence

Et qui dit transverses dit collaboration, intelligence collective des organisations. Comme le souligne Pascale Chevassu, « le comité de perfectionnement a souligné le besoin de développer plus encore la capacité de coopération de nos étudiants. Ce focus devra influencer positivement les aptitudes à la communication de nos étudiants ».

Valeurs

« Une autre des préconisations de comité de perfectionnement 2017, poursuit-elle, est que l'école participe aussi au développement toujours plus grand de certaines valeurs telles que l'implication, l'éthique, l'ouverture et la curiosité. Le passage à "l'agilité" nécessite une transformation des comportements, en cassant certains codes sociaux ». Epitech est l'école de l'innovation et de l'expertise informatique, cela tombe bien.


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« J'ai trouvé cette journée très riche, approuve Sylvaine Maury. Croiser les points de vue des uns et des autres est très intéressant, notamment pour moi qui suis plutôt du côté business alors que d'autres membres de ce conseil étaient beaucoup plus "techno" et IT ».

Développement personnel

Elle prolonge : « développer également l'axe développement personnel des étudiants est, selon moi, essentiel quant à leur avenir, cela constitue même un des critères de réussite des étudiants. L'une des clés du succès pour demain est de se connaître, de savoir exprimer ses choix, avoir un projet et une vision. Selon moi, c'est la condition pour se sentir bien dans une entreprise ou des entreprises.

Enjeux

« Pour moi cette participation a constitué une découverte, rappelle de son côté Aymeril Hoang. Plus globalement, la Société Générale a des liens avec Epitech que l'on essaie de renforcer depuis quelques années et pour moi, c'était hyper intéressant d'échanger avec l'équipe pédagogique de même qu'avec des homologues d'autres entreprises parce que le partage d'expériences est toujours extrêmement utile. Il faut savoir prendre le temps de discuter pour arriver à s'aligner sur à la fois les enjeux de formation et les nôtres, nos enjeux de production ».

La remise des titres de la promo 2016 en 2 vidéos

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Mortiers sur la tête et toges sur les épaules, les étudiants de la promo 2016 se sont retrouvés le samedi 17 juin 2017 à la Maison de la Mutualité pour recevoir le titre de l'école, symbole de l'aboutissement de leurs cinq années d'études, preuve de leur investissement constant. Mortier et toge, les habits de transition officielle vers une autre vie.

Poignée de mains, clap de fin

Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group a ouvert la cérémonie, suivi de Fabrice Bardèche, vice-président exécutif du Groupe et d'Emmanuel Carli, le directeur général d'Epitech. Des présidents et directeurs venant féliciter leurs étudiants, une dernière fois.

Julien Mangeard, parrain de la promo 2016

Puis comme pour les promos précédentes de l'école, c'est sous l'aile d'un parrain de promo que cette cérémonie a pris une dimension éventuellement nostalgique mais surtout pro-active. Julien Mangeard, CTO Group vente-privee et parrain de cette promo 2016 a en effet quitté l'école il y a quasi 10 ans.

Let's work harder

En presque 10 ans, sa carrière a pris une ampleur qu'il ne soupçonnait peut-être pas en en sortant d'Epitech même si l'école a su lui montrer comment repousser ses limites. Grâce à son parcours, il a pu évoquer ce qui attend ces futurs ex-étudiants. En un mot : il faut s'engager.

Jean-Claude Yalap, major de promo

Jean-Claude a lui su reparler avec humour et authenticité de ses années d'efforts fournis pour arriver en tête de sa promo. On a déjà parlé plusieurs fois de Jean-Claude et son frère aîné lui-même Ancien de l'école (promo 2012). On reparlera d'eux très certainement.

1 + 1 = 2 vidéos

Pour revivre ce samedi 17 juin comme si l'on y était, voici une vidéo in vivo de la cérémonie.

Puis une deuxième avec les interviews de Jean-Claude et Julien Mangeard évidemment, sans ne surtout pas oublier celle de Clémence Barthoux, co-fondatrice de l'association E-mma avec Christelle Plissonneau, toutes deux promo 2016.

Epitech et le Groupe IONIS vous donnent rendez-vous lors du Global Positive Forum, le 1er septembre 2017

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Sous le haut patronage d'Emmanuel Macron, président de la République, la première édition du Global Positive Forum réunira à la Seine Musicale le vendredi 1er septembre 2017 les principaux acteurs mondiaux qui, de l'astronaute Thomas Pesquet à Ludovic Le Moan, le CEO Sigfox, sont appelés à accélérer et réussir cette révolution positive dans l'intérêt des générations futures. En plus de nombreuses interventions autour de thématiques artistiques, écologiques, économiques, politiques ou encore scientifiques (voir le programme), l'événement permettra à près de 1 200 porteurs d'initiatives de présenter leur vision nouvelle et innovante. À ce titre, plusieurs projets portés par des étudiants et Anciens des écoles du Groupe IONIS ont été sélectionnés.

global_positive_forum_edition_2017_paris_seine_musicale_evenement_septembre_ecoles_groupe_ionis_epitech_01.jpgEpitech sera ainsi représenté par quatre projets parmi ceux dévoilés dans la « grande rue » de la Seine Musicale : l'application Helppy, le drone anti-pollution Quantifly (récompensé lors de la compétition iGEM 2016) ainsi que les startups Horyus et Witick.

global_positive_forum_edition_2017_paris_seine_musicale_evenement_septembre_ecoles_groupe_ionis_epitech_02.jpgHelppy : l'accompagnement à la bonne heure
Développé par un trio composé de Jérémy Harrault (Epitech promo 2017), Benjamin Roux et Mathieu Sanchez (promo 2020), Helppy est une application pour montre connectée pensée pour accompagner les trisomiques 21 dans leur vie quotidienne et les aider à réaliser plus facilement et au bon moment des actions simples (se lever à la bonne heure, ne pas oublier de prendre son petit déjeuner...).


global_positive_forum_edition_2017_paris_seine_musicale_evenement_septembre_ecoles_groupe_ionis_epitech_03.jpgHoryus : déceler plus facilement le vrai du faux
Porté par Matthias Alif, Timour Almazov et Iulian Rotaru (Epitech promo 2020), Horyus utilise la technologie blockchain afin de proposer des solutions décentralisées et sécurisées d'authentification d'objets avec puce NFC permettant de lutter contre la contrefaçon.

Retrouvez Horyus sur LinkedIn.


igem_ionis_equipe_etudiants_epita_epitech_ipsa_supbiotech_e-artsup_ionis-stm_drone_quantifly_medaille_prix_or_finale_2016_boston_retour_1.jpgQuantifly : un drôle de drone
Projet de drone anti-pollution utilisant des bactéries et porté par l'équipe inter-écoles iGEM IONIS 2016 dont faisait partie Raphaël Fourdrilis (Epitech promo 2018), Quantifly a été présenté au MIT à Boston lors de la dernière édition de l'International Genetically Engineered Machine competition (iGEM), la plus grande compétition étudiante dédiée à la biologie de synthèse. Quantifly a permis à son équipe de remporter une médaille d'or.

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Witick : le faciliteur de transport
Application mobile permettant d'acheter et d'utiliser un ticket de transport en commun sur son téléphone, Witick est le projet lauréat des Trophées Epitech Experience 2016. Porté par Romain Combe, Rémi Hillairet et Maxime Lavandier (Epitech promo 2017) et incubé au sein de IONIS 361, il permet à ses utilisateurs d'acheter un titre en 1 clic puis d'approcher leur smartphone à une borne pour le valider. Le contrôle est également dématérialisé.

Retrouvez Witick sur son site Internet, Facebook, LinkedIn et Twitter. Vous pouvez également lire l'interview de l'un des fondateurs, Romain Combe, dans le Business Insider et le Smart City Mag.


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1re édition du Global Positive Forum
Le vendredi 1er septembre 2017 de 13 h à 21 h à la Seine Musicale
Île Seguin
92100 Boulogne-Billancourt

Inscription (obligatoire) sur la page dédiée.

Détails pratiques (accès, transports en commun) disponibles ici.

Suivez l'événement sur les réseaux sociaux avec les hashtags #GPF et #ActForPositive

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Epitech Experience 2017

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Qu'on l'appelle disruption, uberisation ou transformation digitale, l'innovation est un mouvement de grand fond qui n'épargne rien ni personne, chahutant les positions fixées dans le monde d'avant. Epitech, l'école de l'innovation et de l'expertise informatique pratique elle-même, par définition, ces nouvelles manières d'avancer et vous propose de vivre l'innovation à travers ses projets étudiants, à l'occasion d'Epitech Experience.

#EpitechXP2017

Epitech Experience est un événement qui vous invite à venir voir l'innovation en train de se faire, in vivo, via la présentation des Epitech Innovative Projects (EIP). Les EIP sont les projets de fin d'études de nos étudiants qui les ont mobilisés pendant 2 ans. Epitech Experience est en effet et aussi l'aboutissement d'un parcours pédagogique qui amène les étudiants à se plonger, dès la troisième année, dans les bonnes conditions de production de l'innovation. Ce parcours amène chaque promo à présenter une centaine d'EIP lors de ce grand événement ayant lieu traditionnellement chaque fin du mois de novembre.

Vidéo souvenir

Courte vidéo pour vous rappeler l'ambiance de l'#EpitechXP2016.

Save the date !

Epitech Experience 2017 va se dérouler le 24 novembre prochain. Cette année, l'école élargit le format de cet événement, on en reparlera tout au long de ces 3 mois qui nous en sépare. Cet événement dédié à l'innovation contemporaine est aussi le climax de la scolarité de nos étudiants : ils montrent et démontrent leurs projets innovants pour la première fois à l'extérieur, les meilleurs d'entre eux les pitchent d'ailleurs devant un jury représentant toute la diversité de l'écosystème Epitech, façon pour l'école de les remercier de s'être engagés pendant si longtemps.

Un parcours au long cours

Ces projets de fin d'études commencent dès les premiers jours de la troisième année avec la Piscine Moonshot, quand les 2 premières années du cursus Epitech servent d'abord à construire les fondations de leur expertise informatique. Cette année, c'est la promo 2020 qui se prête à l'exercice de cette « séquence idéation » du parcours de l'innovation.

Idéation

Cette Piscine Moonshot, menée de concert avec notre partenaire Usbek & Rica, vise à placer les étudiants Epitech face aux grands enjeux contemporains, en les confrontant à la hauteur de vue de conférenciers de haute qualité. En d'autres termes, une Moonshot consiste à leur faire sortir « la tête des lignes de code » afin de les amener à réfléchir aux conséquences éthiques comme techniques de l'innovation sur la société, ses filières et ses métiers.

Ébullition


EpitechExperience-EpitechXP2017-Epitech-Innovative-Projects-EIP-promo-2018-innovation-Moonshot-sticker-2.jpgAprès chaque conférence Moonshot, nos étudiants se réunissent en groupes par affinités et pitchent leurs idées de projets quotidiens, ceux en lien avec le sujet du jour. L'objectif pédagogique de cette mise en effervescence de toute une promo est non seulement que les idées innovantes éclosent et explosent en tous sens mais qu'à la fin de cette « séquence idéation », les groupes sachent quel est le projet qui les mobilise le plus.

Définition

L'école leur demande ensuite et en effet de préciser les contours à venir de leur projet collectif, de façon à ce qu'il devienne leur Epitech Innovative Project. EIP qu'ils présenteront, en ce qui concerne cette promo 2020, en novembre 2019.

The Epitech Experience warm-up days

Nouveauté cette année, les deux promo aux deux bouts de ce parcours de l'innovation made in Epitech, les troisième (promo 2020) et cinquième années (promo 2018), vont se rencontrer et se présenter leurs projets à l'occasion de 2 jours intitulés « The Epitech Experience warm-up days ». Dans chacune des villes du réseau Epitech métropolitain, chaque groupe pitchera son projet à la génération plus jeune et réciproquement. Ce grand moment intergénérationnel aura lieu les 19 et 20 octobre prochains.

Autre nouveauté 2017

Évidemment, les degrés de maturité de ces projets ne seront pas les mêmes à cette date, surtout que la promo 2020 ne sera pas encore passée par Forward, ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale pour acculturer au Business Model Canvas, en mars prochain. Mais cette promo aura alors bénéficié - c'est une autre nouveauté de cette année -, d'une immersion dans les méthodologies conçues pour se plonger dans les processus d'innovation et d'intelligence collective (« problem solving », « user experience » via le design thinking en particulier, les manières actuelles de travailler en équipe etc.).

Méthodologie

Cette nouvelle « séquence méthodologie » commence le 13 septembre. Inaugurée par une conférence dédiée à ces sujets assurée par Benjamin Nussbaumer de la réputée d.school Paris, cette acculturation aux méthodologies « user-centered design » se poursuit ce même jour puis les 14 et 15 septembre, ainsi que tous les mardis des 5 semaines suivantes et ce, dans toutes les villes Epitech, pour tous les projets. On revient demain sur le programme précis de la Piscine #EpitechMoonshot2017.

La tête dans les idées

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Piscine-Moonshot-2017-Epitech-promo-2020-Innovation-Prospective-Ideation-1.jpg

Epitech Experience 2017, c'est jeudi 24 novembre prochain. Cet évènement vous fera découvrir les Epitech Innovative Projects de la promo 2018, promo qui a commencé le parcours de l'innovation made in Epitech avec la Piscine Moonshot édition 2015. C'est au tour de la promo 2020 de poser ses premiers pas sur la route du futur avec l'édition 2017 de cette Piscine dédiée à l'idéation. La quatrième édition de ce format pédagogique novateur développé en partenariat avec Usbek et Rica commence mardi 5 septembre, avec la question de l'énergie.

The future is now

Le but d'une Piscine Moonshot consiste en se projeter dans le futur ; la tête dans les idées, les pieds sur terre. Après les conférences dont le cycle de termine mardi 12 septembre, les étudiants de troisième année (promo 2020) se concentreront sur la méthodologie, quand leur idée de projet commencera à prendre forme.

À venir

Demandez le programme, avec le calendrier, les thématiques de cette édition et les conférenciers pour les développer :

  • Mardi 5 septembre, < #Blockchain #SmartGrid #Photovoltaïque > : « Demain, tous producteurs et revendeurs d'énergie ? »,

Avec Julien Tchernia, président d'ekWateur et Claude Nahon, directrice du développement durable et de l'environnement du groupe EDF,

  • Mercredi 6 septembre, < #IA #SmartContract #ClientCentric > : « Plus collaborative, transparente et personnalisée : la fintech va-t-elle enfin nous faire "aimer" la banque ? »,

Avec Solène Maître, Chief Product Officer de KissKissBankBank et Philippe Herlin, économiste et docteur en économie du CNAM,

  • Jeudi 7 septembre, < #Biohacking #CitizenScience #Dématérialisation > : « Se dirige-t-on vers une médecine sans médecins ? »,

Avec Thomas Landrain, co-fondateur et président de Just One Giant Lab (co-founder et ex CEO de PILI et de La Paillasse) et Guy Vallancien, professeur d'urologie université Paris Descartes,

  • Vendredi 8 septembre, < #Transmédia #BulleDeFiltre #NouvellesEcritures > : « À quand le média total ? »,

Avec Pierre Cattan, producteur, auteur, journaliste, fondateur et producteur du studio de création transmédias Small Bang et Isabelle Robert (Les Garriberts), journaliste, membre du duo Les Garriberts, co-fondateurs du site d'informations lesjours.fr,

  • Lundi 11 septembre, < #Autonomie #SmartCity #Plaisir > : « Conduire ou être conduit ? »,

Avec Lyse Brillouet, directrice de Recherche Société Numérique chez Orange,

  • Mardi 12 septembre : conférence de clôture, conférence panoramique brassant tous les enjeux de ces 4 problématiques 2017.

Avec Cécile Wendling, responsable de la prospective, Groupe Axa ; conseillère des organisations européennes et internationales sur l'inclusion de la prospective.

Back from the Global Positive Forum 2017

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Il y a une semaine, Mathieu Sanchez (promo 2020 à Epitech Toulouse) et Corentin Grandmaire (promo 2020 à Epitech Nancy) arrivaient à Paris pour rejoindre Romain Combe (promo 2017) à l'île Seguin de Boulogne-Billancourt, afin de présenter leurs projets respectifs à la première édition du Global Positive Forum. Ce #GPF 2017 se veut comme les « États généraux de la révolution positive ». Son mot d'ordre : #ActforPositive !

Le Groupe IONIS au cœur de ce nouveau rendez-vous des énergies positives

Sous le haut patronage du président de la République, le Global Positive Forum souhaite promouvoir l'innovation positive dans l'intérêt des générations futures. Ce vendredi 1er septembre, au centre de ce magnifique écrin qu'est la Seine Musicale, une dizaine de projets étudiants issus des écoles IONIS Education Group s'y sont donnés rendez-vous pour présenter leurs réalisations et l'impact social de celles-ci.

Transport en commun, en commun

Parmi ces projets étudiants issus des écoles du Groupe IONIS, on pouvait compter sur 3 projets Epitech. Comme le résume Corentin, « on est ici pour présenter nos façons innovantes de simplifier la vie. Pour ce qui nous concerne avec RailZ, il s'agit de rendre plus positive la vie de tous ceux qui prennent les transports en commun, comme nous ». « Nous aussi avec Witick, abonde Romain, nous sommes présents pour démontrer l'aspect positif que peuvent avoir les nouvelles technologies sur les transports en commun que ce soit d'un point de vue écologique ou d'un point de vue utilisation ». Autrement dit : l'innovation au quotidien.

Remember Epitech Experience 2016

Romain Combe est l'aîné de ce trio prometteur : il est issu de la promo 2017, lui et ses camarades et membres de l'Epitech Innovative Project (EIP) qui s'appelait alors TBC Connect ont remporté les Trophées EIP de l'édition 2016 d'Epitech Experience. Une fois le projet transformé en start-up sous le nom de Witick, incubé pour commencer à IONIS 361 puis aujourd'hui à la Creative Valley (deux incubateurs partenaires de l'école), Romain et ses camarades n'attendent plus que d'implémenter leur solution au sein des transports en commun de l'agglomération bordelaise.

Bientôt à Bordeaux

Ce sont les Bordelais qui devraient être impatients : Witick est une appli qui permet de commander un ticket de bus, métro ou tramway en ligne, puis de passer aux bornes de validation uniquement avec son smartphone, une petite révolution très pratique. « On avance bien, confirme Romain, on va bientôt lancer notre solution à Bordeaux, on a juste pas la date précise à donner. Notre partenaire a eu quelques retards avec l'implémentation de la billettique sur l'agglomération mais rien de bien grave : à la fin de l'année 2017, tout le monde à Bordeaux pourra utiliser Witick. Après, on attaque les autres villes. On a d'ailleurs commencé à négocier avec la plupart des grosses villes de France ».

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(Romain, Corentin et Mathieu)


Roues et rails

Du côté de RailZ, le projet de Corentin (et de Jonathan Jean et Marceau Tonelli (promo tous deux promo 2020 de même), démarre sur les chapeaux de roues, les roues sur les rails du TER Nancy / Metz / Luxembourg : « sur le seul trajet Nancy / Luxembourg de fin juin au 31 juillet, on a compté 100 utilisateurs inscrits, 800 téléchargements de l'appli (iOS et Android). On a eu 5500 incidents signalés sur ce mois ainsi que 1500 informations à bord aussi - pannes de clim', toilettes condamnées, problème de chauffage, train bondé et ça, c'est renseigné uniquement par les utilisateurs. On avait comme objectif 500 téléchargements de l'appli à la fin de ce mois-ci. Comme on est à plus de 800, on est très content ».

Helppy aide les persones atteintes de trisomie

Appli pour montre Android qui va permettre aux personnes atteintes de trisomie 21 de synchroniser leurs actions aux moments adéquats des actions de tous les jours, le projet Helppy - présenté en avant-première ce printemps au salon VivaTech 2017 affronte un « painpoint » comme on dit dans le « lexique start-up ». Mathieu Sanchez (promo 2020), un des 3 développeurs du projet explique ce point de blocage : « on veut bloquer la montre sur l'application mais pour l'instant le constructeur ne nous le permet pas... Avec Jérémy (Harrault, promo 2017) et Benjamin (Roux, promo 2020) on est à fond dessus et on va régler ce problème. Et avancer vite ».

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ESCP

Une autre école était très présente au Global Positive Forum, l'ESCP Europe, dont Epitech est par ailleurs partenaire via l'Option-E de la Chaire EEE de cette institution. Tous les participants Epitech à l'édition 2017 de ce programme entrepreneurial, qui vise à libérer les énergies pour les orienter pareillement vers l'innovation positive, étaient sur place : il s'agit de Lowik Denel, Chaohui Lin et Anatole Manichetti, tous les trois Epitech promo 2018 - Baptiste Moutier, ex président de Taker, la Junior entreprise de notre école ayant choisi lui de suivre l'Option-E sur le campus berlinois de l'ESCP.

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Le NOISE

On a alors croisé Anatole qui confirme, « on est venus au #GPF avec tous les membres de l'Option-E pour assister aux conférences, parler avec les gens, on a d'ailleurs vu Rebecca Sfedj et Maëva Tordo présenter leur association le NOISE sur la scène du GPF, c'était une bonne introduction... Dans cetet asso, les gens viennent d'univers différents, comme nous à l'Option-E ». Entreprenant, Anatole nous raconte un peu de son background d'entrepreneur en herbe : « j'ai déjà monté une start-up avec un étudiant de l'ESCP justement et un autre de HEC mais là, on est officiellement en stand-by. On était vraiment une bonne équipe mais on avait trop à faire chacun de notre côté. Les gens d'écoles de commerce amènent toujours une bonne dose de dynamisme ». Au moins autant que lui en tout cas...


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Le Global Positive Forum est une émanation de Positive Planet, ONG qui se donne pour « mission principale de développer l'inclusion économique, sociale et environnementale partout dans le monde, de façon durable et équitable ». Tous les ans elle publie le classement des pays les plus altruistes, où la France arrive seulement à la 19 position.

L'optimisme, ce sentiment étrange ?

Cette position médiocre nous fait penser à l'optimisme, cette façon d'être que nos compatriotes devraient peut-être plus pratiquer que le déclinisme et/ou le sentiment du « c'était mieux avant » selon Thierry Keller, directeur des rédactions d'Usbek & Rica, partenaire de la Piscine Moonshot depuis le lancement de ce concept pédagogique novateur.

Un lundi pas comme les autres

On ne peut que rappeler que Thierry Keller et Arnaud Zegierman, co-fondateur et directeur associé de Viavoice, ont sorti un livre ce printemps, « Ce qui nous rassemble » dont le sous-titre est justement « L'identité française à l'épreuve du XXiè siècle »... Arnaud Zegierman y travaillait déjà quand il est venu lui-même participer à une conférence Moonshot il y a 2 ans. L'édition 2017 de cette Piscine dédiée à l'idéation pour mener nos étudiants à la définition de leurs Epitech Innovative Projects (EIP), se poursuit lundi prochain.

Voyagez dans la tête de Jules Verne

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Il se passe tellement de choses à la Digital Week 2017 de Nantes que cette semaine consacrée au numérique s'étire sur 10 jours cette année. Grâce aux étudiants d'e-artsup et d'Epitech sans oublier le design studio Urbandrone, vous pourrez vivre une toute nouvelle expérience : voyagez dans les pensées de Jules Verne, le « premier maker nantais », pour être transporté dans les univers oniriques de l'auteur de ces fabuleux Voyages extraordinaires dont « Vingt mille lieues sous les mers ». Profitez-en, c'est au Château des ducs de Bretagne, jusqu'au samedi 23 septembre.

Comment voyager gratuit

Nantes-Digital-Week-2017-Voyagez-dans-la-tete-de-Jules-Verne-e-artsup-Epitech-POC.jpgÀ partir d'hier 19 septembre, rendez-vous est fixé au Château des ducs de Bretagne pour cette expérience immersive. Vous y vivrez ces nouvelles formes d'interactivité dont on parle tant et qui sont permises par les casques de réalité virtuelle (VR) tel que le HTC Vive utilisé ici. C'est de 14h à 18h.

Crédits

Les étudiants qui ont participé à cette aventure immersive sont au nombre de 13 du côté de l'école de la passion créative, e-artsup. De de notre école, ils étaient 3, ils s'appellent Jérémy Jouvance, Cyrvan Bouchard, tous deux de la même promo 2020 et Thomas Plaçais de la promo suivante (2021). Encore merci à eux, cette expérience est mémorable.

Précision qui n'est pas un détail

Ce projet a été lauréat de l'appel à projets Jules Verne initié par Nantes Métropole dans le cadre de la Nantes Digital Week 2017.

Session de rattrapage le 23

Si vous manquez ces rendez-vous au Château des ducs, il vous restera le 23 septembre prochain, dans le cadre de Startups à l'Ouest #2, sur le parvis Neptune au Carré Feydeau de 10h à 19h, à Nantes toujours et bien sûr.

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Spiri, un exemple de santé connectée

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La santé et le futur de la santé passionnent nos étudiants, de Paris à Strasbourg en passant par Rennes et le projet Woodbox, les projets dans le domaine de l'e-santé en général et de la santé connectée en particulier fleurissent année après année. N'oublions pas non plus les jeunes start-up portées par d'actuels ou anciens étudiants de l'école, NFSave ou R-Pur. Le Hub Innovation de l'école n'échappe évidemment pas à ce « trend » maison, les projets sur le sujet y pullulent. À l'occasion du congrès du Syndicat des Médecins Libéraux (SML), Flavian Gontier (promo 2021) et certains de ses camarades du Hub (Ugo Pereira et Hugo Laroche, tous deux promo 2020) ont eu l'opportunité, en compagnie de Flavien Carniel (e-artsup promo 2017), d'y présenter notamment Spiri, un spiromètre connecté.

La raison de leur présence au congrès du SML

Comme l'a dit à la tribune Sophie Bauer, secrétaire générale spécialiste du SML qui était déjà présente au jury de Digitale Alternance à Strasbourg en janvier 2017, l'invitation faite à nos étudiants s'explique par la volonté du SML d'enclencher une logique de partenariat avec le Hub Innovation d'Epitech « pour que nous, au SML, devenions leurs médecins testeurs afin de développer en collaboration avec les étudiants les outils de la e-santé de demain. Ce qui veut dire qu'au lieu d'être dans la position de subir, on va pouvoir être à l'initiative, à partir d'un échange entre nos besoins, les solutions proposées par les étudiants et voir si celles-ci correspondent effectivement à nos besoins ».

Du côté du Hub

Selon Flavian Gontier, leader du « pôle médical » au sein du Hub, « notre souhait au Hub, c'est de moderniser le suivi de patients. Nous, nous sommes très orientés dans les objets connectés, pour travailler et développer la connexion des objets médicaux. Par exemple sur notre stand ici, avec notre spiromètre connecté qui permet de voir en direct les valeurs et les mesures prises par l'objet ».

Flavian et Flavien

D'après Flavien Carniel (e-artsup promo 2017), porteur initial du projet et qui a rencontré Flavian en venant au Hub Innovation en avril de cette année pour trouver des réponses à ses questions quant au développement technique du spiromètre, « la santé connectée, pour nous, cela veut dire la technologie au service de ses utilisateurs, au service de la santé ».

Spiri

Flavien nous rappelle la genèse du projet : « l'idée de Spiri vient à la base d'un challenge organisé avec l'AP-HP auquel j'avais participé, dont l'une de ses problématiques étaient : comment suivre les greffés pulmonaires après leur greffe. Notamment parce que la greffe pulmonaire est une greffe difficile - l'espérance de vie après une intervention de la sorte est de 7 ans seulement... Ils avaient besoin de récupérer plusieurs valeurs de santé pour surveiller l'état de santé du greffon et du patient ».

Surveillance

« On leur a proposé, poursuit-il, un objet connecté qui récupèrerait 4 valeurs clés : la température, la spirométrie, le rythme cardiaque et la saturation en oxygène dans le sang. Avec ces valeurs, les médecins estimaient pouvoir faire un bilan de l'état de santé du greffon. Cet objet est évidemment à destination des patients. Chaque patient ayant Spiri chez lui et une fois par jour prendrait la mesure, donc les 4 valeurs récupérées et envoyées directement au médecin. Les données une fois envoyées, le système les interprète et prévient les médecins et les patients si ces derniers sont en difficulté. C'est une des facettes de ce prototype ».

Prévention

« L'autre facette, c'est celle de la prévention : on peut très bien imaginer Spiri dans des cabinets où, pendant une consultation, on pourra proposer au patient d'utiliser cet objet lors de la consultation, pour "checker" son état et sa spirométrie à ce moment T, par exemple avec les fumeurs, dans une optique de prévention ».

Partage d'information

« L'idée est vraiment de connecter patients et médecins ensemble et de pouvoir échanger autour d'une pathologie et de faire de l'information, la prise en compte des risques etc. Après l'envoi des données, tout un système d'interface graphique vient vous montrer les résultats qui ont retranscrites sur la fiche patient, ce dernier les ayant sur son smartphone. Il s'agit de créer un écosystème qui regroupe les différents "devices" permettant d'avoir une vision globale et une simplicité d'utilisation. Dans le but de faire gagner du temps à tout le monde ».

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Côté techno

« Notre première problématique, repend Flavian, a été de savoir comment transmettre les données qui devaient l'être, 24 h sur 24, efficacement, même dans un endroit où un réseau est très faible. On a vraiment planché là-dessus, on était parti sur des ondes à basses fréquences comme LoRa ou Sigfox mais avec elles, on a des débits de données vraiment faibles. On s'est rendu compte que cela représentait une trop grosse contrainte technique, ces technologies ne convenaient pas à ce dont on avait besoin ».

3 systèmes

« Au final on a choisi 3 systèmes de communication : d'abord le Wi-Fi, si l'appareil est configuré pour. Si non, on utilise le GPRS donc la 3G ou la 4G. Si ceux-là ne sont pas disponibles, on s'est basé sur les travaux d'une personne qui expliquait que dans le cadre des aides humanitaires, la transmission de données notamment en Afrique, le mieux étaient les sms ».

La solution sms

« Alors bien sûr par ce biais, on n'a pas une connectivité de 50 gigabytes par seconde, ce qui nous poserait problème sur un autre projet comme l'électrocardiogramme qui demande beaucoup de données, une mesure tous les 12 millisecondes et qui dure facilement 3, 4 minutes. En revanche, pour des prototypes comme notre spiromètre où l'on a beaucoup moins de données à envoyer, de simples valeurs, là effectivement on peut envoyer ça dans un seul sms qui peut contenir 140 signes, 140 octets (c'est de là que vient la limitation des tweets sur Twitter d'ailleurs...) ».

Proto top

« Pour le moment on reste sur du prototypage, conclue Flavian, d'où l'imprimante 3D que l'on a amenée sur ce congrès parce qu'il faut faire, en France, de grosses démarches administratives pour sortir des instruments médicaux (...) Aujourd'hui, on se concentre sur la réalité de ces engins, leur complexité électronique : le spiromètre est un tout petit objet dans lequel on doit faire tenir un circuit imprimé flexible, on doit donc essayer de réduire les coûts pour ce que ce soit quelque chose de viable à l'achat. Pour l'instant, on persiste dans le prototype, on peaufine au maximum, qu'il soit le plus solide possible avant de lancer ces tâches administratives ».

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