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Channel: News - Events Archive - Epitech France
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L'équipe iGEM IONIS en route pour Boston !

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Après plusieurs mois de travail et de recherche, l'organisation d'un événement d'envergure européenne et une campagne de crowdfunding réussie, l'équipe iGEM IONIS s'apprête enfin à vivre la finale de la plus réputée des compétitions de biologie de synthèse au monde : l'International Genetically Engineered Machine competition (iGEM). Présents à Boston du 27 au 31 octobre 2016, les membres de cette team inter-écoles du Groupe IONIS (voir encadré) dévoileront leur projet innovant Quantifly de drone anti-pollution dans la prestigieuse enceinte du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et pourront ainsi espérer décrocher une médaille d'or, voire le Grand Prix ou une mention spéciale du jury ! Toute l'équipe d'Epitech leur souhaite bonne chance !


L'équipe iGEM IONIS a prévu de vous faire vivre de l'intérieur cette grande aventure. Pour cela, il vous suffit simplement de la suivre sur les réseaux sociaux, via Facebook, LinkedIn et Twitter ! Et si vous voulez en savoir plus sur son projet : découvrez la page Wiki ultra-complète réalisée par les étudiants et lisez l'article de Presse Citron consacré à leur projet. Enfin, n'hésitez pas à télécharger l'application smartphone du jeu vidéo Quantifly pour Android et iOS conçue par l'iGEM IONIS !

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Ils font partie de l'équipe iGEM IONIS 2016 :
Célia Chenebault, Thomas Jaisser, Clément Lapierre (chef de projet), Damien Lassalle, Jessica Matias, Benjamin Piot, Victor Plet, Anthony Renodon et Camille Soucies (Sup'Biotech promo 2017) / Alexandre Dollet (Ionis-STM promo 2017) / Pierre Couderc (IPSA promo 2019) / Paul-Louis Nech (EPITA promo 2016) / Raphaël Fourdrilis (Epitech promo 2018) / Alexandra Momal (e-artsup promo 2017)


L'équipe iGEM IONIS décroche une médaille d'or !

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On les avait quittés avant leur envol pour Boston, dans le but de participer à la grande finale 2016 de l'International Genetically Engineered Machine competition (iGEM) organisée du 27 au 31 octobre. Les quatorze étudiants de l'équipe iGEM IONIS n'ont pas fait le déplacement pour rien puisqu'ils repartent des États-Unis avec une médaille d'or et peuvent se féliciter d'avoir été nommés dans trois catégories (« Best environment project » / « Best applied design » / « Best presentation ») pour leur projet innovant, Quantifly, un drone détecteur de pollution de l'air. Il s'agit de la deuxième médaille d'or obtenue en deux participations pour cette équipe étudiante qui, chaque année, réunit différentes écoles du Groupe IONIS.

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Félicitations à Célia Chenebault, Thomas Jaisser, Clément Lapierre (chef de projet), Damien Lassalle, Jessica Matias, Benjamin Piot, Victor Plet, Anthony Renodon, Camille Soucies (Sup'Biotech promo 2017), Alexandre Dollet (Ionis-STM promo 2017), Pierre Couderc (IPSA promo 2019), Paul-Louis Nech (EPITA promo 2016), Raphaël Fourdrilis (Epitech promo 2018) et Alexandra Momal (e-artsup promo 2017) pour cette belle performance !


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Le fameux drone Quantifly pensé et conçu par les étudiants


igem_ionis_equipe_etudiants_epita_epitech_ipsa_supbiotech_e-artsup_ionis-stm_drone_quantifly_medaille_prix_or_finale_2016_boston_retour_3.jpgLes étudiants ont pu retrouver Randy Rettberg, le fondateur et président de l'iGEM qui s'était rendu à l'événement européen organisé par l'équipe iGEM IONIS au mois de juin dernier

Revivez ci-dessous la présentation victorieuse de Quantifly en vidéo :



Vous pouvez toujours télécharger l'application smartphone du jeu vidéo Quantifly pour Android et iOS conçue par l'iGEM IONIS !

Retrouvez l'équipe iGEM IONIS sur sa page iGEM, Facebook, Twitter et YouTube.

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Retour sur la Paris Games Week 2016

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La Paris Games Week édition 2016 s'est achevée ce lundi dernier. Epitech était au centre du hall Paris Games Week Junior, les développeurs de Dungeon of Zaar ont réussi leur pari sur Kickstarter, les cosplayers étaient présents, les chasseurs de nouvelles tendances également et les fans des blockbusters à la Counterstrike ou LoL étaient en transe pendant par exemple les finales ESWC. Un salon impressionnant, comme tous les ans.

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Du monde, du monde, du monde

Quentin Guay, responsable au sein du Hub innovation d'Epitech en charge du développement des jeux vidéos était ravi : « on a eu énormément de monde, plusieurs interviews, une team suédoise invitée par Twitch est venue nous interviewer, on a eu O'Gaming, plateforme ultra connue dans le secteur notamment l'e-sport, 2 radios, du media youtube. On est aussi passé 2 fois sur la scène Game One, avec les Dungeon of Zaar d'abord puis avec Nicolas (Crockey) de G.O.D-Sport, Christelle (Plissonneau) de Play'n'Code (Epitech promo 2016) et moi. On a ainsi pu parler de tous les projets importants issus d'Epitech dans le secteur des jeux vidéos ».

Dungeon of Zaar

Toujours selon Quentin « c'est impressionnant le nombre d'articles de blogs et/ou d'interviews que Cléry, Vincent et Noé ont pu "faire" sur Dungeon of Zaar, au moins 6 ou 7, ils sont passés sur JVTV aussi. Ils ont réussi leur Kickstart' sans problème ».

#PGW = money

« Ce qui est marrant, souligne un Cléry moins stressé depuis la bonne nouvelle du Kickstater réussi, mais ce qui est logique en même temps, c'est qu'on s'est fait beaucoup plus d'argent ces 5 derniers jours qu'en 3 semaines, ou presque. Quentin a pris pas mal de temps pour nous mettre en avant aussi. Sur la scène de Game One, on a fait un live et dans ces cas-là, c'est la folie, les gens ont bien suivi le truc ».

Horizon 6 mois

« Avec ces plus de 25 000 €, rappelle toujours Cléry, on va pouvoir bosser à temps plein tous les trois sur 6 mois. Après, le but est de sortir le jeu autour de juin 2017, en ayant ajouté des modes de jeu, des personnages en plus, des objets supplémentaires. On va le sortir sur Steam, sur Mac, Linux et PC et peut-être sur Nintendo Switch aussi, qui a été annoncé il n'y a pas longtemps. Même si les gens croient que le jeu est presque fini, il nous reste beaucoup de choses à faire, plusieurs plateformes à viser ».

Communauté

À l'origine du projet Dungeon of Zaar, Noé (Lecombre) rappellait que dès le dimanche soir « on faisait un stream sur Twitch, pour partager la bonne nouvelle avec ceux qui nous suivent dessus. L'idée de nos Twitch, c'est de créer des rendez-vous pour que les gens puissent jouer à Dungeon of Zaar en ligne ».

Game Connection

« On est allé évidemment à la Game Connection aussi, finit Cléry, le secteur B2B de la Paris Games Week où se retrouvent les éditeurs, les "publishers", les distributeurs, histoire de trouver un financement supplémentaire, de manière à être vraiment "safe". Le jeu en tout cas a été bien accueilli ici, on est vraiment contents ».

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Galactic Orbital Death Sport

Un autre jeu vidéo était mis en avant sur cet espace Epitech, G.O.D-Sport. Nicolas Crockey et Jérémy Falconnier étaient présents tandis que Joan Frutozo était resté à Toulouse (tous trois promo 2017), apportant en temps réel des petites modifications suite aux feedbacks utilisateurs depuis Paris, une très bonne idée.

Space hockey

Résumé par Jérémy, « G.O.D-Sport est un jeu de hockey dans l'espace, c'est peut-être un peu perché comme idée mais on s'est dit pourquoi pas faire un jeu de plateforme, du hockey, un sport sympa mais en ajoutant des vaisseaux qui vont se tirer dessus afin d'avoir une meilleure dynamique, à jouer en équipes... Le but c'est d'amener le palet dans les buts de l'adversaire ».

Vitesse et dynamisme

« Quand le palet sort de l'écran, on peut voir qu'il y a une petite caméra tracking qui montre au joueur ce qui se passe, de manière à ce qu'il sache toujours où se trouve le palet et ce qu'il peut faire pour aider son équipe (...) Tout a été pensé pour qu'il y ait un maximum de dynamisme entre les joueurs (...). Une fois que les équipes sont constituées, soit on joue à 4 sur la même console en local, soit tout simplement en ligne ».

Projet d'entreprise

« Développer ce jeu en parallèle des études, c'est assez compliqué, rappelle Nicolas, on compte se mettre à temps plein dessus, via le stage full time création d'entreprise de l'école ». Pour réussir, il faut échouer, mais on peut réussir sans échouer aussi, c'est tout le mal qu'on leur souhaite.

Le DevFest 2016, un vrai festival

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Epitech a une longue histoire avec le DevFest à Nantes. L'école est une intime de cet événement qui réunit la majeure partie de l'écosystème numérique local s'élargissant au niveau national : c'est en effet dans ses murs que les 2 premières éditions du DevFest se sont tenues. Mais face à l'afflux et au succès exponentiel du DevFest à Nantes, c'est à la Cité des Congrès qu'il se déroule désormais. On revient sur cette édition 2016, qui s'est ouverte mercredi 9 et s'est cloturéee jeudi 10 novembre dernier.

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Scope bref

Plus de 1400 personnes se sont pressées à cette édition 2016. Tout l'écosystème numérique donc beaucoup, beaucoup de développeurs s'y étaient donné rendez-vous. Ils avaient à leur disposition plus de 68 conférences techniques dispatchées entre plusieurs salles de la Cité des congrès. Ces ateliers se sont ouverts après la keynote d'ouverture animée par Francky Tricket, adjoint au maire de Nantes et conseiller métropolitain à l'innovation et au numérique suivie d'une démo beatbox et gant connecté très « MakerFaire » et plutôt impressionnante.

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Google et le DevFest

C'est Aymeric Fouchault qui parle le mieux de cette vieille relation DevFest et Epitech puisqu'il en est à l'origine en tant que membre du Google Developers Group avec 5 amis nantais du GDG Nantes : « les DevFest sont un mouvement initié par Google en 2012, qui a demandé aux communautés notamment les Google Developers Groups de prendre en main, si elles le voulaient bien, ce concept : les DevFest. Ils nous ont beaucoup aidés au début, aujourd'hui c'est un sponsor platinum au même titre que Epitech, SQLI, Zenika... »

Belle courbe

« On a donc commencé à Epitech en 2012, se remémore-t-il, 250 personnes étaient venues ; en 2013 c'était toujours à l'école, on est passé à 350 personnes. Au-delà ce n'était plus possible, vu le monde intéressé, on a déménagé. Depuis notre arrivée à la Cité des congrès, on continue de grandir, l'évènement est complet depuis 2 mois, on refuse trop de gens. Si l'on compte tout le staff, on approche des 1500 visiteurs cette année... ».

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Annonce 2017

« Du coup, l'année prochaine, le DevFest 2017 se tiendra les 20 et 21 octobre et on prendra toute la Cité, le haut du Centre des congrès comme aujourd'hui mais aussi le bas avec sa salle de 800 personnes ... L'affluence est majoritairement régionale mais on commence à accueillir aussi des étrangers, une quinzaine d'anglophones viennent juste de passer par exemple ».

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60 étudiants à fond

« Heureusement que nos étudiants étaient là pour nous filer un gros coup de main, il suffisait de voir la file d'attente à l'ouverture des portes ce mercredi matin pour se rendre compte du flux de visteurs. Une bonne partie de l'école était là, avec une soixantaine de bénévoles, tient-il à préciser ». « Moi c'est mon deuxième DevFest, souligne de son côté Julie Bodart et Epitech promo 2020, j'aime beaucoup, il y a vraiment de l'ambiance et les gens sont très conviviaux ». Comme si cette bonne ambiance était le reflet à son niveau de cet halo d'enthousiasme qui entoure la métropole de Nantes actuellement...

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Et que vive Epitech Experience

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Le Forum Epitech Innovative Projects (EIP) a fêté ses 10 ans l'an dernier : aujourd'hui, il se transforme. Le format de présentation de la centaine de projets de fin d'études - les Epitech Innovative Projects (EIP) - s'appelle désormais Epitech Experience. Ce changement d'appellation vise à signifier l'élévation du niveau d'exigence propre à Epitech. Cette transformation se vivra en direct ce vendredi 25 novembre. Vous pourrez la vivre également à distance notamment via #EpitechXP2016.

Le meilleur Epitech Innovative Project

Ce « level up » du niveau d'exigence de l'école se vérifiera en particulier le matin de ce vendredi qui vient, quand les groupes EIP sélectionnés entre toutes les 12 villes du réseau national Epitech pitcheront devant un jury très qualifié. Ces 14 groupes sélectionnés (dont 3 issus de Paris) ont cette année tous suivi un programme de coaching dédié à l'art du pitch. Ces cinquième année sortent à cette occasion et sous vos yeux de l'exercice purement académique pour entrer dans la peau d'une start-up.

102 projets au long cours

Ces 14 groupes sont issus de la promo 2017 et ont été sélectionnés parmi 102 EIP. Lancés pendant leur troisième année, ces projets de fin d'études sont développés au cours de leur quatrième année à l'International, chaque membre ou presque étant séparé des autres par de multiples fuseaux horaires. Apprentissage du travail à distance, acculturation à la gestion et conduite de projet sous la férule du labEIP - le Project Management Office de l'école -, industrialisation de leur Minimum Viable Project (MVP) travaillé pendant Forward en troisième année, un EIP constitue les premiers pas de la miutation d'un étudiant en professionnel, vers l'intra- ou l'entrepreneuriat.

Lisez des livres

En ce mois de novembre, leurs EIP sont fin prêts. Si vous voulez tout savoir de la vitalité des Epitech Innovative Projects portés par la promo 2017, n'hésitez pas, c'est ici.

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L'heure et les prix

Ces Trophées EIP édition 2016 commencent à 10:45. Cette compétition entre camarades de promo donne droit, pour les vainqueurs, à une incubation des projets à IONIS 361 ou Creative Valley - incubateurs partenaires de l'école.

Le débat de cette matinale innovation

Les pitchs des groupes participant aux Trophées EIP sont précédés d'un débat d'ouverture centré sur « la digitalisation de la société, sa place et ses impacts ». La digitalisation de la société aussi bien dans sa dimension sociétale que celle du bouleversement des métiers et des filières que la révolution numérique active.

Mounir Mahjoubi is back

Pour parler de toutes ces dimensions, les conférenciers de cette année sont Philippe Mihelic, directeur innovation du Groupe La Poste (et par ailleurs fondateur de l'agence Fulllsix) et Mounir Mahjoubi, président du Conseil National du Numérique qui est déjà venu nous rendre visite à l'école en septembre dernier à l'occasion de la Piscine Moonshot, dont les thèmes 2016 entrent évidemment en résonance avec le sujet de la conférence de ce vendredi.

Le président du jury et nos étudiants

Raouti Chehih, président du conseil stratégique d'Euratechnologies et président du jury de cette EpitechXP2016, connait bien nos étudiants pour les croiser souvent dans les projets portés et accélérés au sein d'Euratechnologies, « un écosystème qui a comme vocation de faire émerger une génération d'entrepreneurs à succès dans le secteur des nouvelles technologies de même que de construire un pouvoir économique fort dans ce secteur d'activités à la fois au niveau de la région comme du pays ».

Changer le monde

Avec leurs compétences, résume-t-il, les talents d'Epitech ont un pouvoir énorme, au-delà de leurs espérances, celui de changer le cours des choses pour leur pays. Quand on maitrise les technologies, on peut maitriser le monde et donc le changer ». On attend de voir les graines de nouvelles formes de disruption germer après-demain.


Les mots du président du jury

Raouti Chehih est aussi membre du Conseil de perfectionnement de l'école, il en connait donc la valeur : « Epitech on est dans une optique très pragmatique et entrepreneuriale (...). C'est une école qui sait s'adapter à son temps et cela donne des profils vraiment très intéressants pour les entreprises, avec des jeunes gens capables de s'adapter à tout. Ce sont des profils capables d'une modularité dans leurs compétences vraiment très intéressante. C'est la marque de fabrique d'Epitech et cela donne des profils extrêmement recherchés ».

L'Expérience Epitech #1 a été un succès

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L'Expérience Epitech s'est achevée ce samedi 26 novembre, plus d'un millier de personnes ont parcouru ses travées pour découvrir les 102 Epitech Innovative Projects (EIP) de la promo 2017. Cette Epitech Experience s'est ouverte la veille, vendredi 25 au matin. La matinée était dédiée en particulier à la désignation des 3 groupes vainqueurs des Trophées EIP par les membres du jury #EpitechXP2016 qui ont cette année écouté les pitchs des 14 groupes préalablement élus par leurs pairs de la promo 2017, dans les 12 écoles du réseau national Epitech.

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Demain, c'est maintenant

Ce moment des pitchs fut précédé d'un débat d'ouverture très intéressant sur la digitalisation de la société avec Mounir Mahjoubi, président du Conseil National du Numérique et Philippe Mihelic, Creative director & Innovation officer du Groupe La Poste. Cette conférence a été animée par Thierry Keller, directeur de la rédaction Usbek & Rica.

L'exercice du pitch

Les membres du jury ont apprécié la qualité des projets, un sentiment confirmé par Raouti Chehih, le président du jury. Le choix des 3 EIP vainqueurs s'est effectué après une séquence très vivante de 14 pitchs, ces 14 groupes ayant cette année suivi un programme de coaching spécial pour préparer l'exercice. Après ces pitchs, le jury et l'assemblée sont allés vérifier les contenus techniques des projets, lors de la séquence « démo » de cet exercice.

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Qui est le meilleur EIP de la promo 2017 ?

C'est le groupe représentant Epitech Bordeaux qui a gagné cette année la première place des Trophées EIP ; son nom : TBC Connect. Comme Romain Combe l'a résumée au Parisien Ile-de-France, « avec l'application que nous avons créée, vous pouvez acheter votre ticket n'importe où et le valider à quelques mètres de la borne Bluetooth située dans le wagon. Dès que des contrôleurs arrivent, le conducteur appuie sur un bouton pour éteindre les bornes, et ceux qui n'ont pas validé avant ne peuvent plus le faire. »

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Ça fait quoi de gagner ?

« On est très heureux, assure Rémi Hillairet qui a pitché avec Romain ce vendredi matin, parce qu'on était venu présenter notre produit et gagner. C'est la consécration d'un travail long de 2 ans. Cette Epitech Experience nous permet d'avoir une visibilité incroyable, c'est super cool ».

Start-up

Comme nous l'a confirmé Romain Combe, « notre objectif est d'aller plus loin que le seul cadre scolaire, de créer une entreprise et l'on a d'ailleurs été récompensé aujourd'hui pour cette raison je pense aussi. L'implémentation de la solution dans l'agglomération va se faire courant 2017. L'objectif est, une fois que TBC Connect est bien installée à Bordeaux, de la dupliquer dans d'autre villes ».

Les deuxièmes

Ecoticket, EIP issu d'Epitech Marseille est, lui, arrivé deuxième. Comme sa baseline l'indique - « soyez eco-friendly, dématérialisez vos tickets » - Ecoticket est une appli qui permet en passant devant une borne pour payer ses courses, d'en finir avec l'impression des tickets de caisse. Ecoticket n'est pas que écologique, elle permet aussi à l'utilisateur de surveiller et comprendre mieux ses habitudes de consommation, par un rapide coup d'œil par exemple mensuel. Anonymisées, ces données représentent, en outre, une mine de leviers marketing pour les services du même nom, notamment des chaînes de distribution et leur volonté de personnalisation de leurs offres.

Les troisièmes ex-aequo

SafeWatch est une solution qui se présente sous la forme d'un boitier connecté pour prévenir les risques environnementaux dans l'industrie, notamment les micro-fuites dangereuses. SafeWatch est un projet à gros potentiel et à forts enjeux, il est par ailleurs issu de la première Piscine Moonshot ayant inauguré ce nouveau cycle pédagogique propre à augmenter encore le niveau d'innovation des EIP. Le groupe Eyezheimer, arrivé avec leurs amis de SafeWatch sur la troisième marche du podium est, comme ces derniers, un groupe composé d'étudiants de l'école parisienne.

Focus sur Eyezheimer

Eyezheimer est un projet qui vise à aider les malades atteints de la maladie d'Alzheimer, par l'intermédiaire de lunettes connectées. Elle offre notamment la possibilité d'associer, via la reconnaissance faciale, un nom à un visage. Elle multiplie aussi les exercices de mémoire et de plus, les proches des personnes atteintes par la maladie mais équipées de l'appli disposent, eux, de la faculté d'y ajouter, pour le leur rappeler, les rendez-vous à ne pas oublier. Ils peuvent aussi « surveiller » les mouvements des malades grâce à la géolocalisation. 34 millions de personnes touchées dans le monde par la maladie d'Alzheimer et des courbes de prédiction de son développement futur souvent glaciales... au regard du défi médical auquel ces garçons se sont attaqués, ils ont aussi reçu le « coup de cœur » du jury.

La réaction du président du jury

Raouti Chehih, directeur général d'EuraTechnologies et président du jury #EpitechXP2016 nous a confié ses impressions : « j'ai d'abord félicité ces étudiants parce qu'ils le méritent, ils ont passé beaucoup de temps à travailler sur leurs projets. Certains sont allés plus loin que présenter seulement un projet, ils ont essayé de faire équipe, d'écrire une histoire, de s'inventer un avenir et cela, j'ai beaucoup apprécié ».

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Le lien inter-générationnel

« En revanche, poursuit-il, je les ai mis en garde sur 2, 3 choses, notamment sur le "give back" : quand on sort d'une école, on n'en sort pas indemne et on n'en sort même jamais réellement. Ils devraient garder en tête qu'ils sont passés par des moments difficiles, que d'autres derrière eux vont en passer aussi et comme ils ont apprécié d'être aidés par l'école et les membres du jury, eux aussi ont un rôle et un devoir : aider ceux qui arrivent derrière eux. Le give back est un karma très important dans notre secteur d'activité ».

Une école qui ressemble à la France

En conclusion M. Chehih a tenu à dire « encore une fois, bravo à Epitech ! En tant que directeur général d'EuraTechnologies, je suis très fier à chaque fois d'être invité à Epitech car c'est une école qui ressemble à la France quand on la regarde et qui mérite d'être soutenue ».

Avant, pendant et après le hackathon HackRisques

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Le hackathon #HackRisques, organisé par le ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer et qui s'est déroulé au Tank du vendredi 18 au dimanche 20 novembre derniers n'était pas un hackathon comme les autres. La différence : une nette volonté de préparer ce hackathon très en amont voire de lancer les prémices des projets et de la même façon, suivre ces projets en aval, manière d'en garantir la pertinence et la réalité. Ségolène Royal, ministre de l'Environnement a ainsi reçu les porteurs de projets lauréats en son ministère lundi 30. Certains d'entre eux se transforment déjà en start-up, tel le projet Safer qui était l'objet d'un « meet-up » ce lundi 5 décembre. Ce #HackRisques, c'est un peu de la Green Tech Verte en acte.

De l'idée à la start-up

Pour rester sur ce trait très distinctif, de l'idée à la concrétisation de cette idée, les prix pour les projets sur le podium #HackRisques étaient, outre des récompenses en numéraire, des périodes d'incubation. Le ministère de l'Environnement a en effet lancé un programme d'ouverture d'incubateurs dédiés à la Green Tech Verte pour soutenir les jeunes pousses innovantes en matière d'environnement. Le premier espace de ce genre a été inauguré en septembre dernier à l'École nationale des ponts et chaussées. Le prochain le sera à Toulouse.

Open-data

HackRisques s'est ouvert le vendredi 18 novembre pour être aussi au cœur de la Semaine de l'innovation publique - pour l'information des amateurs de données publiques ouvertes, le ministère de l'environnement est en pointe sur le sujet. Comme l'a rappelé un de ses représentants, « nous sommes dans un momentum intéressant pour tous les gens qui aiment la data et qui ont besoin de développer des services innovants basés sur ces données, avec la promulgation de la loi pour une République numérique portée par Axelle Lemaire car elle permet d'élargir le périmètre des données publiques de façon importante ».

Plus de 100 jeux de données

Rien moins que plus de 110 jeux de données ont ainsi été mis à disposition des hackathoniens, avec beaucoup de data relatives aux risques - les séismes, l'érosion des sols, les tsunami, les crues... - et autant de données de contexte - la population, les bâtiments, les logements, la géographie... Sans oublier les sources de données issues de travaux de recherche, celles fournies par les partenaires du ministère et d'autres encore.

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Avant le hackathon

Comme le soulignait aussi l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), plusieurs data-sessions suivies d'un barcamp en amont de ce HackRisques ont permis d'identifier ces jeux de données puis les défis à relever ce week-end de fin novembre. Tous avaient comme thème les risques naturels ; leur prévention, l'information des populations, la mise en place des systèmes d'observation et d'outils d'aide à la décision à destination des collectivités.

Les travailleurs du dimanche

HackRisques a rassemblé professionnels, chercheurs, statisticiens, géomaticiens, étudiants d'école de commerce telle l'EDHEC et évidemment, d'Epitech. Tous de la même promo 2019 , nos étudiants présents sont étaient 11 à se donner entièrement pendant 48 heures.

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(nos 11 étudiants avec Hadrien Blanc, responsable de promo et membre du jury HackRisques)

3 en solo

Stéphane Darcy, Kotokan Yapo et Nicolas Khenkittisak ont préféré rester entre eux, « parce qu'on avait préparé notre équipe depuis longtemps » s'excuse presque Stéphane. Ils se sont toutefois très bien sortis de cette épreuve, au point de certainement remporter l'applaudimètre du public - celui-ci étant resté nombreux pour les pitchs finaux, même un dimanche soir... La qualité de l'accueil fait par l'équipe Spintank expliquant sûrement cela.

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Mention spéciale

Stéphane, Kotokan et Nicolas ont reçu une mention spéciale du jury, ils sortent ravis de l'expérience. « On a vraiment appris pas mal de choses, reprend Stéphane, en particulier sur la cartographie. Comme nous avons eu les jeux de données avant, nous avons choisi de faire quelque chose en rapport avec le thème 6, c'est-à-dire l'entraide entre personnes en cas de catastrophe ».

Entraide entre particuliers

« D'où notre sélection de données sur les zones affectées aux catastrophes, explique-t-il. En les cartographiant, on repère toutes les personnes proches de ces zones qui n'ont pas été affectées et qui peuvent venir en aide à celles qui le sont vraiment. L'exemple dans le sud de la France l'an dernier est parlant : sur une même zone sinistrée, des voisins peu ou pas touchés pourraient venir en aide à ceux qui le sont, que ce soit de façon alimentaire, en vêtements ou couvertures, de façon logistique via une offre de transport ou que sais-je encore ».

De la bonne fatigue

« On est tous rentré chez nous vendredi soir mais et à partir de samedi matin, on a "rushé" mais ça... on est habitué avec Epitech ! », sourit Stéphane. Pour Corentin Magné, « c'était un bon hackathon, moi j'étais dans le projet Safer, une équipe pluridisciplinaire avec des profils école de commerce (l'EDHEC), des géomaticiens etc. C'était intéressant de travailler et d'échanger avec eux, c'était cool même ».

La difficulté de l'exercice

Sentiment Confirmé par Emmanuel Moreau, « ce hackathon s'est super bien passé, on a eu au départ un peu de mal, il y avait tellement de jeux de données... Il fallait extraire la data, la trier et la traiter correctement. Dans notre équipe, on a choisi de l'utiliser pour faire de la prédiction et fournir une solution basée sur cette prédiction, sur les risques d'inondations et autres anomalies ».

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Parlons technique

« C'est moi qui ai fait l'algo(rithme), j'ai élaboré un écosystème avec une trentaine de valeurs différentes afin de détecter si cet écosystème était victime d'anomalies ou pas, le tout étant totalement lié, avec plusieurs algo de régression linéaire multiple, pour avoir une précision de l'ordre du centième. Si jamais on dépasse cela, c'est qu'il y a une anomalie ».

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(de gauche à droite : Cyprien, Corentin et Antoine)

Le projet Safer

Ce n'est pas ce projet d'Emmanuel, Oscar Nosworthy, Mamady Samassa (ENSG) et de leurs co-équipiers d'un week-end qui est arrivé sur le podium. Mais ne pas y être ne signifie pas forcément fin du projet, ainsi du projet Safer qui a lui aussi reçu une mention spéciale du jury, dont Corentin Magné fait donc partie ainsi qu'Antoine Mille et Cyprien Tonnelier, sans oublier 2 étudiants de l'EDHEC et de représentants de l'IGN.

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Rdv au ministère

Safer suit l'intention première de HackRisques, transformer une idée en start-up bien réelle, sous la férule et le mentoring de Smart Life qui constitue, pour reprendre l'expression de Philippe Eon (Directeur Marketing des Grands Clients chez Orange Business), une « communauté d'intérêts » faisant travailler ensemble aussi bien Orange Business que l'IGN, Météo France etc. Safer comptait parmi les projets invités par Ségolène Royal lundi 30 novembre en son ministère, qui s'est dite impressionnée par la nombre de propositions innovantes produites par HackRisques.

Les ors de la République

Antoine recontextualise : « on a fait le pitch devant un parterre impressionnant de maires, de préfets et de gens du ministère. On a eu les félicitations de la ministre de l'Environnement, c'était sympa... Et ce qui était intéressant, c'est que pendant le speech, ils n'ont parlé que de problèmes - inondations, Programmes d'actions de prévention des inondations (PAPI) etc. - auxquels Safer apporte des solutions ».

Start you up

On les a revus mercredi 7 décembre dernier : les trois garçons sont définitivement partants pour l'aventure, l'école leur permettra de travailler sur le développement de Safer en tant que projet Hub au sein de l'école. Autrement dit, ils en recevront aussi une gratification pédagogique.

Wait to see

Résumé par Philippe Eon, « avec Safer, ils ont mélangé et croisé les données de l'INSEE, de l'IGN, de Météo France, les données d'Orange ; ils en ont fait une analyse de flux de populations en cas de crise pour créer "tout simplement" le portail du maire et aider celui-ci à prendre les bonnes dispositions et apporter les bonnes réponses ». Quand il sera à disposition des édiles, on reparlera de Safer.

IONIS 361, l'incubateur inter-écoles du Groupe IONIS, recrute ses nouveaux entrepreneurs

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IONIS 361, l'incubateur de start-up du Groupe IONIS, lancera sa 3e saison au mois de mars pour permettre aux porteurs de projets innovants de bénéficier d'une période d'incubation de 6 à 18 mois accompagnée de nombreux services.

Destiné à tous les entrepreneurs et porteurs de projet en phase d'amorçage (étudiants, Anciens des écoles du Groupe IONIS et autres), IONIS 361 offre ainsi un cadre de travail stimulant, via des locaux situés sur le Campus Créatif et Numérique de IONIS Education Group (Paris 11e), en plein cœur de la capitale. Au-delà de son emplacement, la structure permet également aux start-up incubées de se développer grâce à un soutien logistique et technologique, un réseau puissant d'experts (CTO, Sales, VC, BA, Marketeurs, DA...) et d'entrepreneurs à succès (adikteev, digiSchool, Happn, Melty, Ysance...) formant un écosystème nourri de près de 80 partenaires et mentors, mais aussi différents programmes d'accompagnement sur-mesure et de nombreux événements (DemoDay, ateliers, conférences, hackathons...).

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Vous êtes porteurs d'un projet innovation et souhaitez intégrer IONIS 361 à partir du mois de mars ? Rien de plus simple ! Il vous suffit de poster sur la page dédiée avant le dimanche 5 février 2017. Un jury réunissant écoles, investisseurs, experts techniques, entrepreneurs et entreprises partenaires examinera ensuite les candidatures. En cas d'admissibilité, les candidats seront ensuite invités à pitcher leur projet pour l'ultime sélection.

Retrouvez IONIS 361 sur son site Internet, Facebook, LinkedIn et Twitter.


IONIS 361, c'est :

  • 137 start-uppers et porteurs de projets accompagnés depuis le lancement de l'incubateur en février 2016,
  • 53 recrutements au sein de ses 30 start-up incubées,
  • Plus de 3,5 millions d'euros de fonds levés ou en cours de levée en 10 mois,
  • 60 mentors experts en gestion de projet technique, business développement, marketing, communication, recherche de financements...,
  • 20 partenaires pédagogiques,
  • 150 ateliers et événements.

Faire Epitech, passeport pour une carrière réussie

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Comme l'a dit Raouti Chehih, président du jury Epitech Experience 2016, « même quand on sort d'une école, on n'en sort jamais réellement ». Forte de 4000 membres, la grande famille des Anciens d'Epitech est effectivement très vivante et entretient le lien inter-générationnel.

Elle se répartit en plusieurs communautés, en fonction de ses affinités personnelles ou professionnelles comme de sa localisation. En fonction des nombreuses opportunités qui s'offrent à eux à la sortie de l'école, les Alumni d'Epitech sont en effet répartis partout dans le monde entier, de Paris à Abu Dhabi.

Nos Alumni sont évidemment très présents dans la Silicon Valley, citons ne serait-ce que Solomon Hykes (co-fondateur de la licorne Docker dont la technologie de conteneurisation est désormais célébrissime parmi les développeurs) ou Julien Barbier.

Pour résumer, CEO ou CTO, entre- ou intra-preneur, le titre d'expert délivré par l'école est un passeport pour une carrière réussie.

Nous avons récemment rencontré certains d'entre-eux, dont Julien Mangeard, promo 2007 et aujourd'hui CTO Group de vente-privee.com ; Pierre Rannou et Vincent Giersch, tous deux promo 2014 et respectivement CEO et CTO de leur start-up flat.io qu'ils ont fondée suite à leur Epitech Innovative Project et enfin, Kevin Prettre, Développeur Process and Tooling à Leboncoin. Ils nous résument leurs beaux parcours dans ces vidéos ci-dessous. D'autres suivront sur notre page dédiée.

E comme Entrepreneuriat

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On était venu suivre les pas d'Oumnia Benrahmane et Nicolas Pichon (tous deux promo 2017) dans le cadre de l'exposition « Improbable », premier événement public de l'Option E, programme entrepreneurial concocté par l'ESCP Europe, qui vise à apprendre à entreprendre et auquel des étudiants d'Epitech participaient pour la première fois. On est allé les revoir au dernier grand rendez-vous de ces 4 mois de programme, vendredi 16 décembre 2016 pour « Made In ESCP Europe SEED ».

S comme Start-up

Pour ce dernier événement de l'Option E, les étudiants de l'ESCP Europe et des écoles partenaires du programme telle Epitech ont réfléchi et conceptualisé un projet de création de start-up. Vendredi 16, ils le pitchaient devant une assemblée et un jury composé d'experts, d'investisseurs et autres partenaires de la Chaire EEE. Cette année, ces pitches se sont déroulés au WAÏ Paris, l'accélérateur de business « Innov&connect » de la BNP Paribas.

Parenté pédagogique

Comme le souligne Sylvain Bureau, directeur de la chaire Entrepreneuriat de l'ESCP Europe, la méthode d'apprentissage de l'Option E repose sur « la pédagogie par l'impact, impact sur le réel et sur les étudiants eux-mêmes ». On est ici très proche de la méthode d'apprentissage chère à Epitech, la méthode projet, le désormais fameux « learning-by-doing ».

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Le programme du programme

Sylvain Bureau l'a en effet rappelé sur place, « dans l'Option E, les participants ont beaucoup de projets à réaliser. Un premier, artistique, dans le cadre du module qui s'appelle Improbable et qui a pour vocation d'expérimenter la création. Ils ont ensuite un événement à mettre en place, c'est l'EntrepreneurSHIP Festival qui a réuni un peu plus de 2000 personnes cette année. Puis ils réalisent une mission de conseil ; elle a eu lieu cette année à Shangaï (après New-York et Ho Chi Minh City). En enfin, on en arrive à aujourd'hui et le Projet Start-up, le "Made In ESCP Europe SEED", la création d'une entreprise innovante ».

Phil le chatbot

Oumnia étant absente, c'est Nicolas Pichon que nous avons vu pitcher en compagnie de ses camarades impliqués dans le même projet de start-up. Ils ont présenté « Phil », un « chatbot » sur Messenger de Facebook, spécialisé pour commencer dans la recommandation de séance cinéma en fonction du profil de l'utilisateur. « L'idée du chatbot vient de moi, avoue Nicolas, pas tant pour utiliser un chatbot coûte que coûte mais pour éviter que les gens ne téléchargent une énième app pour mieux l'oublier ensuite... ».

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(Nicolas Pichon, Gabriel d'Agay et Soukaina Haita)

Tendance

C'est l'effervescence aujourd'hui autour des chatbots - un article de La Tribune « spécial numérique » distribué aux Grands Prix de l'Innovation de la Ville de Paris par exemple en parlait très bien : nous allons entrer dans un monde « post app ». Sentiment confirmé par Gabriel d'Agay (ESCP) et autre membre du projet, « tant aux États-Unis qu'ici en Europe, on est au Moyen Âge par rapport à la Chine ou au Japon. WeChat par exemple, réunit des dizaines d'applis en une, grâce à son chatbot ».

CRM

« La stratégie de Facebook par Messenger, poursuit Gabriel, c'est du coup de tout regrouper sur Messenger. Nous, on veut surfer sur cette vague ». Laurent Solly, directeur général de Facebook France l'affirme publiquement : « ces interfaces sont le nouveau siège de la relation client ».

Machine Learning

« Dans un premier temps, Phil pose des questions pour aiguiller un peu, pour commencer à connaître le profil de la personne, ses centres d'intérêt basiques on va dire. Après, en fonction des "data sets" qu'on aura recueillis auprès d'Allociné ou autre partenaire, des données d'autres utilisateurs, on pourra prédire si telle personne est susceptible d'apprécier tel film. Et tel groupe d'amis, tel film ».

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Robot qui fait tout

« Au départ on voyait Phil comme un concierge, qui donne tous les bons conseils dont a besoin quand on veut sortir car typiquement, l'idée ne s'applique pas qu'au cinéma, secteur qu'on a choisi seulement comme "niche", pour démarrer », précise Nicolas. Résumé par Soukaina Haita (ESCP), autre membre du projet et de l'ESCP Europe également, « au final, Phil, cest comme un assistant personnel qui s'occupe de tout ce dont vous n'avez pas vraiment besoin de vous occuper : trouver un compromis entre amis, trouver une place de concert, un restaurant etc. ».

Encore étudiant, déjà hyper entreprenant

Nicolas, qui a vécu la première édition de l'Epitech Experience en novembre dernier puisqu'en cinquième année, est particulièrement versé dans la créativité entrepreneuriale ; il nous donne son ressenti après 4 mois d'immersion dans ce programme. « Au niveau de l'expérience start-up, ce n'est pas quelque chose qui a révolutionné ma vision, parce que j'ai tout simplement déjà accumulé pas mal d'expérience dans ce domaine. D'ailleurs à partir de ce soir, fini l'ESCP, je vais passer beaucoup plus de temps sur MoiChef et y remplir les fonctions de CTO ». Juste avant l'Option-E, Nicolas a d'ailleurs aussi suivi le programme Lion, formation gratuite proposée par TheFamily.

L'enrichissement personnel

« En revanche au niveau humain, relève-t-il, cette Option E m'a permis de rencontrer plein de gens, qui ont fait des stages un peu partout dans le monde, qui ont des profils de commerciaux, de designers etc. Cela m'a fait vraiment avancer sur mes propres compétences à ce niveau-là. Ce programme a donc été une très bonne expérience. Shangaï par exemple, c'était vraiment cool... ».

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La Blue Factory

Certains projets pitchés à la fin de cette Option E poursuivent leur développement et se transforment pour certains en de belles aventures entrepreneuriales. Maëva Tordo, directrice de la Blue Factory rappelle que cet incubateur se concentre sur l'accompagnement de ces créateurs. « Il accompagne 10 projets par an, sur une année, sur un des campus de l'ESCP Europe. Dans toutes nos équipes accompagnées, il y a toujours un des fondateurs issu des bancs de l'école. Certains qui pitchent aujourd'hui postuleront sans doute à la Blue Factory l'an prochain. Et ces projets deviendront peut-être de belles histoires comme Welcome to the Jungle, Dashlane, Creads, Mamie Foodie, MakeSense, Ticket For Change et j'en passe... ». Rendez-vous en septembre prochain.

Devenez un Player Epitech

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Verser sa taxe d'apprentissage à Epitech ne consiste pas à seulement verser sa taxe pour remplir ses obligations sociales parce qu'en tant qu'entreprise, on y est obligé. Ce n'est en tout cas pas la vision de notre école concernant le versement de la taxe d'apprentissage. Pour Epitech, il s'agit d'un partenariat. Nos partenaires, nous les appelons « Players ». Cette offre de partenariat se décline en plusieurs niveaux : régional, national et global. Explications.

What's a player ?

En versant la Taxe d'Apprentissage à Epitech, les entreprises deviennent des partenaires privilégiés d'Epitech, intègrent son écosystème et y déploient leur marque employeur auprès des étudiants, moyen le plus efficace pour elles de repérer ses futurs talents issus de l'école.

Les Global Players

De grands groupes tels que Bouygues et vente-privée ont, eux, investi des locaux de l'école pour imaginer avec nos étudiants leurs solutions de demain, en créant des espaces d'innovation dédiés. Ils bénéficient ainsi de toute la créativité des étudiants dans la réflexion autour de nouveaux usages, du test de nouvelles technologies ou encore de la réalisation de prototypes. Ce sont les Global Players.

Les National Players

Comme la Sncf, vous pouvez vous impliquer dans plusieurs campus du réseau national des 12 écoles Epitech. Cette année 2016, la Scnf a mobilisé nos étudiants en deux temps, d'abord toute la promo 2020 au sein de notre réseau national puis des étudiants inter-promo, autour de challenges / hackathons pour les faire réfléchir et conceptualiser des idées autour de l'avenir de la mobilité, notamment concernant le futur TGV.

Autre exemple, la Société Générale

L'institution bancaire a, elle, proposé à des étudiants, sélectionnés par l'école, de les accueillir pour des « vis ma vie » afin de les sensibiliser aux enjeux et aux méthodologies d'une grande institution comme la Société Générale. Au-delà de sa participation à l'animation de toutes les sessions de professionnalisation - « Shape Your Internship » ou Meet-up - à destination de toutes les promotions d'étudiants de l'école, la Société Générale repère ses futurs candidats potentiels et participe à la création de vocations.

Epitech, un écosystème

C'est également le cas de Cap Gemini dont l'école a notamment pu bénéficier de la présence dans le jury Epitech Experience 2016 ; d'OVH ou du Groupe La Poste avec qui les étudiants ont pu collaborer lors d'une Project Week ; de Solocal également qui propose aux étudiants Digitale Alternance, hackathons qui leur permettent de travailler en équipes pluridisciplinaires sur des problématiques sectorielles comme celui de l'agriculture - à Rennes en 2016, sur la santé cette année à Strasbourg... Ces événements provoquent un rayonnement qui fédère les étudiants au niveau national. D'autres encore comme le Groupe ENGIE proposent à nos étudiants de 5ème année de partager leurs enjeux technologiques, métiers et sectoriels via l'animation de séminaires pédagogiques.

Les Regional Players

Les entreprises comme Deezer, leboncoin, Kaliop, SigFox, Qwant, Datakalab, SmarDTV... tissent, elles, des relations privilégiées avec leur campus de proximité pour non seulement répondre à leurs enjeux de recrutement en participant l'animation de meet-up, des événement comme {FIND} ou encore Shape Your Internship mais aussi partager des « prooves of concept » avec le Hub Innovation d'Epitech sur des thémtiques d'innovation.


Epitech c'est aussi :

La Web@cademie : elle s'adresse aux jeunes âgés entre 18 et 25 ans n'ayant pas la baccalauréat, déscolarisés mais motivés et passionnés par l'informatique. La web@cadémie les forme en 2 ans aux métiers de développeur / intégrateur web, en mixant projets scolaires issus de la pédagogie Epitech (12 mois) et alternance en entreprise (12 mois de même).

La Coding Academy : créée en 2015 la Coding Academy by Epitech offre la possibilité aux salariés en reconversion ou souhaitant monter en compétences comme aux demandeurs d'emploi de se former aux métiers du développement informatique de devenir ainsi acteurs de la transformation digitale et d'accompagner la transition numérique des entreprises. Les étudiants en fin de cursus sont aussi éligibles, pour profiter des ressources et outils pédagogiques ainsi que du réseau d'entreprises partenaires d'Epitech, ses Players.

La Semaine de l'Innovation 2017

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Ce jeudi 19 janvier, la Semaine de l'Innovation spéciale objets connectés, organisée par l'ISEG Marketing et Communication School avec le groupe Brandt en partenariat et « usecase » des projets étudiants réunis à cette occasion, prenait fin sur les campus urbains IONIS Education Education Group de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse. Ce jeudi était en effet le jour de rendu et des pitchs des projets portés par les groupes étudiants issus de 3 des écoles du Groupe IONIS : ISEG Marketing & Communication School donc ainsi qu'e-artsup et notre école. Sur le campus numérique et créatif Paris Centre, près de 90 élèves répartis en 16 groupes ont livré leurs idées très bien structurées devant un jury composé des représentants pédagogiques de ces écoles ou de consultants et autres mentors.

Comme une Project Week

Cette Semaine de l'Innovation s'est déroulée sur le même modèle que la Project Week, quand il s'agit de réunir des équipes pluridisciplinaires et inter-écoles du IONIS Education Group pour réfléchir, sur un mode design thinking, à des problématiques poussées par une entreprise partenaire de l'opération. Sur cette Semaine de l'Innovation, le groupe Brandt (qui, outre Brandt, réunit aussi les marques De Dietrich, Sauter et Vedette) s'est prêtée à l'exercice en confiant dans son « brief » qu'elle attendait de voir la créativité étudiante se concentrer sur les enjeux de l'IoT, l'Internet des objets, et un usecase bien identifié : les lave-linges et lave-vaisselles.

Le contexte domotique

Les innovations concernant les objets connectés liés à l'équipement domestique, la désormais engagée « maison connectée », sont déjà passées dans la réalité du marché. Des entreprises technologiques, de Nest (Google) à Netatmo ou Withings qui s'y lance aussi aux entreprises d'électronique plus traditionnelles telles Samsung ou Philips en passant par LG et son tout récent frigo connecté présenté au CES 2017, l'offre de produits et d'objets connectés explose, littéralement.

Smart houses in smart cities

Certaine start-up que l'on connaît bien à Epitech travaille, comme d'autres, sur l'interconnexion de tous ces objets intelligents sur une même interface accessible et user-friendly. Par ailleurs, la IoT Valley à Toulouse est aujourd'hui une référence européenne en la matière, avec en son coeur Sigfox, l'une des plus belles aventures technologiques made in France devenue aujourd'hui un des opérateurs mondiaux de cet Internet des objets.

Le groupe Brandt et l'innovation

Le groupe Brandt a décidé de placer l'innovation au cœur de son métier, avec comme ambition de « concevoir des produits intelligents pour simplifier la vie de tous les jours » et ainsi « de placer l'innovation au cœur de (sa) stratégie de développement » - pour ce faire, le groupe s'appuie sur un service R&D de près de 100 personnes... Le Semaine de L'innovation porte bien son nom.

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16 projets, 5 primés

Sur les 16 projets, tous d'un bon niveau, plusieurs se sont détachés. Cinq d'entre eux ont tellement bien retenu l'attention du jury que la désignation des trois meilleurs pour les trois places sur le podium n'a pas été chose aisée. Les 3 groupes qui sont restés strictement dans le brief ont finalement été distingués pour cette raison. Les 2 autres ont reçu, l'un une mention spéciale « air du temps », l'autre un prix de coup de cœur.

Les coups de coeur

La mention spéciale « air du temps » a été donnée à « Brandt Collab », une appli mobile et sociale se présentant comme une sorte d'Airbnb du lave-linge Brandt, et du sèche-linge aussi, un peu comme la start-up La Machine du Voisin. Le prix coup de cœur est, lui, allé à « Lav Brandt », un projet très bien ficelé qui reviendrait à mettre en place des Lavomatic « brandés » Brandt - un peu comme les boutiques Nespresso - à destination des étudiants et jeunes urbains connectés mais sans machine à laver chez eux. Projet où tout est prévu, même des bornes pour ceux qui ne disposent pas de smartphone ou plus de batterie, et où l'appli verrouille et déverrouille à distance la porte du bac... Moins de perte de temps, plus de sécurité et une vraie expérience client, « Lav Brandt » est un projet complet mais moins typiquement IoT que les projets du podium.

Le podium

« Swave » veut réconcilier la machine aux foyers de 30 / 40 ans actifs et urbains en les connectant en temps réel à cette fameuse machine à laver qui symbolise encore la "grosse corvée". Ce groupe (qui, comme tous les autres groupes, était composé de deuxième année de l'ISEG M&CS, de troisième année d'e-artsup et de première année d'Epitech) ont tenté de trouver une solution à partir d'une appli mobile tout en doublant la machine de capteurs et même en y ajoutant un panier connecté... Tout pour contrôler son sèche-linge et gérer plus globalement son linge, à distance. Sa promesse marketing : « si personne n'est là pour vous dire de laver votre linge, Swave le fera pour vous ».

Les deuxièmes

« Ecoleau » est un projet de lave-linge connecté pour les 20 / 35 ans qui souhaitent faire des économies d'eau. La machine à laver selon « Ecoleau » est revue avec un réservoir dédié pour filtrer l'eau et faire plusieurs machines avec, tout en pouvant évidemment la contrôler à distance. Les membres du groupe ont ajouté un aspect gamification à leur projet, à partir de points gagnés sur l'appli pour renforcer cet esprit « communauté et compétition interne pour la bonne cause écologique », afin de synchroniser ces économies d'eau et en pourvoir l'équivalent à un village défavorisé en manque d'eau potable ou pour l'irrigation de ses cultures en partenariat avec une ONG.

Les troisièmes

« Cycle Convert », hors la connexion mobile comme tous les autres projets, a aussi cette volonté de créer une communauté, avec un forum du type doctissimo du lave-linge et d'y créer une vraie émulation pour y gagner des points. Ces points serviraient, eux, à gagner des bons de réduction sur l'achat de lessive des marques partenaires du groupe Brandt. Le numéro de série saisie dans son appli donnerait à savoir aussi et enfin ce qu'il advient de sa vieille machine que l'on vient de jeter aux encombrants après avoir acheté une Vedette pour son nouvel appartement et fêter son installation en couple...

Feedbacks maison

Les étudiants Epitech étaient tous de la promo 2021. Au départ ils pouvaient être dubitatifs, au final ils en sont sortis ravis. Ainsi de Darius Kohen parce que « bon, au départ, lave-vaisselle et lave-linge, ce n'est pas forcément ce qui fait le plus rêver mais en y réfléchissant, tout entrait dans un projet comme le nôtre, la technique, le développement durable... Peu importe le sujet, on peut toujours trouver quelque chose qui va dans le sens de la planète (...) ».

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(Darius, Elliot & Carl)

Design

Elliot Kougbeny a, lui, a trouvé un intérêt tout personnel à travailler avec d'autres profils, « au départ j'étais assez sceptique mais créer un projet à plusieurs, l'imaginer et le construire et le pousser aussi
loin, c'était vraiment intéressant. Je n'ai pas exactement fini le développement de l'appli que j'avais à faire mais je suis plutôt fier de moi. Et puis, j'ai rencontré quelqu'un comme Vincent d'e-artsup et ça m'intéresse beaucoup. Parce que moi qui suis beaucoup dans les jeux vidéo, je reste un programmeur et comme à peu près tous ceux dans mon genre, on connait les désastres que l'on peut provoquer dans le domaine du game design... (sourires). C'était vraiment marrant ».

Aller plus loin

Au sortir de cette expérience, Carl de Gentile, membre du projet Ecoleau, était pareillement enchanté : « c'était plutôt génial, on a eu une bonne collaboration entre membres du groupe, l'idée du projet vient d'ailleurs d'un vrai brainstorming collectif. C'est assez concluant parce qu'en est sorti un projet que je trouve bien... On a pas mal appris sur des techniques qu'on n'avait jamais abordées. Personnellement, sur le filtrage, j'ai dû faire des recherches sur l'ultra-filtrage, sur l'osmose inverse etc. Une Semaine de l'Innovation comme ça, c'est très enrichissant, à tous les niveaux ». C'est dit. Rendez-vous en 2018.

Shape your internship ou comment réussir son stage

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Hier et aujourd'hui vendredi 27 janvier a lieu « Shape your internship » sur le campus créatif et numérique Paris Centre du Groupe IONIS. « Shape your internship » est plus qu'un « Forum de l'Emploi ou du Stage », il s'agit d'un format de rencontre avec les entreprises pour aider toutes les promos de l'école à savoir mettre en valeur ses compétences et se mettre en valeur soi-même. Tout étudiant d'Epitech passe en effet et au total un an et demi en entreprise avant de terminer son cursus, tel Jordy Domingos, tout jeune Ancien de l'école puisque son titre vient d'être validé. Jordy y était présent en tant qu'ambassadeur de Criteo, un des « players » de l'école, les entreprises partenaires d'Epitech.

Shape your future

Pascale Chevassu, responsable du Career Development Center, nous rappelle le but de ces journées : « ces 2 journées-ci sont organisées pour les cinquième année, c'est un événement que l'on organise avec nos Players, les entreprises partenaires d'Epitech d'une façon privilégiée. Un « Shape your internship » permet à nos étudiants d'être coachés sur la rédaction de leur CV et leur discours de présentation lors de leurs candidatures, savoir mettre en avant ses points forts, savoir se vendre, apprendre à se professionnaliser tant sur leur posture que leur discours.

Parler avec les entreprises

« C'est aussi l'occasion pour eux de rencontrer nos "players" physiquement, sur le campus. Et pourquoi pas de décrocher des entretiens pour leurs stages de fin d'études qui va débuter en mars prochain, au 1er du mois, voire des CDI, poursuit-elle. C'est un événement tourné vers la professionnalisation et l'optimisation des candidatures ».

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Pitch yourself

« Il faut qu'ils sachent faire un pitch d'eux-mêmes, non seulement sur la présentation de leur parcours professionnel, leurs stages et leurs compétences techniques mais sur la présentation d'eux-mêmes, en tant qu'individus. D'où deux CV, l'un classique et l'autre moins, plus orienté sur leur personnalité ».

Savoir-faire et savoir-être

Jordy Domingos est issu de la promo 2016, il en est un de ses plus brillants représentants ce qui lui a dès lors permis d'enchainer les stages de haute volée. Il nous parle de son parcours dans cette vidéo démontrant cette alliance parfaite chez lui des « skills et des soft skills »... Autrement dit : l'alliance garantissant une carrière réussie, l'addition gagnante.

Lien inter-promos

Comme le disait Raouti Chehih au sortir des Trophées EpitechXP2016, il faut faire vivre le lien intergénérationnel entre promos actuelles de l'école et celles d'avant. Jordy l'a bien compris aussi : « Je parle dans cette vidéo de "renvoyer l'ascenseur", de "tendre la main" et je suis donc en train de co-créer, notamment, un programme avec le responsable du Cyle expertise & Innovation, pour préparer les étudiants aux entretiens menés par les grandes entreprises de notre secteur, Google par exemple mais pas seulement. Je pense que c'est une bonne opportunité pour eux parce que j'ai eu la chance de passer énormément d'entretiens de ce type. Je souhaite partager cette expérience-là avec les étudiants ».

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Voir plus si affinités

« Aujourd'hui en étant ici avec Shape Your Internship, l'objectif est avec mon entreprise - Criteo - d'aller au contact des étudiants en leur proposant dans un premier temps de l'aide au niveau de leurs CV et tout simplement, s'ils sont bons, de pourquoi pas les recruter (sourires) »...

La Global Game Jam est toujours un grand moment

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La Global Game Jam réunit tous les ans des dizaines de milliers d'amoureux du jeu vidéo partout dans le monde. Quand on parle des amoureux, on parle de ceux qui les font : développeurs, game-designers, graphistes etc. En parlant des développeurs, Epitech se démène pour aider à la bonne organisation des Global Game Jams (GGJ) en France depuis 3 ans. Pour cette GGJ 2017, le réseau national des 12 écoles Epitech a pris toute leur part, et toutes ses parts de pizzas et de gâteaux et de boissons sucrées aussi, parce qu'il fallait tenir, depuis vendredi 20 soir à dimanche dernier, ce 22 janvier 2017. La nuit blanche est belle quand on prend du plaisir à travailler en équipe...

Bilan 2017

Au niveau international, ils étaient plus de 36 000 participants à la GGJ 2017, répartis dans les 707 lieux de 95 pays. L'organisation GGJ se félicite, et elle a bien raison, d'avoir vu éclore en un peu plus de 2 jours plus de 7000 prototypes de jeu. Tous sont partis du thème « Waves » (les vagues, en français), suffisamment large pour partir dans moult directions. Et c'est bien le but : une Global Game Jam est faite pour libérer la créativité de tous les participants... « Out of the box » est son mantra.

Sur l'échelle Epitech

C'est à Epitech Lyon que cette année, l'affluence a été la plus forte. Notre école lyonnaise, en partenariat avec Lyon French Tech a accueilli plus de 200 « jammeurs » ce week-end. Elle figure ainsi 2ème rang français et même au 20ème au niveau mondial pour ce qui est de l'animation de la communauté gravitant tous les ans autour de ces Global Game Jams. La cheville ouvrière de ce grand moment en a été Antoine Besnard (promo 2019), très dynamique étudiant de l'école à Lyon. Il a été pour l'occasion été interviewé par gamewave. Et une "after GGJ Lyon 2017" va prolonger ce qui s'est passé ce week-end.

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Une after à Strasbourg

Dans la capitale alsacienne, on a poussé les choses comme à Lyon jusqu'à « rallonger » le format, en y ajoutant une « after GGJ ». Lundi 30 janvier prochain, les prototypes vont être appréciés par un jury, composé de représentants d'Epitech et d'Alsace Digitale. Ces « protos » seront aussi à disposition de tous afin que tout un chacun puisse les tester en y jouant. Ils sont au nombre de 15, le fruit d'un week-end de travail des 110 participants strasbourgeois réunis au Shadok.

À Toulouse

Le kick-off, autrement dit le top départ de la GGJ a été donné à Toulouse par Sébastien Munier, CEO de Xfield PaintBall. La GGJ toulousaine a réuni 45 participants et ceux parmi eux issus de la promo 2021 de l'école ont tenu un live sur « the » plateforme des fans de jeux vidéo, Twitch. Selon Rodolphe Asséré, responsable du Hub Innovation d'Epitech à Toulouse, « ces étudiants en première année (promo 2021) nous ont donné une belle leçon de travail et d'organisation lors de cette GGJ. Ils ont fonctionné comme un vrai studio de jeux vidéo, le tout streamé en live pendant les 48 heures ! Ils ont tout fait eux-mêmes à la main (enregistrement musique au saxo / guitare, récupération des sons dans la nature (et avec une bouilloire...), assets graphiques et animations, level design, histoire, coder le tout, rassembler des beta-testeurs, animation la communauté et gérer le stream tout le week-end. Nous tenons à féliciter le groupe Studio 603 pour leur implication exemplaire. Vous pouvez retrouver leur jeu ici et évidemment y jouer ».

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À Paris

Selon Quentin Guay, « cette Global Game Jam 2017 a été un vrai succès : près de 80 personnes étaient venus à l'édition 2016 pour développer un jeu sur le thème "Rituel". Cette année, c'étaient 150 participants qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Les 31 jeux produits à l'issue de ce week-end sont disponibles gratuitement sur le site de la Global Game Jam. De nombreuses équipes ont passé des nuits blanches sur leurs projets en se donnant à 200% ! Tous les retours sont positifs et les participants étaient ravis de l'organisation, notamment pour les moments conviviaux dont, et entre autres, un buffet de lancement et un pot de clôture ».

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À Nice, les 32 participants ayant développé 5 projets avaient la frite.

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À Rennes, cette GGj s'est, elle, déroulée au Jardin Moderne.

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À Montpellier, on a stressé puis essayé de déstresser. Un groupe a fait les choses bien pour promovouvoir son projet Ants Revolution, la preuve en vidéo

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À Nantes, on a dormi assis.

De Marseille à Lille en passant par Bordeaux et Nancy tout le monde a joué le jeu de la Jam. Et c'est bien normal.

Cybersécurité, mot-clé 2017

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Le FIC 2017, 9ème édition de ce salon international de la cybersécurité au Grand Palais de Lille était en ces 24 et 25 janvier 2017 au centre de l'actualité et par là même, nos étudiants aussi. Ils y étaient présents en nombre, notamment en animant des Hacking Trucks. Et quand ils ne viennent pas de leur propre chef s'intéresser à un de leurs sujets favoris, la « sécu » comme on dit dans notre réseau national de 12 écoles, ce sont des représentants d'une belle entreprise en sécurité informatique qui vient à eux. La preuve avec la visite du bus Stormshield sur le campus d'Epitech à Lille lundi dernier, hier mercredi 1er février sur le campus numérique Paris Sud du Groupe IONIS et demain (vendredi 3 février) sur le campus de Lyon.

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L'Apocalypse sécu ?

La cybersécurité est un sujet d'actualité de très haute intensité. Entre les vols de données et autres e-mails par des « hackeurs » lors de la dernière campagne électorale aux Etats-Unis, en passant par la « chute » d'une grande partie d'Internet le 21 octobre dernier jusqu'à l'attaque par déni de service massive d'OVH fin septembre, la plus violente jamais enregistrée sous l'effet de milliers de caméras IP transformées en "objets zombies", l'automne 2016 fut haut en couleur dans le domaine. Et l'on nous prédit le pire avec l'adoption massive des objets connectés chez tout un chacun... Les étudiants Epitech en sont évidemment conscients.

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Hacking Trucks

Cette année, ils avaient l'opportunité, en plus de participer au Capture The Flag (CTF dans le langage habituel des fans de "sécu") organisé chacun des deux jours du plus gros salon français dans le domaine de la sécurité informatique, d'animer des « hacking trucks ». Sur ces petits vélos de vendeurs de glace à l'esprit vintage, ils ont évangélisé le public à partir de démonstrations (démos) sur tout ce qui peut nous arriver si l'on n'y prend garde, surtout quand on n'a aucune conscience des risques.

Ransomware

Ainsi de Luka Peschke et Quentin Anglade (tous deux de la promo 2020) qui, avec Amaury Ravanel (promo 2018) et Maxime Bel (promo 2020) également, venaient d'Epitech Toulouse. « Nous on fait une démo "ransomware", "rançongiciel" en français, expliquent Luka et Quentin. Le "ransomware" est un virus qui va chiffrer toutes les données de la victime et lui demander une rançon en échange ».

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Fichiers en otage

« Nous, pour l'attaque, on utilise un émulateur de clavier, une clé USB qui est reconnue comme un clavier par l'ordinateur, continue Luka. Une fois branchée, elle installe le virus en 2 secondes, l'exécute de façon cachée et quand c'est lancé, tous les fichiers de la victime sont chiffrés. À la fin, des fichiers en construction vont apparaître, invitant la victime à se rendre sur un site du réseau Tor pour payer de manière anonyme, en bitcoins, pour récupérer ces informations ».

3 modes d'infection

« Hors ces clés USB, il y aussi des macros (Microsoft) Word - cela marchait beaucoup l'an dernier, plus du tout cette année : on envoyait un .docx avec du texte illisible dedans et en haut un gros message : "si ce texte n'est pas lisible, activez les macros word" et le tour était joué... Le troisième vecteur, c'est la "fameuse" pièce jointe en JavaScript, qui a une tête de fichier texte sur Windows... Énormément de personnes se font encore avoir ». « Sur 1 million de personnes, intervient Quentin, on peut être sûr que 10 000 vont cliquer dessus. Comme le JavaScript est un langage porté par Windows pour le scripting, nativement, il n'y a pas d'avertissement ni d'alerte concernant le fichier... ».

Mamie blues

« Ma grand- mère par exemple, souligne Quentin, elle s'est faite avoir par un ransomware de ce type ; elle a perdu toutes ses photos de vacances et comme ce n'est pas une personne qui fait beaucoup de back-up... Cela arrive à beaucoup, des entreprises comme des particuliers. ».

PoisonTap

Benjamin Drouard et Louis Venne, tous deux d'Epitech Nantes et promo 2019, ont eux animé un hacking truck à partir d'une démo sur le « PoisonTap ». « Le PoisonTap, décrypte Louis, c'est une exploitation toute récente, trouvée par Samy Kamkar et qui l'a postée sur GitHub. Son principe est tout simple : on a un RaspBerry Pi 0 (le modèle miniature), on le branche à un ordinateur et on récupère tous les cookies de la personne, ses sessions d'utilisation ».

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Navigation clandestine

« On prend tous les cookies, poursuit-il, on les stocke sur la carte SD duRaspberry, on les copie sur notre ordinateur. Nous, on a fabriqué une petite extension Chrome, on met ces cookies dans l'espace disque du navigateur ("local storage") et on active un petit bouton et voilà, on peut naviguer sous le nom de la personne hackée. Un peu comme des bernard-l'hermite... ».

Backdoor

« Et deuxio, on va être ainsi en mesure d'exécuter du code JavaSript sur l'ordinateur de la victime grâce à une backdoor, une porte dérobée. On connecte le Raspberry soit par USB soit en Ethernet - pour les besoins de la démo, on l'a fait par clé USB ».

Téléphones à livre ouvert

Quentin Guérin, Tom Czayka, Adrien Vasseur (tous les trois promo 2019), Clément Scherpereel et Brandon Gillis (tous deux promo 2021) n'ont peu besoin de faire le déplacement à Lile, ils sont étudiants à Epitech Lille. Leur "hacking usecase" à eux concernait les fréquences GSM. « Nous réceptionnons les données GSM, résume Clément, les données téléphoniques qui passent par les antennes et on les exploite pour récupérer tout ce qui est sms et vocal ».

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De petites grandes oreilles

« On utilise pour cela le petit boitier HackRF, qui couvre les fréquences allant de 10 Mhz à 6 Ghz. On ne scanne pas tout, on s'est synchronisé sur une bande de fréquence Orange, la 935,8 Mhz. En gros, on affiche le flux qui passe et on récupère tout ce qui se peut nous intéresser sur cette fréquence. Après, on explique tout le processus, de la capture jusqu'au résultat fini, c'est-à-dire pour les besoins de la démo, sur un appel, écouter tout ce que la personne dit au téléphone ».

Bilan Hacking Trucks

Pour Benjamin (Drouard, Epitech Nantes), « c'était super d'animer ces hacking trucks, on croise plein de gens, notre démo les amuse, ils sont souvent impressionnés parce que c'est d'une simplicité extrême. Et comme le remarque Luka (Peschke, Epitech Toulouse), « avant, les gens étaient réticents à payer sur Internet alors qu'aujourd'hui tout le monde a une appli ; tous les mots de passe, bancaires notamment, sont stockés partout, n'importe comment, notre vie privée est exposée partout - remember les" leaks" de photos de stars nues stockées sur iCloud... Plus on avance dans le tout connecté, plus on a besoin de sécurité mais plus il y a de failles et moins c'est facile à contrôler ».

Le bus Stormshield

On a reparlé de cette généralisation du risque avec Robert Wakim et Edouard Viot qui animaient hier mercredi 1er février la station parisienne de la tournée du bus Stormshield, sur le campus d'Epitech Paris. Stormshield, aujourd'hui filiale d'Airbus Defence and Space CyberSecurity, est issue de la réunion des ex start-up Arkoon et Netasq. Au FIC, le stand Stormshield, avec une montgolfière en guise de PLV, n'est pas passé inaperçu...

Epitech Alumni

Tous deux sont des Anciens de l'école - promo 2007 pour Robert, promo 2011 pour Edouard. Souligné par Robert, « aujourd'hui le stockage coute de moins en moins cher, les données partent en masse dans le cloud, on a de plus en plus de données à sauvegarder et du coup, on perd un peu le contrôle sur ses données, de sa souveraineté sur ses propres données. Notre Stormshield Data Security (SDS) s'inscrit parfaitement dans ce cadre... » - un dévelopeur peut aussi développer ses facultés commerciales, et d'ailleurs Edouard est aujourd'hui chef de produit marketing chez Stormshield.

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I.T et O.T

« Et puis la sécurité est aujourd'hui un axe critique, il n'y aucune entreprise sécurisée à 100 %. Dans la presse, on parle beaucoup de le partie I.T mais la partie industrielle, tous ces outils que l'on classe dans l'operational technology, est aussi très à risques. En 2016 c'est un des gros axes que nous avons développé avec Stormshield et l'on va continuer en 2017, on a un boitier spécialisé pour, un SES qui s'adapte très bien à ce genre d'environnement - SES, pour Stormshield Endpoint Security. Nous avons en effet un port-folio de 3 produits complémentaires (SES, SDS et SNS) ».

Stormshield recrute

Sans fard, Edouard l'avoue volontiers : « on a un plan de recrutement assez ambitieux, nous devons évangéliser l'image de marque, que les étudiants sachent ce que c'est que Stormshield, quels sont nos projets et quel genre de profils nous recherchons. » Comme un fait exprès, nous avons croisé Erwan Dupard (promo 2019) sortant du bus, dans lequel était organisé des conférences sur l'entreprise et ses solutions, et qui en est sorti ravi : « c'était trop stylé, c'est exactement ce que je recherche ». C'est dit, on reparle d'Erwan et ses camarades ci-dessous.


Focus CTF FIC 2017

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Lucas Santoni (promo 2021), Erwan Dupard, Yohan Rimokh, Thomas Navennec, Louis Giesen et Abel Essiane (tous les 5 de la promo 2019), accompagnés d'un jeune Ancien et encadrant du Hub Innovation de l'école, Maxime Bourgeois (promo 2016), sont en train de relancer le "fighting spirit CTF" au Hub Innovation, en enchainant les concours. Parce qu'un CTF est un exercice exigeant et demandant un entrainement. Le week-end précédent, la quasi même "team" avait participé, en plein dans la Global Game Jam 2017, au CTF en ligne Insomni'hack. Réputé pour son niveau, ils ont terminé à la 76ème place sur 700 au niveau mondial et 11èmes sur 200 au niveau français. Attendant avec impatience l'ouverture du CTF que tout le monde attendait, le deuxième challenge de la deuxième journée du FIC 2017, organisé par l'ACISSI et l'école Epita, Maxime nous confié sa petite et sympathique appréhension : « ça fait un mois et demi qu'ils se préparent, à raison de 4 sessions par semaine, j'espère que je serai au niveau ».

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Ils sont finalement arrivés dans la moitié haute du tableau. Pour Erwan, « c'était un super CTF, très orienté forensic par contre, avec beaucoup de défensif et d'analyse » et d'après Maxime, « certaines épreuves étaient vraiment pas faciles... ». « Si on avait eu un peu plus de chance, ajoute Thomas, on aurait pu faire un meilleur score »... Abel conclue : « on a vraiment appris des trucs et c'est bien le principal ». On attend de les revoir en action au FIC 2018 avec plus d'expérience.


Digitale Alternance 2017 et la médecine du futur

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Digitale Alternance est un challenge étudiant organisé par Solocal Group qui se concentre sur la révolution numérique en cours dans tous les secteurs d'activité. L'année dernière, la Digitale Alternance 2016 s'était déroulée à Epitech Rennes et avait pour objet « l'agronomie 2.0 ». Cette année, c'est à Epitech Strasbourg que cette Digitale Alternance 2017 a eu lieu, du vendredi 27 janvier au dimanche 29 et elle avait comme thème la révolution numérique dans le secteur médical. Strasbourg était la ville parfaite pour ce faire puisque c'est ici que se déroule aussi et depuis 3 ans le Hacking Health Camp. Le bouillonnement local autour de ces sujets était palpable le jour des pitchs des 8 projets en compétition, tous de très bon niveau.

e-santé

Lionel Brosius, directeur pédagogique d'Epitech Strasbourg, très féru en cette matière e-santé était ravi d'accueillir ce hackathon. Il était très satisfait aussi de recevoir « en plus des 6 équipes locales formées par 31 étudiants Epitech et 6 étudiants de la faculté de médecine de Strasbourg, 2 équipes de 3 étudiants d'Epitech Paris, chacun sur un projet qui sera leur Epitech Innovative Project (EIP), chacun dans le cadre du Hub Innovation de l'école ».

La crème de la crème

« On leur a fait visiter un centre de recherches vendredi après-midi, l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg : ils y rencontré le top du top en termes de recherche sur l'imagerie médicale etc. Et sans filet, parce qu'on ne les avait pas prévenus, ils ont pitché leurs projets en anglais face à ces chercheurs. Ils ont donc eu un premier retour avant même le hackathon... ». Un accueil que l'on peut qualifer de « premium »...

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Les autres partenaires

Solocal Group et Epitech n'étaient pas les seules entités à organiser ce hackathon, qui a ainsi commencé en début de soirée du vendredi 27 janvier. Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML), l'université de Strasbourg, l'association des étudiants en médecine et le Hacking Health Camp (HHC) en étaient parties prenantes aussi. Anna Ferrere, membre de l'équipe organisatrice du HHC tient à préciser que « l'on invite d'ailleurs les 6 membres de l'équipe gagnante à participer gratuitement à cette édition ». Une pré-qualification, en quelque sorte.

Innovations concrètes

Dimanche 29, au sortir des pitchs et de la délibération du jury dont elle faisait bien sûr aussi partie, Anna Ferrere nous a confié qu'elle a été « hyper agréablement surprise. On a vraiment des projets qui répondent aux problématiques du terrain. Ainsi de Pediatrix, le projet vainqueur : on avait 2 médecins du SML présents dans le jury et il leur est apparu comme une évidence que cet outil était indispensable. Sauf que cet outil n'existe pas aujourd'hui et c'est très étonnant... L'idée, en outre, est de donner à des médecins généralistes qui ne sont pas forcément à l'aise avec la pédiatrie de prescrire sans renvoyer aux urgences derrière et cela nous a paru pertinent de le positionner en n° 1 ».

À un besoin réel, une réponse concrète

On retrouvera donc au HHC 2017 le projet Pediatrix. Il est mené par Pierre Maetz, en 4ème année de médecine et 5 étudiants d'Epitech Strasbourg : Olessya Korovina, Adrien Muzika, Nicolas Godefroy, William Bourgeay et Mohamed Kaben, tous de la promo 2019. Selon Olessya, « on a bien bossé sur l'application, elle est déjà fonctionnelle... On était surtout parti sur l'idée qu'on ne voulait pas révolutionner la médecine mais plutôt partir sur quelque chose d'utile et pratique pour les gens qui en ont vraiment besoin, un besoin réel qui existait et que l'on nous a exprimés ».

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Making-of

« C'est Pierre, avoue Adrien, qui est venu avec l'idée : il travaille aux urgences pédiatriques et il s'est rendu compte qu'il était au-moins très chronophage de faire des calculs pour chaque patient en fonction des informations dont il dispose sur celui-ci - les calculs nécessaires à la définition de la bonne posologie. Et sur des cas spéciaux, cela peut s'avérer même complexe. Pediatrix permet, grâce à notre base de données, de faire ces calculs de façon très rapide, suivant les normes du Collège des pédiatres de France ».

Les deuxièmes : Premiers Soins Guidés

Kristen Pire, Abel Essiane et Guillaume Robin sont tous les trois de cette même promo 2019 et ne sont pas venus pour rien depuis Epitech Paris (200 € en chèques cadeaux pour chacun, les membres de Pediatrix recevant eux un iPad Air chacun). « Notre projet porte un nom simple pour un projet simple, synthétise Kristen. On est parti du constat qu'en France, même si la majeure partie de nos concitoyens s'accordent à dire qu'une formation aux premiers soins est primordiale, seulement 7 % de la population entreprend chaque année effectivement une formation... Ce qui nous amène à ce chiffre assez triste : moins d'une personne sur 5 saurait agir en cas de besoin, pour savoir faire les gestes qui sauvent, par exemple pour un AVC. Or, au niveau accidentel, l'AVC est la première cause de mortalité en France et 150 000 personnes par an en sont frappées, selon la Fédération française de cardiologie ».

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Solution mobile d'urgence

« Avec notre appli, poursuit Kristen, si quelqu'un voit une personne chuter ou avoir un malaise, il prend en photo la personne et via la reconnaissance d'image et l'intelligence artificielle intégrée à Premiers Soins Guidés, on va pouvoir guider l'utilisateur pour que celui-ci exécute les gestes qu'il faut. Par exemple des mains guident les gestes à effectuer sur le sternum comme un formateur nous le montrerait en vrai. Sans perdre du temps à lire quoi que ce soit, on peut agir dans l'instant ».

Ambition

« On pense que notre appli peut vraiment être utile, conclue-t-il, vu le retard que l'on a en France : en Allemagne ou en Suède, on arrive à des proportions de la population formée aux premiers soins qui vont de 80 à 95 %. Il faut une solution et on a l'ambition d'être celle-ci ».

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La médaille de bronze

La troisième place est revenue à Clinicheck qui, pour résumer, est un assistant numérique à l'examen clinique. Julien Veyrier - secrétaire général adjoint, directeur des ressources humaines et institutionnelles de Solocal Group et membre bien sûr du jury - s'est demandé à haute voix « si ce projet ne serait pas particulièrement pertinent pour les services de premiers secours ou d'urgence ».

Primer c'est choisir

Autre preuve de la motivation des participants et accessoirement de l'ambiance studieuse de cette Digitale Alternance 2017, il y a eu des regrets parmi certains membres des projets non primés. Mais c'est la règle de toute compétition et la raison d'être d'un jury, il faut choisir. Comme le dit Anne Ferrere, « les 8 projets étaient, réellement, très intéressants », tel « Le Journal de l'humeur ».

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Le Journal de l'humeur

Ce projet en question, c'est Armand Dupuis (promo 2017) qui nous en parle : « il consiste à tenir un suivi de patients en psychiatrie, comme un journal de bord. Chez lui ou à l'hôpital, il reçoit déjà des fiches qu'il doit remplir et rendre au médecin à la prochaine consultation. Nous, on a voulu améliorer cela de façon plus fiable et souple pour permettre au médecin de voir plus vite et visuellement l'état de l'humeur de son patient ».

Hyper Lean Project

« Pendant le week-end, raconte-t-il, on a rencontré un patient à l'hôpital de Strasbourg et c'est lui qui nous a décrit le besoin, c'est avec lui qu'on a cherché à comment répondre au mieux à l'expérience utilisateur, le design de l'application. En 6 heures, on a fait une première version et on est retourné à l'hôpital pour lui montrer nos premières maquettes. Avec ses feedbacks, plus ceux du chef de ce service (de la clinique de psychiatrie à l'hôpital civil) qui a validé l'intérêt de notre idée et qui nous a conseillé, on compte bien, après l'avoir peaufiné, continuer la réflexion, améliorer et continuer le projet ».

L'e-santé, des connexiosn strasbourgeoises

« Je travaille à Strasbourg, nous apprend le même Armand, dans une start-up orientée e-santé, PhysioCheck dont l'un des co-fondateurs est un camarade de l'école, Matthieu Kern (promo 2018), projet qui avait d'ailleurs gagné le prix du jury, le prix du public et le prix Doctissimo au Hacking Health Camp. Pour moi, l'e-santé d'un point de vue innovation, c'est très intéressant parce qu'on peut changer les choses, on a un impact sur l'humain, il y a beaucoup de choses à faire encore et plein de challenges, plus que dans d'autres domaines qui m'intéressent moins ».

Encadrer ou participer

« Par rapport à un HH Camp, conclue-t-il, c'était bien aussi de faire un hackathon un peu plus condensé comme celui-ci en termes de participants, cela faisait longtemps que je n'avais été participant d'ailleurs. Aux HH Camps, je suis en effet soit bénévole soit co-organisateur de ces événements, j'en serai évidemment en mars prochain ».

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Le mot de la fin

Laissons Julien Veyrier conclure : « je veux remercier l'ensemble des acteurs qui ont accepté de participer à cette manifestation, en commençant par Epitech qui est un partenaire fidèle de cette opération. Cela permet, je crois, d'approfondir nos relations et de vérifier la qualité de la formation des étudiants d'Epitech, que chaque année nous trouvons extrêmement solide. Je tiens à souligner aussi la qualité humaine que l'on trouve dans votre école (...) ». Qualité et convivialité ne sont pas incompatibles, surtout pas à Epitech.

Soutenez Play'n'Code !

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Play'n'Code est un Epitech Innovative Project 2016 primé aux Trophées EIP devenu en 2017 le projet phare de leur start-up, Early Birds Studio. Tous les trois promo 2016, Christelle Plissonneau, Sarah Schneider et Adrien Emery continuent de se développer : actuellement incubés à Creative Valley, partenaire historique d'Epitech, ils viennent de lancer une campagne Kickstarter.

Pourquoi les soutenir ?

Parce que Play'n' Code est une manière ludique d'apprendre à programmer pour les petits et les moins grands. Et c'est important car l'avenir appartient à ceux qui codent tôt.

Synthèse vidéo

Christelle et Sarah, toutes deux récentes Epitech Alumni nous expliquent tout de façon condensée dans cette vidéo, notamment la différence essentielle entre Play'n'Code et Scratch.

La Prépa TF1

Les graines de cette jeune pousse ont germé au sein de Prepa TF1, Christelle et Sarah reviennent sur cette expérience très instructive : « La Prépa TF1 a vraiment été très bénéfique pour nous, précise Christelle, parce qu'on avait besoin d'un accompagnement sur tout ce qui est business, communication en général, marketing ; des domaines sur lesquels on n'avait pas forcément le plus de compétences en tant que développeurs... On a eu un mentoring vraiment extraordinaire de la part du service Innovation et de la responsable du programme Prépa, Florence Caghassi ».

VivaTech 2016

« Et grâce à Prépa TF1, reprend Sarah, on a gagné de la visibilité, notamment via notre présence au salon VivaTech ». « Un énorme salon, continue Christelle, qui abrite des centaines de start-up incubées dans de gros groupes, SNCF, LVMH... et évidemment TF1 qui avait un espace réservé. On a pu y participer de même que 50 autres start-up abritées par TF1 et rencontrer des professionnels, des gens des domaines technique ou marketing mais aussi des investisseurs ».

Invest x crowdfunding

« C'était vraiment génial de rencontrer des investisseurs parce que eux, quand ils viennent nous voir, on sait qu'ils sont intéressés par le sujet, souligne Christelle. On a même pu continuer à discuter avec certains d'entre eux après le salon... ». Mais le meilleur investissement reste parfois celui du « crowd ». On se répète : n'hésitez pas à les soutenir via leur campagne Kickstarter.

L'Epitech Winter Boot Camp 2017

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Vendredi dernier, ce 3 février, la deuxième édition de l'Epitech Winter Boot Camp prenait fin. Le premier avait accueilli des étudiants japonais de la Ritsumeikan University et russes (Saint-Petersburg University of Telecommunications). Cette année ils étaient 10 étudiants coréens, venant de l'une des universités partenaires de l'école, Keimyung University (KMU) ainsi que Luis Alberto Chavez Gallardo arrivant lui depuis Lima, de la Pontificia Universidad Católica del Perú. Il faut avouer que le thème de ce winter camp avait de quoi attirer, puisqu'il était orienté autour de l'IoT.

Project-based learning

Comme souvent, le contact avec la méthode projet chère à Epitech a d'abord bousculé les élèves pour mieux la leur faire aimer, la preuve avec les projets présentés à la fin de ces 2 semaines de camp. Mais nous allons trop vite.

Soft Skills

Travailler en groupe sur des problèmes et même des langages de programmation inconnus décontenance d'abord mais avec cette méthode active / inductive, ce que les Anglo-Saxons appellent l'« empowerment » est patent. Cette confiance en soi gagnée en moins de 15 jours est tangible : il suffit de voir la différence entre le premier jour d'un camp, d'hiver ou d'été, quand l'équipe des Relations Internationales présente le programme et le dernier jour, celui de la présentation des projets. Un peu comme le jour et la nuit...

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Hard skills

Cette année les étudiants du Winter Boot Camp IoT ont donc travaillé et appris les bases pour pouvoir « jouer » avec un Raspberry Pi ou un Arduino - en s'initiant soi-même au langage Python, comment utiliser des modules bluetooth et wifi, l'impression 3D et des rudiments de l'électronique (câblage et soudure). Hors Luis, aucun des étudiants n'avait utilisé un de ces technologies ou langages auparavant.

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Des pauses plaisir

Ces étudiants ne sont pas venus à Paris pour passer tout leur temps devant un écran non plus. Ils ont aussi visité, accompagnés, Paris et sa Tour Eiffel de même que Disneyland, entre autres, sans oublier une soirée chez un bar à vins bien connu du haut Marais, avec modération bien entendu.

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Prototypes

Ces 2 semaines de Winter Bootcamp se concrétise toujours par une présentation des projets conçus par les étudiants. Il y en avait 6 cette année, résumons-les :

  • une appli qui autorise, via la reconnaissance du téléphone, d'ouvrir la porte de son foyer sans ses clés, en passant par un Raspberry Pi,
  • le deuxième projet a montré un système Arduino et capteurs de distance ainsi qu'une LED pour créer un système de freinage automatique en cas de risque d'accident automobile,
  • le troisième consistait à faire jouer de la musique à son ordinateur par exemple, par l'intermédiaire d'un capteur, en approchant sa main de l'objet connecté,
  • le quatrième était « Chicken in Paris », un jeu vidéo ou l'on presse son capteur pour protéger son poussin d'un chat. Si l'on gagne, le poussin devient poulet puis coq,
  • le cinquième tenait à participer à la relancer le jeu vidéo Flash classique mais dans un environnement 3D, avec un Arduino,
  • Le dernier projet est l'œuvre de Wonjae Jung et Damha Kim et c'est certainement le projet qui a remporté le plus de sourires. Dénommé « Watchman », il s'agit d'appuyer sur les touches d'une sorte de « clavier » fait en impression 3D au rythme des formes façon Tetris qui viennent se cogner sur les blocs de bas d'écran, les « miroirs » des touches clavier. Si on arrive à suivre le rythme, on entend la petite musique...

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Amitié intercontinentale

Ce principe n'est pas sans rappeler ce jeu vu au Hub Innovation de l'école, Jubeat. Rien d'étonnant par ce qu'en réalité, Damha connaît un des étudiants d'Epitech à l'origine de Jubeat, Jérémy Dubuc (promo 2015) : « il était dans ma classe il y a 2 ans quand il était venu faire sa quatrième année à l'international à l'université de Keimyung... ». Le monde est petit. Tout le monde est finalement parti de Paris avec son certificat validant l'adoption de la méthode Epitech, dans la joie et la bonne humeur .

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La fête des fablabs #2

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L'impression 3D, « 3D printing » en anglais, tout le monde en parle, moins nombreux sont ceux qui en maitrisent la technique. Les « makers » forment une communauté de passionnés qui cependant s'agrandit vite. À Rennes, les fablabs foisonnent au point que notamment Norbert Friant (responsable du service numérique Rennes Métropole) ou Fabrice Hesling, directeur pédagogique de l'école à Rennes et son adjoint, Guillaume Collet, se soient vivement impliqués dans la création du LabFab Étendu afin de réunir tous les fablabs de l'agglomération rennaise. Epitech Rennes en fait bien sûr partie et a organisé la deuxième édition de sa 3D Print Party samedi 28 janvier.

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Giant Slick

La deuxième édition de cette 3D Print Party made in Epitech s'est déroulée sur le même format que l'année dernière à un exception notable, et pas n'importe laquelle. Dès l'entrée, les visiteurs « tombaient » sur une imprimante 3D « géante », une Slick venue directement des entrailles de l'EESAB (les "Beaux-Arts" de Rennes) qui ne dispose pas de toutes les compétences pour la remettre au point. « Elle était ce matin (samedi 28, ndr) presque de nouveau fonctionnelle, nos étudiants sont dessus, elle va très bientôt (re)marcher », rassure Guillaume Collet.

Percolation inter-promos

Répéter tous les ans cet événement sert aussi à installer « une tradition, explique Guillaume. C'est ce qui est en train de se mettre en place depuis 2 ans, surtout depuis la première 3D Print Party où on a fait venir les fablabs rennais ou de Saint Malo. Grâce à cet event où tout le monde ou presque est présent, les étudiants croisent les fabmanagers ou les gérants de ces lieux-là. Eux les invitent à des hackathons ou leurs propres événements et depuis, le "bruit" se propage dans les promos plus jeunes ».

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Des exemples de percolation

« Et aujourd'hui, poursuit Guillaume, on a des première année qui vont travailler chez My Human Kit (MHK) le jeudi après-midi, de leur propre chef, par pur plaisir. L'un veut travailler sur une main bionique et l'autre veut découvrir les processeurs ARM pour coder dessus - et en allant là-bas, il a trouvé son bonheur... ».

Des Indiens dans la Ville

IDLV est un collectif d'artistes, designers, photographes etc. (en « résidence » à l'hôtel Pasteur) orienté sur les interventions plutôt numériques en milieu urbain. Ils étaient déjà à la 3D Print Party #1, pour montrer ce qu'ils faisaient avec leur RepRap, de même que leur « robot traceur mural ». Ils sont revenus cette année : « depuis un an, nous détaille Charly Gutierrez, un des co-fondateurs de ce collectif, on a envie de travailler sur la cartographie des usages de la ville. On a donc développé avec deux étudiants d'Epitech - Antoine Danibo et Quentin Quero (tous deux promo 2019) - un projet d'objets relais qui, pendant que l'on se déplace dans la ville, envoie nos coordonnées GPS à une machine qui dessine, qui "mappe" nos déplacements ». Et ils ont beaucoup d'autres projets...

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Bespoke shirts

« On a aussi, reprend Fabrice, 6 étudiants de la promo 2021 - dont Pierre Roumane, Delphine Godet et Sylvain Touanen (photo ci-dessus) - qui travaillent avec Agathe Merkat, couturière de métier qui est, elle, basée aux Ateliers du Vent. Elle a comme projet de créer une machine pour tracer des patrons de chemises pour hommes, des chemises sur mesure, de façon beaucoup plus rapide qu'avant ». « On redimensionne les patrons », résume Delphine. « Agathe prend les mesures de la personne, nos étudiants fournissent le logiciel qui permet de les récupérer et d'adapter le patron correspondant, automatiquement. Et le père d'Agathe travaille sur une imprimante spéciale qui permettra de dessiner le patron ».

Fabhub

« Et puis, ajoute Fabrice, tous les mercredis après-midi, l'école est ouverte au public, pas tant du côté 3D print du fablab que du côté « bidouillage », qui fait d'ailleurs tout aussi bien partie de la culture fablab et ce, depuis le début du mouvement Makers. Les étudiants répondent aux interrogations autour de l'Arduino, du Raspberry Pi et ensuite, on met en place un atelier d'une heure ou deux au sein du Hub innovation de l'école. Les gens qui y viennent sont des gens qui ont envie de tester, de faire, des jeunes ou des personnes plus âgées ou des ingénieurs qui s'ennuient dans leurs jobs... En un mot, les curieux ».

Des conférences aussi

Fabrice Hesling et Guillaume Collet ont introduit une nouveauté cette année dans le cadre de leurs 3D Print Party : des conférences. La première, sur le "modeling" sur OnShape, a été animée par le fabmanager du fablab de l'université Rennes 1 (qui a accueilli rien moins que Richard Stallman ce 8 février...). Puis Axel Dubois de SLS France a présenté son activité, l'impression 3D métal, en lien avec les industries aéronautique et médical, en particulier l'impression métal de prothèses dentaires. Pour synthétiser, M. Dubois a mis les pieds dans le plat de certain prospectiviste, Jeremy Rifkin pour ne pas le nommer...

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Un pavé dans la mare

« L'impression 3D peut constituer la base de la prochaine révolution industrielle mais pour l'instant, on n'y est pas... On n'atteint pas encore la précision du micron par exemple, d'où la nécessité parfois de passer ensuite la pièce à la fraiseuse numérique avec 5 tests à l'usinage, notamment dans la chirurgie maxillo-faciale (...) L'impression 3D ne rentre pas en concurrence avec l'usinage, c'est un complément. Quand on proclame que l'impression 3D va créer de l'emploi, c'est faux : une pièce imprimée en 3D ne devient intéressante uniquement quand elle a été pensée pour telle fonction précise... Son coût de revient étant linéaire, nous ne sommes pas en face du même modèle économique que dans l'industrie du monde d'avant. » Au moins, c'est dit.


Focus sur le projet Woodbox

Alexis Lina est un exemple type de cette percolation dont on vient de parler. On a déjà parlé de la Woodbox dont l'idée lui était venu au cours d'un hackathon organisé justement par le LabFab rennais. Aujourd'hui il n'est plus tout seul avec Adrien Schmouker (de la même promo 2019 qu'Alexis), Woodbox est devenu un Epitech Innovative Project qui réunit 10 membres de cette même promo. Ils vont donc concourir à FWD 2017 en mars prochain.

Maker Faire Nantes : turning point

Le projet a d'ailleurs évolué, Alexis nous explique le pourquoi du comment : « on se tourne aujourd'hui vers le particulier, à force d'entendre les mêmes feedbacks. On en a eu notamment beaucoup à la Maker Faire Nantes en juillet dernier. Cette Maker Faire, à laquelle nous avons participé grâce à Epitech, a été une super expérience pour nous, vraiment, les gens nous ont donnés plein de conseils ».

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La School

« Du coup, précise-t-il, notre projet était mieux pensé quand nous avons postulé ensuite à La School de Guillaume Chevalier à Rennes, « l'école des intra- et entrepreneurs » qu'il a monté avec d'autres collaborateurs - Karine Sabatier et Laurent Morisset. On a même gagné le petit "concours d'entrée" où les projets sélectionnés gagnent le droit de suivre cette formation gratuitement ».

Lean Start-up

« La School est un programme de 10 sessions de cours du soir, pour apprendre à créer une start-up : définir son idée, comment on fait maturer cette idée, comment on trouve ses premiers clients, bref, tout le lean start-up et c'est extrêmement intéressant ».

Ça sert à quoi, la Woodbox

« Concrètement sur l'appli Woodbox, l'utilisateur va par exemple voir le taux d'humidité chez lui et dès qu'il y a un problème, il reçoit une alerte sous forme de notification, qui lui donne la raison puis la réponse à son souci. Grâce au forum woodbox que l'on avait mis en place, nous avons recueilli des métadonnées avec tous les gens qui y ont participé et grâce à cela, on trouve la meilleure solution possible pour cet utilisateur, avec des "tips" à chaque fois ».

Modularité

« Au départ il y avait 4 capteurs, on part maintenant sur une solution évolutive : le format planche n'existe plus, on part sur un format de type (wood)box centrale, packagée évidemment en bois. Avec elle, sont fournis ce qu'on appelle désormais non plus des capteurs mais des modules qui vont pouvoir être dispatchés dans toute la maison, reliés en réseau. De cette manière, les gens qui veulent n'avoir que des mesures de température n'auront que celles-ci ; s'ils veulent plein de capteurs différents dans tout leur foyer sans devoir percer des trous partout, pas de souci non plus... ».

Bootstrap et proto

« On en est là aujourd'hui, nous sommes en phase de re-prototypage, on refait nos modules, en gardant toujours ce même aspect ludique : un soleil pour la luminosité, un nuage pour l'humidité... avec toujours aussi ce même code couleurs vert - orange - rouge, que tout soit très compréhensible ». Comme on l'a déjà écrit, Woodbox n'est pas un projet "en bois", loin de là.

Opération spéciale Science Factor 2016 / 2017

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Pour susciter des vocations scientifiques chez les collégien-ne-s et lycéen-ne-s, rien de mieux qu'un concours ludique et participatif pour faire phosphorer les jeunes d'aujourd'hui. Grâce au concours Science Factor, il s'agit de faire émerger parmi ces esprits libres et généreux des projets d'innovation ayant une portée citoyenne, susceptibles de provoquer un impact au niveau sociétal, économique ou environnemental. Les vainqueurs des Prix Science Factor 2016 / 2017 vont être connus ce 7 mars prochain. Epitech s'y associe par une opération spéciale dédiée à l'apprentissage du code.

Pour une plus grande mixité

Organiser chaque année le concours Science Factor constitue aussi une manière de continuer à mener le combat pour plus de mixité dans ces filières scientifiques qui rebutent, aujourd'hui encore, beaucoup trop de collégiennes et lycéennes. Se diriger vers ces filières constitue pourtant un des gages et facteurs forts d'un futur professionnel assuré. Pour cette raison, les équipes portant les projets postulant au podium Science Factor doivent être conduits par une jeune fille. Enfin, une « cheffe » d'équipe !

Epitech & Science Factor : un partenariat naturel

L'innovation sociétale et le combat pour plus de mixité en particulier dans le numérique sont également au centre de l'ambition portée par Epitech, membre du Groupe IONIS. Ainsi, exemple parmi tant d'autres, de la Piscine Moonshot qui ouvre la troisième année du cursus Epitech, quand les étudiants sont amenés à réfléchir à des problématiques de société et à les résoudre via des projets IT. De même, le combat pour la mixité est un sujet sur lequel s'implique fortement l'école avec l'association E-mma notamment et surtout, rappelons-nous du Forum de la mixité 2016 ou le HeforShe IT Day 2016.

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L'apprentissage du code, autre enjeu de société

L'école ouvre ses portes régulièrement et gratuitement à tous les lycéens attirés par l'apprentissage du code, l'initiation aux langages de programmation. Les Cobras du Coding Club les y accueillent à bras ouverts. Comme le rappelle en effet Emmanuel Carli, directeur général de l'école, le « Coding Club a pour objectif d'accompagner la population dans la transformation numérique et l'apprentissage du code notamment chez les plus jeunes. L'année dernière, nous avons eu plus de 1000 lycéens qui ont eu l'opportunité de découvrir ce qu'était le développement informatique au travers du Coding Club ».

Rendez-vous le 7 mars

Et il n'y a pas que les Cobras qui se dévouent à cette cause, il y aussi les membres de l'association E-mma, notamment ceux de la branche « E-mma IT » qui regroupe pas moins de 100 étudiants Epitech, sur les 300 membres que compte l'association au niveau national, celui des 12 écoles du réseau Epitech. Le 7 mars, jour de la révélation des grands gagnants du concours Science Factor, les 11 écoles de régions ouvrent leurs portes à tous les collégiens et lycéens pour participer à des ateliers d'apprentissage du code.

Goûter au ministère

À Paris, certain(e)s seront sur place, c'est-à-dire au ministère l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour la révélation des grands gagnants du concours Science Factor 2016 / 2017. Chacun(e) des membres de chaque équipe recevra une chèque cadeau de 250 € ainsi qu'un Pass Universcience pour une durée d'un an. Pour le Prix Énergie Engie, ce sera une chèque cadeau de 200 € et cerise sur le gâteau, une invitation pour le prochain tournoi de Roland Garros par membre.

Les équipes en lice

  • Prix Collège : Redteam - Les Futuristes - Little Miss Sunshine
  • Prix Lycée : GreenWater - Les Serrotonines - The People Connect
  • Prix Énergie ENGIE : 4 Watt Else - Aspi Pollution - Ecolo citoyens

Mais l'important, c'est de participer : collégien-ne-s et lycéen-ne-s, n'hésitez pas l'an prochain, le vote est très démocratique et s'effectue sur Facebook.

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