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Channel: News - Events Archive - Epitech France
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La Maker Faire Paris 2016, c'est maintenant

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La Maker Faire Paris s'ouvre ce samedi 30 avril. De même que l'an dernier, la Maker Faire Paris édition 2016 se déroule au parc des expositions de la porte de Versailles. Comme il y a deux ans quand la Maker Faire investissait Paris pour la première fois au 104, comme pour l'édition 2015, des étudiants Epitech en équipe ou associés à des étudiantes e-artsup seront présents pour vous montrer leurs projets, disséminés un peu partout dans hall 5:1 du "parc des expo". Ne ratez pas ce rendez-vous techno-bricolo, rigolo mais pas seulement, parfois futuriste. Maker Faire Paris ferme ses portes le lendemain 1er mai.

« Présenté par Leroy Merlin »

Cette année, un sponsoring plus net est apparu, celui d'une enseigne de bricolage française bien connue. Rien de très étonnant pour ceux qui suivent l'actualité du mouvement Makers, Leroy Merlin ayant ouvert un TechShop tout près du Kremlin-Bicêtre et du campus technologique Paris-Sud du Groupe IONIS, à Ivry. Un endroit où l'on peut croiser parfois certains de ces mêmes étudiants ou mentors du Hub Innovation d'Epitech. Les étudiants d'Epitech sont des « makers » dans l'âme, à Paris comme partout ailleurs dans le réseau national des 12 écoles Epitech.

Blackfoot with Intel

On vous a souvent parlé de Kevin Lederman, Maxime Bourgeois, Arthur Davoine et Pierre-Marie Laguet, ils étaient en 2015 sur le stand Intel de la Maker Faire Paris. Depuis leur première place aux Trophées EIP 2016 avec le projet Orbit, ils ont créé leur start-up, Blackfoot, accélérée à ses débuts par StartUp42 puis incubée à IONIS 361, qu'ils conçoivent notamment comme un atelier de prototypage à destination d'autre start-up. Ils seront de nouveau sur le stand Intel pour vous présenter leur voiture télécommandée totalement hackée. Intel avait derechef pris cette « BlackFoot mobile » sous son aile pour la présenter à la Maker Faire Rome de l'an dernier. Vous pourrez revoir ce jouet qui n'en est plus un sur ce stand Intel de cette Maker Faire Paris. Peut-être que les garçons vous y parleront de leur nouvelle idée : hacker un hoverboard...

Collaborations Epitech x e-artsup

Les collaborations sont récurrentes entre Epitech et e-artsup, du vidéomapping des 2 derniers Forum EIP à moult projets inter-écoles, Picmate par exemple. Deux projets sur un mode prototype se présenteront à vous samedi et dimanche prochains. Il s'agit du dénommé Evidence, miroir connecté à vocation paramédicale et de Moug, un dispositif de borne et bracelets tendant à transformer de façon interactive les cours de récréation des écoles primaires.

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(de gauche à droite : Capucine, Manon et Adrien)

Evidence, assistance à la rééducation post-AVC

Evidence rassemble Manon Lapert en 5ème année à e-artsup en design de l'interaction (promo 2016), Adrien Albertini et Julien Treiber, tous deux Epitech promo 2016 également. D'après Manon, conceptrice d'Evidence qui va le présenter aux Grands Projets e-art de fin de cursus en juin prochain, « Evidence permet à une personne qui a subi un accident ou un traumatisme, soumise à une période de rééducation, d'avoir un soutien psychologique grâce à notre miroir connecté qui permet de lui montrer sa progression, une preuve visuelle de sa progression au fur et à mesure de sa rééducation ».

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Protocole de rééducation

« C'est par sessions qu'Evidence fonctionne, ces sessions s'inscrivent dans un protocole de rééducation : il y a un kiné, un ergonomiste, un psychologue, le médecin invite le patient à aller devant Evidence, il indique les zones qui ont été travaillées pendant telle période de rééducation et celles non travaillées. On a ainsi un suivi du médecin qui, directement par l'interface, va indiquer les zones qui ont progressé, ou pas (...) On montre au patient sa progression qu'il ne veut pas forcément reconnaître ; avec Evidence on prouve sa progression par une preuve visuelle, c'est un soutien psychologique par l'image ».

Miroir et Kinect

Adrien précise qu'il s'occupe « de tout ce qui est design interface, expérience utilisateur pour le médecin et le patient. Julien a lui pris en charge la programmation du miroir, dans le but de mieux capter les mouvements avec la Kinect, retranscrire les images sur le miroir. Il travaille avec Processing, pour tout ce qui est analyse sur la Kinect ». Manon ajoute de manière espiègle, « c'est "à cause de" moi (sourires) si on utilise Processing : je lui ai dit que s'il voulait que je l'aide à coder, il fallait qu'il utilise ce langage et pas un autre parce que c'est le seul que je connaisse... En termes de design, on travaille en effet beaucoup avec Processing parce que c'est vraiment un logiciel qui nous "comprend" bien ».

Moug

Moug n'est pas un synthétiseur mais « une borne de cour de récréation interactive, qui propose des jeux aux enfants leur permettant de jouer à d'autres jeux que les jeux classiques d'écoles primaires ». Capucine Thery, également promo 2016 à e-artsup en design de l'interaction, poursuit la description de son projet : « ce sont des jeux imaginatifs, collectifs et qui impliquent une activité physique ».

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Le filet aux papillons

« Le premier qui va être proposé en test et présenté à la Maker Faire, c'est celui que j'ai appelé « Le filet aux papillons ». Son principe est de chercher, via la balise, les papillons dans l'espace et dès qu'on en trouve un, il faut faire le geste de l'attraper, en faisant le geste de le faire avec un filet imaginaire ».

Mais encore ?

« Il y a une borne donc, qui initialise le jeu avec 3 écrans, les enfants se mettent tout autour, la borne explique les règles du jeu, le temps de jeu aussi, combien il y a de participants, d'équipes etc. Ensuite, les enfants vont dans la cour pour chercher les papillons, leur "balise" (une bracelet connecté) est éteinte, dès qu'un papillon apparaît, la balise s'allume, ils doivent faire le geste et en faisant ce geste, ils entendent un bruit qui leur signifie qu'ils en ont attrapé un. Jusqu'à la fin du jeu, ils ne savent pas quelle équipe a gagné, combien de papillons ils ont attrapé au total par équipe ».

Jeu techno

« La communication entre la balise et la borne se fait par wifi. Pour le prototype, Loic (Juillet, Epitech promo 2016) a travaillé avec un NodeMCU. Il nous reste à finaliser tout le reste dans les 2 mois, avant que je ne présente Moug aux Grands Projets de l'école ».
Si vous voyez des gens faire des gestes bizarres sans voir ni papillon ni filet, c'est que vous êtes à côté des projets a-artsup x Epitech...


Cette Woodbox n'est pas une idée en bois

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Il y a des Maker Faire à Paris, des mini Maker Faire à St Malo et des makers partout au sein d'Epitech, notamment à Rennes. Alexis Lina (promo 2019) a déjà présenté ici et sa « woodbox », petite planche à vocation domotique avec des capteurs et une interface en symboles tout simples et en résine faits à l'imprimante 3D que même et surtout un enfant de 3 ans peut comprendre. On n'en avait jamais parlé précisément ensemble. C'est chose faite, Alexis nous explique tout.

Jeu d'enfants

« La Woodbox, c'est une planche en bois qui permet de visualiser simplement des données compliquées, brutes, juste à l'œil. Ici par exemple, on a le capteur CO2, qui permet de détecter près de 70 gaz différents et parmi tous ces gaz, on a tout ce qui est azote, gaz de maison, dioxygène, dioxyde de carbone, beaucoup d'éléments analysés en même temps. Le petit bonhomme informe sur la qualité de l'air, le dioxygène / pollution ; le nuage, c'est l'humidité ; la maison, c'est le chauffage et la dernière, c'est la lumière ».

Maison Mix 2015

« C'est au hackathon Maison Mix de l'an dernier que j'ai eu cette idée, un hackathon organisé notamment par le LabFab Rennes Métropole - Hugues Aubin est venu faire une conférence à FWD 2016 sur "La fabrication numérique" d'ailleurs. Le sujet était, en gros, qu'est-ce que vous feriez dans une maison connectée ? Nous, la première idée a été : qui dit maison connectée dit futur, or qui dit futur devrait signifier prise de conscience écologique et implique en tout cas, par définition, les enfants d'aujourd'hui. C'est pour cette raison qu'on a pensé à une interface aussi simple : qu'un enfant de 3 ans puisse comprendre cette Woodbox et puisse poser des questions. Or c'est ce qui s'est passé à la fin du hackathon, les enfants présents ont compris le dispositif ».

Celsius

« Une lumière bleue signifie qu'il fait froid ; verte, que la température est correctement réglée ; rouge, qu'il fait trop chaud ce qui veut dire qu'on risque d'avoir l'apparition de maladies qui se développent par la chaleur parce que typiquement, on a des maladies qui ne se développent que dans des endroits où il fait chaud. Au-dessus de 19 d°, le risque est réel ; en dessous de 16, ce sont les champignons qui apparaissent car quand il fait froid dans une maison, en général l'humidité vient s'additionner... Et puis tout simplement aussi, chauffer trop, surtout en été, se répercute sur sa facture... Même en hiver, chauffer à 24 degrés, c'est trop ».

Idéation

« Dans cet hackathon, il n'y a pas de prix et même si le projet n'est pas fonctionnel à la fin, ce n'est pas grave, c'est l'idée et la réflexion pour l'avenir qui compte, c'est le fait de parler avec les gens, ce qu'ils en ont pensé, les idées qui en retour ont germé... Ce projet n'était pas totalement terminé même s'il y avait du fonctionnel derrière, ce qui compte, je me répète, c'est l'idée, ce qui peut faire quelque chose pour changer le monde si l'on veut... ».

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Expansion du domaine de la planche

« Cette planche peut avoir de multiples usages, je pense à l'agriculture, notamment pour mesurer l'humidité dans l'air ; des usages autres que la prise de conscience écologique par l'enfant et pour faire faire des économies aux parents aussi, des usages professionnels. On peut imaginer en placer dans des bureaux, sans parler des applis... on peut faire beaucoup de choses à partir de cette idée. Certains pourraient prendre cette petite planche pour un gadget, mais c'est un gadget utile, qui s'adresse aux gens de 7 à 77 ans ».

Versions mobiles

« Je travaille sur une appli compatible Android et iOS pour que les gens puissent se connecter dessus parce qu'il fait savoir que les maisons et appartements sont construits suivant des normes qui changent quasiment chaque année et mon idée est de les rassembler autour de cette planche et d'avoir la visualisation des données mais davantage traitées encore, avec des graphes etc. ».

Modularité

« Je continue le projet en guise de projet Hub cette année, en le perfectionnant et c'est d'ailleurs un projet qui pourrait ne jamais finir parce qu'en fait, cette Woodbox est un projet entièrement modulable : si une personne ne veut pas d'observation de la qualité de l'air, c'est possible, on peut faire sa planche à la carte... ».

dB

« Je suis en train de travailler par exemple sur un capteur de décibels, pour obtenir le niveau sonore. En bref, je reprends l'existant mais en en faisant quelque chose de compact avec tout ce dont on a besoin, au lieu d'avoir plein de petites choses à acheter à droite et à gauche. Un baromètre d'un côté, un capteur de pollution etc., ce qui nécessite pas mal de dépenses alors que si l'on rassemble tout sur le même dispositif, c'est plus simple. Et moins cher ». La Woodbox d'Alexis est une idée qui vaut son pesant de simplicité.

Mamethode.fr, un projet étudiant de soutien scolaire alternatif

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Yanice Rabaini, Thibault Rochette et Valentin Ramalho, de la même promo 2018, sont comme tous les étudiants Epitech : en commençant par la Piscine, ils sont découvert la méthode projet, le project-based learning, qui renverse la transmission traditionnelle des savoirs et des compétences pour placer l'étudiant en acteur de leur processus d'apprentissage. Peut-être encore plus que leurs compères, ils ont une appétence particulière pour ces questions au point de sortir bientôt le premier prototype de leur plateforme mamethode.fr qui vise à proposer aux élèves en difficulté d'autres façons d'apprendre. Leur projet, né via le Hub Innovation de l'école ne repose pas sur sur un modèle lucratif, on en parle avec Yanice et Thibault.

Un constat

Yanice nous fait le pitch : « Mamethode.fr, est un projet issu d'une réflexion commune sur l'éducation et les ressources éducatives en France, et d'une prise de recul sur notre scolarité. Avec l'aide d'enseignants, on a fait le constat que tous les élèves dans leur scolarité étaient un jour ou l'autre confrontés à des problèmes méthodologiques et que très souvent, ils étaient cantonnés à la méthode de leur enseignant. Or en cas de blocage, cela peut devenir très difficile d'intégrer des notions si cette méthode ne convient pas ».

Une solution

«Mamethode.fr répond à cette problématique en mettant en place des contributions volontaires par des enseignants pour rendre disponibles à tous les élèves, gratuitement, d'autres méthodes de travail, pour par exemple faire disparaître un blocage sur un apprentissage. C'est une proposition complémentaire aux cours ».

Les fameuses tables de multiplication

Thibault prend un exemple parlant : « pour les tables de multiplication d'un élève de CP ou CE1, on donne souvent à apprendre par cœur ces tables sans expliquer à l'élève l'intérêt de celles-ci, l'élève les apprend par cœur comme une comptine et au final, il ne voit pas l'importance que cela a pour plus tard. Il y a d'autres méthodes, comme celle, très ludique et impressionnante, de compter avec les doigts, avec des additions et de toutes simples multiplications, on apprend tout ».

Deuxième exemple

« Avec les multiplications sur de grands nombres ; ce n'est pas simple, il y a plein d'unités à retenir... Avec une autre méthode, l'élève dessine un grand carré, qu'il peut découper. Il met ses chiffres dedans et avec des additions simples, il arrive au bon résultat ».

Alternative

« Le but du projet est d'apporter à l'élève une méthodologie et une compréhension supplémentaires, si ce n'est alternatives, prolonge Thibault. Avec une seule façon de faire, quelqu'un peut ne pas comprendre, avec une autre il y arrive, sauf que l'Éducation nationale ne propose en règle générale qu'une seule méthodologie dans l'apprentissage d'une matière - avec un même professeur sur toute une année. Nous on proposera plusieurs façons d'apprendre, en complémentarité d'un cours toujours ».

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Tranche de vécu

« On a tous plein d'exemples en tête, reprend Yanice. Moi au lycée j'ai eu une prof de maths avec laquelle cela ne passait pas du tout, je faisais un blocage et peu importe à quel point ses cours étaient bons, impossible pour moi d'intégrer les notions. Et quand on est au collège ou au lycée, on n'a souvent pas le recul pour se dire que cela vient de cette relation interpersonnelle avec le prof et pas la matière en elle-même, que c'est sa méthode de travail qui pose problème. Après j'ai pu lever ce blocage, j'ai eu mon bac parce que j'ai eu la chance d'avoir des cours particuliers en suivant une autre méthode, or tout le monde ne peut pas s'offrir ce genre d'assistance ».

Deuxième tranche

« Pareil pour moi, dixit Thibault. Pendant toutes mes années de lycée, j'avais entre 2 et 6 de moyenne générale mais grâce à un prof particulier, qui m'a conseillé telle et telle façon d'apprendre, en me chronométrant, en m'expliquant des techniques pour aller plus vite, je suis passé de 6 de moyenne en maths à 17 au bac ES... Ce sont des choses que, sans ses techniques à lui, sa façon de transmettre les connaissances, je n'aurais pas pu trouver tout seul ».

Pas de discrimination par l'argent

« Nous ce que l'on veut avec mamethode.fr, c'est de donner en libre accès et de manière simple ces différentes méthodes d'apprentissage », souligne Thibault. « Et surtout, accessibles à tous, précise Yanice. Nous, on a eu la chance d'avoir des parents qui avaient les moyens de nous payer des cours particuliers à 15 ou 25 € de l'heure... Moi j'ai fait du bénévolat avec Zup de Co via Epitech, pour donner des cours en ZEP etc., des cours particuliers aussi. Notre but c'est vraiment de travailler là-dessus et de changer un peu la mécanique de partage des ressources éducatives en France ».

Modèle contributif

« Mamethode.fr sera gratuit mais de la même manière que Wikipedia, on pourra y contribuer financièrement, de manière à aider à entretenir le service, poursuit Yanice. On tient à rester dans la contribution volontaire, dans l'envie de partager son savoir et ses méthodes et de les rendre disponibles, accessibles à tous ».

Donner et recevoir

« C'est de la contribution positive, résume Thibault. Pensons à cet élève qui a compris sa matière, qui a réussi à avoir une bonne note et qui se sent redevable ; il peut donner un ou deux euros ou même plus. En devenant contributeur il aura un cadre en or autour de son profil par exemple, mais c'est tout. On ne veut pas créer de différence entre une personne qui contribue et une autre, le but c'est que le service reste gratuit ».

Effets de la gratuité

« On compte conclure des partenariats dans l'avenir, on compte sur des subventions aussi, notamment des conseils généraux et régionaux puisque les départements et les régions sont des acteurs du secteur éducatif. Mais avant, il faut qu'on finisse le prototype du projet avec une grosse contribution ».

Le proto

« On a fini le premier prototype de création de fiche, des fiches qui seront gérées par un système suffisamment simple pour des enseignants qui ne sont pas forcément toujours à la pointe des technologies et qui n'ont pas forcément le temps non plus. Pour le moment, on a choisi un système de fiche en Markdown, qui avec des sortes de balises textuelles, permet de faire de la mise en page. On a agrémenté ce Markdown à notre façon et des enseignants nous ont faits part d'observations pour améliorer l'expérience ». Hâte de voir ça, comme on dit parfois.

Gagnez toujours des places pour l'Euro 2016

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À l'occasion de l'Euro 2016, les membres volontaires de l'écosystème numérique bordelais dont 8 étudiants d'Epitech se sont associés pour créer et réaliser un jeu gratuit de pronostics : Goal Buster. Via l'application web ou mobile, les meilleurs pronostiqueurs de la plateforme gagnent des places aux matches de l'Euro 2016 se déroulant au Nouveau stade de Bordeaux. Le succès de Goal Buster est au rendez-vous, il vous reste un match de poule et un quart de finale pour y jouer encore.

La passion comme moteur

Marwane Khsime, Thomas Lambert, Samuel Da Fonseca, Rida Baba, Adrien Missioux, Raidouane El Moukhtari, Arthur Arnaud et Pierre Monge sont tous membres de la même promo 2020. Ces 8 première année d'Epitech sont tous des passionnés de football. C'est donc tout naturellement qu'ils se sont portés volontaires lors de la réunion sur l'appel à projets UEFA à Cap Sciences en janvier dernier pour participer à la création du jeu. On les laisse nous expliquer le projet d'une seule voix collective, comme une vraie équipe de foot...

Le volet pédagogique

« Goal Buster comprend un volet pédagogique évident. En créant ce jeu, nous sommes montés en compétences et nous avons appris de nouvelles technologies. Ce projet nous a permis de rencontrer beaucoup d'entreprises, de nous construire un réseau et clairement, cette expérience extraordinaire est un gros plus sur notre CV ».

Une organisation de pro

« Après la réunion à Cap Sciences, tous les volontaires se sont revus pour lancer le projet et former notre équipe. Nous avons proposé de développer en plus d'un site web deux applications mobiles (natives) pour iOS et Android. Cela a beaucoup plu au porteur du projet, Emmanuel Granger, Chief Data Officer chez CARTEGIE ».

Un mois et demi

« Le développement du jeu a duré 90 jours. Nous avons dû nous former nous-mêmes sur les technologies, découvrir de nouveaux langages et nous adapter en fonction des évolutions du projet. Le design est arrivé plus tard. Nous nous sommes organisés au mieux pour sortir un projet fonctionnel. On travaillait un peu tous les jours sur Goal Buster, on faisait des points régulièrement, on continuait à se documenter en permanence, en gros ce projet nous a pris 600 heures par personne mais c'était génial ».

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Let's speak about technique

« Le site web a été développé en AngularJS, HTML et CSS principalement. Pour le mobile, on a choisi de programmer en Swift pour la version iOS et en Java sur l'Android. Enfin, pour la partie API et back office, on a utilisé du Node.js, MongoDB et les serveurs Apache. Les partenaires ont fourni l'hébergement. »

On n'a rien sans rien

« On a su s'adapter aux contraintes de chacun et établir une vraie relation de confiance avec tous les partenaires. Certains jours, on a travaillé 20 heures d'affilée, dans le Hub Innovation de l'école avec d'autres étudiants, l'ambiance et quelques parties de (jeu vidéo) FIFA nous ont permis de tenir, malgré la fatigue ».

Une expérience enrichissante et professionnalisante

« Le lancement officiel a eu lieu le 1 juin, on a ressenti à ce moment-là une grande fierté. On espère que des milliers de personnes y auront joué durant l'Euro. On est seulement en première année à Epitech, on a envie de découvrir d'autres technologies, mais ce premier projet libre n'a fait que décupler cette envie ! »

Epitech et la Web@cademie au coeur de VivaTech

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Du 30 juin au 2 juillet, le salon VivaTech(nologie) a transformé Paris en « capitale mondiale des start-up » selon Les Echos, co-organisateur avec Publicis Groupe de cet immense raout au parc des expositions de la porte de Versailles. La communauté Epitech, ses étudiants comme ses Anciens s'y sont retrouvés comme des poissons dans l'eau. François Hollande et Emmanuel Macron sont venus, la Web@cademie et Anne Hidalgo aussi, on y revient.

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L'Epitech Innovation Hub en démo

En compagnie de Philippe Coste, head of Schools Network office de l'école, 5 étudiants de de la même promo 2019 présentaient 3 projets développés au sein du Hub Innovation. Rodolphe Dugueperoux et Antoine Ouvrans viennent tous deux d'Epitech à Rennes, Rodolphe montrait à qui voulait essayer, "Avoid", installation fusionnant réalité virtuelle - via l'Oculus Rift - et motion capture via la combinaison Perception Neuron afin que le joueur, qui doit récupérer des cubes, se meuve en même temps dans le virtuel comme dans la réalité physique. « On était 5 étudiants dessus en tout, on a fait ça en un mois et demi, de manière à pouvoir présenter Avoid au Laval Virtual 2016 ».

Physique ludique

Antoine Ouvrans (Epitech Rennes promo 2019) a lui fait tester aux nombreux visiteurs "AR Shooter", interaction entre lunettes connectées Optinvent et des servomoteurs : « on peut tirer virtuellement à distance sur des objets physiques, des objets qui vont physiquement interagir entre eux. On chausse les lunettes, on vise de loin les balles qui sont devant et on tire dessus ; quand on les touche, on les fait tomber, à distance. C'est ludique et c'était assez intéressant à développer, ça a permis d'aborder plusieurs axes ».

Le principe du Petit Poucet

Léo Poulin (promo 2019) représentait lui le Hub Innovation d'Epitech à Marseille pour expliquer au public le projet "Little Thumb", robot de télé-présence qui reprend l'histoire du plus jeune des enfants abandonnés ayant la présence d'esprit de laisser des petits cailloux pour retrouver le chemin du retour. Little Thumb transpose ce principe sur des robots de télé-présence afin que ceux-ci deviennent capables de retrouver leur chemin jusqu'à leur station d'accueil après que l'utilisateur s'en soit servi...


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Minitel revival

Thibault Bougerolles (promo 2019) et ses amis dont Valentin Kao (promo 2019 idem) ont eux voulu donner une deuxième vie au Minitel au sein du Hub Innovation d'Epitech à Toulouse. « Tout simplement grâce à un Raspberry Pi, explique Thibault. Avec le Raspberry, on peut traiter des données et faire des actions comme sur un ordinateur, par exemple lancer une requête sur l'application Twitter et du coup récupérer un hashtag précis comme aujourd'hui en affichant la timeline de #VivaTech. On peut envoyer des tweets aussi etc. » Pour Valentin, « je n'étais pas né moi à cette époque du Minitel mais quand on voit les réactions des gens plus âgés, on voit bien que cela entraine une grosse vague de nostalgie chez eux... On a mis Twitter mais on pourrait très bien mettre Facebook, Snapchat, il suffirait d'installer une webcam et d'accepter un peu de latence sur l'affichage des images pour les snaps... ».

Au centre du jeu

« Ce qui fait vraiment plaisir, souligne Philippe Coste, c'est que les plus grands interlocuteurs nous connaissent et viennent nous voir. Beaucoup de sociétés, start-up comme grandes structures, viennent à la recherche de compétences, sont curieuses de nos projets et de notre démarche dans le cadre de notre Hub Innovation ».

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Les Anciens d'Epitech sont partout

« Et c'est ce qui fait très plaisir aussi, poursuit-il, c'est que dans toutes les zones de VivaTech, sur tous les stands ou presque, on rencontre des Anciens de l'école. Ils travaillent dans de grosses boîtes - ainsi de Michaël Ohayon et Jéromin Lebon (tous deux promo 2016) chez TF1 -, dans des start-up, Swapcard par exemple ou sont eux-mêmes des start-uppers tel Bruno Lévêque, co-fondateur et CEO de Prestashop. Juste en face de notre stand nous avons d'ailleurs Alexis Schechter (promo 2014), R&D manager chez Digitsole. On n'oublie pas Christelle Plissonneau et Sarah Schneider de Play'n'Code, toutes deux de cette promo 2016 comme Vincent Neël et Jonathan Picques, tous les 4 membres de 2 des start-up poussées par la Prepa TF1. Ou bien Alexandre Strzelewicz founder et CEO de Keymetrics, Benjamin Baldacci (promo 2011), un ancien du Game Development Lab qui a lui aussi lancé sa start-up, Vrtuoz de même que Florian Benejean (promo 2010) qui vient de co-fonder my Jomo... Tout cela donne de l'ambition ».

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Et avec le ministre

De cette promo 2016 vient Pierre-Marie Laguet, membre du groupe vainqueur des Trophées EIP 2016 avec Orbit et co-fondateur de la start-up BlackFoot Makers. Il a eu les honneurs du plateau principal et des flashs qui vont avec, ce samedi avec Emmanuel Macron dans le cadre d'un débat entre le ministre de l'Économie et la nouvelle génération d'entrepreneurs.

La Web@cademie avec la maire de Paris

Ce même samedi, dans le cadre de « Paris Code » au sein du salon, 12 étudiants de la Web@academie ont animé, en plus d'un stand d'information installé à côté de celui de la Coding Academy, 4 ateliers d'initiation au code. Anne Hidalgo est venue en compagnie de Jean-Louis Missika visiter cet espace et a au-moins pu voir quels types de petits exercices étaient proposés à la jeune et moins jeune assistance.

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Génération serious games

« La journée s'est bien passée avoue Hugo Rodriguez, beaucoup de monde est passé, environ 100 personnes je dirais. J'ai moi-même pris en charge une dizaine de personnes au bas mot, principalement des jeunes entre 16-25 ans, mais aussi quelques enfants comme un jeune garçon de 8-10 ans mais aussi quelques personnes un peu plus âgées ». D'après Brian Boudrioux en première année de la Web@cademie comme Hugo, « l'atelier était mieux perçu par les jeunes et les enfants je pense, ils accrochaient bien grâce aux petits jeux. Les jeunes adultes que j'ai rencontrés, pareil : ils restaient longtemps en moyenne et se débrouillaient bien ».

Merci TF1

En parlant de ces jeux éducatifs et pédagogiques amenant à la bonne compréhension de la logique de la programmation, Play'n'Code était évidemment présent dans la zone couvée par TF1. Selon Sarah Schneider, Epitech promo 2016 et CCO de la start-up Early Bird Studio qui développe le jeu vidéo Play'n'Code, « ce salon est très intéressant. TF1 nous accompagne via le partenariat avec Epitech, ils nous ont proposés un stand, on est très content d'être là. Il y a énormément de contacts à faire, plein de gens à rencontrer notamment dans le B to B ». Pour Christelle Plissonneau, CEO de la start-up, « c'est vrai que depuis hier on n'arrête pas, on a plein de propositions d'animations d'ateliers, par exemple pour organiser des sessions à destination des enfants des salariés d'un très gros compte... On rencontre des investisseurs aussi parce que le projet est très tendance et qu'ils adorent le concept... C'est fabuleux d'être ici grâce à TF1, ils sont trop cool ! ».

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Fearless

Une autre start-up issue de la jeune garde Epitech n'a pas non plus perdu son temps. Romain Antunes, Eddy Mhalli, Gauthier Massart, Rémi Durand, Ambroise Coutarel et Romain Vincent, à peine en fin de troisième année (promo 2018) ont déjà transformé leur projet Fearless en start-up suite au succès rencontré par leur projet depuis qu'ils en ont défini le concept à l'occasion de Forward, les deux semaines de créativité entrepreneuriale propres à l'école. Ils ont gagné le prix VivaTech sur le challenge "Neurologic Patients as actors of recoveries Award by ICM".

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Un prix et Londres

Grâce à ce prix, ils vont pouvoir entrer dans l'incubateur de start-up de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Ils ont également été invités à se rendre au salon londonien TechDay d'octobre prochain. On peut parler d'un départ en trombe pour Fearless. On en parle plus précisément très bientôt.

Des Grands Projets e-artsup avec des Epitech à la Maker Faire Nantes

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Les Grands Projets d'e-artsup, les travaux de fin d'études des cinquième année de l'école de la passion créative, se sont ouverts au public jeudi 30 juin dernier sur le Campus numérique et créatif Paris - Centre du Groupe IONIS. Ce jeudi - le lendemain étant réservé à un jury composé de professionnel - chaque visiteur pouvait voter pour le projet qui lui plaisait le plus afin de désigner le prix du public. On y a revu jeudi Capucine Théry et Manon Lapert. Leurs projets Evidence et Moug, développés en collaboration avec des étudiants d'Epitech, ont eux gagné le droit de venir à la Maker Faire Nantes qui s'ouvre ce week-end.

Le soulagement du Jour J

Pour Manon, « mon miroir connecté, alias Evidence est enfin fini et ça fait du bien qu'il le soit, d'avoir un véritable prototype qui marche bien et qui fait tout ce que je veux désormais (sourires)... ». Capucine partage le même sentiment : « on peut tester le jeu, je peux diriger le temps du jeu et les indications directement du jeu sur la borne et avoir le comptage des points aussi, ce qui est plutôt pas mal pour 3 mois de temps passés dessus... ».

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Pas facile tous les jours

« Avec Loïc (Juillet, Epitech promo 2016) ajoute Capucine, on a travaillé sur du NodeMCU donc le langage Lua, un langage qu'il ne connaissait pas et qu'il aurait aimé ne pas connaître, je pense (sourires) ».

Changements sur Moug

« Moug, Capucine poursuit, ne lance plus une chasse aux papillons mais aux "tipioux", de petites créatures imaginaires qui volent. Quand ils entendent "papillons", les petits garçons pensent tout de suite à "jeux de filles" et ne veulent pas y jouer du tout. Si on parle de "tipioux", petits monstres, créatures, ça plaît autant aux garçons qu'aux filles. L'âge cible, ce sont en effet les 6 - 10 ans, donc la primaire ».

Pousser plus loin des projets

« Avant de présenter Moug à des écoles, j'aimerais pousser le projet le plus loin possible, peut-être en trouvant des investisseurs aussi avant, en tout cas des entreprises qui pourraient le développer de façon plus "industrielle" ». Idem pour Manon : « je vais essayer de rentrer dans un incubateur pour pouvoir amener ce projet plus loin, soit en mode start-up, en tout cas un vrai projet que je pourrais vendre en faisant de la prestation par exemple. Startup42 serait intéressé ». Toutes les deux vont également présenter leurs projets respectifs à la Maker Faire Nantes qui s'ouvre ce vendredi 8 juillet 2016.

Maker-Faire-Nantes-2016-DIY-Epitech-e-artsup-1.jpg

Un bon endroit pour des rencontres

Manon est un bon exemple de l'utilité de sortir son projet pédagogique de son cadre, « en fait j'ai rencontré un ergo(nome) à la Maker Faire Paris 2016, il a vu Evidence et il est revenu exprès nous voir sur le campus. Du coup maintenant il connaît bien le projet et il va essayer de faire évoluer tout ça ».

Maker Faire Nantes, un grand moment en perspective

Manon et Capucine ont de la chance, la Maker Faire Nantes promet d'être un grand moment dans la jeune histoire des Maker Faire françaises. Celle-ci prend place aux Machines de l'île et s'élargit avec l'Art of Faire et le Nantes Maker Campus.

Art of Faire

L'Art of Faire est organisée en collaboration entre Nantes Maker Campus et Maker Faire Nantes, cette journée de conférences de ce jeudi 7 juillet ouvre ce long week-end. Son programme est plus qu'alléchant, on citera seulement Dale Dougherty et Sherry Huss, fondateurs de Make: le magazine et Maker Faire ; Marian Goodell, fondatrice, membre du board et CEO du Burning Man Project. En parlant du Burning Man, Kyrsten Mate et Jon Sarriugarte, les concepteurs des fameux Serpent Twins en seront aussi, en compagnie du collectif Empire of Dirt.

Gros week-end

Cette Art of Faire constitue une très bonne mise en bouche avant l'ouverture de la Maker Faire Nantes en tant que telle. Tout le programme de la « MakerFaireNTE » dont une nocturne samedi qui promet, se retrouve sur le site makerfairenantes.com.

Le deuxième été "Epitech Bootstrap"

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La deuxième édition de l'Epitech Bootstrap Camp, volet maison du programme Summer Schools du Groupe IONIS, s'est achevée vendredi dans notre école parisienne au Hub Innovation. Après deux semaines d'initiation à des technologies et langages informatiques qu'ils ne connaissaient pas pour la plupart, la troisième semaine leur était impartie pour produire en groupe un prototype, en guise de mise en pratique des connaissances accumulées. Initiés ainsi à la méthode projet, « apprendre en faisant », le propre de la pédagogie Epitech, ils en sont sortis ravis.

Immersion dans la méthode

Olivier Grandhomme, « International Mobility & Recruitment Manager » de l'école nous rappelle que « cette année les étudiants venaient de Corée du Sud (Keimyung University), de l'université de Kent en Angleterre et de Chine (Beijing Jiaotong University avec laquelle Epitech a lancé un programme conjoint, ndr). Ils ont fait une semaine de piscine C, une semaine de "TP" sur le prototypage (avec une mâtinée Arduino, une mâtinée Raspberry Pi, une mâtinée Flask, une mâtinée impression 3D...).

Workshops

« Les après-midis, poursuit Olivier, étaient le temps des ateliers, dont un sur le design thinking avec idéation, un après-midi sur l'IoT et les objets connectés au sens large - d'où ça vient, où on en est et vers où l'on se dirige. Et un "après-midi réflexion", avec rédaction d'un cahier des charges, rédaction des spec'(ifications) de leurs prototypes etc. ».

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En faire des makers

« Ils ont appris à faire de l'électronique basique, à utiliser l'imprimante 3D, à savoir faire un petit schéma de circuit pour connecter les composants et faire des interactions avec un mobile ou une page web, avec un capteur de mouvements etc. En résumé, tout le nécessaire pour produire un prototype ».

Proto ludique

« Pour lutter contre l'inactivité galopante, reprend Pierre-Jean Léger, head of Operational Excellence, nos étudiants chinois ont imaginé ceci : on pose un objet, en l'occurrence un smartphone, sur une voiture téléguidée. Puis on indique un délai au-delà duquel, s'il n'y pas suffisamment de mouvement de notre part, la voiture se met à partir avec le téléphone, pour que ce mouvement provoque à son tour le nôtre... Ils ont prévu d'autres modes de programmation, toujours avec un détecteur de mouvement. Le concept est amusant. »

Réveil matin

« Partant du constat que quand sonne le réveil, on a tendance à bipper sur « snooze » pour se rendormir, le deuxième projet, lui, va demander des actions successives et indispensables pour l'arrêter, ce qui fait qu'à force, on sera réveillé à la fin ».

Pas touche

« Le troisième projet est un système hygiénique d'ouverture / fermeture de portes automatiques : on ouvre celles-ci sans contact, à partir de mouvements des mains prédéfinis. Ce projet s'inscrit dans une tendance très actuelle, notamment dans les hôpitaux. C'est une mise en pratique d'une articulation entre un moteur et un détecteur de mouvement sur 3 dimensions ».

Epitech-Bootstrap-Summer-2016-diaporama-2.jpg

Learning by doing

« Ils ont vraiment appris en faisant, reprend Olivier, les étudiants chinois par exemple sont arrivés avec un bout de moteur ne sachant pas comment cela marche, on leur a demandé d'aller voir sur Internet, on les a accompagnés dans leur démarche - tout le staff du Hub a d'ailleurs mis la main à la pâte. Mais à la fin, ce sont eux tout seuls qui ont trouvé comment le faire fonctionner ».

New fields

« J'ai trouvé ce « summer camp » vraiment bien, avoue Jean-Luc Sorak, étudiant en computer science à l'université de Kent. J'ai appris pas mal de nouvelles technologies comme Flask, je n'avais jamais fait de C ni de Python non plus, j'ai donc découvert trois nouveaux langages ... C'est très, très bien pour moi d'en connaître toujours plus. A Kent, on apprend beaucoup à coder en Java, beaucoup de langages objet moins « hardware » qu'ici à Epitech, pour le dire vite ».

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New world

« C'était super, très « challenging » la plupart du temps, confirme Direna Rugnato, étudiante elle aussi à l'université de Kent. On partait de rien sur plusieurs sujets mais on y est arrivé, c'est très gratifiant pour nous. C'est très intéressant aussi de rencontrer d'autres jeunes d'autres pays, de Corée ou de Chine, on a noué de belles amitiés. C'était mémorable, je n'ai vraiment pas perdu mon temps. »
Avant de partir, ils ont tous reçu un « certificate of completion » made by Epitech.




L'ISEG Summer Code Camp 2016

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L'ISEG Summer Code Camp continue de prendre de l'ampleur. Cette année et pour sa troisième édition, ces 3 semaines d'initiation au développement web se sont tenues dans non plus 6 mais 7 villes - Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse. Hors Paris, ces 6 villes disposent en effet d'un campus urbain, concept clé du Groupe IONIS, où Epitech et l'ISEG Group sont voisines. Au total, ce summer code camp a réuni 154 étudiants, tous en première annnée de l'ISEG Busines & Finance School ou de l'ISEG Marketing & Communication School. Ils se sont dits au revoir ce vendredi 30 juillet.

Signé Web@cadémie

Le programme d'apprentissage a été confié à la Web@cademie, reconnue pour son expertise dans la formation au développement web. Il a été assuré par des étudiants Epitech.

À Paris

À Paris une trentaine d'étudiants est venue tous les jours sur le campus technologique Paris Sud - IONIS Education Group. Comme tout summer camp qui se respecte, il s'est déroulé dans la joie et la bonne humeur, les premières appréhensions passées.

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On y fait quoi ?

Solena Canale Parola (ISEG Marketing & Communication School) résume bien, a posteriori, ces premiers moments quand il a fallu s'y mettre : « c'était hyper intéressant mais assez complexe. Complexe, parce que quand on arrive, on n'y connaît rien, il faut vite se mettre dedans, c'est comme une autre langue en fait qu'il faut comprendre - on appelle ça d'ailleurs des langages informatiques non ?... Mais une fois qu'on a compris, c'est évidemment plus simple. Concrètement, on a fait du HTML, du CSS, du PHP et on a vu aussi comment utiliser Wordpress plus finement ».

Avant et après

Marylou Leborgne (ISEG Marketing & Communication School aussi) partage le même sentiment : « honnêtement, je n'y connaissais rien avant et je peux dire que c'est ici que j'ai tout appris. Aujourd'hui on doit faire un portfolio pour le projet final de ce summer code camp et cela peut largement me servir à l'avenir ou même dès aujourd'hui. »

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(de gauche à droite : Marylou, Luca et Thi)

Bagage pour le futur

Pour Thi Hong Ngoc LE (de même à l'ISEG Marketing & Communication School), « dans le marketing et la communication, on aura besoin de s'y connaître dans le web, l'administration, le community management etc. ». Selon Luca Grippo de l'ISEG Busines & Finance School, « avec les bases qu'on a apprises, on a les moyens de faire un site Internet potable et présentable. En marketing, on voit tout de suite l'avantage qu'il y a... ».

Le plaisir de la transmission

Pour Rodrigue Canquery, Epitech promo 2017 et encadrant de ce summer code camp, « c'est intéressant pour eux mais aussi pour nous, d'apprendre à des étudiants comment on peut faire pour développer... Surtout qu'eux suivent une formation de marketing et / ou business, cela leur permet de comprendre que ce monde-là est hyper rattaché au monde du numérique, du digital. Ils ont aujourd'hui les bases du développement web. On les a orientés à la fin vers des outils comme Wordpress qui permettent de faire des sites, des blogs très rapidement et facilement, avec un vrai design par exemple. En s'y connaissant en code, on peut faire des sites vraiment plus optimisés ». Finalement, tout le monde en est sorti content.


L'ISEG Summer Code Camp 2016

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L'ISEG Summer Code Camp continue de prendre de l'ampleur. Cette année et pour sa troisième édition, ces 4 semaines d'initiation au développement web se sont tenues dans non plus 6 mais 7 villes - Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse. Hors Paris, ces 6 villes disposent en effet d'un campus urbain, concept clé du Groupe IONIS, où Epitech et l'ISEG Group sont voisines. Au total, ce summer code camp a réuni 154 étudiants, tous en première annnée de l'ISEG Busines & Finance School ou de l'ISEG Marketing & Communication School. Ils se sont dits au revoir ce vendredi 30 juillet.

Signé Web@cadémie

Le programme d'apprentissage a été confié à la Web@cademie, reconnue pour son expertise dans la formation au développement web. Il a été assuré par des étudiants Epitech.

À Paris

À Paris une trentaine d'étudiants est venue tous les jours sur le campus technologique Paris Sud - IONIS Education Group. Comme tout summer camp qui se respecte, il s'est déroulé dans la joie et la bonne humeur, les premières appréhensions passées.

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On y fait quoi ?

Solena Canale Parola (ISEG Marketing & Communication School) résume bien, a posteriori, ces premiers moments quand il a fallu s'y mettre : « c'était hyper intéressant mais assez complexe. Complexe, parce que quand on arrive, on n'y connaît rien, il faut vite se mettre dedans, c'est comme une autre langue en fait qu'il faut comprendre - on appelle ça d'ailleurs des langages informatiques non ?... Mais une fois qu'on a compris, c'est évidemment plus simple. Concrètement, on a fait du HTML, du CSS, du PHP et on a vu aussi comment utiliser Wordpress plus finement ».

Avant et après

Marylou Leborgne (ISEG Marketing & Communication School aussi) partage le même sentiment : « honnêtement, je n'y connaissais rien avant et je peux dire que c'est ici que j'ai tout appris. Aujourd'hui on doit faire un portfolio pour le projet final de ce summer code camp et cela peut largement me servir à l'avenir ou même dès aujourd'hui. »

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(de gauche à droite : Marylou, Luca et Thi)

Bagage pour le futur

Pour Thi Hong Ngoc LE (de même à l'ISEG Marketing & Communication School), « dans le marketing et la communication, on aura besoin de s'y connaître dans le web, l'administration, le community management etc. ». Selon Luca Grippo de l'ISEG Busines & Finance School, « avec les bases qu'on a apprises, on a les moyens de faire un site Internet potable et présentable. En marketing, on voit tout de suite l'avantage qu'il y a... ».

Le plaisir de la transmission

Pour Rodrigue Canquery, Epitech promo 2017 et encadrant de ce summer code camp, « c'est intéressant pour eux mais aussi pour nous, d'apprendre à des étudiants comment on peut faire pour développer... Surtout qu'eux suivent une formation de marketing et / ou business, cela leur permet de comprendre que ce monde-là est hyper rattaché au monde du numérique, du digital. Ils ont aujourd'hui les bases du développement web. On les a orientés à la fin vers des outils comme Wordpress qui permettent de faire des sites, des blogs très rapidement et facilement, avec un vrai design par exemple. En s'y connaissant en code, on peut faire des sites vraiment plus optimisés ». Finalement, tout le monde en est sorti content.

Opération Idéation

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La Piscine Moonshot, dont c'est la troisième édition, s'est ouverte en deux temps cette année. Ce lundi 5 septembre, Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech et Thierry Keller, rédacteur en chef du magazine Usbek & Rica, magazine avec lequel l'école co-organise l'événement, sont revenus sur l'ambition de cette « opération idéation » et ses enjeux pédagogiques devant toute la promo 2019 réunie. Ce mardi, le premier conférencier a "lancé les hostilités", la propulsion hors du domaine purement informatique pour commencer sa troisième année dans le cursus Epitech. Il s'agissait de François Taddéi, directeur du CRI, Centre de Recherches Interdisciplinaires de l'université Sorbonne Paris Cité.

Le contexte

Lundi, Emmanuel Carli a rappelé à toute cette promo 2019 du réseau des 12 écoles Epitech, réunie physiquement ou à distance, le contexte d'une Moonshot : « votre job, c'est le software engineering et le job d'Usbek & Rica, c'est de travailler sur les enjeux du futur... On construit avec eux des séries de conférences avec des personnes qui sont des "pointures" et qui vont vous expliquer quels sont ces enjeux. »

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Les enjeux

« Nous avons initié la Piscine Moonshot il y a 3 ans, l'objectif est de vous inciter à travailler sur des sujets qui ne sont pas que technologiques. Nous souhaitons que vous travailliez sur des sujets de fond, sociétaux, économiques voire même philosophiques. Avec cette Moonshot, l'objectif est de travailler sur des projets où vous apporterez, avec l'outil informatique, des réponses prenant en compte les besoins du plus grand nombre ».

Les 3 thèmes de 2016

« Cette année nous avons choisi 3 thèmes : l'éducation, le travail et le vivre ensemble. Vous êtes bien placés pour savoir que le numérique transforme de manière profonde la relation à l'éducation, au travail - regardez Uber, du point de vue technologique, ce n'est pas délirant. En revanche, si Uber arrive un jour à supprimer les taxis, VTC etc. en passant aux voitures autonomes, là ce sera vraiment disruptif dans tous les sens du terme - et là nous aurons de vraies questions : l'informatique supprime en effet de l'emploi ».

Thèmes et actu

« D'où le deuxième thème, le travail - regardez en Chine, on licencie des dizaines de milliers personnes au niveau des chaînes de montage électronique notamment, en les robotisant. Et enfin le vivre-ensemble - il n'y a pas besoin de s'étaler sur la question pour comprendre qu'en ces temps difficiles, c'est un sujet sur lequel il faut vraiment travailler ».

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Le chemin de l'innovation

« Cette première phase d'idéation commence aujourd'hui, elle va durer jusqu'au mois de novembre, les 3 thèmes étant déclinés en 4 conférences pour mieux les approfondir. C'est le moment pour vous de vous positionner, n'ayez pas de limites. Imaginez-vous en Elon Musk dans 10 ans ».

MVP puis EIP

« Ensuite, vous développez un MVP, entre novembre et février, vous commencez à prototyper et montrer votre "proto" au cours de Forward. Et ensuite jusqu'au Forum EIP, vous industrialisez, ce qui fait qu'en cinquième année, vous arrivez avec une solution à 95 % finalisée, ce qui veut dire que si des investisseurs veulent investir sur votre projet, ils pourront le faire ».

Apprendre à apprendre

François Taddéi - que l'on a pu voir aux côtés de Fabrice Bardèche, vice-président exécutif de IONIS Education Group à l'Université de la Terre 2015 -, était hier mardi 6 septembre chargé d'animer la conférence dénommée : "Apprendre à apprendre et toujours apprendre - pour la fin de l'obsolescence humaine programmée". Sa réponse à la première question de Thierry Keller, centrée sur la valeur d'un diplôme et sur les moyens de reconnaitre les compétences d'un individu a très vite accroché l'assistance.

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La reconnaissance de la connaissance

« Aujourd'hui, on a besoin de définir de nouvelles formes de reconnaissance. Aujourd'hui, Google regarde au moins autant les traces numériques que vous avez laissées, par exemple sur des plateformes comme Github ou Stack Overflow, que vos diplômes. D'ailleurs quand ils corrèlent la capacité de leurs ingénieurs avec leur productivité, ce n'est pas tant le diplôme qui est le meilleur prédicteur que cette capacité à avoir fait des choses. De ce point de vue-là le monde du numérique et ses métiers sont relativement pionniers par rapport à d'autres domaines (...) ».

Message à destination de notre jeune génération

« Aujourd'hui, on apprend aussi beaucoup de chose via le web, or nous avons très peu de formes de reconnaissance de ce qu'on y apprend. Dans 2, 3 ans vous sortirez avec un titre de l'école mais vous allez évidemment apprendre à apprendre tout au long de votre vie or progressivement, qu'est-ce qui vaudra le plus sur le marché du travail, est-ce que c'est votre diplôme d'origine ou l'ensemble des choses que vous aurez su faire et apprendre par la suite ? Comment garde-t-on des traces de cela ? On a besoin d'inventer des process qui vont nous permettre de reconnaître les connaissances qu'on acquiert ».

Idées à saisir

« Par exemple parmi les nouveaux défis qu'on pourrait avoir, on peut imaginer une sorte de Google map de la connaissance, où l'on voit ce que vous savez déjà, les domaines que vous avez déjà visités, ceux que vous aimeriez parcourir, la médecine, la santé, l'éducation ou un des sujets que la Moonshot va vous proposer, quel est le plus court chemin pour y parvenir. Aujourd'hui on n'a pas accès à ce genre de choses ».

Longueur d'ondes

Cette conférence, comme souvent avec François Taddéi fut très riche. Et l'on prend parfois plaisir à se sentir coïncident : « « j'en profite pour féliciter ceux qui vous accompagnent dans cette démarche parce que je pense qu'une Moonshot vous aide à vous poser les bonnes questions. Ce n'est pas suffisant d'être un bon technicien, d'être un bon ingénieur parce qu'une partie des logiciels et des algorithmes que vous allez apprendre vont être obsolètes demain... Ce qu'il faudra, c'est que vous soyez capables de vous poser les bonnes questions ».

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Besoin de vous

« Il y a besoin d'une nouvelle génération qui se dise qu'elle peut contribuer à résoudre des problèmes de plus en plus complexes. Si vous vous confrontez à ces problèmes, vous ne les résoudrez évidemment pas totalement, de par leur complexité, mais vous apprendrez des tonnes de choses au passage. Vous apprendrez à reformuler, vous apprendrez à voir quelles peuvent être les solutions qui peuvent être recombinées, "hackées". Vous apporterez au-moins une brique de solution ».

Espace et temps

« Vous verrez que d'autres, à l'autre bout de la planète, ont d'autres briques de solution et éventuellement, vous pourrez aussi "gravir des épaules de géant" comme on dit, c'est-à-dire regarder ce que d'autres ont fait avant, vous en inspirer et adapter cela aux défis que vous déciderez de relever. » Ce n'est pas parce que la révolution numérique est en train de se dérouler sous nos yeux qu'elle casse le fil de la transmission entre générations.

Agenda

Cette révolution et ses conséquences, on en parle aujourd'hui avec Mounir Mahjoubi, président du Conseil National du Numérique, en attendant demain Bernard Stiegler.

Les grands débuts de {FIND} 

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Tout le monde le sait, c'est la rentrée. Nos étudiants de troisième année l'ont effectuée avec la Piscine Moonshot ; ce jeudi 8 septembre, c'était au tour des étudiants en cinquième année d'Epitech, la dernière année du cursus de l'école. À cette occasion, l'école organisait en même temps que les « amphis de rentrée », un nouvel évènement faisant se rencontrer start-up partenaires de l'école et étudiants de la promo 2017. Cet « event » s'appelle {FIND}.

Rencontre des start-up et trouve ton part-time

{FIND} est organisé par le Career Development Center (ex Relations Entreprises) dont la responsable, Pascale Chevassu nous rappelle un autre de ses objectifs, en plus de celui d'offrir aux étudiants toujours plus d'opportunités : « valoriser le réseau des start-up partenaires d'Epitech. Elles viennent en effet de toute la France, en lien avec le réseau des 12 écoles Epitech. Pour cette première édition, elles étaient 26 ».

Timing

« Les étudiants de cinquième année doivent trouver ce qu'on appelle un part-time : 3 jours par semaine en entreprise, de septembre à fin février. Ensuite à partir du 1er mars, ils ont à faire un stage à temps plein le 1er mars, pendant 6 mois ».

Network

« {FIND} constitue donc l'occasion pour nos étudiants de rencontrer des start-up du réseau partenaire de l'école, de se voir proposer un stage si ce n'est un CDD voire un CDI... de tisser du lien avec ce réseau et d'augmenter par là même leur propre réseau professionnel ».

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Efficacité

« Ce qui est innovant dans le concept {FIND}, c'est que l'on propose aux étudiants de valider leurs conventions de stage le jour même de l'événement, après avoir rencontré la start-up. L'idée est de repartir de la journée avec un stage clés en main ».

Le point de vue de Deezer

D'après Romain Lods, Tech Team Builder chez Deezer, « venir dans une école comme Epitech, cela fait particulièrement sens. Epitech est une école de référence dans le domaine informatique et cela nous a semblé important d'être présent sachant, en outre, qu'il n'y a pas beaucoup d'événements qui mettent en avant des étudiants avec ce type de profil. On a besoin d'évènements de ce type-là pour pouvoir identifier des stagiaires techniques ».

Matching

« Et effectivement, on n'est pas déçu, poursuit-il, on a vu plein d'étudiants motivés sur plein de sujets (data, mobile, front React, backend PHP / Python etc.). Aujourd'hui on a 5 à 6 offres de stages ouvertes sur des sujets vraiment différents et on a trouvé des étudiants sur tous ces sujets... Ils ont tous l'air hyper curieux et intéressés. Venir ici à {FIND} a été super satisfaisant ».

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Entrepreneurs entreprenants

Au sein de l'écosystème Epitech, on retrouve bien sûr beaucoup de nos Alumni entrepreneurs. Hier, on y a vu notamment Pierre Gielen, co-fondateur et CTO de Captain Contrat, issu de la promo 2012 de l'école ; Thomas Tosoni, software development engineer chez Mediarithmics et promo 2015 de même qu'Alexis Schechter, promo 2014, devenu directeur technique chez Digitsole.

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Le point de vue d'un Ancien

« Je suis présent à {FIND}, nous précise Alexis, parce que d'abord c'est toujours une fierté d'être parmi les miens (...) Et parce que la pédagogie d'Epitech, proche des entreprises, produit des profils super passionnés, des gens qui n'ont pas peur, et c'est ce que je recherche ».

Compétition

« J'ai vu des CV intéressants, continue Alexis, ça va être marrant parce qu'il y a des étudiants et des potes qui vont se battre pour avoir des postes. Ce sont tous des profils intéressants, pour l'instant j'en ai retenu 4, 5 sur la masse de ceux que j'ai vus ».{FIND}, un nouveau genre de speed-dating.

Même pas peur

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Les deux conférences Moonshot de mercredi et jeudi derniers ne portaient pas sur les mêmes sujets ni les mêmes thèmes, elles ont pourtant convergé vers un même point : la disruption numérique bouleverse le monde d'avant, les tensions de toutes sortes s'amplifient et c'est la cohésion sociale de notre pays qui se retrouve ainsi en péril. Mounir Mahjoubi, président du Conseil National du Numérique et Bernard Stiegler, directeur de l'Institut de recherche et d'innovation du Centre Pompidou ont tous deux rappelé les enjeux et les pistes qu'il faudrait suivre pour ne pas sombrer dans le luddisme et le refus impossible de cette nouvelle ère.

Le sens des mots

Il est toujours utile de se référer à l'étymologie ou l'histoire d'un terme, c'est ce qu'a fait Bernard Stiegler jeudi 8 septembre. Or si l'on associe souvent disruption à l'idée de bouleversement d'un modèle économique, social, culturel, rien que de très logique pour le philosophe qui rappelle que « "to disrupt" en anglais veut dire "bouleverser", tout simplement ».

La stratégie du choc

« En français, poursuit-il, "disruption" est un mot qui n'existe pas sauf en physique nucléaire - un moment dans une réaction en chaîne - mais depuis 1997 et le livre de Jean-Marie Dru, "disruption" en français est devenue une stratégie de marketing et de développement industriel, pour tétaniser ses adversaires par des innovations tellement stupéfiantes qu'elle les paralyse ».

Penser la vitesse

« Le web, en donnant accès à Internet au grand public, a créé un phénomène de disruption c'est-à-dire une très grande accélération de l'innovation, sans oublier toutes les technologies de hacking qui cassent du code mais pas seulement... La disruption revient à prendre de vitesse un certain nombre de processus ».

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Innovation is not disruption

« Entendons-nous bien, je n'ai rien contre l'innovation, souligne Bernard Stiegler... Au contraire, je dirige un institut de l'innovation, je suis un théoricien de l'innovation (...) Ce que je dis, c'est que l'innovation (...) est ce qui permet le développement de la société, pas de la casser. Il faut passer à l'ère des post-hackers ».

Ne nous affolons pas

Il faut donc, comme le disait Thierry Keller en préambule de la conférence de la veille avec Mounir Mahjoubi, chercher à récréer du sens dans un pays disrupté par la révolution numérique. Que l'on ait perdu espoir, persuadé que « c'était mieux avant » ou que l'on se pose au-moins beaucoup de questions sur l'automatisation des industries et des services qui s'accélère, « c'est presque normal, pour reprendre les termes du président du Conseil National du Numérique. Nous avons en face de nous peut-être la plus grosse révolution industrielle en cours ».

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Des chiffres et des hommes

Or « ce n'est pas "mal" en soi de remplacer un processus qui marche mal par un processus qui marche mieux. En revanche ce qui est "mal", c'est de ne pas réfléchir aux par exemple 60 personnes qu'une entreprise s'apprête à licencier parce qu'elle a implémenté un logiciel d'automatisation ».

Les préconisations du CNNum

Mounir Mahjoubi a d'ailleurs rappelé les thèses du rapport "Travail, emploi, numérique : les nouvelles trajectoires" du CNNum remis à Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Il a rappelé en particulier tout l'intérêt du Compte Personnel d'Activité (CPA) dans un monde qui vient où l'emploi salarié ne sera plus la norme. « Un CPA qui n'a pas grand-chose à voir avec celui de la dite loi El Khomri », a-t-il précisé...

Anticiper les conséquences de l'uberisation

Ce CPA serait comme « un « compteur de points de tout ce qu'on a fait dans sa vie, aussi bien du bénévolat que du salariat, de l'entrepreneuriat que de tout ce qui contribue au "commun" et qui ouvrira le droit à la formation, au chômage etc ». Ce CPA implique une révolution de l'assiette des cotisations sociales mais crée une des conditions majeures pour « libérer les talents et n'exclure personne alors que les industries sont heurtées de plein fouet par la révolution numérique, les unes après les autres ».

Revenu universel

« L'hyper optimisation des processus de production de biens et de services amène une autre question : est-ce qu'il y aura assez d'emploi salarié pour tout le monde ? Imaginons un monde où ¾ des produits et services seront produits par des automates... Cela amène évidemment à envisager la création du revenu universel. Celui-ci n'a rien à voir avec le RSA, encore faut-il savoir où placer le curseur, le montant de ce revenu ».

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Post-hacking

Pour reprendre le titre du peut-être plus célèbre et récent livre de Bernard Stiegler, « L'emploi est mort, vive le travail », le travail peut être entendu comme contribution au développement positif de nos sociétés. Soyons des acteurs du changement, comme le dit aussi Mounir Mahjoubi : « on peut décider aux niveaux individuel et collectif de ce qui va changer, c'est à nous de décider. » Manière de faire écho à Bernard Stiegler et son souhait de passer à l'ère des post-hackers.

Co-construire

Autrement dit : cesser la casse, re-construire en collaborant mieux, développer la société et l'économie du savoir collaboratif. Les étudiants ont pitché leurs idées de projets à chaque fin de journée de ces très riches conférences matinales. Bien évidemment on y reviendra.

Le #HeForSheITDay, c'est le 28

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Le combat pour plus de mixité, en particulier dans le numérique, est une problématique dont Epitech s'est saisie depuis plusieurs années. L'école a ainsi créé en 2013 une association d'étudiantes et d'étudiants, E-mma by Epitech, dont l'objectif est de promouvoir la mixité scolaire et professionnelle dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies. C'est donc tout naturellement qu'Epitech et E-mma ont signé un partenariat avec le comité ONU Femmes France pour la promotion de la campagne HeForShe, dont la première traduction concrète et française est le HeforShe IT Day, ce 28 septembre.

Demandez le programme

Ce HeforShe IT Day du 28 septembre se tient au Sénat et propose des conférences et des tables rondes autour des sujets de la mixité et du numérique (quels constats, quelles causes, quelles solutions proposées par les acteurs du marché...). En parallèle, l'école y animera des ateliers d'apprentissage du code animés par des étudiants et étudiantes de l'école, les Cobras, membres du Coding Club d'Epitech, comme ils l'ont déjà fait au palais du Luxembourg pendant l'examen au Sénat de la « Loi Numérique » en avril dernier.

Soutien institutionnel

Cet événement est soutenu par Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes et par Samia Ghali, sénatrice des Bouches du Rhône. Toutes deux participeront à l'événement. En France, la campagne mobilise aussi des personnalités des média, de la culture, de l'entreprise comme des secteurs associatifs, institutionnel et académique de même que des étudiants et des compagnies, Google par exemple.

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Emma Watson

HeForShe vise à créer une culture commune de l'égalité entre les sexes qui puisse bénéficier à tous. HeForShe est le nom de la campagne qui a été lancée en septembre 2014 lors du discours d'Emma Watson à la tribune de Nations Unies, dont l'actrice est depuis l'ambassadrice. C'est une initiative mondiale qui appelle les hommes et les garçons à prendre la parole et à lutter contre les inégalités qui touchent la gent féminine.

E-mma l'asso

Par le biais de nombreux événements, en partenariat avec les grands acteurs du secteur, tel que le Forum de la mixité numérique organisé sur le campus technologique Paris Sud - IONIS Education Group en mars de cette année, E-mma by Epitech veut faire reculer les stéréotypes et c'est un combat de tous les jours. Les conférences sont retransmises dans les 12 écoles du réseau national Epitech.

Prehack't, pour se protéger des hackeurs

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Révélations d'Edward Snowden sur la NSA il y a 3 ans, identifiants Twitter d'une trentaine de millions d'utilisateurs piratés il y a 3 mois, début des questions sur le hacking des objets connectés, le piratage est devenu un sujet récurrent jusque dans le grand public. Briac Le Moing (promo 2018) a développé une appli Android qui permet d'en savoir beaucoup plus sur ce qu'il se passe dans et autour de son téléphone. Elle s'appelle PreHack't, elle est disponible sur le PlayStore de Google, elle est gratuite et c'est un « projet Hub ». Il nous dit tout.

Elle fait quoi Prehack't en fait ?

« Prehack't est une application Android d'analyse de sécurité, pour analyser un réseau interne, un site web, nos signaux - pensons à tous nos capteurs présents sur un téléphone... PreHack't sert à avoir le plus possible d'informations ; on analyse et on trouve les failles de sécurité qui peuvent exister ».

Administration système

« Je lance PreHack't, j'entre l'IP de l'ordinateur central et ensuite, j'ai une « map » de tout le réseau interne. Cette « map », c'est seulement pour l'instant une liste d'IP. Quand on clique sur une IP, on a accès à différents outils. On peut par exemple faire du balayage de port, « port scanning » en anglais ».

Work in progress

« Prehack't ne se limite pas qu'à ça, elle propose du chiffrement, de l'analyse des signaux, je vais aussi implémenter un « terminal » comme sur n'importe quelle distribution Linux, et d'autres outils encore, au fur et à mesure ».

Intérêt perso

« Comme je suis très intéressé par la sécurité j'ai commencé par me faire une appli personnelle dans le domaine, je voulais voir comment cela fonctionnait, au-delà de la seule utilisation des outils, voir comment ça fonctionnait dans le code, en re-codant les outils ».

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La famille

« J'ai sûrement été influencé par mon frère aussi, qui est consultant en sécurité informatique justement. À chaque fois qu'il m'en parle, je trouve ça génial. À partir du moment où j'ai mis les doigts dans ce domaine, j'ai vraiment aimé ça ».

I'm not a black hat

« Je ne hacke pas, je m'intéresse à la sécurité. J'aime avoir l'information, savoir ce qu'il se passe, savoir aussi comment me protéger mais je n'éprouve ni l'envie ni le besoin de hacker, en fait ».

Le Hub Innovation d'Epitech

« Quand le projet a commencé à être bien, je l'ai proposé au Hub. J'ai fait une étude de l'existant et j'ai vu qu'il y avait une bonne intégration possible dans le Play Store (et les autres aussi d'ailleurs...). Une fois le projet présenté, c'est ce que j'ai fait ». On peut télécharger Prehack't ici.

Java bien

« Comme à Epitech, on apprend bien l'orienté objet, le C++ notamment et qu'on nous pousse ici à bien comprendre ce que l'on fait, du coup, se mettre se mettre au Java n'a pas été si compliqué. Le code est différent mais l'algorithme reste le même, c'est de « l'objet » aussi, je n'étais pas perdu.... Et avec la documentation Android, on a plein de tutoriels, plein d'outils pour nous aider ».

Target : geeks

« Évidemment, tout le monde n'a pas envie de faire de l'analyse d'IP et ce genre de choses... En termes d'usage, l'idée c'est d'installer PreHack't sur un téléphone Android perso pour faire un peu d'analyses sans danger aucun. PreHack't nécessite le moins de droits possible pour pouvoir analyser autant de choses, donc pas de droit « root » nécessaire - et je trouve d'ailleurs un peu dangereux d'avoir son téléphone perso rooté, parce qu'il y a plein de malwares qui font encore plus de dégâts si le téléphone est rooté.... ».

L'information c'est le pouvoir

« L'appli ne fait pas d'attaques du tout non plus, je veux juste un retour d'informations, de l'analyse et de l'utilisation d'informations ». L'information, c'est le pouvoir...

Des Epitech participent à l'Option E de l'ESCP

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Nicolas Pichon et Oumnia Benrahmane, tous deux étudiants de cinquième année d'Epitech (promo 2017), ont intégré l'Option E de l'ESCP. Ce programme - Option E comme Entrepreneuriat - dure 4 mois. « 4 mois pour libérer l'entrepreneur qui est en vous » et dont le premier jalon public se joue à l'occasion du vernissage de l'exposition « Improbable ». Ce vernissage se fait dans des conditions réelles où les groupes d'élèves, après avoir réalisé une œuvre d'art en trois jours à partir de leur projet ad hoc, la confrontent au public, le jour J. C'était jeudi 15 septembre à La Villa Belleville.

20 ans d'Improbable

Maëva Tordo, qui dirige les incubateurs européens de l'ESCP - la Blue Factory (start-up sublimator) -, et la chaire entrepreneuriat de l'école de commerce (chaire EEE), rappelle que « l'Option E, créée en 2007, est proposée sur nos campus de Paris, Madrid, Berlin et Londres. Partout, on commence par un séminaire comme celui-ci. On l'appelle « Improbable », il amène les étudiants à créer des œuvres d'art autour de leurs projets définis pour l'occasion. Ce séminaire Improbable en est lui à sa 20ème édition ».

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Design thinking

« Ce qui est important dans ce moment fort, c'est qu'il prend place dans une formation pluridisciplinaire avec à la fois des designers, des ingénieurs, des business. Dans un délai très serré, 3 jours très intenses, ils sont forcés de décloisonner leurs façons de penser. Ce n'est en effet pas simple de travailler entre profils différents ».

Futuribles

« On travaille sur les mêmes modalités avec des entreprises car cela permet à des collaborateurs d'une même entité de s'interroger sur le futur. Ces modèles sont basés sur ce qu'on appelle l'hétérotopie : créer une utopie réaliste du monde. Il s'agit d'un dispositif qui permet d'oser imaginer le monde qui peut arriver. Ce sont des futurs possibles, après, est-ce qu'ils sont souhaitables... c'est cela qui est questionnant ».

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Faire marché de tout

En réfléchissant sur ces futurs souhaitables, ou pas, Nicolas Pichon et ses 4 co-équipiers ont « réalisé un site pour pouvoir acheter des organes. On sélectionne d'abord, précise Nicolas, un organe puis on affine la recherche avec des critères sociaux. Par exemple, si on cherche un cerveau, on va plus s'intéresser au profil LinkedIn de la personne. A contrario, si on cherche du bras musclé, on va aller voir sur Tinder... Après la sélection on achète l'organe et l'on est livré en 48 heures... J'ai fait l'interface de cette idée d'application en... 5 heures».

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Le revers de la médaille

« L'idée au fond était de signifier que l'économie collaborative, sous les atours d'une jolie application, de promesse de liens sociaux, peut aussi produire tout le contraire de cette promesse. On a voulu dire en gros que le tissu social pouvait nuire au tissu humain et c'est pour cette raison que l'on a appelé ce projet : "Démembrement". On le montre de la meilleure des manières, avec un vrai cœur, un vrai rein et un pied ».

La matrice Blockchain

Oumnia de son côté et son groupe sont partis du côté des hypothèses liées à l'avenir de la décentralisation via la blockchain : « notre "œuvre", c'est "Marianne 3.0". Le buste avec le bitcoin dessus c'est pour signifier la révolution. Tout le monde pense que le bitcoin et la blockchain vont révolutionner notre futur, changer notre façon de vivre, puisque la décentralisation enlève les intermédiaires, nous libérera des banques etc. ».

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Face et pile

« Mais avec l'arrière du buste, on montre l'envers du décor : ce qui est bon d'un côté peut devenir quelque chose de nuisible au fur et à mesure de son déploiement... En tout cas, on veut amener les gens à s'interroger sur le sens de cet emballement : la blockchain par exemple permet l'anonymat mais quid de la cyber criminalité, par exemple... D'où ces mèches de cheveux, ces taches de sang, ces petits vers derrière le buste... ».

Dystopie

« On n'a pas la prétention de se proclamer artistes, souligne-t-elle, mais on y a mis du cœur. On a voulu représenter ce qu'on pensait, les feedbacks sont a priori plutôt bons. Marianne 3.0 est aussi une manière de dire que ce système peut nous ronger de l'intérieur au fur et à mesure. Les vers tendance asticots peuvent impressionner certaines personnes, c'est vrai... (sourires) ». Ces jeunes gens entreprenants ne tomberont jamais dans l'enthousiasme béat.


François Hollande, le président de la République, en visite au Campus Paris Kremlin-Bicêtre

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François Hollande, le président de la République, était présent au Campus Paris Kremlin-Bicêtre, ce lundi 3 octobre 2016. Entouré de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, de Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, d'Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargée du Numérique et de l'Innovation et de Clotilde Valter, secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage, le président a officialisé l'inauguration de la Grande École du Numérique (GEN). Il a notamment été accueilli par Marc Sellam, Fabrice Bardèche et Marc Drillech, respectivement président-directeur général, vice-président exécutif et directeur général du Groupe IONIS.

visite_francois_hollande_campus_ionis_group_kremlin-bicetre_lancement_grande_ecole_numerique_webacademie_epitech_01.jpgLe président de la République en pleine discussion avec Marc Sellam, président-directeur général de IONIS Education Group

Réunissant des formations dans le domaine du numérique qui s'adressent en priorité aux jeunes sans qualification ou diplôme et aux personnes à la recherche d'un emploi ou en reconversion professionnelle, la Grande École du Numérique compte déjà un réseau de 171 formations labellisées, dont la Web@cadémie du Groupe IONIS, présente sur le Campus Paris Kremlin-Bicêtre aux côtés de l'EPITA, d'Epitech, de Ionis-STM et de la Coding Academy. Venu à la rencontre des écoles concernées et des étudiants, François Hollande a répété lors d'un discours son souhait de voir se développer encore davantage ce programme gratuit favorisant l'insertion sociale et professionnelle du plus grand nombre pour répondre aux besoins d'emplois dans le secteur du numérique.

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« La Web@cadémie a été pionnière et c'est grâce à elle que nous avons eu l'idée de la Grande École du Numérique.

Cette idée, ce n'était pas de créer une Grande École comme les autres : il fallait avoir une démultiplication de lieux et d'organismes, pour attirer des jeunes sortis du système scolaire, qui ont un parcours heurté, chaotique, et cherchaient leur voie.

Le numérique devait être pour eux une grande opportunité. Cette Grande École du Numérique est donc une école de la seconde chance. Ces jeunes viennent, s'accrochent, pour une année de formation puis une seconde d'alternance. Ce diplôme leur permet soit de poursuivre leurs études, soit de commencer une autre vie professionnelle.

Nous avons fait en sorte que ces jeunes soient le mieux accompagnés possibles, pour devenir développeurs, web managers, et encore d'autres métiers destinés à évoluer, à se sophistiquer.

Aujourd'hui, nous avons de nombreuses start-ups qui se créent, des entreprises innovantes qui trouvent des financements et de grandes entreprises très performantes. Parmi les jeunes qui se forment ici, certains créeront à leur tour des start-ups pleines d'avenir et participerons à l'essor de la French Tech.

Malgré les 10 000 ingénieurs formés en France chaque année, il faut continuer à former encore de nombreux jeunes au numérique, pour atteindre le niveau de croissance que nous voulons, pour occuper ces nouveaux métiers. »

François Hollande, président de la République


visite_francois_hollande_campus_ionis_group_kremlin-bicetre_lancement_grande_ecole_numerique_webacademie_epitech_02.jpgvisite_francois_hollande_campus_ionis_group_kremlin-bicetre_lancement_grande_ecole_numerique_webacademie_epitech_04.jpgCette visite s'est d'ailleurs conclue par la signature d'une convention entre différents partenaires publics et privés. Cet accord s'inscrit dans la volonté de la Grande École du Numérique de former, d'ici à 2017, 10 000 personnes au sein de 200 formations.

Retour sur He for She IT Day

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On revient tardivement mais on revient évidemment sur He for She IT Day qui s'est tenu au Sénat il y a 2 semaines, mercredi 28 septembre. Cet événement organisé en partenariat entre le comité national ONU Femmes France pour la promotion de la campagne He for She et l'association E-mma by Epitech se voulait un moment important pour la promotion de la mixité dans les métiers du numérique. Il a très bien rempli son rôle, toutes les intervenantes et intervenants rappelant les différents niveaux des enjeux associés à cette problématique, même si tout le monde s'accorde à dire que la route sera longue. À côté des conférences, des ateliers dédiés à l'apprentissage du code, à destination de classes de collèges ou lycéens de la région parisienne, étaient animés par des étudiants d'Epitech.

Implication totale d'Epitech

À Paris le #HeforSheITDay s'est tenu sous les ors de la République ; en région, Epitech s'est mobilisée dans les 12 écoles de son réseau national. Les séances plénières étaient retransmises en direct et chaque ville a organisé ses propres débats entre femmes du numérique, entrepreneuses et membres de l'écosystème digital de chaque région. Des ateliers d'apprentissage du code étaient aussi au menu.

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Le code, c'est pas mâle

Cette action d'initiation à la programmation - à partir de 2 tutoriels ayant pour but de faire comprendre les technologies du web aux élèves de collèges et de lycées, l'un fourni par Google, CS first, l'autre produit par des membres eux-mêmes de l'association E-mma dont Baptiste Montagliani (Epitech promo 2020) - résonnait comme un écho à un mot de Anne-Gabrielle Dauba-Pantanacce, Head of PR & Communication, porte-parole de Google France (partenaire de l'événement) pendant la plénière de la matinée.

Les racines du mal

« On a mené beaucoup d'études chez Google, a-t-elle rappelé, qui montrent que dans 65 % des cas, la décision d'embrasser des carrières dans le monde de l'informatique et du numérique avait été prise bien avant l'université et que cela démarrait dès la petite enfance. C'est une question de projections, un discours normatif qui démarre très, très jeune... ». Cet ensemble de projections, de discours ayant l'apparence du bon sens sont des constructions culturelles, sociales qu'il faut déconstruire. C'est encore plus difficile de le faire quand il s'agit de préjugés inconscients.

Changer les préjugés

« Un préjugé inconscient c'est quoi ? », a quant à elle expliqué Audrey Herblin-Stoop, Head of Public Policy chez Twitter France, très simplement. « À la fin de la journée, vous allez boire un verre dans le bar à côté, ce qui veut dire que vous excluez les femmes potentiellement enceintes, les gens qui ne boivent pas et ceux qui ne le font pas à cause de leur religion ; vous excluez plein de gens. Cela, c'est un préjugé inconscient ».

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Mixité et innovation

Or « quand elles veulent être innovantes, les entreprises recherchent cette diversité, souligne Gima Diaz, ex General Manager France chez Paypal. La diversité n'est pas qu'un problème de genre, la diversité s'exprime aussi en termes culturels, de background, d'éducation... Plus il y aura de profils différents dans une équipe, plus celle-ci saura innover rapidement.

Clémence, co-fondatrice d'E-mma

Clémence Barthoux, qui a créé E-mma by Epitech avec Christelle Plissonneau (toutes deux de la même promo 2016) était ravie d'être là en tout cas. « Je suis très fière et impressionnée... Tout a commencé par une discussion de 3 copines étudiantes autour d'un verre, c'était à la soirée de la remise des titres de la promo 2013, à l'Unesco. On s'est assises sur les marches et l'on s'est dit qu'il fallait arrêter de parler, qu'il fallait faire. C'est à ce moment-là qu'on a lancé E-mma. je trouve cela incroyable de voir aujourd'hui l'ampleur que l'association a pris, que l'association soit déployée au niveau national des 12 écoles, qu'elle travaille avec des organismes aussi prestigieux que l'ONU... Je suis ravie ».

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(de gauche à droite : Dipty Chander, actuelle présidente d'E-mma by Epitech et Clémence Barthoux, co-fondatrice de l'association)

Et dans la vraie vie, ça donne quoi ?

Aujourd'hui ingénieure avant-vente chez VMware à Paris, Clémence raconte son quotidien, « je fais très attention à mon positionnement par rapport à mes collègues, à mon comportement et je n'hésite pas à dire les choses aussi quand il le faut. Et ça, ne pas me laisser faire, c'est vraiment Epitech qui me l'a appris. Je ne serais pas capable de faire ce que je fais chez VMware aujourd'hui si je n'avais pas fait Epitech, si je n'avais pas lancé E-mma, et si je n'avais pas été déjà confrontée à ce type de problèmes ».

Lysa, geek et littéraire

Lysa est, elle, en deuxième année à l'école (promo 2020), tout en suivant en parallèle de son cursus à Epitech, une licence de lettres modernes. Elle raconte son vécu d'étudiante sur le campus Paris-Sud du Groupe IONIS : « à Epitech, je suis donc une des rares filles de ma promo - alors qu'à la Sorbonne, c'est l'inverse. Ce sont vraiment 2 univers très opposés et du coup je vois bien ce contraste faisant mes allers et retours. Le "non-mélange" est flagrant. Je trouve donc très pertinent de soulever cette problématique ».

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Aucun souci

« Moi, la vie sur le campus à Epitech, je le vis bien, je n'ai eu aucun souci, confirme-t-elle. Je me suis sentie très bien accueillie, notamment grâce à l'association E-mma parce que dès avant la rentrée, on nous a un peu préparées le terrain etc. C'était rassurant. Personnellement, je n'ai jamais eu de souci, je ne me suis jamais pris de remarques, je ne me suis jamais senti incapable de faire les choses parce que j'étais une fille ou quoi que ce soit... Je le vis très bien, Epitech ».

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Vécu perso

Lysa poursuit : « contrairement à ce que l'on raconte, les geeks ne sont pas forcément sexistes... La plupart sont même plutôt très timides donc c'est plutôt sympa. Mais mon expérience n'engage que moi... ». Ce n'est qu'un début, continuons le « combat » avec E-mma, que vous pourrez d'ailleurs retrouver à la prochaine Paris Games Week. On en reparle.

Geek's Live et les Hololens

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Geek's Live s'est tenu ce mercredi 12 octobre au Carreau du Temple. Émanation du Journal du Geek, ce rendez-vous des geeks en tout genre, makers et bidouilleurs comme start-uppers et grandes marques bien connues du secteur « tech », en est à sa 9ème édition. Des membres du Hub Innovation y tenaient un de ces stands qui ont connu leur « petit » succès, notamment grâce à un jeu sur HoloLens concocté par Nicolas Gascon, promo 2019, Cobra émérite du Coding Club et l'un des premiers étudiants de l'école à travailler sur les HoloLens.

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Les Hololens et le Hub

Le hasard faisant bien les choses, les HoloLens de Microsoft ont été rendus disponibles en France, le jour même de ce Geek's Live. On en parlait beaucoup mais très peu de personnes avait vu ces casques de « réalité mixée » comme l'appelle Microsoft . Thibaut Royer, "tech mentor" sur tout ce qui concerne les environnements virtuels et les IHM au sein du Hub Innovation de l'école le confirme : « même si ce n'était pas encore disponible en Europe, on a reçu des Hololens plus tôt grâce au réseau des Anciens de l'école depuis les États-Unis, à la fin de l'été ».

Hololens et Unity 3D

« On s'est mis rapidement à faire des tutoriels, tout est bien mis à disposition par Microsoft, ils ont une HoloLens Academy qui détaille tout bien et qui est très cool. Tout est bien fait pour commencer à développer, avec de l'Unity 3D, cela se prend assez facilement en main, notamment par nos étudiants... ».

Exclusivité

« Cela a donné in fine la petite production de Nicolas qu'on voit en démonstration ici. C'est sûrement une des toute premières démonstrations en France faites en live des HoloLens, et encore plus avec une production comme celle de Nicolas ». Il n'a d'ailleurs pas cessé de montrer sa démo, toute la journée... la rançon du succès.

Lens Defender

Nicolas nous raconte l'histoire de "Lens Defender", ce petit jeu sur HoloLens qu'il a développé : « suite à la conférence Unity à Amsterdam, on a eu une semaine de montée en compétences sur Unity, au Hub Innovation à Epitech Toulouse. Puis chaque étudiant devait développer un projet sur 2 jours. Comme on a eu accès aux HoloLens, j'ai décidé de développer un petit jeu simple avec".

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Pincer les vaisseaux

« On a un score représenté sous la forme de 10 capsules vertes, des packs d'énergie autrement dit, sur lesquels des vaisseaux ennemis foncent dessus. Le but est évidemment de les détruire en utilisant le pincement de l'HoloLens (avec les doigts de la main, ndr). En les détruisant, on augmente notre score mais les vaisseaux apparaissent de plus en plus rapidement. C'est un petit projet qui m'a surtout servi à prendre en main l'HoloLens, savoir comment intégrer les hologrammes par exemple ».

Toujours faim

« Après il me reste d'autres domaines à explorer, notamment savoir scanner la pièce en 3D, des choses comme ça qui sont très intéressantes », conclue-t-il.

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(Nicolas Gascon, chaussé des HoloLens)

Enthousiasme critique

« Moi ce que je pense de ces HoloLens, reprend Thibaut, c'est que cet outil est superbe. Contrairement à de la Réalité Virtuelle (VR), on est dans un environnement réel, on peut vraiment superposer de l'information sur ce réel. C'est le seul outil que j'ai vu jusqu'à présent qui le fait exactement, ce qui répond totalement à la proposition marketing, ce n'est pas négligeable non plus... (sourires) ».

Des usecases

« Concrètement, pour du gaming etc., continue-t-il, je resterais quand même sur de la VR, les HTC Vive, les Oculus Rift etc. En revanche, sur des applis plus industrielles du type formation, architecture et ce ne sont que les premières idées qui me viennent à l'esprit, Hololens est génial.. Dans le sens où quand tu as besoin de communiquer avec les autres en vrai, quand tu as besoin de l'environnement réel et pas une reconstruction de celui-ci, c'est ce qu'il te faut ».

Garder pied

« C'est donc vraiment de la Réalité Augmentée, Microsoft appelle cela de la "réalité mixée". Sur le gros curseur qui va de la réalité à la réalité virtuelle, tu as la réalité augmentée ou mixée au milieu. Tout est question d'immersion : en VR, tu seras beaucoup plus immergé dans cette réalité virtuelle que tu auras créée ( il y avait des casques VR absolument partout cette année sur Geek's Live, ndr). Avec les Hololens, on garde vraiment pied dans la réalité et se servir de celle-ci comme support pour faire des applications ». On les attend.

vente-privée va lancer un Lab' sur le Campus

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Ilan Benhaim co-fondateur et Directeur de l'Innovation de vente-privee et Julien Mangeard, CTO du groupe et Ancien de l'école (Epitech promo 2007) sont venus annoncer mercredi 14 septembre, l'ouverture du Lab' vente-privee sur le Campus Technologique Paris-Sud - IONIS Education Group. Tout le monde connaît vente-privee mais peu de personnes savent ce que représente aujourd'hui précisément ce groupe européen ; c'était l'occasion rêvée de le faire. Les étudiants de l'école ont écouté attentivement cette « conférence », explications.

Une petite histoire et de grands enjeux

En présence de Fabrice Bardèche, vice-président exécutif du Goupe IONIS, d'Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech et face au grand amphi du campus rempli d'étudiants, Ilan Benhaim a rapidement retracé l'histoire de vente-privee : « Dans les années 90, la surproduction (textile) est devenue un phénomène standard, les marques recouraient à des "grossistes soldeurs" pour écouler leurs fins de séries. vente-privee incarne la mutation réussie d'un vieux métier, le déstockage, en un modèle révolutionnaire de l'e-commerce. Au départ, nous comptions quelques centaines de membres, aujourd'hui nous comptons 50 millions de membres dans le monde ».

1ère start-up française

Avec 4,5 millions de visiteurs uniques par jour, 180 000 colis expédiés par jour, et près de 120 millions de produits vendus en 2015, vente-privee est un groupe qui désormais fait partie du club très fermé des licornes françaises (i.e : les start-up valorisées à plus d'un milliard de dollars ou d'euros). En termes de valorisation financière, c'est d'ailleurs la première start-up française.

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Une entreprise technologique

Or comme le dit aussi Ilan Benhaim, « 98 % du site, c'est ce qui se passe derrière l'écran ». Et « derrière », c'est l'affaire de Julien Mangeard qui a rappelé en introduction que vente-privee : « ce sont 300 serveurs, 350 applis et 60 langages (informatiques)... ». Le groupe emploie rien moins que 300 développeurs et 100 autres à la production.

Un lab' dédié à l'innovation

Julien Mangeard souligne que vente-privee investit énormément dans l'innovation. D'où l'intérêt d'installer un Lab' sur le campus, avec un lien particulier avec Epitech, l'école de l'innovation et de l'expertise informatique...

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L'intergénérationnel

« C'était important pour moi de faire cette présentation en premier à Epitech, avoue-t-il, je suis même très fier d'avoir cette opportunité de le faire aujourd'hui car je considère comme faisant partie de la mission des générations précédentes, les Anciens d'Epitech, de former les suivantes. C'est ce que l'on m'a enseigné ici à l'école ».

Se challenger ensemble

« Je suis arrivé à un certain niveau d'expérience, qui me donne la possibilité de collaborer au quotidien avec des personnes formidables, et celles-ci vont avoir la chance de former à leur tour des étudiants. Ce partenariat avec Epitech est en effet un échange dans les 2 sens, les étudiants vont apporter leurs idées, leur façon de voir les choses, avec leur créativité propre ».

L'attitude face aux problèmes

« La méthode projet, le modèle pédagogique créé chez Epita puis relancée par Epitech est, je pense, une méthode qui change vraiment la manière d'affronter et de régler des challenges. C'est foncièrement ce qui fait la différence. Et je pense que sur ce genre d'aventure, ce Lab' vente-privee, c'est une vraie force pour Epitech ». Son ouverture est prévue en janvier 2017, on en reparlera.

#PGW, des jeux, des jeux et Dungeon of Zaar

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Paris Games Week cette année, c'est du 27 octobre au 31 octobre. #PGW est le plus gros rassemblement annuel français consacré au jeu vidéo, il fait même partie du Top 5 des salons dédiés à cette industrie vidéoludique qui ne cesse de croître. Comme tous les ans, Epitech y sera présente pour faire découvrir nouveaux projets et jeux vidéos, pour la plupart différents de ceux présentés l'an dernier, notamment Dungeon of Zaar. Ce jeu vidéo développé par Vincent Bourçois et Cléry Passat (tous deux promo 2017), aux côtés d'un Ancien de l'école des Gobelins, est en pleine campagne Kickstarter en ce moment même.

Demandez le programme

Paris-Games-Week-Dungeon-of-Zaar-Epitech-Paris-Games Week-logo copy.jpgHana, jeu d'aventure poétique basé sur un univers sci-fi fortement teinté d'influences asiatiques ou ShadowLight, nouveau concept de FPS, présenteront de grosses démos de leurs versions définitives. Pour ceux qui ont déjà vu G.O.D- Sport (pour Galactic Orbital Death Sport) l'an dernier, Nicolas Crockey et Jérémy Falconnier (tous deux promo 2017) vous montreront une version totalement améliorée de ce jeu de sport spatial.

Teasing, promo et proto

Hana est en cours de finalisation, Camille Koziar (promo 2018) Romain Bruder et Théo Marchal (tous deux promo 2016) sauront vous donner l'eau à la bouche parce que Hana, c'est beau. Prosper Gratian (promo 2017) et Paul Morel (promo 2016) vous expliqueront concrètement en y jouant ce que c'est, que leur idée bien à eux du FPS avec ShadowLight... L'équipe de Play'n'Code, EIP promo 2016 devenu start-up vouée à l'apprentissage du code par le jeu vidéo, aujourd'hui incubée à la Creative Valley, sera là aussi (les samedi et dimanche).

Dungeon of Zaar

Vincent Bourçois et Cléry Plassat seront présents. Ce n'est pas la première fois que l'on vous parle d'eux, on avait d'ailleurs croisé ces passionnés de jeux vidéos en février dernier quand ils étaient venus présenter Dungeon of Zaar à Lyon e-Sport. Ce jeu de stratégie en ligne, super simple et hyper ludique se joue en un contre un au tour par tour. Dungeon of Zaar avait à cette occasion remporté le « Jury Price of Play Award ».

Jeu d'échecs chamboulé

D'après Vincent et pour résumer, « Dungeon of Zaar est un jeu d'échecs sauf qu'au lieu d'avoir des pièces définies par défaut, ce sont des mercenaires que le joueur va choisir lui-même au début de la partie. On y joue donc en un contre un, en tour par tour, le but étant de battre l'équipe adverse pour s'emparer des trésors des donjons de Zaar ».

Les changements en 8 mois

« Depuis Lyon, précise Cléry, il y a eu une grosse refonte de l'interface utilisateur, beaucoup de personnages ont été ajoutés, d'autres revus : on a mis de nouveaux objets, on en est à une quinzaine ; plusieurs maps ont été ajoutées ou modifiées aussi, aujourd'hui on en a 3, une quatrième est en marche. Maintenant, on a une version jouable en ligne et en local ».

Steam Greenlight

« Notre jeu s'est fait "greenlighter" en 7 jours, souligne Vincent, ce qui est un plutôt bon score, on était assez content. Cela nous a fait venir pas mal de monde, on a lancé les 2 campagnes en même temps pour que les gens passent de Greenlight au Kickstart' et réciproquement et ça s'est plutôt bien passé ».

Pourquoi Kickstarter

« L'idée avec la campagne Kickstarter, c'est qu'on aimerait avoir les moyens d'être sur notre jeu à plein temps, encore plus longtemps ». « Par exemple, explique concrètement Cléry, on voudrait arriver vite à 15 ou 20 personnages et pour les objets, en doubler le nombre, arriver à une trentaine au moins, une dizaine de maps aussi ».

Comme une start-up

« Cela fait un an qu'on travaille dessus, reprend Vincent, moi je suis en part-time dessus depuis 7 mois, Cléry nous a rejoints un peu après, c'est comme cela qu'on est passé du stade "prototype fonctionnel mais pas super" à une vraie version "pré-alpha" qui marche. Tout le monde peut tester le jeu gratuitement, on fait des Twitch de temps en temps pour jouer avec les joueurs et récupérer du feedback, les bugs qu'ils peuvent voir, les contenus qu'ils aimeraient voir ajoutés ».

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(de gauche à droite : Cléry, Noé et Vincent)

De la passion et ses sacrifices

« C'est Noé (Lecombre), diplômé des Gobelins, qui a déjà travaillé dans le jeu vidéo, avec des missions en freelance notamment pour Ubisoft, Disney si je ne dis pas de bêtise et quelques autres, qui a eu l'idée du jeu. Il a arrêté son boulot il y a un an pour se mettre à fond sur Dungeon of Zaar, il voulait avancer vraiment. Cléry et moi, on avait un peu d'économies et du coup cela a constitué pour nous notre part-time. On était tous les deux sur Paris, on a travaillé pendant 6 mois chez Noé. C'était super intense mais super cool comme expérience ».

La gniaque

« Même si on n'atteint pas l'objectif du Kickstart', le but n'est pas d'abandonner mais en revanche, cela va repousser le développement du jeu... Si on loupe cette campagne, cela ne fera que délayer les délais, on essaiera de trouver des investissements autrement. D'ailleurs, au sein de la Paris Games Week, il y a la Game Connection où l'on va pouvoir parler de notre jeu à des éditeurs, des investisseurs, voir s'ils sont intéressés ».

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