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Channel: News - Events Archive - Epitech France
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Une histoire d'algorithme

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Le Google Hash Code 2017 a commencé hier jeudi 23 février, accueillant des milliers de développeurs partout dans le monde et mobilisant plus de 400 « hubs » dont tous ceux d'Epitech en France. Le Hash Code est un concours de programmation lié à des problématiques et défis concrets que peuvent devoir affronter les propres ingénieurs Google au fil de leur actualité technologique et de leurs problématiques métiers. Ce challenge portant principalement sur des sujets algorithmiques en est à sa quatrième édition. Epitech en est un partenaire historique, à l'échelle de ses 12 écoles. 12 écoles qui ont accueilli rien moins que 600 participants.

Rush hours

Comme les années d'avant mais avec toujours plus de participants, un Hash Code commence par un « speedhack », un mini hackathon en mode court et très intense, un « hackathon sous stéroïdes » comme disent certains. 4 heures qui en paraissent parfois une demie pour les développeurs, professionnels, amateurs ou étudiants qui les vivent en direct. Ainsi, beaucoup de groupes, le temps de se familiariser avec le sujet du jour n'ont plus le temps, au bout de ces 4 heures, de déposer leurs propositions codées sur la plateforme prévue à cet effet...

Le thème 2017

Hier soir, c'est à la fin de la conférence d'ouverture, retransmise évidemment dans chacun de ces 400 hubs, que le sujet a été dévoilé : « Optimize Cache Servers for Youtube ». Pour résumer et en français, il s'agissait de trouver la meilleure formule algorithmique pour optimiser la distribution et redistribution des vidéos Youtube en cache sur les serveurs.

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Parole de Guillaume

Guillaume Robin (promo 2019), résident du Hub Innovation à Paris a trouvé ce sujet 2017 « très intéressant, surtout en termes de données : on peut manipuler vraiment beaucoup de choses et extraire un maximum de connaissances pour résoudre le problème »...

Le déroulé

Les résultats du Hash Code 2017 seront connus jeudi prochain dans la journée. Les groupes sélectionnés sont ensuit invités à Google Paris pour un speedhack plus long puisque durant, lui, douze heures, non stop. Elles étaient 50 équipes sélectionnées l'an dernier et une de ces équipes formée d'étudiants Epitech y était.

La fête à Epitech

600 personnes s'étaient donc réunies à Epitech cette année, dont la majorité formée par ses étudiants. Distribution de goodies et autres barres d'énergie ont ponctué ce moment qui, presque mécaniquement tous les ans, provoque une ambiance chaleureuse avec cette alternance récurrente de bonne humeur puis de stress quand l'heure du « final countdown » arrive... On attend les résultats.

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Après HackRisques, le hackathon HackUrba

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Les hackathons organisés par le ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer continuent de plus belle. Après HackRisques, c'est HackUrba qui s'est tenu ce week-end dernier, du vendredi 24 au dimanche 26 février. Organisé cette fois-ci en collaboration avec le ministère du Logement et de l'Habitat durable, le thème de ce hackathon était justement « Imaginer ensemble comment et où construire durablement ». La ministre Emmanuelle Cosse est venue écouter les pitches finaux au sortir de l'ébullition de ces marathons d'un autre genre, quand sonne l'heure des piches. Et cela lui a beaucoup plu. Certains des étudiants Epitech, toujours présents sur ces problématiques d'ordre sociétal, se sont illustrés.

Les meilleures conditions possibles

Comme HackRisques, le premier de cette série de hackathons dont on vous avait parlé en décembre dernier, c'est au Tank à Paris que s'est déroulé HackUrba. Cet espace de co-working est parfait pour favoriser la collaboration entre les membres des équipes évidemment multidisciplinaires, qui se mettent ainsi rapidement en mode production de projet. Et plus on produit vite, plus les projets sont intéressants au sortir du week-end, quand il est l'heure de pitcher devant un jury très qualifié.

HackUrba-GreenTechVerte-hackathon-urbanisme-durable-Epitech-Florian-Bacho-Theo-Benbezza-Grevet-promo-2021.jpg

(au fond, Florian Bacho et Théo Benbezza-Grevet, tous deux promo 2021)

Design Thinking

Outre des étudiants d'Epitech, des étudiants d'autres écoles aussi bien que des passionnés ou professionnels de l'urbanisme se sont déplacé pour ces 48 heures. La plupart étaient d'ailleurs déjà impliqués et présents aux rendez-vous organisés par le ministère dans le droit fil de la Green Tech Verte, en amont du hackathon, sous la forme de 2 ateliers animés en janvier notamment pour initier les futurs participants du HackUrba au GéoPortail d'Urbanisme, la future plateforme légale de publication et de consultation des documents d'urbanisme et des Servitudes d'utilité publique (SUP) à partir de 2020.

Training

En plus de ces ateliers en amont, l'équipe organisatrice, en colaboration avec celle du Tank, avait aussi prévu des pré-pitches en ce début d'après-midi du samedi 25, manière de faire le point ; puis un atelier mentoring orienté ergonomie un peu plus tard. C'est ce qu'on appeler créer de l'émulation.

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15 projets, 3 places, 4 prix spéciaux et 2 coups de cœur

Au final, 15 projets ont été pitchés devant le jury. Les 3 premiers sont : Tetracité (beau projet de simulation de projets de construction de "ville sur la ville", en construisant sur le bâti existant) puis PC Contest en deuxièmes et Starting Block pour la médaille de bronze, avec Michal Hryniewski (Epitech promo 2019) en son sein. Les partenaires publics ou privés, les champions du BTP Eiffage ou Vinci, ont décerné le leur également. Starting Block a reçu en supplément et avec joie celui de Vinci, d'un montant de 1500 €. Syntec Ingenierie a décerné son prix spécial à ourenover.fr dont font partie Aymeric Beudaert et Nathan Schwarz (tous deux promo 2021). Artelia a dédoublé le sien (consistant en un tutoriat business plan), pour les projets Apep et Toolz, ce dernier étant un projet et une équipe comprenant notamment Christian Chaux (promo 2021 de même). Et enfin, deux coups de cœur ont été délivrés, notamment le coup de cœur « développement durable » donné à Place des Faites avec comme membre en particulier, Maxime Louet (promo 2021 idem).

Starting Block

Selon Michal, « on a eu beaucoup de difficultés au début à extraire de la donnée mais on a finalement réussi, ce qui nous a permis d'avancer. À partir de là, on a commencé le plug-in, l'extraction de données et modélisé tout ça... Starting Block est un projet de l'entreprise du même nom qui travaille sur les maquettes BIM (Building Information Modeling) car comme notre pitcheuse l'a dit, en tant qu'urbaniste elle passe beaucoup trop de temps à récupérer de la donnée pour développer et concevoir les bâtiments ».

À quoi sert un hackathon ?

« C'est un projet que Starting Block a envie de développer en interne mais comme cela entrait parfaitement dans le thème du hackathon, on l'a fait... Je commence mon stage chez eux au 1er avril (comme toute ma promo) et ils m'ont donc demandé si je pouvais venir participer (bénévolement) à cet hackathon ce week-end. C'était le premier hackathon que je faisais et ça m'a bien plus. Pendant mon stage je vais développer des plugins sur Revit (LT), des outils pour ce logiciel en tout cas ».

L'ambiance d'un hackathon

« Je ne suis pas resté dormir ici, précise de son côté Christian, je l'ai déjà fait - dormir sur place - sur d'autres hackathons et c'est pas comme ça que je me repose le mieux... ». Et il en fallait, de la lucidité d'esprit, pour développer Toolz.

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(Christian vendredi soir puis dimanche après-midi)

Toolz

« Le but du projet Toolz, explique à son tour Christian, est de représenter une ville en 3D. Comme ça, on peut zoomer sur une zone de la ville modélisée pour voir apparaître un bâtiment, remplacer des choses... Cela permet de faire des tests, de planifier, sur une région par exemple, voir comment ça change ; par exemple si on met une éolienne, qu'est-ce qu'on y gagne au niveau consommation d'énergie etc. Ces "scènes" vont être reliées avec ce que l'on nous a demandés d'utiliser, le GeoProtail d'Urbanisme à partir duquel on obtient des données sur la région, et qu'on va pouvoir afficher ensuite. Moi j'ai travaillé avec Unity sur un modèle d'éolienne et de voiture électrique ».

D'un hackathon à l'autre

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(Aymeric et Célia, 2ème photo : © Edouard Ducos)

Ourenover.fr, le projet qui « permet de détecter dans une commune, selon Aymeric, les zones et maisons à rénover pour diminuer les pertes énergétiques en utilisant la base de données du Diagnostic de Performance Énergétique » a reçu le prix Syntec Ingenierie. Grâce à ce prix Célia - busines développeuse et troisième membre de cette équipe, Aymeric, Nathan (malade dimanche et donc absent sur les photos) se sont qualifiés pour "L'ingénierie du futur 2017", le prochain hackathon organisé en juin prochain par cette Fédération professionnelle des entreprises d'ingénierie de France. Un hackathon est un très bon moyen de développer son réseau professionnel, Aymeric, Nathan, Florian, Maxime, Théo, Christian, Robin et Michal l'ont bien compris.

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Comprendre le monde de demain avec O21

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Le monde de demain, c'est presque déjà aujourd'hui ; on a en tout cas déjà dépassé les prémisses de ce monde qui vient - d'où l'expression désormais consacrée d'uberisation. Sous l'effet de la révolution numérique, les relations sociales et nos sociétés en général se transforment, toutes les organisations sont en train d'être percutées par l'automatisation, le secteur de l'agriculture par exemple rentre de plain-pied dans le 21ème siècle. Pour les pessimistes, ce sont des périls anxiogènes : les robots, ils en ont peur... Pour les optimistes c'est un champ de potentialités qui s'ouvre. Le Monde, M Campus pour être précis, a décidé de faire le point et a lancé O21, une série de rencontres à destination des nouvelles générations à Bordeaux, Lille, Lyon et Paris, « pour trouver sa place dans le monde de demain ».

Epitech, partenaire d'O21

Comme le déclare Le Groupe Le Monde, « créée en juin 2014, la chaîne M Campus dont les effectifs ont été renforcés, accentue sa dimension de service par l'intermédiaire de nouveaux partenariats (...) à destination des lycéens et des étudiants » et leurs parents aussi. O21 en est l'émanation la plus récente. Comme l'ESSEC, L'EM Lyon, Grenoble EM, Audencia Busines School et Leboncoin également, Epitech était partenaire de cet événement et ce, dans 4 villes de France. Ce qui est bien plus qu'un simple salon d'orientation s'est en effet déroulé à Lille comme à Lyon (Villeurbanne), à Bordeaux (Cenon) et enfin à Paris. Cette étape finale dans la capitale a clôturé ce mini tour de France, ces samedi 4 et dimanche 5 mars derniers.

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2 jours pour éclairer

O21, ce sont 2 jours de rencontres où des conférences qui, multipliant les intervenants, cherchent à donner les clés du futur au jeune public. « Pour aider les 16-25 à faire des choix adaptés à la société de demain », il faut donc élargir les points de vue et les éclairages. C'est ainsi que Marc Drillech, directeur général de IONIS Education Group a donné ses réponses à la question de clôture de ces 2 journées parisiennes : « Finalement, comment se forme-t-on le mieux pour demain ? ». Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech a lui participé à la "table ronde" du samedi 4 mars portant sur « Big Data, code... Comment profiter du boom des nouvelles technologies ? ».

Les défis de la mutation perpétuelle

Emmanuel Carli nous résume le fond de son intervention : « Aujourd'hui, les plus jeunes et les étudiants baignent dans un environnement ultra changeant. Ils vont voir des portes qui vont s'ouvrir puis se fermer en permanence devant eux. Ils doivent avoir conscience qu'ils vont utiliser des solutions qui seront différentes, entre celles qu'ils auront appris à l'école, celles qu'ils devront mettre en œuvre quand ils auront 30 puis 40 ans et plus tard encore. Répéter les mêmes process et technologies ad vitam aeternam, c'est fini ».

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Du binaire au quantique

« C'est cette conscience-là que nous, nous devons impulser pour que tout un chacun aujourd'hui se dise : « la formation que je fais au départ me place sur une gamme de métiers. Mais cette gamme et ses caractéristiques sont liées à un environnement, un environnement en perpétuel mouvement. Il faut donc avoir des approches et des façons de faire, un "mindset" qui nous permette de changer en même temps que lui. C'est un peu quantique : quand ton environnement change, tu changes aussi. En tout cas, il vaudrait mieux que tu changes aussi... ».

L'atelier Coding Club

Or pour justement inciter les petits et les plus grands à s'initier avec ce qui va forcément devenir une discipline scolaire à part entière un jour, la programmation informatique, les Cobras du Coding Club ont animé pendant ces 2 jours une session d'apprentissage du code, du JavaScript pour continuer à être précis. Comme l'a observé Amandine Paris (promo 2020), « des adultes aussi se sont inscrits à notre Doodle Jump et cela nous change de nos ateliers habituels où l'on reçoit d'habitude des collégiens ou des lycéens. On a d'ailleurs vu pas mal de gens voulant se reconvertir... ».

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Do the Doodle Jump

« Le Doodle Jump, explique Amandine, c'est un petit jeu qui consiste à faire sauter son petit personnage de plateforme en plateforme, toujours vers le haut. Si on n'arrive pas à passer d'une plateforme à l'autre, on tombe et on perd. Avant d'arriver ici, on a en grande partie codé le jeu mais c'est aux participants de le compléter, qu'ils puissent voir quand ils perdent et qu'ils puissent jouer avec les flèches du clavier plutôt qu'avec la souris. La plupart y arrivent, mais comme beaucoup d'entre eux n'ont jamais codé de leur vie, on les encadre beaucoup. On leur explique comment marche le code mais sans jamais donner les réponses... c'est à eux de trouver comment faire : à la Epitech ! ».

La vision d'O21 par Amandine et Philippe

« O21 c'est bien, on a des gens motivés qui viennent sur l'atelier, qui nous posent des questions aussi sur leur orientation... Pile poil le thème du "salon" ». Relativement à cet atelier d'apprentissage du code, Philippe Antunes était lui ravi : « apprendre aux gens à coder, j'adore ça, on motive les gens à découvrir des choses qu'ils ne connaissent pas, c'est très gratifiant je trouve ». Les jeunes ne correspondent pas aux clichés dont leurs ainés les affublent.

Comprendre le monde de demain avec O21

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Le monde de demain, c'est presque déjà aujourd'hui ; on a en tout cas déjà dépassé les prémisses de ce monde qui vient - d'où l'expression désormais consacrée d'uberisation. Sous l'effet de la révolution numérique, les relations sociales et nos sociétés en général se transforment, toutes les organisations sont en train d'être percutées par l'automatisation, le secteur de l'agriculture par exemple rentre de plain-pied dans le 21ème siècle. Pour les pessimistes, ce sont des périls anxiogènes : les robots, ils en ont peur... Pour les optimistes c'est un champ de potentialités qui s'ouvre. Le Monde, M Campus pour être précis, a décidé de faire le point et a lancé O21, une série de rencontres à destination des nouvelles générations dans 4 villes de France, « pour trouver sa place dans le monde de demain ».

Epitech, partenaire d'O21

Comme le déclare Le Groupe Le Monde, « créée en juin 2014, la chaîne M Campus dont les effectifs ont été renforcés, accentue sa dimension de service par l'intermédiaire de nouveaux partenariats (...) à destination des lycéens et des étudiants » et leurs parents aussi. O21 en est l'émanation la plus récente. Comme l'ESSEC, L'EM Lyon, Grenoble EM, Audencia Busines School et Leboncoin également, Epitech était partenaire de cet événement. Ce qui est bien plus qu'un "simple" salon d'orientation s'est déroulé à Lille comme à Lyon (Villeurbanne), à Bordeaux (Cenon) et enfin à Paris. Cette étape finale dans la capitale a clôturé ce mini tour de France, ces samedi 4 et dimanche 5 mars derniers.

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2 jours pour éclairer

O21, ce sont 2 jours de rencontres où des conférences qui, multipliant les intervenants, cherchent à donner les clés du futur au jeune public. « Pour aider les 16-25 à faire des choix adaptés à la société de demain », il faut donc élargir les points de vue et les éclairages. C'est ainsi que Marc Drillech, directeur général de IONIS Education Group a donné ses réponses à la question de clôture de ces 2 journées parisiennes : « Finalement, comment se forme-t-on le mieux pour demain ? ». Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech a lui participé à la "table ronde" du samedi 4 mars portant sur « Big Data, code... Comment profiter du boom des nouvelles technologies ? ».

Les défis de la mutation perpétuelle

Emmanuel Carli nous résume le fond de son intervention : « Aujourd'hui, les plus jeunes et les étudiants baignent dans un environnement ultra changeant. Ils vont voir des portes qui vont s'ouvrir puis se fermer en permanence devant eux. Ils doivent avoir conscience qu'ils vont utiliser des solutions qui seront différentes, entre celles qu'ils auront appris à l'école, celles qu'ils devront mettre en œuvre quand ils auront 30 puis 40 ans et plus tard encore. Répéter les mêmes process et technologies ad vitam aeternam, c'est fini ».

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Du binaire au quantique

« C'est cette conscience-là que nous, nous devons impulser pour que tout un chacun aujourd'hui se dise : "la formation que je fais au départ me place sur une gamme de métiers. Mais cette gamme et ses caractéristiques sont liées à un environnement, un environnement en perpétuel mouvement". Il faut donc avoir des approches et des façons de faire, un "mindset" qui nous permette de changer en même temps que lui. C'est un peu quantique : quand ton environnement change, tu changes aussi. En tout cas, il vaudrait mieux que tu changes aussi... ».

L'atelier Coding Club

Or pour justement inciter les petits et les plus grands à s'initier avec ce qui va forcément devenir une discipline scolaire à part entière un jour, la programmation informatique, les Cobras du Coding Club ont animé pendant ces 2 jours une session d'apprentissage du code, du JavaScript pour continuer à être précis. Comme l'a observé Amandine Paris (promo 2020), « des adultes aussi se sont inscrits à notre Doodle Jump et cela nous change de nos ateliers habituels où l'on reçoit d'habitude des collégiens ou des lycéens. On a d'ailleurs vu pas mal de gens voulant se reconvertir... ».

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Do the Doodle Jump

« Le Doodle Jump, explique Amandine, c'est un petit jeu qui consiste à faire sauter son petit personnage de plateforme en plateforme, toujours vers le haut. Si on n'arrive pas à passer d'une plateforme à l'autre, on tombe et on perd. Avant d'arriver ici, on a en grande partie codé le jeu mais c'est aux participants de le compléter, qu'ils puissent voir quand ils perdent et qu'ils puissent jouer avec les flèches du clavier plutôt qu'avec la souris. La plupart y arrivent, mais comme beaucoup d'entre eux n'ont jamais codé de leur vie, on les encadre beaucoup. On leur explique comment marche le code mais sans jamais donner les réponses... c'est à eux de trouver comment faire : à la Epitech ! ».

La vision d'O21 par Amandine et Philippe

« O21 c'est bien, on a des gens motivés qui viennent sur l'atelier, qui nous posent des questions aussi sur leur orientation... Pile poil le thème du "salon" ». Relativement à cet atelier d'apprentissage du code, Philippe Antunes était lui ravi : « apprendre aux gens à coder, j'adore ça, on motive les gens à découvrir des choses qu'ils ne connaissent pas, c'est très gratifiant je trouve ». Les jeunes ne correspondent pas aux clichés dont leurs ainés les affublent.

#EpitechForward 2017

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Comme ses étudiants auxquels elle demande de bootstrapper leurs Epitech Innovative Projects, l'école elle-même pratique l'agilité du « tester / itérer » et plus globalement, la méthode du « lean start-up » sur ses propres formats. Ainsi de Forward (FWD), ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale qui pour sa troisième édition se concentre tout en se déployant toujours plus. Raison pour laquelle Maddyness est d'ailleurs partenaire de cette édition 2017. #EpitechForward 2017 commence ce lundi 13 et se termine vendredi 24 mars.

Mobilisation de l'écosystème

#EpitechForward 2017 se concentre, en planifiant sur la première semaine - du lundi au vendredi 17 mars - 6 conférences dont 4 dédiées au seul Business Model Canvas et une introduction par Emmanuel Carli, directeur général de l'école en compagnie d'Alexandre Strzelewicz qui vient de lever 2 millions d'euros tout récemment avec son projet Keymetrics. FWD 2017 s'ouvre en même temps à tous les vents de l'entrepreneuriat et de la méthodologie start-up. Les 12 écoles Epitech ont invité de très nombreux représentants de leurs écosystèmes respectifs à venir à l'école mentorer les groupes porteurs de projets. En tout, rien moins que 200 membres de notre « start-up nation ».

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Business Model Canvas et Innovation

Comme les années précédentes, FWD vise à acculturer les étudiants en troisième année du cursus Epitech au Business Model Canvas - il s'agit cette année de la promo 2019. Cette promo partant en stage au 1er avril pour ensuite décoller vers l'international en quatrième année, FWD représente la fin de la première étape de l'Innovation Track.

L'Epitech Innovation Track

Cet Innovation Track commence avec la Piscine Moonshot, qui crée les meilleures conditions possible pour faire éclore les idées de projets. C'est la "séquence idéation" de l'Innovation Track, qui se termine par ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale. En plus des conférences, tous les groupes de la promo 2019 auront renconté au moins un des entrepreneurs et start-uppeurs qui cette année investissent en masse les 12 écoles du réseau Epitech.

200 mentors dans les 12 villes

Cette année à Epitech, la promo 2019 va avoir la chance de rencontrer et profiter des « feedbacks » de quelques 200 mentors répartis entre les 12 villes, chacun rencontrant une poignée de groupes EIP pour les challenger, manière d'affiner, in fine, leurs pitches. Les meilleurs des projets (élus par leurs pairs) auront 2 jours pour perfectionner ce pitch en attendant de passer, vendredi 24 mars, devant un jury de qualité composé de personnalités extérieures à l'école, dans chaque ville du réseau Epitech.

Mentors et mentoring

« Mentorer » pour un mentor signifie poser des questions, éventuellement « titiller » les membres du projet quand ce dernier montre des défauts et c'est normal qu'il soit perfectible à ce stade, en tout cas balayer le spectre du projet dans le cadre du Business Model Canvas et du lean start-up - l'idée, le produit, le « market fit ».... Il est aussi du plus grand l'intérêt pour les étudiants de rencontrer des entrepreneurs : ces derniers ont déjà confronté leurs projets à la réalité du marché.

Feedbacks from the turf

Ces « feedbacks » du terrain sont essentiels dans la méthodologie start-up, différente du lancement d'entreprises classiques, notamment quand il s'agit de start-up à fort contenu technologique et donc à fort potentiel en termes de « scalability ». Sauf que les « mantras » chers aux start-uppeurs du type « think big, start small, act fast » ou « start now, plan later », ou bien encore « if you fail, fail fast » etc. sont encore des concepts souvent nouveaux en troisième année du cursus Epitech.

Joie et tremblements

Créer une start-up est une aventure, avec ses hauts (la levée de fonds par exemple) et ses bas : en France, près de 90 % des start-up échouent. Ces conférences et ce programme de mentoring visent à donner tout un ensemble de bonnes pratiques sensées amener à faire plutôt partie des 10% restantes...

Le programme des conférences dédiées au Business Model Canvas

  • Cette aventure entrepreneuriale est l'objet de la 1ère conférence assurée par Willy Braun (co-fondateur de daphni). Elle a lieu ce lundi 13 mars,

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  • Parlant levée de fonds, Alexandre Strzelewicz aura des choses également avec sa toute récente levée. C'est avec lui qu'Emmanuel Carli introduira ces 2 semaines dédiées à l'entrepreneuriat à forte composante technologique.

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  • C'est Octave Klaba qui viendra les clore : founder, owner, chairman et CEO de cette entreprise qu'on ne présente plus, OVH, expliquera à l'assemblée tout entière réunie comment justement passer d'une start-up à un grand groupe. Ce que d'autres appellent la scalabilité en français

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2 semaines intenses en perspective.

Le Groupe IONIS et l'Établissement Français du Sang lancent la campagne 2017 du Printemps du Sang

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Partenaire de l'Établissement Français du Sang (EFS) depuis de nombreuses années, IONIS Education Group organise depuis 2008 le Printemps du Sang, un événement inter-écoles annuel ayant pour but d'informer et de sensibiliser les étudiants de toute la France au don du sang. Prévue du 20 au 24 mars 2017, la nouvelle édition verra à nouveau l'ensemble des écoles du Groupe IONIS s'impliquer sur ce sujet toujours d'actualité. Stands d'information, collectes, conférences... les initiatives étudiants et pédagogiques seront nombreuses pour valoriser comme il se doit cet acte généreux et rappeler que tout le monde peut, à son échelle, contribuer à cette grande cause citoyenne. D'où le slogan choisi cette année : « Vous comptez plus que vous ne l'imaginez ».

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(Affiche réalisée par Suzanne Uçar, e-artsup promo 2017)


Le don du sang : une nécessité


Secours d'urgence, interventions chirurgicales, maladies du sang, cancers... Les besoins en produits sanguins sont quotidiens et ont fortement augmenté au cours des quinze dernières années. Voilà pourquoi l'EFS collecte tous les types de don de sang et participe également au prélèvement de moelle osseuse. Le don de sang dit « total » est le don le plus courant. Après le prélèvement, les trois principaux composants sanguins - globules rouges, plaquettes, plasma - sont séparés. Le don de plasma permet par exemple de soigner les grands brûlés mais aussi de préparer des médicaments pour soigner les hémophiles. Le don de plaquettes permet de traiter les hémorragies chez les malades. Le don de moelle osseuse et le don de sang placentaire sont utilisés pour la thérapie cellulaire. L'EFS prend toutes les précautions pour que le don, qu'il s'agisse de sang total, de plaquettes, de plasma, de moelle osseuse ou de sang placentaire, soit effectué dans des conditions de qualité et de sécurité optimales pour le donneur ainsi que le receveur.

Vous pouvez donner votre sang toute l'année : rendez-vous sur la cartographie des collectes sur le site de l'EFS pour trouver où faire votre don non loin de chez vous !

La #ProjectWeek 2017 a commencé

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Project-Week-2017-ISEG-Epitech-e-artsup-1.jpg

La Project Week 2017 a débuté ce matin, lundi 13 mars. La #ProjectWeek est un événement inter-écoles du Groupe IONIS qui fait travailler ensemble un millier d'étudiants issus de 3 des écoles du Groupe : Epitech, ISEG Marketing & Communication School et e-artsup sur 7 campus urbains en France. La #ProjectWeek 2017 en est à la quatrième édition : après le Groupe La Poste en 2015 sur le « facteur et la boîte aux lettres connectés » puis Bouygues Construction l'an dernier sur les questions de l'aménagement urbain durable, c'est au tour du Groupe vente-privee de proposer à la sagacité étudiante sa problématique métier.

Design Thinking

Ces jeunes équipes pluridisciplinaires sont mobilisées sur les 7 campus urbains IONIS Education Group de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse. Elles vont travailler sur un mode design thinking puisqu'en leur sein sont en effet et à dessein réunis des profils marketing (ISEG Marketing & Communication School), technologie (Epitech) et design (e-artsup). Cette mutualisation des compétences vise à assurer viabilité, fiabilité et désirabilité des projets. Toute cette semaine, les équipes vont développer leur idée en rencontrant, en outre, mentors et experts qui leur délivreront conseils et bonnes pratiques.

vente-privee, partenaire de la #ProjectWeek 2014 et plus encore

Ilan Benhaim, associé co-fondateur du Groupe vente-privee en charge de la stratégie d'innovation du Groupe vente-privée vient de dévoiler le thème de la #ProjectWeek 2017 en ce matin du 13 mars. Au-delà de cette « opération innovation » multi-écoles, le Groupe vente-privee s'associe par ailleurs et plus globalement avec le Groupe IONIS Education Group : Ilan Benhaim s'était en septembre dernier déplacé sur le campus IONIS Education Group Paris - Sud pour y annoncer l'ouverture prochaine du Lab' vente-privee. « Ces jeunes auront pour mission de doper l'innovation chez vente-privee en créant des "POC", les fameux Proofs of Concept », explique-t-il, lui qui est chargé de traquer les meilleures start-up françaises et européennes spécialisées dans les univers du e-commerce et de la mode dans lesquels excellent vente-privee. « Nous regardons de très près cet écosystème pour toujours tirer vers l'excellence les services proposés à nos marques partenaires ».

Le thème 2017 de la #ProjectWeek

Aujourd'hui, il y a moins d'une heure, Ilan Benhaim a donc soumis à la créativité et l'énergie étudiantes le thème de la #ProjectWeek 2017 en explicitant le cadre et le but de cette opération aux étudiants présents sur le campus créatif et numérique Paris Centre du Groupe IONIS comme à ceux en région, en stream vidéo : « L'objectif de vente-privée est d'augmenter les ventes en ligne auprès de sa clientèle et d'optimiser notamment le taux de conversion. Pour atteindre cet objectif, vous proposerez un projet visant à faire évoluer, voire réinventer l'expérience d'achat des membres de vente-privée, tout en tenant compte du caractère évènementiel des ventes et de leur courte durée (3 à 5 jours) ».

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Le déroulé

Sur ces 7 premiers jours de #ProjectWeek, il s'agit du côté des étudiants participants de travailler une idée d'abord et de la formuler ensuite selon les 4 axes du Business Model Canvas. Cette première séquence s'achève le dimanche 19 à 23:42, heure fatidique chère aux étudiants Epitech quand il s'agit de rendre leurs projets. Le lundi 20, les meilleurs projets sont sélectionnés au regard de la pertinence de la proposition de valeur, l'originalité et le sérieux du dossier.

Premier tamis

Une fois cette première revue de projets faite, les groupes sélectionnés vont être informés qu'ils vont devoir travailler selon un modèle bien connu des méthodologies start-up. Si les étudiants de la promo 2020 d'Epitech sont vraiment très curieux, ils peuvent demander à leurs ainés de la promo 2019 qui travaillent au même moment et de leur côté sur leur bootstrap EIP dans le cadre de Forward (2 semaines de créativité entrepreneuriale), ils pourront très vite avoir la réponse...

Sélection finale

Ayant travaillé une semaine de plus, ces groupes sélectionnés sont prêts à passer sous les fourches non pas caudines mais bienveillantes d'un jury pédagogique, le lundi 27 mars. 8 finalistes sont enfin désignés pour partir en finale de la #ProjectWeek 2017, avec une équipe par ville sauf Paris avec 2 groupes. Ils viendront pitcher la mouture finale de leur projet au siège du Groupe vente-privee à Saint-Denis, le 30 mars. Nous y reviendrons.

En attendant la finale de la #ProjectWeek 2017

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La dernière ligne droite de la #ProjectWeek 2017 est en vue. Les 7 campus urbains du Groupe IONIS et leurs jurys, chacun composé de membres des équipes pédagogiques d'Epitech, de l'ISEG Marketing & Communication School et d'e-artsup, ont désigné hier leurs représentants pour la « finale » de la #ProjectWeek 2017. Celle-ci va consister pour chacun des groupes à pitcher leurs projets au siège du partenaire de la #ProjectWeek 2017 : le Groupe vente-privee. Ce grand moment se joue ce jeudi 30 mars qui vient.

Problématique métier

Rappelons que l'intérêt essentiel d'une Project Week pour les étudiants réunis en groupes inter-écoles est de travailler sur une problématique métier bien réelle. Pour preuve, le brief énoncé en début de la #ProjectWeek 2017 lundi 13 mars dernier par Ilan Benhaim, associé co-fondateur du Groupe vente-privee en charge de la stratégie d'innovation de ce même Groupe.

Rappel du brief

« L'objectif de vente-privee est d'augmenter les ventes en ligne auprès de sa clientèle et d'optimiser notamment le taux de conversion. Pour atteindre cet objectif, vous proposerez un projet visant à faire évoluer, voire réinventer l'expérience d'achat des membres de vente-privee, tout en tenant compte du caractère évènementiel des ventes et de leur courte durée (3 à 5 jours) ».

À Paris

Comme les groupes parisiens sont en proportion très nombreux, le jury de Paris a lui désigné deux projets lui semblant les plus pertinents. Ils étaient 8 à concourir à cette sorte de demi-finale hier lundi 27 mars. Aucun n'est évidemment sorti des clous bien définis du brief. Sans rien dévoiler, on peut préciser toutefois que pratiquement tous les groupes se sont concentrés sur l'expérience utilisateur et leurs façons de la réinventer. On verra jeudi quels seront les meilleurs projets selon vente-privee.

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Feedbacks participants

Ismaël Dabo et Ramzi Melliti, tous deux Epitech promo 2020, ont apprécié cette #ProjectWeek 2017. « C'était cool et intéressant, selon Ismaël ; on a pu bosser sur autre chose que notre routine à nous, coder, un peu comme ce que l'on va faire l'année prochaine d'ailleurs avec Forward ». « Et puis, ajoute Ramzi, le fait d'échanger avec d'autres écoles c'est bien. Nous, on réfléchit en "mode développeur" ; en bossant avec Pauline, Laurène ou Caroline, on a d'autres points de vue, on découvre des choses, c'est intéressant à ce niveau-là ».

Et vous les filles ?

Dans ce même groupe avec Ismaël et Ramzi, il y a en effet et aussi Pauline Coquelin et Laurène Chen, toutes deux de l'ISEG Marketing & Communication School et Caroline Guenin d'e-artsup. Selon Laurène, « pour nous, plus axées communication et marketing, travailler sur ce genre de brief client, ça nous permet de fonctionner un peu sur un "mode agence". Et dans les agences digitales aujourd'hui, on travaille avec des ingénieurs informatiques et plus encore en créa pour Caroline ». Qui a dit design thinking ?


La grande finale de la #ProjectWeek 2017

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Les groupes finalistes de la #ProjectWeek 2017 avaient été designés lundi dernier. Ils avaient rendez-vous hier, jeudi 30 mars, au siège historique du partenaire de la Project Week, le Groupe vente-privee pour pitcher leurs projets devant le jury maison. Cette finale était par là-même le moment de clôture de cette édition 2017 de la #ProjectWeek.

Intervilles et inter-écoles

Comme déjà dit, tous les projets issus des 7 campus urbains du Groupe IONIS étaient portés par des groupes inter-écoles. Cette association de profils suit la démarche design thinking en réunissant des profils business (ISEG Marketing & Communication School), design (e-artsup) et technique (Epitech).

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Satisfaction et satisfecits

Cette démarche a porté ses fruits si l'on en croit la bonne humeur du jury vente-privee, pendant et après les pitches. Peu avant le délibéré, Ilan Benhaim, associé co-fondateur du Groupe vente-privee en charge de la stratégie d'innovation du Groupe a souligné que le jury était satisfait de la qualité du travail présenté, comme il le résume ici.

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Le jury

À l'image du sérieux de son écoute et de ses nombreuses questions après chacun des 8 pitches, ce jury maison était n'était pas ici pour amuser la galerie. Il était composé de :

  • Ilan Benhaim,
  • Florence Vatoux, responsable marketing membres et offre,
  • Julien Clément, responsable de création des interfaces,
  • Antoine Loisance, directeur de projets,
  • Jean Philippe, responsable du Lab 42,
  • Laurent Salomon, architecte front.

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Tous les groupes ont été remerciés pour la qualité de leurs propositions mais il fallait bien en choisir 3.

Les projets

Focalisés sur le brief donné en ouverture de cette Project Week, l'amélioration du taux de conversion pour le dire vite, les projets étudiants ont foisonné d'idées sur ce qu'il leur apparaissait comme les « paint points » de l'interface utilisateur. Du store personnel disponible partout et tout le temps à la relation one-to-one favorisant l'impulsion d'achat, en passant par une proposition de renouvellement de la politique de fidélisation clients via une stratégie de gamification et de rewards, sans oublier les multiples idées tendant vers le social shopping, la homepage vente-privee et le parcours utilisateur a été analysée sous toutes les coutures.

Les groupes vainqueurs

Ce n'est que le fruit du hasard et de la pertinence de leurs propositions également mais les deux groupes parisiens se sont retrouvés aux 2 premières places. Les membres du projet arrivé deuxième se sont concentrés sur l'affichage permanent des frais de port, la stimulation du suivi client et le renouvellement des opérations de parrainage et enfin, la proposition de pousser à l'achat compulsif par une fonctionnaité ajoutée à l'interface. Appelée « Get lucky », elle a beaucoup plu au jury vente-privee. Daft Punk et Pharrell Williams n'y sont pour rien...

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The third ones come from Toulouse

La home page du groupe toulousain a de même été très appréciée. Leur stratégie du one-to-one pour cibler ces millions de visiteurs qui ne convertissent pas leur parcours sur vente-privee par un acte d'achat et donc augmenter le taux de conversion par l'intermédiaire de plus de fonctionnalités sociales, aussi. Ces étudiants toulousains ont enfin « designé » l'équilibre selon eux à établir entre l'offre des marques et celle des produits et formulé une idée de « wishlist » innovante. Leur pitch était le plus fidèle à la manière de pitcher « comme une start-up » mais ce ne sont pas eux les premiers sur le podium, ils ont fini troisièmes.

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Swipe et personnalisation poussée

C'est le deuxième groupe parisien qui a reçu les lauriers de la gloire du jour en proposant pour l'essentiel deux algorithmes spécifiques, l'un sur l'adoption de la fonctionnalité désormais référente dans le domaine du mobile depuis Tinder - le swipe -, pour choisir les produits. Parallèle obligé de ce premier versant, l'autre algorithme amène à améliorer et "pousser" fortement la personnalisation de l'offre en rapport avec les goûts des clients. Qui a dit « smart data » ?

Peut-être mieux que des mots, leur interview vidéo - avec Laura Pereira d'Epitech (promo 2020), Eva Ostrowicz et Juliette Flour de l'ISEG Marketing & Communication Schoool, Dylan Rajasekeram d'Epitech (promo 2020 idem), Alicia Le Goff était absente -, est ci-dessous :

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Laval Virtual et la VR au firmament parmi nos étudiants

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La Réalité Virtuelle, RV en français ou VR en anglais pour Virtual Reality, sort des laboratoires R&D. Le grand public commence à s'y immerger, notamment et presque naturellement dans le domaine du jeu vidéo. Google et autres constructeurs de lunettes VR pour applications smartphones sans oublier moult start-up investissent le marché par tous les biais, par exemple en France, ainsi de Hypersuit. Nos étudiants en raffolent aussi, au Hub Innovation d'Epitech comme lorsqu'il s'agit de montrer leurs projets dans les salons dédiés, en particulier le plus important et ancien d'entre eux, Laval Virtual.

Laval Virtual 2017

Comme son nom l'indique, Laval Virtual est dédié à la Réalité Virtuelle et ce salon a beaucoup grandi depuis sa création il y a bientôt 20 ans - La France est en effet un pays leader dans ce domaine et cette petite ville de la Mayenne s'en est fait sa spécialité. Cette 19ème édition, qui s'est déroulée du 22 au 26 mars derniers, a battu des records de fréquentation ; sur le seul week-end ouvert au grand public, 9 800 visteurs s'y sont pressés, 17 000 en tout sur les 5 jours quand les 3 premiers visent les professionnels. 5 projets d'étudiants d'Epitech y étaient exposés.

Le petit monde des technologies

« Laval Virtual, condense Jérémy Andrey (promo 2017), c'est super sympa. On a par exemple eu l'opportunité de rencontrer le staff du laboratoire de Nvidia à Seattle, ils montraient leurs nouvelles innovations, notamment un custom du HTC Vive qui permettait de multiplier les paires par 3... Les mecs, c'étaient quand même les chercheur de Nvidia et ils discutaient tranquillement avec nous, normal, j'étais en mode fan boy ! C'était génial, j'ai évidemment pris leurs cartes et ils m'ont envoyé leurs papiers de recherches. Fait intéressant, Roger Lewis (promo 2017) qui était avec moi, a fait "computer graphics" à UCSD (University of California, San Diego) avec un prof' que quelqu'un de cette équipe Nvidia connaît très bien... Le monde est petit ».

Rennes et Nantes à Laval

2 projets d'Epitech Rennes et 3 de notre école de Nantes ont occupé l'espace Epitech du Laval Virtual 2017. Jérémy confirme, c'est bien le projet « VR-Racer qui a attiré le plus de monde... ». Démo vidéo des raisons du succès de VR-Racer dont on reparle plus bas.

Il n'y avait en effet pas seulement à Laval ce « périphérique » de jeu vidéo à l'esprit très « maker » venant d'Epitech Nantes : y étaient également présentés MRinside et AR-blackboard. De Rennes, ce sont les projets TyHome et Kemdro qui ont été présentés par leurs maitres d'œuvre.

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TyHome à la radio

Content d'avoir été interviewé par France Bleu Mayenne - « on a eu énormément de contacts et de bons retours sur ce salon » -, Rodolphe Dugueperoux (promo 2019) nous résume TyHome (validé comme Epitech Innovative Project 2019 par ailleurs) : « c'est un logiciel de Réalité Virtuelle à destination des professionnels de l'aménagement intérieur qui permet à leurs clients de visualiser, grâce au port du casque HTC Vive ou Oculus Rift, l'espace qu'ils souhaitent aménager. Le client peut se déplacer dans l'espace, il peut aussi choisir ses meubles, déplacer, ouvrir, activer, changer les textures et les couleurs, avoir accès au descriptif de chaque meuble. Un vrai service client et un vrai plus pour activer les ventes... ».

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Kemdro

Selon François Colin (promo 2019), « Kemdro est un jeu vidéo multijoueur pour HoloLens et smartphone utilisant la réalité augmentée et la géolocalisation pour rapprocher les gens dans la vie de tous les jours, le but étant de créer de l'interaction sociale entre joueurs. Ils peuvent créer un donjon composé de plusieurs pièces, pièges et monstres, seuls ou en équipe ; puis les poser là où ils le souhaitent dans le monde réel, en se rendant à l'endroit voulu ».

Les petits d'aujourd'hui vivront dans la VR demain

« Concrètement, ajoute-t-il, nous avons présenté notre premier prototype sur ce salon : un donjon que l'on peut poser là où on le souhaite et que l'on peut explorer en solo grâce aux HoloLens et une manette Xbox One S. Les retours ont été très positifs (...) une petite fille est restée au moins 15 minutes à essayer d'attraper le "boss" de fin de notre donjon de démonstration avec les mains au lieu d'utiliser la manette. Nous ne savions pas si elle était effrayée en le voyant ou si elle s'amusait et cela nous a inquiétés, j'avoue, mais les parents rigolaient beaucoup et elle a même fini par repasser plus tard dans la journée pour réessayer... Signe que ça lui a plu ».

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VR + RA

Un des 2 autres projets nantais, MRinside, veut également croiser réalités virtuelle et augmentée. Sous la tutelle de Kévin Pichot (promo 2013 et Accompagnateur Pédagogique Epitech), Gilles Geunis (promo 2019), Jérémy Jouvance (promo 2020), Pierre-Marie Danieau (promo 2019), Thomas André (promo 2019 idem) ont repris un projet de la pédagogie Epitech, le "R-Type", en le « poussant plus loin avec du HTC Vive, condense Jérémy Andrey : les joueurs ne sont plus sur un plan mais dans un monde en 3D en évitant les ennemis. Pour aller toujours plus loin, l'idée supplémentaire a été de donner la possibilité à ce joueur de se faire aider par d'autres à côté de lui qui, eux, jouent sur tablette tactile. C'est là qu'on arrive à la réalité mixte où les autres joueurs peuvent tirer depuis l'extérieur du système pour aider celui qui joue en 3D... ».

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Donjon et Formule 1

D'un jeu vidéo à l'autre, « l'idée du siège VR-Racer, reprend Jérémy, sur lequel j'ai travaillé avec Aymeric (Fouchault, Directeur Pédagogique d'Epitech Nantes) et qu'on a fabriqué ensemble avec plein d'étudiants à tour de rôle, était de simuler un siège de voiture. Il fonctionne avec un outil qui s'appelle SIM Tool et qui permet d'interfacer des jeux avec le siège. Cet outil va aller chercher dans la mémoire du jeu vidéo la position, la vitesse, les forces en fait qui permettent de mouvoir le siège et du coup pour nous, il "suffisait" de tout brancher ensemble ».

Secousses réelles, elles

« L'idée derrière ce siège, Jérémy poursuit, c'est que les étudiants puissent maintenant créer des jeux et l'interfacer avec le siège. VR Racer est un outil à la disposition de ceux qui veulent s'amuser avec. Pour le Laval Virtual on l'a interfacé avec un jeu de Formule 1 - un peu comme dans des jeux d'arcade dans les années 80... - les gens mettaient leur HTC Vive et ils se retrouvaient plongés dans une Formule 1 sur un circuit, ils étaient secoués dans tous les sens, avec un casque audio aussi pour entendre le son. On a eu beaucoup de succès avec ça... ».

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AR-blackboard

Le dernier projet nantais est une installation interactive qui permet à un tableau blanc de devenir un espace de simulation physique. C'est Jérémy et Roger Lewis qui l'ont développé et Roger fait la question / réponse : « Ça veut dire quoi tout ça ? Simplement que lorsque vous allez dessiner sur le tableau, AR-blackboard scanne votre dessin et crée un monde virtuel en 2D basé sur celui-ci et ensuite, re-projeter ce monde sur le dessin que vous avez réalisé ». Jérémy avoue volontiers, « quand je voyais un enfant passer, je lui demandais s'il voulait faire un dessin et évidemment, il acceptait. Il faisait ce qu'il voulait et à partir de là, le jeu virtualisait le dessin. On pouvait alors se déplacer sur ce qu'ils avaient dessiné, cela crée une interaction très nouvelle avec leurs dessins ».

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Virtuality 2017

À Paris aussi on organise, depuis plus récemment, des salons consacrés à la VR. Virtuality s'est tenu au 104 du 24 au 26 février derniers. Kristen Pire et Guillaume Robin (tous deux promo 2019), que l'on a déjà croisés quand ils ont dévoilé le POC du projet HoloDeezer au Hub Innovation, y furent invités à délivrer un talk non pas sur la VR mais sur les lunettes de Réalité Augmentée dont tout le monde parle, les HoloLens.

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Talk about HoloLens

Kristen raconte cette expérience nouvelle pour lui et Guillaume : « C'est dans la salle Accenture du salon que Guillaume et moi avons été invités à "conférencer" le dimanche. Grande première pour nous, premier speech dans un cadre aussi pro et devant autant de personnes. Notre speech avait pour titre "Microsoft HoloLens : un outil métier ?" et avait pour but de présenter la facilité d'utilisation de cette technologie, de présenter à quel point aujourd'hui la R.A, les technologies holographiques ne sont plus un fantasme des années 80 ou réservées à une élite technologique ».

Même pas peur

« En 15 minutes, continue Kristen, nous avons présenté cette technologie en s'appuyant sur nos travaux sur HoloDeezer, pour montrer que si 4 étudiants qui n'y avaient jamais touché pouvaient arriver en quelque mois à un résultat pro, n'importe qui pouvait le faire. Microsoft HoloLens est une technologie qu'on ne doit vraiment pas avoir peur de manipuler. À notre plus grande surprise, beaucoup de gens sont venus vers nous directement après notre présentation. Des curieux de la technologie, de nos travaux, de notre école ».

Se mettre au travail

Au sein du Hub Innovation d'Epitech, un projet dont on reparlera vite tellement il disrupte l'environnement de travail des développeurs, est en train de naître : Virtual Coding est son nom. Thomas Navennec, promo 2019 et résident du Hub Innovation est parti avec ses 5 camarades - Christian Chaux Robin Milas (promo 2021 tous deux), Louis Giesen, Nicolas Jankovic (promo 2019 de leur côté) d'un constat : « plein d'études en parlent, en général quand les dev' se mettent devant leur ordi, ils mettent une demi-heure au-moins à se plonger dans le code... Et je ne te parle pas des collègues ou des chefs de projet par exemple qui peuvent venir casser le rythme... ».

Silence et immersion

"Virtual Coding utilise la VR pour créer un environnement de travail virtuel qui te fait te plonger directement et plus vite dans celui-ci... Avec un casque sur les oreilles, c'est parfait (sourires). Actuellement on a un prototype, un POC avec un mur qui représente ton ordi où l'on peut parcourir son répertoire, avec des cubes sur lesquels on peut cliquer. Si on clique sur le fichier, ça l'affiche sur une sorte de grand écran flottant devant toi. On vient de finir la physique : on peut par exemple prendre un fichier comme un carré et le jeter à la corbeille pour le supprimer ».

« Le prochain challenge, conclue Thomas, c'est de pouvoir rentrer du texte en VR alors que cela n'a jamais été fait, c'est encore très expérimental. On va donc tester plein de trucs pour savoir ce qui marche ». L'expérimentation, base de l'innovation.

Le Hacking Challenge du Groupe ADP avec Epitech

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Le Groupe ADP (Aéroports De Paris) a lancé mercredi 5 avril une opération inédite avec Epitech : un hacking challenge oui, mais un challenge de sécurité informatique en conditions réelles, c'est-à-dire sur les services du Groupe ADP qu'un salarié lambda est amené à utiliser quotidiennement. Une opération sur de vrais services, c'est là toute la différence et c'est pour cela que les 15 étudiants de l'école invités ont adoré. Ils provenaient de plusieurs des 12 écoles du réseau national Epitech, de Bordeaux, Marseille, Nantes, Paris, Rennes et Toulouse.

Mais c'est quoi le Groupe ADP ?

ADP est l'acronyme d'Aéroports de Paris. Le groupe se situe dans le top 3 mondial du secteur aéroportuaire. Le Groupe ADP opère et exploite notamment les deux principales plateformes françaises que sont les aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly.

CTF or not CTF

Pour être précis sur le contenu de ce challenge organisé par le Groupe ADP, notamment par Eric Vautier, Responsable de la Sécurité des Systèmes d'Information (RSSI) du Groupe ADP, laissons la parole à Lucas Santoni (promo 2021) : « ce n'était pas vraiment un CTF - Capture The Flag, prise de drapeaux en français -, plutôt une opération de "pentest". On est arrivé dans les locaux, on avait un poste banalisé avec seulement les droits d'un utilisateur. On devait alors trouver le plus de failles possibles et essayer de gagner en privilèges ».

Réel, fun et professionnel

« Pour que ce soit plus fun, poursuit Lucas, le Groupe ADP a donc ajouté un format CTF, avec des drapeaux, en catégorisant les différentes failles que l'on pouvait trouver avec un nombre différent de points à gagner en fonction du type de failles... C'est ça qui était super sympa : c'était un CTF totalement professionnel, ce n'était pas à blanc, avec ce genre de challenges classiques pas très réalistes. Là, on était en situation réelle sur un système en production ». Un autre Lucas (Lucas Languedoc, promo 2019) abonde : « ce n'était pas un contexte où l'on nous a facilités la tâche. Le Groupe ADP nous a demandés d'intervenir sur de vrais services. Du coup, c'est un niveau au-dessus de ce que l'on a l'habitude de faire, et c'était vraiment intéressant pour ça ».

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Les objectifs

Pour Raphaël Frayssinet, Project manager - Innovation au sein du Groupe ADP, « cette opération avait deux objectifs : d'abord tester la fiabilité de notre système sur le plan des habilitations en plaçant les étudiants dans la position d'un utilisateur mal intentionné, avec leurs compétences et créativité. C'est pour cette raison qu'on les a équipés de PC "masterisés" par le Groupe ADP avec des comptes utilisateurs uniquement, pour voir ce qu'ils étaient capables de faire à partir de ce niveau-là. Le deuxième objectif, au-delà de savoir ce qu'ils ont trouvé, est de comprendre comment ils fonctionnent, quelles sont leurs méthodes. On va bénéficier de ce retour, en regardant de près ce qu'ils ont fait ».

Les gagnants

Après examen des « trouvailles » faites par les étudiants, le jury a désigné le trio formé par Louis Venne, Benjamin Drouard (tous deux promo 2019 que l'on a déjà rencontrés au 9ème Forum International de la Cybersécurité) et Manuel Poncet (promo 2017). Ils ont remporté chacun un USB Armory bundle et un Ubertooth, pendant que tous les autres participants sont eux repartis avec un Raspberry Pi. Sans oublier la cerise sur le gâteau de la victoire : un week-end offert à Louis, Benjamin et Manuel à Londres pour le salon InfoSecurityEurope 2017. Fougue de la jeunesse et envie d'aller toujours plus loin mais peut-être trop loin, Louis trouve juste « dommage qu'on n'ait pas pu utiliser nos machines pour tester l'environnement mais sinon, c'était très stimulant de hacker en conditions réelles... ».

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(Marc Lebrun, Manuel Poncet, Louis Venne & Benjamin Drouard)

La sagesse des Anciens

Cette réflexion a fait sourire Marc Lebrun, Epitech promo 2013 et directeur pédagogique adjoint d'Epitech Nantes : « je les connais bien, c'est moi qui m'occupe du module sécurité dans le cursus de l'école avec Quentin Poirier : on les a sélectionnés parce que ce sont de jeunes qui bossent bien et qui s'investissent dans le domaine (...). Accessoirement, avant de revenir à Epitech, j'ai travaillé dans le secteur de l'audit de sécurité pendant 3 ans et demi... C'est un exercice que j'ai souvent fait, j'étais aussi là aussi pour leur donner des conseils de façon à ce qu'ils ne bloquent pas et que ça avance... ».

Rester simple

Idem pour quentin Poirier, Accompagnateur Pédagogique Epitech et promo 2016, « j'étais là non pas pour leur donner des solutions mais pour voir ce qu'ils faisaient parce que l'on va évidemment faire un debriefing avec eux après, en parlant des pistes qu'ils auraient pu prolonger plus avant. Sur le moment quand je voyais qu'ils partaient trop loin dans un angle que je ne jugeais pas très pertinent, j'essayais de leur dire que ce n'était pas prioritaire. J'en ai vu qui partaient sur des choses techniques très poussées alors que le nerf de la guerre sur des "pentests" de ce type, c'est plutôt de chercher quelque chose de mal configuré avec un mot de passe par défaut, sur une version obsolète... J'essayais de leur faire passer de message selon lequel il vaut mieux se concentrer sur ce genre de choses ».

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L'énergie de la jeunesse

Gilles Lévêque, DSI du Groupe ADP avoue aisément que « l'on a un peu hésité avant de se lancer dans cette aventure mais une opération comme celle-ci est très positive pour nous (...). Je suis passé plusieurs fois dans la journée, je m'interroge toujours, quand je vois des jeunes comme eux qui se lancent dans la carrière, si l'on va réussir à les "cadrer" mais je suis à chaque fois enthousiasmé et surpris par l'énergie qu'ils amènent et leur capacité à se discipliner tous ensemble vers un même but ».

Innovation Hub

Enfin, Edward Arkwright, directeur général exécutif, chargé du développement, de l'ingénierie, et de la transformation du Groupe ADP a tenu à souligner aussi en s'adressant aux étudiants: « vous êtes les premiers à bénéficier de cet espace, le Hub Innovation. Il est ouvert à tous ceux qui ont envie d'expérimenter, d'innover, tous ceux qui ont envie de faire des choses différentes dans nos aéroports. Cet espace est le seul à être en dehors des codes et des règles et qui régissent tout le reste de l'aéroport. L'Innovation Hub est un espace livré à l'imagination ». Comme à Epitech.

Le Certificat HEC Digital Transformation 2017

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Hier lundi 24 avril Julien Lévy, professeur affilié d'HEC Paris, directeur de la Chaire AXA & directeur du Centre Digital de cette célèbre école située à Jouy-en-Josas a lancé les HEC Certificates Digital Transformation & Digital Entrepreneurship 2017. Accueillant tout étudiant d'HEC qui le souhaite, le certificat Digital Transformation (DT) est notamment et aussi ouvert aux étudiants d'autres écoles dont Epitech et e-artsup du Groupe IONIS. Il s'agit en effet de constituer des équipes pluridisciplinaires qui vont travailler ensemble 4 semaines environ, pour relever les défis de la transformation numérique qu'affrontent les entreprises.

La révolution numérique en cours

Cette année, il y a 20 participants de notre école venant de tout le réseau national Epitech. Or comme dit dans la présentation envoyée à ces étudiants inscrits à ce certificat : « start-up are cool but pure players represent less than 5 % of the economy, the big issue is big companies » - « le programme est anglophone », souligne Julien Lévy.

Learning by doing, comme à Epitech

Il poursuit : « le principe de ces certificats, c'est le "learning by doing" : on apprend aux étudiants à faire. Et pour ce faire, il faut qu'on mixe les compétences : on a des HEC, des Epitech et des e-artsup, ce qui nous donne des équipes avec un développeur, un designer et 3 HEC. Ces équipes vont devoir relever un défi, soumis par une grande entreprise ». Cela tombe bien, cette façon de travailler sied à nos étudiants puisque la pédagogie Epitech repose aussi sur la méthode projet.

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Un problème, des solutions

Avant de plonger dans le grand bain du projet à exécuter, le programme commence par 3 jours de cours et « dès jeudi matin, une grande entreprise dont je tairai le nom pour le moment va donc venir sur le campus soumettre un problème. Un problème très intéressant puisqu'à la jonction de la tech', du comportement des consommateurs et du business ».

Design Thinking

« Par rapport à cette problématique, les étudiants vont devoir trouver des produits, des services à délivrer et pour ce faire, on ne leur demande pas juste des recommandations sur des "slides", on leur demande de délivrer un POC. D'où l'intérêt de faire travailler ensemble des développeurs, des designers et des HEC ». D'où l'intérêt également d'aller observer le 17 mai prochain ce que ces équipes auront produit. Si vous voulez en savoir toujours plus en attendant, l'interview vidéo complète de Julien Lévy se retrouve ici.

Jevote.info, pour exercer son droit de vote

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Les instituts de sondages, politologues, journalistes politiques, tous les spécialistes annonçaient un niveau d'indécision historiquement élevé avant le premier tour des élections présidentielles, dimanche dernier. Jevote.info l'a vérifié, son très fort succès en est la preuve. Jevote.info, fondé par 3 étudiants d'Epitech et 3 de Sciences Po, a ainsi aidé des centaines de milliers d'électeurs à « trouver le candidat qui correspondait le plus à leurs convictions » comme le dit Baptiste Acca, en cinquième année à l'école (promo 2017). On revient sur cette belle histoire citoyenne avec lui.

« Se renseigner, c'est être sûr de faire le bon choix »

Résumé par Baptiste, « Jevote.info est une initiative citoyenne lancée fin février pour aider les gens qui étaient indécis, à trouver le candidat correspondant le plus à leurs convictions. Pour cela, on a mis en place un questionnaire avec des réponses à des sujets variés et grâce à ce questionnaire, on peut calculer un score de correspondance avec chacun des candidats ».

Un travail d'équipe

Jevote.info n'est pas le fruit du seul travail de Baptiste, Simon Galet et Alan Chauchet (promo 2017 tous les deux idem) y ont participé aussi. À leurs côtés sur le projet, le frère de Baptiste, Guillaume Acca, jeune Ancien de Sciences Po a mobilisé sur le projet 2 de ses camarades en dernière année de l'institution de la rue Saint-Guillaume à Paris : Quentin Navaro et Florian Jeudi.

Des stat' impressionnantes

« Les premiers jours, on a juste partagé le lien à nos proches, pour qu'ils testent l'interface et nous fassent les premiers retours, qu'on améliore ce qui n'allait pas. La première journée, on a dû avoir dans les 200 réponses mais après, c'est allé très vite : le lendemain, on avait déjà 8 000 personnes et ensuite 30 000. Du coup, au bout de 2 semaines on s'est retrouvé avec 210 000 utilisateurs... À ce jour (mardi 25 avril), on en a eu 700 000 ». Rien que ça.

http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/3226190738.gif

Sur la dernière ligne droite

Sur la dernière semaine - du dimanche 16 à ce dimanche 23, premier tour de ces élections présidentielles -, on a commencé le lundi à 20 000 utilisateurs, le mardi 25 000, le mercredi 30 00 pour finir dimanche à 46 500 questionnaires remplis par les internautes... Notre plus gros pic d'utilisateurs, on l'a eu à 10h ce dimanche 23 : 5 000 en une heure, de 10h à 11h... ». Quand on dit qu'il y avait beaucoup d'indécis cette année...

D'où vient l'idée ?

« On entendait beaucoup parler cet hiver, continue Baptiste, du fait que les Français ne s'intéressaient plus à la politique, qu'ils étaient déçus, qu'aucun homme politique ne leur correspondait. On s'est donc demandé comment on pouvait améliorer cette situation. Et puis, il y avait aussi eu l'élection de Donald Trump au bout de cette campagne américaine pleine d'attaques personnelles et peu, très peu de discussions sur le fond des programmes. On s'est dit que c'était vraiment dommage de toujours parler seulement des personnalités sans passer du temps sur les programmes. Bon après, avec ce qu'il s'est passé pendant la campagne chez nous, c'était dur de ramener le débat sur les idées... ».

La façon de poser des questions

« Ce sont les membres Sciences Po de l'équipe dont mon frère qui se sont occupés de la rédaction des questions : on a essayé de faire les questionnaires les plus impartiaux possibles. On a aussi essayé de prendre des questions qui soient cohérentes avec tous les programmes de manière à ce qu'elles soient assez générales et pas trop précises par rapport aux programmes, pour que la personne qui y réponde ne sache pas par avance de quel candidat il s'agissait, en reconnaissant trop bien les biais posés. D'où des questions générales sur lesquelles n'importe qui a une réponse. Après certaines questions ont pu être, inconsciemment, orientées comme le dit la journaliste d'Usine Nouvelle mais ce n'était vraiment pas voulu, bien au contraire ».

La chronologie Macron

En se rappelant qu'Emmanuel Macron a dévoilé son programme début mars seulement, on demande à Baptiste comment cette fine équipe a fait pour rédiger des questions pertinentes avant ce lancement : « avant de dévoiler son programme, il avait déjà avancé pas mal de choses dans ses meetings ; sur twitter aussi il y avait beaucoup de tweets récapitulatifs sur certains sujets, on s'est beaucoup servi de ça. Et les médias aussi avaient sorti pas mal d'articles sur lui, on a pioché un peu partout, partout où il y avait de la matière disponible ».

Acquisition de compétences en prime

« Personnellement, j'ai trouvé super intéressant de se lancer dans Jevote.info parce que ça m'a permis de voir comment on gère un site avec beaucoup de trafic, ce n'est tout simplement pas quelque chose qu'on a souvent l'occasion de pratiquer. On a eu un peu de mal au début, on a eu des bugs, le site est "tombé" plusieurs fois sans qu'on ne sache trop pourquoi, finalement on a réussi à résoudre ça une semaine avant les élections, ce qui est plutôt bien tombé. C'est quelque chose qu'il faut vivre dans la pratique pour savoir comment faire, quand le site tombe... ».

La question des données personnelles

« Les résultats, les réponses aux questionnaires, sont sauvegardés mais totalement anonymisés : on ne peut pas savoir qui a rempli tel questionnaire, on ne peut pas le retrouver. On n'utilise pas les données, le but n'était vraiment pas de monétiser l'audience, on a fait ça vraiment pour aider les gens, les indécis. On va peut-être publier une tribune pour essayer d'expliquer les enseignements que nous, on tire de cette expérience : notamment comparer les résultats que l'on a eu sur le site et les résultats de ce premier tour des élections ».

Comparaison n'est pas raison

Et justement, une des questions qui brûle les lèvres est de savoir quels sont leurs résultats - des centaines de milliers d'internautes constituant un panel « un peu » plus large que quelques centaines de personnes dans le cas d'un sondage - , pour les comparer avec les résultats de ce premier tour. Baptiste reconnait que « nos résultats reflètent en partie les résultats de dimanche soir mais pas totalement. Sur le site, Emmanuel Macron était en tête et Marine Le Pen dans les derniers. Cela s'explique, on ne touche pas l'électorat de Marine Le Pen avec ce genre d'outil, en tout cas pas assez, d'où sa place sur Jevote.info ». Dans les années 2000, on parlait beaucoup de « fracture numérique »...

L'avenir de Jevote.info

« Au départ, Jevote.info était un "one shot" pour les présidentielles... Est-ce qu'il faut le faire pour les législatives ? On se pose la question, étant entendu qu'on ne peut pas le faire pour chaque circonscription, l'idée serait de le faire au niveau national, pour savoir à quel parti on peut se rattacher en tant que citoyen ».

Education civique

« On est super contents du succès qu'on a eu, je pense qu'il y a des gens qui ont pu voir que finalement, ça valait le coup de voter parce qu'un candidat défendait leurs idées. Donc si on a pu ré-intéresser des gens au débat d'idées, c'est déjà une victoire pour nous ». Comme nous sommes dans l'entre-deux tours, n'oublions pas enfin de répéter une vérité en paraphrasant la devise d'un journal au cœur de cette campagne 2017 : la liberté ne s'use que quand l'on ne s'en sert pas. L'important c'est de voter, notamment ce dimanche 7 mai.

© : les gifs ci-dessus sont issus de la base de gifs créée à l'occasion des présidentielles par GIPHY, franceinfo et l'INA.

Avec RailZ, voyagez informés sur le TER

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Avec un Z pareil dans le nom de l'appli qu'ils viennent de lancer, on pourrait les appeler les Zorros du TER... @Jonathan Jean et Marceau Tonelli (tous deux promo 2020) ont juste réagi comme le font aussi beaucoup de ceux qui créent une start-up : constater dans sa vie quotidienne un problème et y trouver une solution qui améliore son vécu de tous les jours. Ce fut le cas pour Jonathan qui, fatigué des retards et autres soucis sur sa ligne de TER le menant de Nancy au Luxembourg et inversement pour y effectuer son premier stage du cursus Epitech, a imaginé RailZ. Un « side-project » étudiant abouti dès la deuxième année à l'école et qui pourrait bien changer les journées de milliers d'usagers de cette ligne stratégique.

Par les usagers pour les usagers

Jonathan nous synthétise l'objet du projet : « RailZ est une application d'information des usagers par les usagers, c'est-à-dire qu'on met en commun toutes les infos qui peuvent être prises sur le terrain par les usagers, et pas seulement pour des retards ou des annulations mais des choses plus factuelles comme des problèmes de climatisation ou de chauffage, de toilettes, de portes etc. de façon à les mettre à disposition de tous les usagers. Bref, d'améliorer la communication ». Une appli communautaire et collaborative, autrement dit.

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RailZ en 200 signes

« RailZ, c'est le concept de l'instantanéité de Twitter mixé dans une application typique de recherche : on intègre ses infos, on les partage sur les réseaux sociaux et l'on consulte les infos remontées ».

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Le Luxembourg, si loin si proche

« Cette idée m'est venue quand j'ai fait mon stage au Luxembourg en partant de Nancy, nous rappelle Jonathan, donc une heure et demie de trajet théorique. J'ai eu 667 mn de retard cumulé sur mon seul train du matin, en 6 mois. Plus de 11h en un semestre : ce sont les chiffres officiels de la Compagnie Ferroviaire Luxembourgeoise (CFL) (...) Beaucoup de frontaliers utilisent cette ligne Nancy - Metz - Luxembourg, près de 12 000 personnes la prennent tous les jours ».

Open data x temps réel

« Pendant ces longs trajets, enchaîne Jonathan, j'ai donc commencé à faire un compte Twitter qui remontait en direct sur ce résau social les informations intégrées à l'open data SNCF, pour les mettre à disposition de tous les usagers parce qu'il y a une communauté assez active sur twitter sur la ligne, voire très active : il y a des associations d'usagers et des comptes perso qui remontent les infos qu'il faut. Moi c'était un peu plus automatisé et moins humain du coup mais cela aidait les usagers, en leur donnant les raisons du retard en question, issues de l'open data SNCF ».

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C'est pénible d'être à l'arrêt sur une voie, ça l'est encore plus de ne pas savoir pourquoi

Jonathan est ensuite passé au stade supérieur en imaginant puis développant RailZ avec Marceau : « l'avantage utilisateur de RaiLZ est assez clair : le train est bloqué, toi tu l'attends à la station suivante, tu ouvres RailZ et tu sais bien plus vite qu'il va mieux falloir prendre ta voiture ce matin... L'avantage utilisateur est clair mais aussi du point de vue SNCF parce que l'on mixe leur open data et les données utilisateurs. Eux à la SNCF, ils ont les retards, annulations ; nous, on collecte tous les autres types d'informations que les usagers veulent bien partager en temps réel, c'est ça le deuxième avantage RailZ ».

Schengen pas partout

« Ce qu'il faut savoir aussi, c'est qu'à partir de la frontière avec le Luxembourg, l'open data SNCF s'arrête. Entre la frontière et le Luxembourg, on n'a plus d'informations même si le train arrive 3 heures après son arrivée théorique... RailZ sert à avoir des informations réelles et réalistes ».

Les feedbacks CFL et SNCF

« Du côté des CFL, c'étaient des profils tech' et des commerciaux qui nous ont reçus à notre rendez-vous quand on est allé leur présenter RailZ, eux étaient vraiment enthousiastes. La SNCF avait quant à elle un peu plus de réserve, en particulier sur le contrôle des données etc., la mise en avant des informations, par exemple une panne de chauffage en plein hiver dans tel wagon... ».

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Avantage opérateur

« Pour l'instant, on collecte, il y a un certain nombre d'informations que l'on peut remonter, les trucs courants et qui gâchent vraiment la vie (du type chauffage cassé alors qu'il fait - 10d° dehors...) : la SNCF n'est pas au courant, il suffirait qu'on le lui dise, elle amène tel wagon au technicentre et le lendemain, c'est prêt... Ce sont des faits et des occurrences qui intéressent la SNCF et nous, on peut le leur dire en temps réel ».

Première traction

Marceau conclue : « pour le moment, RailZ est une application web uniquement, elle a été lancée dimanche 23 avril, on est en train de finir les applications natives mobiles (iOS et Android). On a déjà de bons retours, sur la première semaine - du 23 au 29 avril - on a eu 1 100 visiteurs, 20 000 pages vies, 300 inscriptions et 400 signalements sur 1370 trains. L'idée maintenant de notre côté, c'est de terminer les applis mobiles de RailZ puis l'étendre sur d'autres lignes à problèmes ». Jonathan et Marceau sont sur de bons rails...

Le BTP augmenté avec des projets menés au Spot Bouygues

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4 étudiants de la promo 2020 ont travaillé sur 2 applications HoloLens sous la férule de Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues installé sur le Campus technologique IONIS Education Group Kremlin - Bicêtre. Clara Girard, Yanis Ben El Hassane, Michaël Halfon, Thibaut Jacquart ont d'abord prototypé un projet quasi « passe-muraille », qui consiste à voir ce qu'il y a dans les murs. Un prototype à destination de Bouygues Construction dont la « démo » a été très bien accueillie sur le salon spécialisé dans la construction, l'immobilier et l'aménagement urbain : BIM World - , HoloBouygues est son petit nom. Leur deuxième projet, toujours en lien avec Bouygues Construction, a pour objet le même domaine d'application. On en parle en 2 temps, 3 pincements de doigts comme avec des HoloLens.

L'histoire d'une rencontre

Thibaut nous explique comment ils en sont arrivés à travailler sur ce sujet : « on venait tous les quatre d'entrer au Hub Innovation de l'école en tant que tout nouveaux "résidents Hub". Pour nous mettre sur de nouvelles technologies, on a reçu une petite formation sur Unity et donc la modélisation 3D. Suite à cette formation, on a eu vent via le Hub et LeSpot Bouygues d'un projet avec Bouygues Construction ».

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(de gauche à droite : Thibaut Jacquart, Clara Girard, Michaël Halfon & Yanis Ben El Hassane)

Le pitch d'HoloBouygues

« Il s'agit, prolonge Thibaut, via Unity et HoloLens de pouvoir voir à travers un mur tout ce qui compose ce même mur : tuyauteries, câblages etc. Tout ce qu'un plombier ou un architecte par exemple a besoin de savoir. HoloBouygues concerne donc tout ce qui est maintenance, inspection ou même la construction en elle-même c'est-à-dire quand on a les murs vides et qu'on doit placer par exemple les tuyaux, ce projet permet de "voir à travers les murs" : où placer les tuyaux, les câblages, les fils etc. ».

Applications concrètes

« Pour l'inspection, cela permet de vérifier si tels tuyaux sont placés au bon endroit, si c'est conforme au plan qu'on avait au départ. De même pour la maintenance plus tard, si l'on veut remplacer un câble ou tuyau défectueux, le technicien pourra juste mettre le casque, identifier le tuyau, et découper le mur exactement au bon endroit, sans "dommages" supplémentaires ».

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Démo au BIM

« Grâce à Bouygues Construction, on a pu présenter HoloBouygues sur le salon BIM World à la Défense. On y a rencontré pas mal gens, tout le monde été conquis par le projet et chacun avait des idées d'ajouts de fonctionnalités, pour que ce soit vraiment très concret. Ils essayaient de comprendre comment ça marchait, ils s'intéressaient aussi à nous, comment on avait adressé ce projet, comment on avait travaillé dessus, en quelle année on était à l'école, si l'on était intéressé par d'autres projets (sourires) ».

Rdv avec le directeur général délégué du Groupe Bouygues

« Après BIM World, continue Thibaut, nous avons rencontré Olivier Roussat, directeur général délégué du Groupe Bouygues et PDG de Bouygues Telecom. Ce que l'on peut dire, c'est que ce qui intéressait M. Roussat, c'était le produit final, en termes d'applications industrielles, les domaines que cela pouvait toucher. Ce qui a beaucoup plus aussi à M. Roussat, c'est comment on a prolongé le "projet Ramby" : des maquettes numériques des bâtiments qu'on a chargées dans les HoloLens. Ce qui fait qu'à échelle réduite, on a les bâtiments finis en 3D à disposition, on peut interagir avec, on clique sur les bâtiments affichés et on se ballade ainsi dans sur la maquette du bâtiment choisi ».

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Ramby

Lionel Laské nous explicite en quoi consiste le projet Ramby : « c'est plus un outil qu'on opère en phase commerciale. Grâce à lui, on montre au client comment va être le bâtiment, c'est bien mieux que sur papier. Tu chausses les lunettes, on se met autour de la table, autour de la maquette, on peut regarder, voir les détails etc. ; exploiter la maquette numérique non pas en phase de maintenance ou chantier mais en termes de "démonstration" : on donne à voir au client ou prospect ce qu'il obtiendra au final. Le projet Ramby existait au sein de Bouygues Construction mais en termes de réalité augmentée, uniquement sur tablette. Avec les HoloLens, c'est plus ambitieux ».

Du proto à l'usage industriel

« Le fait est que la plupart des projets opérés par Bouygues Construction se font avec des maquettes numériques : la maquette numérique et le plan 3D du bâtiment existent déjà, ils sont réalisés avec des outils disponibles sur le marché, ici Revit. Il y aurait donc évidemment du travail pour adapter HoloBouygues à nos besoins mais l'idée c'est justement d'exploiter ces informations qu'on a déjà et les amener sur le terrain via les lunettes. Le travail n'est pas tant à modéliser l'objet (c'est souvent déjà fait) mais comment l'utiliser, sur le terrain ».

Next step

Rebondissant sur cette opportunité d'utiliser ces maquettes numériques pour élargir l'intérêt industriel d'HoloBouygues, Yanis ajoute que « la prochaine étape, j'imagine, c'est qu'on ait un plan et que via les lunettes on regarderait tel plan ou telle pièce. En la scannant, ça repérerait la pièce en 3D et par rapport au plan, cela permettrait de charger les données directement. Par exemple, une croix sur le plan veut dire qu'il y a tel objet ; dès que tu regardes la pièce, HoloBouygues du coup se repère et te crée cet objet directement à cet endroit-là. Ce serait beaucoup plus rapide, on n'aurait juste qu'à charger les modèles 3D en mémoire et on ferait une sorte de "parsing" du plan, ce qui permettrait de charger toute la pièce en une fois, ce serait beaucoup plus pratique. Le process serait automatisé ».

Demain

Lionel Laské approuve cette envie de développer le prototype : « quand on allume le casque, il faudrait qu'il sache où il se trouve dans la maquette numérique : à quel étage, dans quelle pièce, à quel endroit, qu'est-ce qu'il est en train de regarder, si on arrivait là effectivement, on aurait vraiment une solution exploitable ». Ce n'est peut-être pas pour demain, mais ce sera le cas bien avant après-demain.

Bilan du point de vue étudiant

Pour Clara, « c'est clair que rencontrer toutes ces personnalités en étant seulement en deuxième année, c'est gratifiant. Surtout que cela faisait à peine 3 jours qu'on était résidents au Hub quand on nous a présentés cette opportunité, qui nous a amenés à rencontrer toutes ces personnes. À part Yanis qui avait déjà fait du Unity, on ne s'y connaissait pas du tout... » L'écosystème Epitech est fait pour cela, accélérer l'ouverture au monde de nos étudiants en multipliant les opportunités.


NoLitics n'est pas qu'une blague potache

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Gaëtan doit être content, les élections présidentielles sont passées. Fatigué par cette campagne 2017 et ses effets sur ses amis, Gaëtan Léandre (promo 2020) a imaginé NoLitics, une extension Google Chrome qui efface les contenus politiques mis en avant en particulier sur Facebook et Twitter, pour les remplacer par des gifs à tendance humoristique puisés dans Gyphy. Gaëtan, qu'on avait croisé au #HackGend 2016 n'est pas apolitique, juste lassé. Et ce n'est pas fini avec les élections législatives qui arrivent... Il nous explique tout.

Overdose

« En fait, l'idée de NoLitics vient du fait que j'en avais marre de voir mes potes s'écharper entre eux à propos de sujets politiques sur Facebook ou Twitter, sans oublier la surmédiatisation que l'on subit depuis pas mal de temps maintenant... Pas seulement depuis le début de la campagne présidentielle mais même avant, avec la première primaire, celle de LR ».

Fun not fun

« Du coup, j'ai pensé à une extension Chrome qui effacerait tout contenu de ce genre sur nos timelines sociales, automatiquement, à partir de mots clés, par des gifs humoristiques. Des gifs qui viennent tous de la catégorie « fun » de Giphy, via son API. Il suffit de télécharger NoLitics sur le Chrome Web Store et de l'installer sur son navigateur. Et non, j'avoue, je n'ai pas pensé à le faire pour Firefox... ».

Technique

« C'est assez simple en fait, je l'ai codé en "JS" (JavaScript, ndr), et un peu de HTML aussi pour que les gifs apparaissent sur exactement les mêmes formats que Facebook et Twitter, dans les statuts ou tweets ».

Les feedbacks

« Grâce à Nice-Matin, j'ai eu un peu de com', beaucoup de gens l'ont installée pour la désinstaller après l'avoir testée ; pour ce qui est des utilisateurs constants, j'approche de la petite centaine d'utilisateurs ».

Res publica

La politique pour moi, ce n'est pas un gros mot, c'est sa surmédiatisation qui me fatigue. J'ai lu la plupart des programmes de chacun des candidats, je suis d'ailleurs moi aussi allé sur jevote.info pour voir quels étaient les candidats qui se rapprochaient le plus de mes convictions, et une ou deux autres plateformes aussi. Ce qui fait que j'ai voté pour quelqu'un au premier tour et blanc au deuxième ».

Une autre extension Chrome

D'autres que Gaëtan ont imaginé une autre extension Chrome grâce à laquelle à chaque occurrence du mot France dans votre navigateur, vous lirez à la place « start-up nation ». Premier ou deuxième degré ?

Découvrez le IONIS Mag #35

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Le numéro 35 du magazine de IONIS Education Group vient de sortir.

Au sommaire de cette nouvelle édition :

Bonne lecture ci-dessous ou directement sur la page dédiée !

Pendant le Certificat HEC Digital Transformation, le challenge du Groupe PSA

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Le Certificat HEC « Digital Transformation » de cette année n'est pas encore terminé mais un de ses grands moments s'est achevé hier, dans les locaux du Groupe PSA, avenue de la Grande-Armée à Paris. Briefés il y a trois semaines sur les enjeux de la révolution digitale d'après ce constructeur automobile qui regroupe les marques Peugeot, Citroën, DS ainsi que Vauxhall et Opel depuis peu, les étudiants de HEC et du Groupe IONIS, Epitech et e-artsup ont présenté leurs projets hier. Deux équipes gagnantes, une par thème, ont été désignées au bout de cet après-midi du mardi 16 mai.

1 challenge, 2 axes de réflexion

Ce challenge était divisé en 2 thèmes, rédigés en anglais, comme toute la communication, les cours et les workshops de ce HEC Certificate « Digital Transformation » :

  • Services in mobility - Which services will add value to the autonomous driving experience?
  • Mobility services - Which new mobility services will appear with autonomous shuttles ?

Services in mobility

Pour le premier thème de l'opération, c'est le groupe Boost qui a remporté le prix - le droit de visiter les « Innovations days » internes au Groupe PSA et surtout la possibilité de tester les voitures autonomes maison - rappelons que le Groupe PSA a été le premier, après les autorisations réglementaires nécessaires, à tester le concept auprès de conducteurs issus du grand public, c'était en février dernier. Antoine Mille (promo 2019) en était le membre Epitech, aux côtés d'une étudiante e-artsup (Alix Barral) et 3 HEC, comme toutes les autres équipes.

Mobility services

Sur le deuxième axe du challenge, c'est « Green Collect » qui est arrivé premier. Il s'agit d'un projet très contemporain « de "pods" qui viennent chercher les poubelles automatiquement, avec des camions autonomes », d'après Lucas Leprestre lui aussi promo 2019 et membre de cette équipe. Synthétisée par Anelle Soussan, étudiante à HEC, « c'est une solution de collection des déchets, efficace et écologique ».

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La parole aux destinataires finaux

Christine Mescam, Innovation Strategy VP du Groupe PSA, nous a confié son sentiment à la sortie de ce challenge : « je l'ai trouvé très intéressant, j'ai même été époustouflée quand j'ai appris que les équipes s'étaient constituées il y a seulement 3 semaines. En étant dans un des 4 jurys de sélection (4 groupes ont en effet re-pitché en finale, ndr), j'ai trouvé les résultats très cohérents, on avait vraiment l'impression que ces équipes fonctionnaient depuis longtemps ensemble, c'était vraiment très bien ».

Haut niveau

« Ils nous ont tous présenté des projets très variés, poursuit Mme Mescam, avec des services qui n'avaient rien à voir les uns avec les autres. Tous étaient d'un bon niveau et pour moi qui étais moins rompue à cet exercice que mes collègues de jury, ces derniers m'ont confirmé que c'était d'un très bon niveau. Et je parle de toutes les présentations sans exception. Dès lors, ils furent difficile à départager ».

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Smart skills

Joffrey Mazier, responsable commercial de Taker, la Junior Entreprise d'Epitech et qui va bientôt partir à l'université de Long Beach pour sa quatrième année à l'international récapitule : « suivre ce programme, c'est très intéressant, on apprend plein de choses, sur des thématiques vraiment diverses, sur la transformation digitale évidemment en passant par les médias sociaux etc. On a eu beaucoup de conférences au début, sur la première semaine en particulier, notamment avec M. Dussart, professeur à HEC Montréal, ses cours étaient super intéressants ».

Choc des cultures

« Après, on a constitué les groupes et on a commencé à travailler sur le cas de PSA. Pendant ce temps-là, on a eu pas mal de conférences qui nous introduisaient aux thématiques ou par rapport aux méthodes de travail, sur comment pitcher, un peu de lean start-up pour nous lancer aussi sur des méthodes de travail en groupe. Nous, à Epitech on a un peu d'expérience dans le lean start-up et du coup il y a eu un peu de confrontation, les HEC ayant une approche plus « académique » alors que nous, nous sommes plus dans l'esprit de la réalisation, du bootstrap. Mais c'est bien, c'est ça qui fait avancer ».

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(de haut en bas et de gauche à droite, 6 étudiants parmi les 20 Epitech de ce HEC Certificate Digital Transformation 2017 : Julie, Clémentine, Antoine, Hamza, Lucas et Danyl)

Satisfaction unanime

Ce sentiment de satisfaction est unanime parmi nos étudiants, ainsi de Julie Simon (promo 2019) : « j'ai trouvé ça super intéressant, par exemple travailler avec un designer, c'est vraiment quelque chose qu'on va faire au quotidien plus tard. Travailler avec les HEC représente aussi une façon de réfléchir que nous, nous n'avons pas tout à fait, même si on travaille là-dessus avec Forward. Je ne suis pas déçue de ne pas avoir été sélectionnée pour la finale parce que c'est de toute façon une super expérience ».

2017, bon millésime

D'après Julien Lévy, professeur affilié d'HEC Paris, directeur de la Chaire AXA & directeur du Centre Digital d'HEC Paris qui nous avait présenté le contexte pédagogique de ce Certificat « Digital Transformation », « c'était très excitant. Membre d'un des 4 jurys, j'ai vu passer 5 groupes qui ont tous pris des angles différents. Habituellement, on a toujours 1 ou 2 groupes qui sont un peu plus faibles que les autres mais cette année, j'ai été surpris par la qualité d'ensemble ».

La multidisciplinarité, le choix gagnant

« Les étudiants ont su se mélanger. Les membres du jury n'ont pu que le constater : il faut mixer les compétences, chacun apporte quelque chose à l'ensemble... Le Groupe PSA n'a en l'occurrence pas l'air mécontent du tout de ce dispositif (sourires). Je suis aussi très content quand les étudiants prennent leur pied et visiblement, les sujets les a très intéressés, ils ont bien bossé ». Mais ce n'est pas fini : comme le rappelle Kevin Empociello (promo 2019), « on part demain chez Cap Gemini pour ensuite partir en consulting. La certification se termine le 4 juin ».

Design Making

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17 étudiants d'e-artsup sont en résidence au Hub Innovation de l'école depuis maintenant un mois. Ils ont commencé cette immersion par une traditionnelle Piscine mais une piscine Unity. Celle-ci a été conçue par l'équipe du Hub de l'école pour les faire sur ce logiciel de modélisation 3D qu'est Unity. À l'issue de cette piscine, les résidents Epitech du Hub Innovation, des étudiants de l'école portant des projets innovants, sont venus les leur présenter pour travailler avec eux notamment sur le design mais pas seulement. On en parle plus longuement.

Plug-in

Comme tous ses camarades ici présents, Lucie Chauffoure est en 4ème année à e-artsup (promo 2018), dans la filière Design Interactif (DI) en ce qui la concerne. Elle revient sur ce qu'il s'est passé depuis leurs débuts au Hub Innovation : « on a fait 2 semaines de piscine Unity et le mardi d'après, on nous a présentés des projets Hub sur lesquels il y a des besoins et sur lesquels on doit se "plugger". Pas mal de projets avec de la modélisation 3D à faire, du design applicatif. Il faut bien regarder ce qui nous intéresse vraiment, ça compte pour ce que l'on veut faire plus tard, les opportunités que l'on voudrait avoir ».

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(Lucie et ses camarades)

Jeu vidéo

« Cette piscine m'a bien servi aussi parce qu'elle nous a permis de finir un jeu vidéo, à moi et mes 3 autres camarades de projet. C'est un jeu de plateforme simple avec une contrainte que l'on s'est imposé, sous la forme d'un aspect musical. On a fait un univers qui s'inscrit dans des ambiances à la Playdead, Limbo inside. On ne l'a pas mis sur le web mais comme un autre groupe avec Leslie, Micka et Stéphane est en train de faire une borne d'arcade, on va le mettre dessus ».

Borne d'arcade

Le Micka dont parle Lucie, c'est Michaël Rajaonary (promo 2018 et en DI aussi), qui « continue de bosser sur une borne, faite pour accueillir différents jeux développés par mes camarades mais aussi d'autres jeux plus classiques, que ce soit Pac-Man, Mega Man ou même un Street Fighter (...) C'était très cool cette piscine, que ce soit pour se familiariser avec le matériel, toutes les cartes, voir comment implémenter les contrôleurs ou même réfléchir au design général de la borne ».

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(Michaël et Leslie)

Méthode projet

Leslie Moinet est une autre des 3 étudiants d'e-artsup travaillant sur cette borne : « moi non plus je n'avais jamais fait de modélisation 3D, par contre j'avais déjà codé, sur du JavaScript. Les exercices Unity étaient bien, on les a finis un peu plus rapidement que prévu je pense, du coup on a pu partir plus vite sur les projets. On est 3 en tout sur cette borne avec Michaël et Stéphane Aitier, on s'est réparti les tâches ».

Après la piscine, les projets en collaboration

Rapide, Leslie s'est également déjà penchée sur un autre projet « Hexapod », « s'ils veulent bien de moi, je vais continuer sur ce projet » avoue-t-elle, sur un mode smiley clin d'œil. Plus sérieusement, cette rencontre étudiants Epitech x e-artsup se passe tellement bien que parmi les 17 étudiants e-artsup, plusieurs travaillent sur plusieurs projets Hub à la fois. Quand on a des designers avec qui travailler à côté, on n'hésite pas, du côté étudiant Epitech...

L'hexapod

Florian Bacho (Epitech promo 2021) nous explique plus avant l'histoire d'un de ces projets, l'« Hexapod » appelé aussi « l'araignée », on comprend pourquoi en photo :

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« À la base, c'est Guillaume Robin (promo 2019) qui a lancé le projet mais comme il est parti en stage, il n'a plus vaiment le temps. Comme je me suis mis au Machine Learning, j'ai repris le projet et j'adore. J'ai codé l'Hexapod en C++ - même si je ne suis qu'en première année, j'ai commencé très tôt à faire du C, vers 10 ans, je suis donc vite passé sur le C++ ».

Darwinisme

« J'implémente une I.A pour faire de l'apprentissage non supervisé - avec l'apprentissage supervisé, on s'attache à arriver à un résultat attendu. Ici on a une population d'"individus", un réseau de neurones artificielles en fait qui au départ sont toutes générées de façon aléatoire. On les lance toutes dans une arène, elles font toutes un peu n'importe quoi au début puis on leur attribue un score. Plus il est élevé, plus ils ont de chances de passer à la génération suivante, avec des croisements génétiques entre ces individus, donc une nouvelle génération qui sera potentiellement meilleure. C'est le principe de l'évolution de Darwin ».

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Pédagogie et entrepreneuriat

Paul Réguème et Nicolas Minor ont eux aussi fait cette piscine Unity mais leur situation est un peu différente parce qu'ils connaissaient déjà l'école, en tout cas Prosper Gratian et Paul Morel, tous deux Epitech promo 2017. Ils travaillent ensemble depuis plus de 6 mois, pour développer des jeux vidéo au sein du studio récemment fondé par Prosper, Dirty entertainment. Ils nous racontent tout : « on a rencontré Prosper à la Paris Games Week 2016 », raconte Nicolas, il nous a pitchés le projet et ça nous a plus. Du coup on a rejoint Prosper et toute l'équipe : on est 4 e-artsup et 2 Epitech en tout ».

Shadowlight

Le premier jeu produit par ce studio sera Shadowlight. « Shadowlight est un FPS à gameplay asymétrique, comme nous le décrit Prosper : 2 équipes s'affrontent en capturant des "flags" (drapeaux, ndr), en quelque sorte. Sa particularité c'est qu'il y a une équipe invisible, l'équipe visible fait apparaître l'équipe invisible avec des jeux de lumière ».

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(Prosper, Nicolas & Paul)

L'occasion fait les larrons

Puisque Paul et Nicolas sont eux en Game Design à e-artsup, « on avait déjà utilisé Unity à e-artsup, confirme Paul, pour réaliser un jeu mais on a trouvé la piscine Unity très intéressante parce qu'elle a permis que toute l'équipe e-artsup touche à ce logiciel. Dans le jeu qu'on avait produit à l'école, il y avait le codeur d'un côté, les graphistes de l'autre... Là on a tous mis la main à la pâte. Maintenant, on se met à fond sur ShadowLight, jusqu'à la fin de cette session à Epitech. Ce qui fait 4 semaines à temps plein sur ce projet ! Ce que l'on n'a jamais pu faire ça avant, en gros on ne se voyait que le week-end avec Prosper et Paul. C'est vraiment l'occasion de mettre un gros coup de boost au projet ».

La mallette KGB

D'autres projets profitent de cette installation longue durée des étudiants d'e-artsup au Hub Innovation de de l'école. Ainsi de « KGB », une mallette conçue comme un objet de « challenge sécurité » et imaginée par Lucas Santoni (Epitech promo 2021), sur laquelle on reviendra, sûrement à l'occasion de la Maker Faire Paris de juin prochain. « Je suis pas mal intéressé par ce projet sécurité et la mallette, souligne Michaël Rajaonary, parce que je pense qu'on peut partir sur pas mal de choses, au niveau de l'extérieur déjà et même pour implémenter tout ce qui est énigmes tout ça, tous les petites pièges qu'ils veulent installer. Je trouve ce projet vraiment cool ». Michaël est train de finir par ailleurs la borne avec Leslie et Stéphane.

Maker Faire

« Quant à la possibilité d'aller à la MakerFaire, poursuit-il, c'est super cool aussi parce que dans notre métier, être là-bas nous apporte pas mal de visibilité, c'est un événement super sympa ». Ce n'est pas Manon Lapert qui dira le contraire : avant de gagner la médaille d'argent au Concours Lépine cette année, c'est avec des étudiants d'Epitech qu'elle avait finalisé Evidence, ce miroir connecté à destination des patients en rééducation intensive qui avait été à l'origine finalisé pour la Maker Faire Paris 2016 puis montré de nouveau à la Maker Faire Nantes.

L'école et ses relations internationales

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La troisième année du cursus de l'école n'est pas finie pour la promo 2019, dont tous les membres sont actuellement en stage mais beaucoup d'entre eux doivent penser à leur départ à l'international. La quatrième année se déroule en effet à l'étranger, à la fois pour compléter sa formation comme pour ouvrir encore plus sa vision et rencontrer d'autres cultures. Compléter son savoir-faire et développer son savoir-être, tel est le but de la quatrième année Epitech.

Premiers départs en juillet

Les vacances seront même très courtes pour ceux qui partent dans les premiers, à destination de l'Afrique du Sud à la Nelson Mandela Metropolitan University début juillet, ou juste un peu après vers la Royal Melbourne Institute of Technology (RMIT) en Australie. Tous les étudiants reviennent en tout cas de leurs séjours positivement ravis. Et transformés. C'est le sujet de cette vidéo, avec 3 témoignages de 3 étudiants de la promo 2017 :

Montée en compétences

De Gabriel Poulet de Grimouard pour qui « cette année à Tsinghua University à Pékin m'a permis d'améliorer mes connaissances en algorithmique, en "computer graphics" et en systèmes distribués », à Antoine Mace qui en a profité pour obtenir un « Master of computing & entrepreneurship » à l'University of Kent, chacun en a profité pour monter aussi en compétences. Évidemment, la découverte de cultures différentes de la nôtre fait aussi partie des objectifs de la quatrième année Epitech. Ce gain de « soft skills » est même primordial pour garantir des « têtes bien faites » en guise de profils sortant de l'école.

L'agréable à l'utile

Clément Roche sourit encore d'une certaine nostalgie à l'évocation de ses plusieurs mois passés à University of California, San Diego (UCSD) notamment de tous ces jeudis matins et ces cours de surf dans le Pacifique à San Diego... « Au niveau pro, j'ai acquis de nouvelles compétences par rapport à des domaines que je connaissais très mal, je pense aux "operating systems", je pense au réseau, je pense à l'Intelligence Artificielle. Or ce sont des domaines qui requièrent un petit bagage théorique pour bien les comprendre. Et UCSD, une université beaucoup plus académique qu'Epitech, est bien utile pour cela ».

Les étudiants partent, des professeurs arrivent

Façonner des profils encore plus experts et toujours plus ouverts est un des axes principaux du Cycle Expertise & Innovation de l'école (CEI), cycle qui couvre les quatrième et cinquième années. C'est pour cette raison, comme celle de faire vivre de façon réciproque les partenariats internationaux de l'école, qu'Epitech invite des professeurs de ces mêmes partenaires à donner des cours à nos étudiants de cinquième année, ainsi que nos étudiants internationaux dès leur quatrième année.

Sas de sortie

Comme le confirme Brieuc Maître, responsable du CEI, « avec les résidences de ces professeurs, nous abordons des sujets pointus grâce à des intervenants souvent spécialisés dans leurs domaines, la plupart travaillant dans les laboratoires de leurs universités, gage d'un niveau certain (...) En cinquième année, l'objectif majeur de notre pédagogie est d'ouvrir nos profils au monde du travail, au développement de soi, aux compétences interpersonnelles et transverses, de garder un pied dans l'expertise technologique et l'autre dans l'innovation ».

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(en haut : Manky Sung ; en bas : Ryoju Hamada)

Exemples

Manky Sung, professeur assistant à Keimyung university en Corée du Sud, est l'un des membres enseignants du département jeux vidéo mobiles de cette université de Séoul. Il est spécialisé en « computer graphics » et le langage OpenGL, en particulier le rendu en temps réel avec les librairies OpenGL. Ryoju Hamada professeur japonais de la Thammasat school of management & technology en Thailande est lui moins spécialisé technologies qu'entrepreneuriat : il a inventé une sorte de « jeu de société » ludique mais sérieux « pour faire émerger les questions business sur un plan tangible (...) Il y a 20 ans par exemple, les ingénieurs pouvaient rester dans leurs domaines de prédilection, qui dans la recherche, qui dans la technologie pure et dure, mais cette époque est vraiment révolue ».

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(en haut : Alexei Machado, spécialiste en « Big Data Analytics » à la Pontifícia Universidade Católica de Minas Gerais ; en bas : Nandish S, intervenant en « Application Development on Medical Image Processing using Insight Toolkit (ITK) and Visualization Toolkit (VTK) » à Manipal University)

Faire, c'est entreprendre

« Tout membre d'une entreprise aujourd'hui, poursuit Ryoju Hamada, doit avoir en tête les problématiques business de sa structure. De sa structure ou de son propre projet : mon jeu sert à former les futurs entrepreneurs ou intra-preneurs à connaître plusieurs règles fondamentales, notamment sur le plan de la finance, pour savoir développer des projets concrets ». Un « serious game » pas du tout vidéo qui approfondit une problématique au cœur de la culture Epitech. Ainsi de la troisième année avec la Piscine Moonshot dès la rentrée puis Forward, ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale pour acculturer des étudiants au business model canvas. Une année charnière avant le départ à l'international.

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