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Sur la route de l'innovation avec Forward

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En cette fin de semaine dernière du côté des 12 villes du réseau Epitech, les esprits de toute la promo 2018 étaient tournés tout entiers vers la préparation du dernier jour, le jour J du passage devant jury. Dans cette optique, coaching et conférences quasi quotidiennes ont été le pain non moins quotidien, depuis lundi 15 février, des étudiants de la promo afin de préparer au mieux leur pitch du 26 février et leurs réponses aux questions d'après pitch, toujours pertinentes, parfois déstabilisantes, des membres du jury.

Business model canvas

Quand on présente un projet « en mode start-up », ces questions tournent forcément autour du busines model canvas, le thème central de Forward (FWD), ces 2 semaines de créativité entrepreneuriale. Cette acculturation à l'« approche marché » d'un projet technologique est une expérience que les étudiants pourront faire fructifier tout au long de leur carrière, en commençant par leurs Epitech Innovative Projects, ces célèbres EIP.

L'entraînement au pitch à Rennes

Mercredi 24 février, Guillaume Chevalier, co-fondateur du Shift, start-up basée à Rennes dont l'objet est « d'accompagner aussi bien des start-up que de grands comptes sur le lancement de projets innovants en particulier dans le digital, de produits ou de services », est venu préparer la promo 2018 rennaise, les troisième année de cette année à l'école.

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L'art du pitch

« En général, on dispose de très peu de temps, souligne-t-il, pour faire passer nos messages et susciter l'intérêt de gens qu'on ne connaît pas sur un projet sur lequel on a parfois travaillé depuis des mois, voire des années pour certains. En 3, 5 mn en fonction de l'exercice, essayer de faire très bien comprendre à vos interlocuteurs quel problème on traite, comment on le traite et pourquoi, pourquoi nous on est les meilleurs pour ce faire ... Oui, pitcher, c'est tout un art ».

Faire pour savoir faire

« C'est bien, pour les étudiants, de venir écouter des gens qui leur apprennent à pitcher, mais le mieux c'est évidemment de pitcher soi-même ; de le faire 1 fois, 2 fois, 3 fois... Ne serait-ce que savoir tenir le micro, avoir une présentation qui a du sens, avoir une cohérence globale dans ses slides... Entre ce que l'on dit, ce que l'on montre, ce que l'on fait, la manière dont on se tient aussi parce qu'on est souvent concentré sur ce que l'on dit mais pas sur la manière dont on le dit : si on est caché dans un coin au fond de la scène à l'ombre, tout recroquevillé à regarder ses pompes, le message va moins bien passer... Tout est lié ».

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Miradoor vainqueur

Nolwen Le Guevel, Mickael Decouflet, Brendan Le Glaunec, Gwenael Le Neindre, Kevin Marrec, Valentin Peschard, Théodore Chesne et Victor Pigeon ont bien écouté cette dernière conférence avant « le passage sur scène ». Ils ont été désignés vainqueurs avec leur projet Miradoor, solution de gestion de parcs informatiques.

Sécurité

Comme l'explique Brendan, « actuellement sur le marché, il y a beaucoup de solutions et d'outils disséminés sur Internet, sur le montoring, l'inventoring, les postes à distance etc... Nous, on se propose de tout rassembler et de tout sécuriser par exemple sur un serveur local et interne à l'entreprise ». Comme le règlement du labEIP de l'école le permet, ils sont déjà partenaires sur ce projet avec la start-up Osytos.

Les membres du jury à Rennes

Outre Guillaume Chevalier, revenu par là-même vérifier si ses conseils avaient été bien retenus (...), Christel Le Coq (co-fondatrice et CEO de la start-up E.sensory), 
Corine Monnerie (coordinatrice du design et des interfaces numériques chez Ouest-France), Adrien Massiot (ingénieur web et applications chez Regionsjob),
Régis Bozec (chef de projet numérique et organisateur de la digital Tech pour la French Tech Rennes-St Malo)
 et Raphaël Thiry, directeur de l'agence web Avelook sont venus écouter les pitches des boostraps des EIP 2018.

D'une capitale à l'autre

De la capitale de la Bretagne à la capitale des Gaules, le dispositif était le même, hors le nombre de groupes FWD. Ils étaient 11 à Lyon. Pour Benoit Loeillet, digital innovation manager du Tuba de Lyon et membre du jury, « de ces 11 projets plutôt techniques, quelques-uns sont sortis du lot, avec de vrais usages identifiés, avec une vraie démarche aussi vers des utilisateurs, là où se crée toute la pertinence pour trouver un marché et une accroche et dès lors, des utilisateurs puis des clients derrière... 11 projets qui se sont développés de manière extrêmement intéressante en 15 jours. En 2 ans, ces projets ont le temps de vraiment évoluer vers des choses très, très pertinentes ».

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Le point de vue de l'insider

Julien Roupioz, Assistant Pédagogique Epitech (APE), l'avoue : « je n'ai vraiment pas eu besoin de mobiliser les étudiants, ils ont compris tout seuls le rôle qu'ils avaient à jouer dans la réussite de leur propre scolarité et l'impact que peut avoir FWD sur le déroulement de leur EIP plus tard. De même que les opportunités que FWD peut leur amener, les opportunités de réseau notamment, quand ce ne sont pas des partenariats pour leur projet... Ce type d'opportunité qu'on a vue se concrétiser en direct juste après la présentation d'un des groupes ».

Business card

Gilles Lioret, co-fondateur et président de Entrepreneurs Factory est cet autre membre du jury lyonnais qui a donné sa carte de visite au groupe PlayMeter juste après qu'ils aient pitché, enthousiasmé qu'il a été par la présentation et l'acuité business du projet. « Je leur ai donné ma carte explique-t-il, parce que je représente un fonds d'investissement qui vient justement d'investir dans une société qui s'appelle Oxent, propriétaire du tournoi ESWC, qui organise les championnats du monde du jeu vidéo et qui développe sa plateforme Internet. Son nom est Tournament et littéralement, elle "explose" ».

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PlayMeter

Playmeter est le complément idéal à ce type de plateforme, ce projet vise en effet à professionnaliser encore plus le marché de l'E-sport, par la valorisation des joueurs professionnels via leurs communautés internationales de fans prêts à parier sur leurs matches. Ce groupe a remporté les suffrages du jury à Lyon, il est composé de Tristan Debroise, Mathurin Dubost-Carron, Grégoire Ducharme, Hugo Nouts, Maxime Radomski, Maxime Soufflet, Thibault Woivre et Guillaume Plantié : bravo à eux.

Le jury à Lyon

Outre MM. Loeillet et Lioret, le jury lyonnais comptait dans ses rangs Jean-Marc Allouet de Cap'Tronic, Benoit Ducrest de Lyon Start Up, Dominique Garralon d'Initiative Rhône-Alpes, Thomas Jaussoin de Lunabee, Johan Pellet de l'EISBM, François Quemeneur de BeyondLab et enfin, Marc Fancon de Kptive.

Axes d'amélioration

Ce dernier a pointé justement ce sur quoi FWD se concentre, « "l'innovation amont", qui concerne plutôt le concept, le business model et l'approche marché, c'est un sujet qui reste clairement à travailler et à développer parmi les étudiants. Sur la dimension technique qui fait davantage partie de l'univers de l'innovation aval, la mise en place d'un schéma d'itération qui a du sens par rapport à une réalité marché, là, on les sent évidemment plus à l'aise ».

Pistes d'exploration

C'est pour cette raison qu'en plus de ces 2 semaines d'intense acculturation au busines model canvas, l'école organise entre autres les events Do The Right Team, notamment à Lyon. Pour que l'amont et l'aval de l'innovation se rejoignent au bon moment, que les profils qui font les équipes et donc les start-up les plus disruptives se rencontrent au juste croisement des courants porteurs et aillent toujours et encore plus loin. Fast forward.


Kawaii Rooms, le jeu vidéo trop mignon

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Danijel Zarkovic, Alexandre Champion, Rodolph Vogt et Chanh Allaux, tous les quatre de la promo 2014 et d'ailleurs membres du même Epitech Innovative Project, M-Cador, ont fondé kickAlive une start-up orientée jeu vidéo en 2015. Afin de promouvoir leur jeu, Kawaii Rooms, ils seront au célèbre et grand raout spécialisé sur le sujet à San Francisco : la Game Connection America 2016. Ils ont été sélectionnés pour les Development Awards organisé dans ce cadre. Il est encore temps de les soutenir.

Game Connection America

C'est Danijel qui nous explique le contexte, « la Game Connection America est un événement organisé chaque année, qui accueille plus de 2700 professionnels du jeu vidéo. Or, depuis 2015, ils organisent les "Development awards". Ces prix sont donnés aux jeux encore en développement. Notre jeu, Kawaii Rooms, a été repéré pour participer à deux de ces awards. »

L'important, c'est de gagner

« Nous avons été nominés dans la catégorie "Best Social Game". De plus, nous prenons part au "People's Choice Award", dont le gagnant est celui qui recevra le plus de likes sur Facebook. La clôture des "votes" a lieu samedi 12 mars 2016 et on a récolté organiquement 1650 likes alors... votez pour nous ! »

Kawaii Rooms, késako ?

« Kawaii Rooms, poursuit Danijel, est un jeu vidéo mobile (Android et iOS) qui consiste à gérer un écosystème où l'on a des petites créatures : des chats, des chiens, des pandas ou des personnages plus fantaisistes comme un dragon. Il revient au joueur de s'occuper d'eux, un peu comme un Tamagotchi. Il faut les nourrir, leur donner de l'amour, subvenir à leurs besoins, jouer au ballon etc. En plus de cette occupation, il va falloir produire les ressources dont ils ont besoin pour manger ».



Confédération animale du travail

« Les joueurs disposent de ce qu'on appelle des « ateliers » : si on veut vendre du jus de mûre, on envoie la créature dans l'atelier "pressoir". Il y a également une autre composante du jeu qui consiste à faire tomber amoureuses les créatures entre elles et de ces histoires d'amour, naissent des petits qu'il faut faire évoluer en adultes... ».

Social game

« Comme dans pas mal de jeux actuels, on va pouvoir visiter les mondes de ses amis ; on y est même encouragé : il faut jouer en communauté pour avancer. Pour faciliter cette avancée, il y aura la possibilité d'échanger des ressources, des animaux, des fruits ou des objets... Un ami au niveau plus élevé peut nous aider à avancer dans le jeu plus rapidement ».

D'où vient l'idée ?

« Nous avons constaté que le monde du jeu était obnubilé par le mid / hardcore, avec quasiment que des jeux de shooters (FPS), de stratégie (RTS), de combats et de guerriers. Nous pensons qu'il y a un vrai espace pour nous, une niche presque inexploitée ».

Cible féminine

« Notre cible, ce sont les femmes. Une population qui est trop peu adressée sur le marché par rapport à son potentiel. Ce sont des jeux d'action, de stratégie, de sport qui sortent en masse tout le temps... ».

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San Francisco, les voilà

« Nous partons tous à San Francisco et nous allons présenter le jeu pendant le salon, networker, rencontrer des gens de l'industrie, que notre réseau soit encore plus fort... ».

Game connexions

« Nous étions l'an dernier au Facebook CEO gaming summit qui se tenait à Londres. Nous avions rencontré des gens comme Julien Codorniou - Director of global platform partnerships chez Facebook -, Bob Slinn - Head of Games Partnerships, qui s'occupe de la region EMEA chez Facebook... Et beaucoup d'acteurs du jeu vidéo (Miniclip, King, Ubisoft etc.), des contacts très fructueux puisque nous sommes en négociations avec certains... ».

Amorçage

« Nous avons fait une première levée de fonds auprès de nos proches. Ensuite on a fait un deuxième tour auprès d'investisseurs privés. Nous avons aussi obtenu une subvention du CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée). Au total, nous avons réuni 600 000 €. Dans n'importe quelle société, le coût de ce que nous avons créé serait facilement doublé sauf que nous, nous ne comptons pas nos heures, la passion qui nous habite nous donne des ailes ».

Un hackathon, des fonds

« Autre anecdote : nous avons participé à un concours BemyApp : on avait donc fait un petit jeu vidéo dans le cadre d'un hackathon avec le Crédit Agricole. Nous sommes arrivés troisièmes et pendant la remise des prix, on a accroché avec un gros investisseur... Résultat : il a pris part à notre augmentation de capital ». Comme on dit, l'occasion fait le larron.


N'oubliez pas de voter pour eux ("aimez" la photo pour valider votre vote).

Le Forum de la mixité numérique

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L'association E-mma a organisé hier jeudi 3 mars son premier Forum de la mixité numérique sur le campus technologique Paris-Sud de IONIS Education Group. L'absence de mixité dans le domaine numérique ne cesse d'étonner : dans un secteur aux potentiels infinis de carrières, la grande majorité des jeunes femmes continue de penser que ce domaine est un monopole masculin. Pourquoi ? Répondre à cette question était l'un des thèmes centraux de ce Forum de la mixité.

L'intérêt de la mixité pour les entreprises

Comme l'a rappelé Marie Doutre Roussel, consultante IT opérations chez Microsoft, « les dernière études montrent que les entreprises paritaires ou mixtes sont plus performantes, les équipes plus créatives. La mixité représente une vraie valeur ajoutée pour les organisations ».

Un Forum réussi

Il n'y a pas que des étudiantes dans E-mma et heureusement car la mixité, ça se pratique dans les deux sens. Tous ses membres ont très bien travaillé et réussi à réunir nombre d'invités plutôt impressionnant, qu'on en juge par cette liste :

  • Cécile Collin, chargée de recrutement chez DigitasLBi,
  • Elise Covilette, co-fondatrice de Kokoroe,
  • Marie Doutre Roussel, consultante IT opérations chez Microsoft,
  • Olivier Ezratty, consultant en stratégies de l'innovation et fondateur du blog Opinions Libres,
  • Marie-Amélie Frere, co-présidente de Girlz in Web,
  • Amandine Goujon Zimmerle, vice-présidente de Femina Tech,
  • Diana Marimoutou, QA lead du pôle technologique, DigitasLBi,
  • Béatrice Matlega, responsable de la politique de citoyenneté, Microsoft,
  • Justine Mills, program/site manager chez IBM,
  • Rachel Orti, senior software engineer, IBM,
  • Isabelle Pestourie, responsable communication & événementiel au sein de Social Builder,
  • Mathilde Rigabert Lemée, co-fondatrice de Duchess France,
  • Sophie Viger, directrice de la Coding Academy et de la Web@cadémie.

Petit historique

L'association E-mma a été créée il y a deux ans pour « changer la donne et lutter contre les préjugés ». Cécile Collin se souvient : « on a accompagné l'association E-mma à ses tout débuts car Emmanuelle Hipeau, DRH de Digitas LBi, a souhaité qu'on se mobilise pour aider l'association à se construire, construire le nom, la marque, le logo (qui changé depuis) et leur visibilité digitale de l'association ». Depuis, d'autres étudiants sont venus, les promos se passant le relais de cette belle cause.

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À quoi ça sert un Forum de la mixité ?

« Ce genre de forum permet de vérifier, confirme Diana Marimoutou, que des gens réfléchissent à ce genre de problématique. Cela permet d'échanger, de voir ce qu'il se passe un peu partout. Le monde du numérique est connoté masculin, on essaie de comprendre pourquoi. On réfléchit et chacun apporte sa petite pierre, sa contribution pour démystifier un peu le problème ».

La preuve par l'exemple

« Faire des événements comme celui-ci s'inscrit dans cette stratégie des rôles modèles, rappelle Mathilde Rigabert Lemée, il s'agit d'amener une fille qui voudrait se lancer dans le numérique mais qui se retient à cause des préjugés, à cette question : si elle, elle le fait, pourquoi pas moi ? Les Duchess, notre association de femmes développeuses est née du besoin qu'on a eu de montrer qu'on n'était pas toutes seules. Montrer qu'on peut être maman, conférencière, bosser dans une grande entreprise ou une entreprise connue au niveau technique, montrer que c'est juste possible. Pour pouvoir se projeter, il faut voir des gens comme vous ».

Évangéliser partout

« Girlz In Web, explique Marie-Amélie Frere, est une association qui s'occupe des professionnelles mais il est clair que c'est très tôt qu'il faut parler de la place des femmes dans le digital. L'association Wi-FIlles qui était là aussi, évangélise dans les écoles, les lycées, c'est là où c'est hyper important. Mais pas seulement et c'est que je disais à un de vos étudiants, Gilbert, en répondant à une des ses questions : en plus de toutes les initiatives du type Wi-FIlles, de programmes scolaires X ou Y, c'est aussi à la maison que ça commence... ».

Casser les clichés

« Il faut parler de ces stéréotypes, reprend Diana Marimoutou, ce n'est pas en restant chacun dans son coin que les choses vont avancer. Peut-être que des gens qui n'ont pas conscience de ces sujets vont alors se rendre compte de cette réalité grâce à ces débats. Il faut casser ces clichés et faire tomber ces murs ». On ne saurait mieux dire.


La Project Week 2016 est lancée

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L'édition 2016 de la Project Week a commencé ce lundi 7 mars. Le Groupe La Poste était le partenaire de l'édition 2015, cette année c'est Bouygues Construction qui se prête à l'exercice : il s'agit de faire travailler des équipes pluridisciplinaires composées d'étudiants d'Epitech, de l'ISEG Marketing & Communication School et d'e-artsup sur des problématiques poussées par l'entreprise. Pour cette troisième Project Week, c'est la ville durable selon Bouygues Construction qui en constitue l'horizon global.

Mobilisation étudiante

Plus de 900 étudiants des 3 écoles, répartis sur les 7 campus urbains IONIS Education Group de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse, se sont inscrits cette année. Chaque équipe comprend en son sein, 3 étudiants d'Epitech, 2 étudiants de l'ISEG Marketing & Communication School, et 1 étudiant d'e-artsup. Pour certains, notamment les étudiants de première année et deuxième année d'Epitech, il s'agit de la première occasion de se confronter à des profils parfaitement complémentaires aux leurs pour travailler en méthode projet à l'attention d'une entreprise très à l'écoute de leurs idées. Ils sont accompagnés de coaches internes au Groupe IONIS et de Bouygues Construction.

Un événement national

La conférence de lancement, top départ d'une semaine d'intense idéation et de début de prototypage, s'est déroulée sur le campus Parmentier du Groupe IONIS. Elle était retransmise en direct sur les 6 campus régionaux. Marc Drillech, directeur général du groupe a d'abord rappelé les enjeux d'une Project Week. Antoine Gibour, Prospective & Marketing Stratégique chez Bouygues Construction a ensuite soumis aux étudiants les thèmes soumis à la sagacité des étudiants.

L'aménagement urbain durable, thème de la Project Week 2016

Ces thèmes rappellent Antoine Gibour « s'inscrivent dans des concepts globaux sur lesquels nous travaillons à Bouygues Construction : la ville durable, la capacité à faire des villes et des quartiers qui consomment beaucoup moins d'énergie et de ressources au sens large (moins d'empreinte carbone, intégrant de la nature en ville etc.). Sans oublier un second pilier : qu'est-ce qui va réunir ces "morceaux" de ville à haute qualité de vie ? Cela passe par la mixité fonctionnelle, la mixité sociale, l'intégration des nouveaux usages qu'on peut avoir, au sein des quartiers, des bâtiments... ».

Les questions 2016

« Ce que l'on attend des étudiants, poursuit M. Gibour, c'est qu'ils réfléchissent selon 3 trois problématiques, sous-ensembles de questions propres à cette thématique globale :

  • Comment peut-on aider les gens à bouger plus ? Ce premier sujet n'est pas anodin, beaucoup de déplacements pourraient être effectués sans moyens motorisés et donc sans émission de gaz à effet de serre.
  • Comment aller sur le zéro déchet ? C'est le contenu comportemental des projets attendus qui est important ici : il n'y pas vraiment de rupture technologique mais énormément de choses à faire au niveau du comportement. Cela passe par beaucoup de solutions on-line ou low-tech. Par exemple, comment passer aux épiceries sans emballage, repair cafés etc.
  • Dernier sujet, celui de la concertation citoyenne : on sait maintenant que si l'on veut que toutes ces problématiques "prennent" dans les territoires, il faut intégrer les citoyens à la mise en place des dispositifs, pour en garantir la bonne compéhension et donc l'implication de tous. Cette intégration doit se pratiquer en amont, que les habitants participent vraiment à la co-construction de leurs quartiers ».

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Des équipes pluridisciplinaires, conditions du succès

Marc Drillech a rappelé à tous les étudiants ce que l'on leur demande dans le cadre d'une Project Week, « trouver un projet et le définir de façon à ce qu'il ait une vraie assise stratégique, une vraie réflexion et une vraie mise en œuvre ; une vraie rupture technologique, une vraie idée qui permette de faire la différence. Et enfin, que les projets aient une vraie personnalité qui s'exerce de A à Z, non seulement sur le plan visuel mais plus globalement sur l'esprit global du projet ».

L'historique de la Project Week

À l'origine de la Project Week, Marc Drillech est le plus à même de nous rappeler le concept en tant que tel d'une Project Week : « elle est née d'une double évidence. La première, c'est une évidence de marché ; ce que l'on attend aujourd'hui de gens qui travaillent sur un projet, c'est de représenter un apport à la fois stratégique, créatif et technologique. La deuxième évidence est que nous avons au sein de nos campus urbains ces savoir-faire à la fois technologique et digital, créatif et stratégique ».

La vraie vie

« Ces projets mis en œuvre dans le cadre de la Project Week doivent être des projets "positivement réalistes", poursuit-il. Ce que j'entends par là, c'est qu'il est sûr que dans l'exercice quotidien de l'apprentissage, les étudiants préfèrent peut-être avoir des références qui font rêver, pour y travailler dessus pendant une semaine mais la réalité, ce n'est pas celle-là ».

Travailler plus pour travailler mieux

« Je souhaite même que les sujets soient "rébarbatifs" dans le sens "difficile" du terme : il faut que les étudiants soient dans la réalité des métiers. Quand on prend aujourd'hui Bouygues Construction, les questions sont : comment je construis la ville, la cité, la maison de demain entre sécurité, connexion, modernité, besoin de repères ; des problématiques lourdes qui nécessitent de la part des étudiants beaucoup plus de travail qu'ils ne le croient ».

L'intérêt pédagogique d'une Project Week

« Je pense qu'ils aiment ça, pendant une semaine ils sont "à fond" et ça, ça leur plaît. Cette culture intensive du projet - on s'investit et on en voit le résultat -, est très utile au niveau pédagogique et à leur future adaptation à la demande du marché ».

Confirmation estudiantine

Baptiste Dupuis (promo 2019 d'Epitech et trésorier du BDE) confirme ces dires : « Je suis là parce que j'aime travailler en groupe, avec des gens qui ont d'autres profils, exactement comme en entreprise. Aujourd'hui deux sujets m'intéressent, on verra ce que mon groupe va prendre. » Un autre Baptiste, Baptiste Moutier (promo 2018), président de la Junior Conseil Taker souligne quant à lui une autre évidence : « Bouygues est un grand groupe et travailler sur des problématiques comme celles-ci avec une grosse entreprise française est toujours intéressant, après on va voir ce qu'on va réussir à faire... ». Rendez-vous lundi 14 mars prochain pour les pitches des groupes devant jury, en vue de la sélection des finalistes nationaux.

Les petits magiciens d'Oz

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La deuxième édition du concours Move Your Robot s'est achevée samedi 27 février dernier. Comme l'an dernier, la start-up toulousaine Naïo Technologies a laissé son robot agricole dénommé Oz au centre de toutes les attentions étudiantes. Ceux-ci sont venus de toutes les écoles d'informatique et d'ingénieurs de Toulouse et d'ailleurs, dont Epitech évidemment. Ils avaient comme défi d'apporter des solutions originales en particulier sur le contrôle à distance de ce petit Oz.

Concours au long cours

C'est cet automne que les étudiants ont commencé à se pencher sur ce challenge robotique. Florian Badier de la promo 2018 qui a travaillé en binôme avec un étudiant d'une autre école sur ce concours Move Your Robot le confirme : « Le concours s'est déroulé sur 6 moins environ, commençant en septembre dernier. Le samedi 27 février, on présentait le résultat de notre travail au jury qui, selon ses critères, jugeait notre intelligence artificielle, l'intelligence de l'algorithme, les technologies utilisées etc. ».

L'objet du concours

Le but du jeu était d'implémenter un algorithme de contrôle, de sorte qu'Oz soit capable d'obéir au doigt et à l'œil comme le dit l'expression consacrée. Pour cela et comme le rappelle toujours Florian, « on avait 3 "maps" à valider d'abord sur simulateur, avec 2 essais par map ». Ces cartes, comme le précise Naïo Technologies, servent à mesurer les niveaux de complexité des parcours du robot.

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Du virtuel à la gadoue

Puis précise Mouloud Aissani, promo 2018 de même, « on est passé sur le terrain, ce qui consistait à faire déplacer le robot dans un champ le plus précisément et rapidement possible ».

L'important c'est de participer

« Chaque groupe passait chacun son tour poursuit Florian, et c'est là où nous nous sommes le mieux débrouillés, je pense, parce qu'on avait un des meilleurs virages sur le demi-tour. Et puis le robot tenait bien la route. Sauf qu'on a eu des problèmes sur la communication qui "crashait" : on a identifié le problème, ça venait du langage qu'on a choisi : Python. Python "galérait" un peu, c'était trop bas niveau pour ce langage, on aurait dû faire ça en C ou C++... ». Florian a terminé troisième avec son binôme issu d'une autre école.

La rage de perdre

« Cela m'a fait plaisir d'être sur le podium mais c'est rageant aussi parce qu'on n'était pas loin des premiers, eux ont eu 54 point et nous 50... »

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(Florian Badier)

La rage de perdre, Mouloud l'a ressentie aussi avec Alexandre Jallon (promo 2018 aussi), quand ils ont fini cinquièmes : « ce qui nous a causés préjudice, c'est surtout sur la partie simulateur, nous avions un problème avec le réseau du coup nous recevions les "paquets" (de données) en retard. Par exemple pour les données du LiDAR (télédétection par laser), le robot détectait un obstacle et nous recevions l'information bien après ».

Concours cool

« Le challenge était cool, au final nous avons passé un bon moment, précise Mouloud. Surtout au moment de la partie des tests sur le robot en réel, nous avions le meilleur algo. Mais cela n'a pas suffi pour rattraper notre retard pris sur le simulateur ». C'est en sortant frustré qu'on revient plus fort, avec l'envie de gagner...

NB : toutes les photos, hors celles de Florian, sont le fait de Tien Tran.

Une journée à Epitech

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Il se passe tous les jours quelque chose à l'école. À Paris, mercredi 9 mars, les salles machines étaient occupées depuis le matin par les étudiants et des conférences planifiées en fin de journée, notamment celle pour les étudiants en prévision du Google Summer of Code, la communauté IBM avait elle portes ouvertes pour organiser son IBM Bluemix Meetup. Et enfin, un des spécialistes des plus reconnus de la prospective et des tendances émergentes est venu visiter le campus. Une journée presque comme les autres.

Soon x 3

Alexis Botaya est le co-fondateur et rédacteur en chef de ce qui est plus qu'un magazine : Soon soon soon est certes et d'abord un média crowdsourcé sur les innovations et les modes de vie émergents. C'est ensuite un cabinet d'étude pas comme les autres : chaque trimestre, Soon Soon Soon publie son "Soonoscope", une analyse poussée des tendances, à destination des entreprises et agences de publicité. Le tout repose sur une large communauté d'éclaireurs et d'experts.

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C'était comment ?

Le Campus technologique IONIS Education Group - Kremlin - Bicêtre n'est pas occupé par la seule Epitech, s'y trouvent également Epita, IONIS- STM, la Web@cadémie, la Coding Academy et bien d'autres structures telle StartUp 42, accélérateur de start-up numériques sponsorisé par Epita qu'Alexis Botaya est venu visiter pour commencer. Puis certains des piliers du Hub Innovation d'Epitech lui ont présenté leurs projets, pour terminer au Spot Bouygues installé sur le campus. On lui a demandé comment il avait trouvé cet « innovation tour » au Kremlin Bicêtre, sa réponse fut courte mais efficace : « je me suis pris une claque ». C'est dit.

IBM Bluemix Meetup

En début de soirée, la communauté impliquée ou simplement intéressée par la nouvelle offre IBM Bluemix s'est rassemblée non pas au Hub comme prévu mais dans une autre salle du campus, pour une raison simple : trop de monde... Il faut dire qu'une nouveauté a été introduite cette année, les membres de la communauté peuvent désormais venir aux Meetup pour parler de leurs projets.

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2 start-up

Les porteurs du projet Smart Agriculture Gateway sont venus expliquer comment les technologies (avec les services IoT Foundation et Cloudant intégrés à la plateforme Bluemix) peuvent aider les cultures à résister au changement climatique. Guy Lecurieux Lafayette, co-fondateur de Green CitiZen est lui venu expliquer en quoi son "Starter Kit IoT" permet de faciliter le « maquettage » et les cas d'usage dans le monde de l'Internet des Objets, pour reprendre les mots de Yves Le Cléach, Business Rules for Bluemix, Senior Software Engineer, IBM France Lab et co-organisateur de ce Meetup.

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Google Sumer of Code

Au même moment à 18:30, Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues évangélisait en compagnie de Michaël Ohayon (Epitech promo 2016) sur tout l'intérêt de postuler au Google Sumer of Code 2016 en s'adressant à une cinquantaine d'étudiants présents physiquement à Paris dans l'amphi et tous ceux en régions y assistant sur écran. On se rappelle que Michaël y avait participé l'an dernier, sur le projet dont Lionel Laské s'occupe aussi : Sugar, plateforme pédagogique du projet One Laptop per Child.

L'attrait de l'été

« Il faut remplir trois conditions pour être accepté, rappelle Lionel Laské : il faut une organisation open source, reconnue comme telle par Google, la nôtre est Sugar Labs. Dans chaque organisation il faut des mentors qui vont d'abord sélectionner des étudiants puis les chapeauter. Concernant les étudiants, il faut savoir qu'il y a beaucoup de demandes : l'an dernier par exemple sur les seuls sujets de Sugar Labs, on a reçu une centaine de candidatures pour 6 projets, ce qui fait plus d'une quinzaine de candidats par projet... ».

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Pourquoi faire ?

« Participer au Google Summer of Code, souligne Michaël, apporte des compétences techniques évidemment et puis des rencontres aussi. De l'expérience technique parce que ce sont des sujets assez poussés, à partir desquels il faut tout inventer ou presque... Le programme dure 3 mois. Moi j'avais 4 applications à faire, ce qui change évidemment en fonction du projet que l'étudiant propose, les propositions venant de lui. Au moment de candidater, lui faut expliquer les enjeux, montrer qu'on a bien compris ce qui est proposé par l'organisation ».

Doré au dollar

« Il y a 2 validations, un première pour vérifier que tu n'es pas un "bot", que tu existes bien que tu es motivé par le projet... Une fois cela fait, tu reçois 500 $. Une deuxième validation, à la moitié du parcours, est effectuée par les mentors qui donnent leurs résultats à Google. Si tu es validé, une somme de 2250 $ se débloque ; tu continues le projet et à la fin tu obtiens 2750 $, ce qui en tout fait 5500 $ et c'est plutôt pas mal... ». Un été studieux mais sympa.

Digitale Alternance 2016, le challenge étudiant pour révolutionner l'agriculture

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Digitale Alternance 2016, la deuxième édition de ce challenge organisé par Solocal Group en partenariat avec Epitech et AgroCampus Ouest, a commencé lundi 7 mars pour se terminer le lendemain, mardi 8. Une soixantaine d'étudiants des 2 écoles se sont réunis en équipes de 4. Deux fois deux étudiants de chaque école pour réfléchir comme le dit Fabrice Hesling, directeur pédagogique régional d'Epitech Rennes sur « l'agronomie 2.0 : de quoi sera faite l'agriculture demain avec les moyens qui se dessinent aujourd'hui en rendant les choses plus efficaces et rentables ? ». Une question, beaucoup de réponses et tout autant de motivation.

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Pitch et re-pitch

14 groupes projets se sont en effet lancés dans la course, tous ont pitché pendant la première phase de sélection dans l'espoir d'accéder à la finale. 5 projets ont été retenus pour re-pitcher devant un jury et un parterre réunissant une bonne partie de l'écosystème local. Représentants d'acteurs privés comme publics, de Rennes Atalante à la French Tech Rennes St Malo en passant par les Jeunes Agriculteurs d'Ille et Vilaine et sa chambre d'agriculture représentée par sa directrice adjointe, sans oublier Arnaud Legrand le CEO et fondateur de la jeune pousse qui monte, Energiency, qui a parlé de son expérience, très instructive, en introduction de cette finale - tout le monde était toute ouïe.

Allô actu

Comme l'a dit Catherine Dupont de la chambre locale d'agriculture, « l'économie agricole est une économie vivante qui sera dynamisée par le numérique ». Les étudiants ne l'ont pas faite mentir. Ils ont imaginé des solutions innovantes notamment sur la vente directe du producteur au consommateur et sans intermédiaire des produits agricoles via des applis mobiles, mais pas seulement.

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La ville verte

Ainsi du projet Pot'Agglo qui a fait partie des 5 finalistes. Ce projet vise à végétaliser la ville qui, en se basant sur des chiffres bien réels, pense pouvoir nourrir près de 40 % d'une agglomération comme Rennes via la création d'écosystèmes intelligents.

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Aquerra

Le groupe portant le projet Aquerra a lui imaginé un drone avec logiciel intégré. Celui-ci est relié à un système d'irrigation, ce qui ouvre la possibilité d'une automatisation de l'exploitation et délivre alors son exploitant de corvées devenues inutiles. Ce gain de temps lui permet de se pencher plus sur les données offertes par Aquerra, comme connaître plus vite la naissance ou le développement de maladies, par exemple. Amélie Dolfi et Aline Brossin d'AgrosCampus Ouest, Vincent Offredo et Charles-Antoine Attia - tous deux Epitech promo 2019 - ont terminé troisièmes de ce challenge Digitale Alternance 2016.

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Pan

Les deuxièmes sont le groupe nommé Pan par ses initiateurs - Robin Lebout et Lucas Languedoc, deux promo 2019 en compagnie d'Aurel Gallois et Oscar Mallet de l'école d'agronomie. Pan consiste à installer un système de panneaux solaires reliés à des cartes Arduino, pour mesurer la biomasse et la ration animale. L'idée de Pan est d'offrir aux agriculteurs l'outil qui leur donne toutes les informations nécessaires pour moduler leurs dépenses alimentaires et lutter contre la gaspillage - les membres du réseau Pan se vendant leurs surplus nutritionnels. En d'autres termes, Pan optimise l'alimentation animale de demain.

Une équipe soudée

Cause ou effet de l'intérêt du projet, Lucas a en tout cas senti « une énorme cohésion de groupe, du coup on s'est tous transmis les informations, c'était très bénéfique ». Aurel confirme, « dès le début du projet, on a senti nos camarades d'Epitech emballés par l'idée qu'on avait au début avec Oscar. Le projet a beaucoup évolué en 48 heures par rapport à l'idée initiale et c'est vrai qu'au cours des questions des jurys, que ce soit pendant le premier ou le second pitch, ça leur est arrivé de répondre à des questions d'agro et nous à des questions techno, par exemple sur le boitier avec l'Arduino ».

Bonne ambiance

Robin était lui aussi ravi, « j'ai trouvé cet hackathon très instructif dès l'instant où l'on a pu partager, apprendre à connaitre ces questions d'agronomie grâce à Aurel et Oscar. C'était une bonne ambiance, une super expérience, vraiment ».

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Les premiers : La Ferme d'à côté

Les vainqueurs de ce challenge Digitale Alternance 2016 sont Clément Genot et Louis Person (deux promo 2019) avec Matthieu Haudebourg et Quentin Lanuzel d'AgroCampus Ouest. Comme le précise Quentin « La Ferme d'à côté met en contact les vendeurs qui font de la vente directe de produits de leur ferme avec les consommateurs via notre appli mobile. Grâce à la géolocalisation, je suis au courant des actualités de toutes les fermes autour de moi, par exemple quand je suis en vacances en famille dans une région que je ne connais pas ; c'est l'appli qui envoie des notifications quand on se retrouve à côté des fermes avoisinantes ».

Fatigué mais content

« Au début, avoue Clément, ce n'était pas forcément évident de confronter nos idées et petit à petit on a trouvé une solution qui nous convenait à tous. C'est une grande surprise pour moi d'avoir gagné et j'ai trouvé ça vraiment bien d'avoir découvert plein de monde... ».

Le bilan du point de vue Solocal Group

Julien Veyrier secrétaire général adjoint, directeur des ressources humaines et institutionnelles de Solocal Group le confirme, « j'ai beaucoup aimé cette deuxième édition de Digitale Alternance parce que, même si la première édition avait déjà été une réussite, on a pu s'appuyer cette fois davantage, au-delà des 2 écoles, sur l'écosystème local et sur les représentants des professionnels. Or je pense qu'il est intéressant pour les écoles d'avoir aussi des témoignages d'entrepreneurs, d'avoir la présence de la French Tech et tout l'écosystème autour (...) ».

Les Y ne sont pas ce qu'on croit

« Je trouve passionnant, prolonge-t-il, de venir au contact de ces jeunes en formation aujourd'hui qui seront les salariés de demain. Selon moi, c'est un très grand message d'espoir de voir à quel point les jeunes qui sont formés dans vos écoles sont des jeunes qui ont l'esprit d'entreprise, professionnels dans leur approche des sujets qu'on leur propose, ayant une capacité d'innovation et une capacité d'entrepreneuriat fortes. Cela me laisse extrêmement confiant sur ce que peuvent apporter ces générations de jeunes dans l'entreprise ». Notre école est tout à fait sur cette ligne, il est très logique qu'Epitech et Solocal Group soient partenaires.

Le dièse, c'est de gagner

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Les années passent et le Google Hash Code prend de l'ampleur. Cette année, le Google Hash Code troisième du genre s'est ainsi ouvert aux autres continents, de l'Afrique au Moyen-Orient. À cette édition 2016 de ce challenge d'algorithmie le 11 février dernier, plus de 17 000 jeunes développeurs (étudiants ou non) ont participé. Tous souhaitaient évidemment se qualifier pour la finale qui se joue samedi prochain, ce 19 mars. Une équipe Epitech y sera.

Epitech loves Google Hash Code

Google avait organisé cette année ce concours dans une logique de hub et cela tombe bien puisque notre école a lancé il y a bientôt 2 ans son Hub Innovation, avec un hub par ville c'est-à-dire 12 à l'échelle du réseau national Epitech. Comme un fait exprès et d'après Google themselves, « Epitech fut sans conteste le plus grand réseau de hubs de par le monde en nombre de participants ».

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4 Epitech en finale chez Google Paris

Une équipe d'Epitech Lyon, avec un étudiant d'Epitech Montpellier qui s'y est joint à distance, commence à préparer ses valises et ses esprits pour être fin prête en vue de la finale de samedi prochain, une journée d'intense cogitation algorithmique. Il s'agit d'Antoine Bolvy, Quentin Buathier et Yoann Long, tous de la promo 2018 étudiant à Epitech Lyon, sans oublier Sébastien Saletes, promo 2019 d'Epitech Montpellier. Belle performance, puisque l'on ne comptait rien moins que 1054 équipes sur ce Google Hash Code 2016...

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(Yoann Long, Quentin Buathier et Antoine Bolvy)

Le thème des qualifs

Après que Quentin nous ait rappelé le timing très serré de cette première épreuve, « un exercice de 4 heures », Yoann nous rappelle à son tour le thème de cette journée de pré-sélection du 11 février. « C'était sur les drones : il fallait établir une "roadmap" de livraison, donc de déplacement du drone sur une carte en 2D et des coordonnées etc. L'idée étant de faire le maximum de livraisons le plus rapidement possible. Plus les livraisons étaient effectuées tôt, plus on gagnait de points sur le nombre d'items etc. C'était vraiment un problème d'algorithmie classique. »

Faire simple c'est compliqué

« Quand on a commencé, se souvient Antoine, on a vu le problème et on a tout de suite pensé à une solution "de base". En la testant, on a vu que cela se passait bien, on a "juste" passé les 2 autres heures à optimiser cette solution un peu simpliste mais qui nous a permis de nous qualifier. Je pense que beaucoup d'autres groupes ont voulu faire un algorithme super efficace qui allait tout "défoncer" sauf qu'au bout de 2 heures ils n'avaient toujours pas commencé à coder donc forcément... ».

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Ne pas céder à la tentation

Il était pourtant tentant d'essayer de construire un « algo » - comme on dit entre informaticiens - plus raffiné, cela a même fortement tenté Yoann une heure avant la fin : « j'ai pensé à un autre algorithme qui, je pense, aurait pu être extrêmement bien optimisé... Mais clairement, on n'avait pas le temps de le coder, du coup on est resté sur celui avec lequel on était parti et qu'on a amélioré au fil de ces 4 heures ». En d'autres termes : itérer et itérer encore...

Samedi c'est 12 heures

Antoine, Quentin, Yoann et Sébastien auront peut-être le temps de partir sur une fausse bonne idée mais pas deux, samedi prochain. « Cette finale du 19 mars se joue sur 12 heures d'affilée, c'est beaucoup plus intensif... », souligne justement Yoann. On n'a qu'un seul mot à leur adresser : bon courage.


La Project Week 2016 est lancée

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L'édition 2016 de la Project Week a commencé ce lundi 7 mars. Le Groupe La Poste était le partenaire de l'édition 2015, cette année c'est Bouygues Construction qui se prête à l'exercice : il s'agit de faire travailler des équipes pluridisciplinaires composées d'étudiants d'Epitech, de l'ISEG Marketing & Communication School et d'e-artsup sur des problématiques poussées par l'entreprise. Pour cette troisième Project Week, c'est la ville durable selon Bouygues Construction qui en constitue l'horizon global.

Mobilisation étudiante

Plus de 900 étudiants des 3 écoles, répartis sur les 7 campus urbains IONIS Education Group de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse, se sont inscrits cette année. Chaque équipe comprend en son sein, 3 étudiants d'Epitech, 2 étudiants de l'ISEG Marketing & Communication School, et 1 étudiant d'e-artsup. Pour certains, notamment les étudiants de première année et deuxième année d'Epitech, il s'agit de la première occasion de se confronter à des profils parfaitement complémentaires aux leurs pour travailler en méthode projet à l'attention d'une entreprise très à l'écoute de leurs idées. Ils sont accompagnés de coaches internes au Groupe IONIS et de Bouygues Construction.

Un événement national

La conférence de lancement, top départ d'une semaine d'intense idéation et de début de prototypage, s'est déroulée sur le campus Parmentier du Groupe IONIS. Elle était retransmise en direct sur les 6 campus régionaux. Marc Drillech, directeur général du groupe a d'abord rappelé les enjeux d'une Project Week. Antoine Gibour, Prospective & Marketing Stratégique chez Bouygues Construction a ensuite soumis aux étudiants les thèmes soumis à la sagacité des étudiants.

L'aménagement urbain durable, thème de la Project Week 2016

Ces thèmes rappellent Antoine Gibour « s'inscrivent dans des concepts globaux sur lesquels nous travaillons à Bouygues Construction : la ville durable, la capacité à faire des villes et des quartiers qui consomment beaucoup moins d'énergie et de ressources au sens large (moins d'empreinte carbone, intégrant de la nature en ville etc.). Sans oublier un second pilier : qu'est-ce qui va réunir ces "morceaux" de ville à haute qualité de vie ? Cela passe par la mixité fonctionnelle, la mixité sociale, l'intégration des nouveaux usages qu'on peut avoir, au sein des quartiers, des bâtiments... ».

Les questions 2016

« Ce que l'on attend des étudiants, poursuit M. Gibour, c'est qu'ils réfléchissent selon 3 trois problématiques, sous-ensembles de questions propres à cette thématique globale :

  • Comment peut-on aider les gens à bouger plus ? Ce premier sujet n'est pas anodin, beaucoup de déplacements pourraient être effectués sans moyens motorisés et donc sans émission de gaz à effet de serre.
  • Comment aller sur le zéro déchet ? C'est le contenu comportemental des projets attendus qui est important ici : il n'y pas vraiment de rupture technologique mais énormément de choses à faire au niveau du comportement. Cela passe par beaucoup de solutions on-line ou low-tech. Par exemple, comment passer aux épiceries sans emballage, repair cafés etc.
  • Dernier sujet, celui de la concertation citoyenne : on sait maintenant que si l'on veut que toutes ces problématiques "prennent" dans les territoires, il faut intégrer les citoyens à la mise en place des dispositifs, pour en garantir la bonne compéhension et donc l'implication de tous. Cette intégration doit se pratiquer en amont, que les habitants participent vraiment à la co-construction de leurs quartiers ».

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Des équipes pluridisciplinaires, conditions du succès

Marc Drillech a rappelé à tous les étudiants ce que l'on leur demande dans le cadre d'une Project Week, « trouver un projet et le définir de façon à ce qu'il ait une vraie assise stratégique, une vraie réflexion et une vraie mise en œuvre ; une vraie rupture technologique, une vraie idée qui permette de faire la différence. Et enfin, que les projets aient une vraie personnalité qui s'exerce de A à Z, non seulement sur le plan visuel mais plus globalement sur l'esprit global du projet ».

L'historique de la Project Week

À l'origine de la Project Week, Marc Drillech est le plus à même de nous rappeler le concept en tant que tel d'une Project Week : « elle est née d'une double évidence. La première, c'est une évidence de marché ; ce que l'on attend aujourd'hui de gens qui travaillent sur un projet, c'est de représenter un apport à la fois stratégique, créatif et technologique. La deuxième évidence est que nous avons au sein de nos campus urbains ces savoir-faire à la fois technologique et digital, créatif et stratégique ».

La vraie vie

« Ces projets mis en œuvre dans le cadre de la Project Week doivent être des projets "positivement réalistes", poursuit-il. Ce que j'entends par là, c'est qu'il est sûr que dans l'exercice quotidien de l'apprentissage, les étudiants préfèrent peut-être avoir des références qui font rêver, pour y travailler dessus pendant une semaine mais la réalité, ce n'est pas celle-là ».

Travailler plus pour travailler mieux

« Je souhaite même que les sujets soient "rébarbatifs" dans le sens "difficile" du terme : il faut que les étudiants soient dans la réalité des métiers. Quand on prend aujourd'hui Bouygues Construction, les questions sont : comment je construis la ville, la cité, la maison de demain entre sécurité, connexion, modernité, besoin de repères ; des problématiques lourdes qui nécessitent de la part des étudiants beaucoup plus de travail qu'ils ne le croient ».

L'intérêt pédagogique d'une Project Week

« Je pense qu'ils aiment ça, pendant une semaine ils sont "à fond" et ça, ça leur plaît. Cette culture intensive du projet - on s'investit et on en voit le résultat -, est très utile au niveau pédagogique et à leur future adaptation à la demande du marché ».

Confirmation estudiantine

Baptiste Dupuis (promo 2019 d'Epitech et trésorier du BDE) confirme ces dires : « Je suis là parce que j'aime travailler en groupe, avec des gens qui ont d'autres profils, exactement comme en entreprise. Aujourd'hui deux sujets m'intéressent, on verra ce que mon groupe va prendre. » Un autre Baptiste, Baptiste Moutier (promo 2018), président de la Junior Conseil Taker souligne quant à lui une autre évidence : « Bouygues est un grand groupe et travailler sur des problématiques comme celles-ci avec une grosse entreprise française est toujours intéressant, après on va voir ce qu'on va réussir à faire... ». Rendez-vous lundi 14 mars prochain pour les pitches des groupes devant jury, en vue de la sélection des finalistes nationaux.

La ville durable selon les vainqueurs de la Project Week 2016

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La Project Week 2016 s'est achevée hier, dans l'auditorium de TF1 à l'invitation de Bouygues Construction, avec Antoine Gibour, Prospective & Marketing Stratégique chez Bouygues Construction qui attendait avec grande curiosité les propositions des groupes finalistes venant de tous les campus urbains IONIS Education Group. Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse ont ainsi envoyé leurs équipées sélectionnées pour cette finale ce lundi 21 mars. Toutes ces équipes sont composées chacune d'étudiants d'Epitech, e-artsup et ISEG Marketing & Communication School. 136 groupes étudiants au total ont participé à cette Project Week 2016.

Rappel des thèmes 2016

Ces équipes composées de toutes les compétences voulues par le schéma gagnant et bien connu aujourd'hui du design thinking, basé sur la faisabilité (technique), la viabilité (marketing) et la désirabilité (design) se sont penchées cette année sur ces 3 axes avancés par Bouygues Construction :

  • imaginer les dispositifs permettant à chacun de participer à la création de leur quartier durable,
  • trouver le moyen d'inciter le plus grand nombre à se déplacer de façon active dans le quartier,
  • imaginer des solutions pour que l'utilisateur adopte durablement des éco-gestes avec pour objectif le zéro-déchet.

6 pendant 7

Chaque équipe (avec 3 Epitech, 2 ISEG M&CS et 1 e-artsup chacune) a rendu son projet lundi dernier, 7 jours après son lancement, comme le nom de ce programme - Project Week - l'indique... En fonction des calendriers des écoles en région et Paris, les sélections du groupe ayant l'honneur de représenter son campus chez TF1 se sont déroulées à partir de mardi dernier, ce 15 mars.

Les sélections à Paris

À Paris, c'est sur le campus Parmentier du Groupe IONIS que les soutenances des 39 groupes parisiens se sont effectuées.

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Suite à ce passage devant un jury composé de membres des équipes pédagogiques des 3 écoles, 6 groupes se sont détachés du lot. Il fallait en garder 2, ce sont les projets App'Lidium et Le Centre Vert qui ont gagné le droit de venir ce lundi 21 mars. Étant donné le nombre d'étudiants parisiens, Paris a en effet pu présenter 2 groupes ce lundi 21 mars.

Sous les sunlights de la scène

Hier matin à 9h30 chez TF1, les groupes de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse se sont succédés sur scène devant un jury composé notamment, du côté du Groupe Bouygues, d'Antoine Gibour bien sûr, de Nicolas Braud - head of Innovation Department de TF1 - et de Lionel Laské, responsable du Spot Bouygues. Etienne Gaudin, directeur de l'Innovation de Bouygues SA a réussi à se libérer pour venir à son tour féliciter les groupes vainqueurs.

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La première marche du podium

La "médaille de bronze" a été remportée par le groupe de Nantes dont le projet, dénommé ViaTon, consiste à inciter les habitants des villes à se déplacer à pied en utilisant des parcours lumineux. Les étudiants de ViaTon sont partis d'un système de LED au sol et de routes photovoltaïques dont Colas, autre filiale du Groupe Bouygues maîtrise déjà la mise en œuvre...

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Les deuxièmes

C'est le groupe bordelais, BeeCome, qui a remporté la deuxième place. Ces étudiants de Bordeaux veulent traiter la problématique du traitement des déchets à la racine, en plaçant au cœur de leur dispositif une "ruche" à la fois digitale et physique, au centre d'un éco-quartier.

Et les vainqueurs sont...

... Eko'Mov ! Il s'agit du groupe de Lille. Ce projet étudiant compte réduire l'empreinte écologique en mettant en avant la mobilité active. Assez radicaux, ils souhaitent interdire la voiture dans l'éco-quartier concerné en remplaçant l'automobile par des moyens de transport doux et connectés en même temps. Pour pousser à cette mobilité verte, ils ont imaginé tout un système de « gamification » de celle-ci sur applis mobiles, à partir de ce qu'ils appellent des « éco-gains ». Pensant aux habitants ne disposant pas de smartphones, ils ont prévu des bornes placées aux endroits stratégiques du secteur concerné, de même que des tablettes murales aux endroits où l'on sait que les gens se croisent.

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Comment gagner une Project Week

Pour Mélanie Sainville, en troisième année à l'ISEG Marketing & Communication School et membre de ce groupe vainqueur de la Project Week 2016, « c'était vraiment intéressant parce qu'on a pu se mélanger entre différentes écoles alors que d'habitude, on est chacun dans son coin et on ne travaille qu'entre nous... ». Pierre Loneux (Epitech promo 2020) agrée : « cette complémentarité nous a permis de gagner, je pense. Nous, on a codé, notre designer a fait un travail magnifique et les filles ont fait toute la com', or si on enlève ne serait-ce qu'un élément, il ne reste plus rien ».

La multidisciplinarité soulignée

Valentin Peulmeule, en 3 année à e-artsup, souligne encore cette cohérence multidisciplinaire que ces 6 étudiants sont parvenus à instaurer au sein d'Eko'Move : « au début on a trouvé le concept tous ensemble ; après, on s'est divisé le travail pour avancer en évitant de nous marcher dessus... Ce qu'on voulait c'est que le projet apparaisse plausible, même en termes financiers. Qu'il soit plausible et qu'il fonctionne directement, on a essayé d'y arriver et on a réussi ». Arthur Klein (Epitech promo 2020) et Camille Lepoutre (même année que Mélanie à l'ISEG M&CS) ne disent mot mais consentent fortement.

Les mots du partenaire 2016

Antoine Gibour et Lionel Laské sont unanimes. Pour le premier, « ce format Project Week est vraiment très intéressant car au bout du compte, on arrive à des choses que l'on pourrait presque acheter... Sur ce podium, les projets sont vraiment riches ». Pour le second, « on a vu des présentations qui étaient scénarisées, travaillées, des applications vraiment développées, de beaux sites web, prêts à l'usage effectivement. Cette idée d'avoir des compétences mutiples pour travailler sur un projet, cela donne des résultats assez facilement exploitables ».

Heureux perdants

Rémi Seris et Quentin Camboulives, tous deux promo 2019 et tous deux membres du projet toulousain, Ico, ne sont pas arrivés sur le podium malgré un prototype abouti mais malheureusement pour eux considéré comme relativement hors-sujet par le jury - Ico se présentant comme une solution domotique de gestion des appareils électro-ménagers mis en veille, qui consomment autant qu'allumés. Ce n'est pas une raison pour déprimer selon Rémi : « perdre nous a beaucoup appris. À Epitech, on nous inculque qu'on apprend toujours de ses échecs, de ses erreurs. Aujourd'hui on a l'échec et les erreurs, on a donc beaucoup appris... Les erreurs, c'était de ne pas avoir assez cerné le sujet, c'était notre première Project Week et on ne savait peut-être pas assez ce qu'on attendait de nous ».

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La Project Week n'est pas un hackathon

« Nous, continue Rémi, on avait une expérience hackathon », notamment à EmTech, où il est arrivé cinquième et Quentin premier, chacun avec leurs groupes respectifs. « On a donc essayé de reproduire le schéma hackathon : un maximum d'avancement, un produit fini et surtout, répondre à une problématique claire, "keep it simple", proposer un usage et un seul. En mode start-up en gros, on apprend comme ça à l'école, tout le temps. Ici il y avait une optique différente, c'était d'ailleurs intéressant, on a pu voir tous les projets, on a du coup appris des groupes vainqueurs la bonne manière de traiter ce type de sujets ». Alors, à l'année prochaine.

En quête de la dream team

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Les Do The Right Team sont devenues un évènement récurrent au sein des 12 villes Epitech. Organisées en ce début mars de Bordeaux à Lille, de Lyon à Paris, ces sessions se déclinent selon le même principe. Toutes se placent sous le signe du croisement des profils, la plupart des projets étant portés par des étudiants d'Epitech ou d'autres écoles à la recherche de profils complémentaires. Un peu comme une Project Week, guidée par le principe du design thinking, une Do The Right Team est orientée vers des projets de start-up, ou des idées de start-up en train de se créer.

Feu d'artifice

À Lyon, les projets fusent dans tous les sens à tel point que ce sont deux Do The Right Team que l'école a organisées, les 7 et 15 mars. Ce lundi 7, c'était au tour des jeunes pousses incubées à L'EM Lyon de venir pitcher devant les étudiants d'Epitech : Hub-Grade, Meilleure visite, Startsquare, GoSense et Chronoscènes.

Lyon premier volet

Hub-Grade est une plateforme web qui facilite et sécurise la location d'espaces de travail entre professionnels. Meilleure visite se veut une nouvelle solution de visite virtuelle pour l'immobilier. Startsquare se positionne comme un site de rencontre entre les projets scientifiques et ceux capables de les développer au sein d'entreprises innovantes. GoSense quant à elle, conçoit une technologie innovante d'augmentation sensorielle au service des déficients visuels. Chronoscènes enfin, facilite l'accès aux spectacles à la dernière minute avec des réductions.

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15 03, seconde salve

Popinion est une application mobile et web qui permet à ses utilisateurs de faire des dons rapidement et sans dépenser d'argent, ceci en complétant des questionnaires simples. ULYS est une « marketplace » qui soutient les start-up dédiées aux produits innovants, autour des valeurs d'entrepreneuriat et du made in France. Art'ure est une application qui génère des circuits urbains personnalisés basés sur les goûts, le temps et le budget des utilisateurs. Mudita est une plateforme de booking d'artistes émergents. Félix & Lucas, également en master Entreprendre de l'EM Lyon, lancent eux une plateforme web et mobile de mise en relation entre étudiants sportifs : on choisit sa séance de sport coachée quand et où l'on veut et on rejoint alors un groupe d'étudiants pour aller ensemble s'y dépenser.

Bordeaux

Question de calendrier, alors que la session de novembre avait réuni beaucoup d'étudiants notamment d'Epitech en plein dans leur phase d'idéation pour leurs projets Forward, la Do The Right Team de ce jeudi 10 mars a vu moins d'étudiants fréquenter ce rendez-vous de jeunes entrepreneurs au cœur du campus urbain IONIS Education Group local. Mais ce n'est pas le nombre qui compte, c'est l'énergie des participants : « nous avons tenu à maintenir ce rendez-vous pour fédérer toujours plus les étudiants Epitech, ISEG Marketing and Communication School, e-artsup et ISG présents » comme le précise Carine Jezo-Bremond, chargée de développement à Epitech Bordeaux.

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Blink Trip

Ce jeudi 10 mars, le projet Blink Trop au eu le droit à tous les honneurs. C'est Ghait Merkbaoui, plus connu sous le nom de Rays parmi ses camarades de l'ISG (lui-même y est en troisième année) qui porte ce projet, appli mobile et web visant à constituer un réseau social dédié aux voyages et aux voyageurs. Il est reparti de cette soirée avec plusieurs contacts et plus si affinités.

À quoi ça sert une DTRT ?

Selon Kevin Djedje, Epitech promo 2018, une Do The Right team est « un évènement intéressant, qui permet de rencontrer différents profils, de pouvoir échanger, et pour nous développeurs, d'acquérir de nouvelles notions en matière de business ! » Du point de vue de Sarah Dequeker, étudiante en cinquième année à l'ISEG Marketing & Communication School, qui était venue à la première édition de la Do The Right Team bordelaise : « Do The Right Team nous a permis de constituer une équipe complète, pluridisciplinaire pour développer notre projet, qui aura en plus une utilité sur le campus l'année prochaine puisqu'il s'agit d'une application de prise de rendez-vous pour les forums de recrutement. Les forums du Campus IONIS pourront en profiter ! ».

L'exemple de Cizoo

Dans cette logique « de la suite dans les idées », on a de nouveau croisé deux des fondateurs de Cizoo dans le Hub Innovation d'Epitech à Paris, Alexandre Agnes et Sébastien Debry qui sont « montés » de Lyon à Paris via leur cursus à l'EM Lyon. On les voit dans presque toutes les Do The Right Team récentes et des étudiants d'Epitech se passent le relais de Lyon à Paris pour développer leur appli de messagerie d'un nouveau genre... on revient très bientôt sur cette sympathique histoire.

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À Paris

Outre Cizoo, une dizaine de porteurs de projets, certains ayant dépassé le stade du projet sont venus à la Do The Right Team parisienne du 10 mars. Réseau social collaboratif à destination ciblée des chercheurs en biologie ; appli mobile pour faire grandir l'engagement des citoyens dans la vie de leurs quartiers ; service de mise en relation entre sociétés de production audiovisuelle et autres producteurs de contenus aux diffuseurs internationaux ; plateforme d'événementiels fondés sur les centres d'intérêt de ses usagers ; appli pour offrir le cadeau parfait à celui auquel il est destiné à une autre appli connectée directement à la caisse du restaurant via l'intégration de son numéro de CB (de type Velocity comme en Angleterre) ; appli sur un mode blockchain (gagner des bons d'achat en échange de ses données personnelles) sans oublier ce projet e-commerce conçu pour faciliter la « corvée » de l'achat des fourniture scolaires, le tour d'horizon des projets pitchés fut vaste.

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Initiative solidaire à Lille

Roman Schulze, pompier professionnel est quant à lui venu présenter mardi 22 mars le projet créé par l'association humanitaire dont il fait partie : le Groupe secours catastrophe français. Parmi ses missions, l'on compte aussi l'aide aux SDF or cette association a besoin d'une app mobile pour coordonner la prise en charge des personnes sans domicile fixe, sans oublier la rénovation de son service web. Les étudiants d'Epitech ne manqueront pas de répondre à cet appel.

Le Hacking Health Camp 2016

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Epitech à Strasbourg n'est pas spécialisée en e-santé mais ce domaine suscite nombre d'actions et d'initiatives au sein de l'école alsacienne du réseau national Epitech. Elle était ainsi au cœur du Hacking Health Camp 2016 qui s'est ouvert jeudi 17 mars dernier. Ce Hacking Health Camp 2016 s'est achevé dimanche 20 au soir, quand le jury a désigné les prix décernés à l'issue du hackathon qui s'est déroulé en son sein, du vendredi 18 à la fin de ce week-end. Des étudiants Epitech s'y sont distingués, faisant partie des équipes ayant remporté le prix Ekito et le prix « meilleure innovation patient 2016 ». On revient sur cette expérience avec eux.

Qui est qui, qui fait quoi

Comme le rappelle Lionel Brosius, directeur pédagogique régional, « Epitech est un partenaire historique de cet événement, nous nous sommes engagés sur plusieurs niveaux dans son bon déroulement pour cette édition. 12 étudiants en provenance des écoles de Paris, Lyon et Strasbourg ont représenté l'école tant sur les séances de formation qu'en participant au hackathon. Une demi-douzaine d'autres étudiants et d'encadrants du campus strasbourgeois se sont en outre engagés 4 jours non-stop sur l'encadrement et la logistique du hackathon ».

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DIY

« Le matériel du Hub Innovation du campus strasbourgeois, précise-t-il, a été mis à disposition des participants - imprimante 3D, cartes Arduino, Oculus Rift, tablettes etc. - donnant la possibilité à de nombreux groupes de réaliser des prototypes avancés de leurs solutions, qu'ils ont pu présenter au jury le dimanche ».

Une vieille histoire

Hacking Health, organisation d'origine canadienne à but non lucratif dont « la vision est de révolutionner la santé digitale » est très présente à Strasbourg. Normal, un des principaux référents de Hacking Health France, Sébastien Letélié, y est basé, ce qui ne l'empêche pas de venir faire des conférences et des actions d'évangélisation un peu partout en France notamment au Hub Innovation de l'école, par exemple à Paris.

D'un hackathon à l'autre

C'est d'ailleurs à l'occasion de cette conférence au Hub parisien de l'école l'année dernière que Nicolas Pichon (Epitech promo 2017) l'a rencontré : « à la fin de la conf' de Sébastien, je suis allé le voir en lui disant qu'un de ses projets m'intéressait, on a parlé un peu "techno", on s'est mis sur le projet quasi instantanément. Ensuite il m'apprend qu'il était en train d'organiser quelque chose à Strasbourg ; j'ai assisté à 2 hackathons dans le cadre d'Epitech à Strasbourg, cela coulait de source que je participe au Hacking Health Camp de cette année ».

Slack4Health

« Sur ce Hacking Health Camp 2016, explique Nicolas, on a donc présenté Slack4Health, notre projet. On était au départ tous les deux plus un médecin psychiatre, Frédéric Grabli. Puis Oleksandr Avazashvili d'Epitech Strasbourg (promo 2018) nous a rejoints de même qu'un interne en biologie médicale et une personne travaillant chez Medtronic puis d'autres étudiants encore, pour finir par constituer un groupe de 12 personnes ».

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Les moyens du bord

« Slack4Health veut démontrer que l'on peut communiquer avec des moyens beaucoup plus simples que ceux utilisés aujourd'hui par les médecins et le personnel médical. Dans ce milieu, on perd en effet beaucoup de temps dans les échanges entre acteurs (médecins, infirmiers etc.). Pour pallier à cela, ils utilisent actuellement les messages SMS ou une appli comme WhatsApp ce qui est un peu "tangent" parce que les données du patient peuvent y figurer alors que rien n'est sécurisé sur ces canaux-là ».

Proposition de valeur

« Ce qu'on veut leur proposer avec Slack4Health, c'est de pouvoir échanger sur un même patient, tout en pouvant choisir la personne à contacter dans une liste du personnel médical concerné par tel patient, donc la possibilité de "chatter" avec l'un ou plusieurs d'entre eux... à la Slack, d'où le nom du projet ».

Les temps modernes

« Après, on greffe tout un tas de fonctionnalités pratiques, on permet à toutes les personnes concernées dans le "channel" en question de recevoir des notifications, lorsqu'un médecin fait une prescription par exemple. Le but est de réduire toutes ces périodes d'attente entre 2 messages, de travailler avec les outils de notre époque... Le milieu médical est un peu "lent" dans ce domaine-là, on y travaille encore avec des fax et des sms ».

Lonesome dev'

« Avant ce hackathon, j'étais le seul développeur sur le projet, j'ai donc mis la main sur tout, j'ai fait à peu près tous les tests, on a pas mal pivoté, sur les choix des technologies principalement parce que l'on veut vraiment quelque chose d'innovant. On attaque du coup des technologies qui ne sont pas encore sorties... On pense "mobile first", le but étant vraiment que nos utilisateurs continuent à avoir leurs informations sur smartphone ».

Le prix Ekito

« Avec Slack4Health, conclue Nicolas, on a gagné 3 mois d'incubation chez Ekito (incubateur toulousain de start-up, ndr), ce qui est signifiant pour moi parce que j'ai fait mes 2 premières années à Epitech Toulouse, je les connais un peu. C'est surtout Frédéric Grabli, notre médecin psychiatre finalement très connecté qui s'en occupe, comme de toute la communication sur le projet... Notre focus, c'est d'abord de finir notre prototype pour ensuite penser partenariats... ».

La meilleure innovation pour les patients

Sullivan David (promo 2019) nous raconte lui la raison de la réussite devant jury du projet sur lequel il a travaillé tout ce hackathon, Ré-Mon, qui a remporté le prix « meilleure innovation patient 2016 ». En faisaient partie aussi Quentin Gotti (2018) d'Epitech Lyon, comme Sullivan, ainsi que Léo Martin (promo 2015). Dénommé Ré-mon pour "Mon Réseau Poumon", ce projet est issu d'un constat : pour les patients atteints du cancer du poumon, « le plus cruel puisque laissant peu de chance de rémission, aucune association de patients n'existait aujourd'hui » souligne Sullivan.

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Ré-mon, c'est quoi ?

« C'est un réseau social, continue Sullivan, une plateforme qui fonctionne sous le régime loi 1901 et qui permet aux patients d'échanger entre eux, avec leurs proches, les professionnels de santé, ce qui peut aussi les pousser à entreprendre des actions contre leur maladie, de pourquoi pas pousser la recherche également ou tout simplement échanger des conseils. Ils peuvent tout faire avec ».

15 pour 1

« Quand on est arrivé au hackathon, il y avait un médecin qui proposait ce projet, une deuxième équipe nous a rejoints, on a fusionné, ce qui fait qu'on a fait Ré-Mon à 15. On va continuer de développer ce projet parce que le médecin qui a lancé l'idée - un chercheur spécialisé sur le cancer du poumon pour le laboratoire Roche - y tient vraiment, comme tous les membres de l'équipe. Il n'y a aucune association à ce jour qui offre à ses patients d'être mis en relation comme sur Ré-Mon. C'est un projet poignant ».

C'était comment ce hackathon ?

« Franchement, avoue Sullivan toujours, on m'avait présenté Hacking Health Camp comme le plus grand hackathon du monde et c'est bien la première fois que je vois une ambiance comme celle-ci. On était entre 450 et 500 personnes. Être dans ce genre d'événement sert aussi à rencontrer des gens qui comptent et cela peut être utile pour des gens comme nous qui avons lancé notre start-up MEDEO-Health, spécialisée justement e-santé et objets connectés... ».

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L'utile et l'agréable

Selon Nicolas, « l'ambiance était studieuse surtout les 2 premiers jours, basés qu'ils étaient sur des conférences, sur l'apprentissage du milieu, leurs outils et problématiques ; par contre sur la deuxième partie et le hackathon, le but était de développer tout en prenant du fun, dans la nuit tout le monde a dû faire n'importe quoi au moins une fois, pour relâcher la pression ... On sentait quand même qu'il y avait des groupes qui avaient vraiment envie de faire avancer leurs idées le plus rapidement possible. ».

Beau linge

« On a bien eu conscience qu'il y avait du beau monde, reconnaît Nicolas ; que ce soit pour les conférences comme pour le jury, et les sponsors aussi, Sanofi par exemple. Des gens de ma boîte actuelle qui ont fait des Startup Weekend m'ont dit envier ce genre d'ambiance ». Pour rappel le jury était composé de :

  • Olivier Ezratty : journaliste (Opinions libres) et consultant en stratégies de l'innovation,
  • Pr. Carole Mathelin : professeur d'université spécialiste gynécologue - obstétrique - cancer du sein,
  • Dr. Guillaume Marchand : médecin psychiatre, président et co-fondateur de dmd Santé,
  • Dr. Béatrice Falise-Mirat : directeur général de Medicen,
  • Pascal Lardier : Health 2.0 leader Europe,
  • Jean-Michel Meyer : président de la commission des Droits des usagers au sein de la CRSA.

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À l'année prochaine.

Owl, l'appli de la panoplie des jeunes urbains

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On ne dira pas que Owl est une chouette appli, même si on le pense, tout simplement parce que Le Progrès de Lyon l'a déjà écrit, 4 jours à peine après la sortie début février de cette appli mobile spéciale jeunes urbains aimant faire la fête, aller dans les festivals, sortir en club ou à un pique-nique électronique. Depuis ils ont déjà acquis des milliers d'utilisateurs ainsi que les honneurs des médias, de 20 Minutes à France 3... Oui, Owl emballe les foules et ce n'est qu'un début.

Who's who

Parlant de foule, ils étaient partenaires de Reperkusound, gros festival lyonnais, ce dernier week-end de Pâques. Au commencement, les co-fondateurs d'Owl sont Alexandre Quintana, Victor Peillon et Valentin Galudec et du côté Epitech, Nicolas Camilli et Elliot Gouy (tous deux promo 2018) sans oublier Léo Vallet promo 2019. Elliot s'est occupé de la version Android d'Owl, il s'est « aussi penché avec Nicolas sur l'API, la base de données etc... », Nicolas s'étant chargé de toute l'architecture technique. Léo Vallet (promo 2019) en a lui commis la version iOS.

Aller loin

Au commencement, ils étaient 6. Depuis mars et vu leur succès, l'équipe Owl s'est adjointe les services d'une autre personne versée "business development" ainsi que de plusieurs stagiaires « pour le support et l'IT » dixit Elliot toujours. Aujourd'hui, 6500 personnes utilisent l'appli, leur traction ne fait que commencer...

Et en fait ?

Owl, c'est tout simple. On télécharge l'appli depuis les stores Apple ou Google. Une fois téléchargée sur son smartphone, on précise ses goûts musicaux, on sélectionne ses styles de soirées et on choisit un "périmètre de sortie", la distance que vous êtes prêt à parcourir pour sortir quelque part. Mais laissons Nicolas, Elliott et Léo nous expliquer mieux encore le fonctionnement de cette appli qui fait son effet, pour l'instant disponible sur les agglomérations lyonnaise et dijonnaise.

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(de gauche à droite : Nicolas, Léo & Elliot)

L'aiguille et la botte de foin

« Owl vient d'un constat, résume Nicolas : beaucoup de jeunes cherchent des soirées dans un style particulier et pour parler de Facebook, on trouve que ce n'est pas (ou plus) un outil adapté, ni pour ceux qui cherchent où sortir ni pour les promoteurs de soirée parce qu'il y a trop de monde, trop d'événements de nature différente, qu'il n'y a plus ce lien premier qu'est la musique. De ce constat, on a fait évoluer une idée, cela nous a pris environ un an, pour partir de l'idée et en arriver au lancement du projet ».

Ça matche ?

Nicolas continue, « quand on a rentré les 3 critères - son style de musique / l'ambiance (festival / club / open air) qu'on préfère / sa capacité de déplacement -, on retrouve les événements les plus en vue de la semaine, ceux qui sont le plus remarqués par ma communauté et tous les évènements qu'on a aimés. On les retrouve dans son agenda Owl ». Elliot précise que « quand on entre sur l'appli, c'est comme une sorte de Tinder, on peut aimer ou pas les soirées qui nous proposées par rapport aux styles et les critères que l'on a entrés ».

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Panorama des bons plans

« L'agenda, reprend Nicolas, c'est une sorte de poste de pilotage pour l'utilisateur, là où l'on retrouve tous les événements sur lesquels on veut garder un œil. Grâce à lui, on peut aussi accéder à tel événement ».

Ils ont tout compris

« Sur cette "fiche" événement on va pouvoir interagir avec tout ce qui peut nous importer dans une soirée : dans un premier temps, on va retrouver la programmation avec un lien direct SoundCloud pour se faire une idée, retrouver les amis intéressés par la soirée, commander son billet directement, localiser l'événement, commander son chauffeur Uber avant la soirée, toutes les conditions pour passer une bonne soirée ».

Plus d'infos

N'hésitez pas à consulter leur Facebook voire leur Twitter, une mise à jour « assez conséquente » selon Elliot allant être effective la semaine prochaine. Owl sera enfin bientôt à disposition des amateurs de concerts, de festivals et autres clubbers parisiens, un marché typiquement "fait" pour cette appli... Ils iront loin, ces Lyonnais.

L'e-sport c'est du sport

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Eric Rajot n'en est qu'à sa première année à l'école (promo 2020) mais il a déjà pris l'habitude de ne pas dormir beaucoup. Eric a en effet mené de front digestion de la Piscine, début des projets du cursus Epitech et entrainement intensif sur un jeu vidéo récent, Tom Clancy's Rainbow Six: Siege d'Ubisoft. À force de tournois et de se faire repérer pour ses qualités, il est passé joueur pro sur ce jeu, membre de l'équipe Epsilon participant aux fameux Intel Extreme Masters (IEM) de Katowice. Il nous raconte tout.

Passion ancienne

« Le premier jeu auquel j'ai joué, c'est Rayman sur Windows 95, je devais avoir 3 ans ... J'ai commencé vraiment en jouant sur les MMORPG (Ragnaröck, World of Warcraft, Vanguard, Eve Online...). Après je me suis tourné sur les FPS, Unreal Tournament, Counter-Strike: Global Offensive (CS: GO) auquel j'ai beaucoup, beaucoup joué puis je suis donc passé sur Rainbow Six: Siege. »

Une journée c'est 24 heures

« Dans une journée, beaucoup jouer veut dire, quand je n'ai pas Epitech, jusqu'à 10 heures de jeu par jour ; quand j'ai école évidemment c'est beaucoup moins (3, 4 heures) ».

Joueur pro, ça veut dire quoi ?

« Joueur pro signifie à la fois un niveau et une profession, cela dépend du jeu. Évidemment hors jeux vidéos, quand on dit joueur pro, on pense à "joueur payé", c'est vrai pour certains jeux comme Counter-Strike, League of Legends et d'autres. Mais sur des jeux comme Rainbow Six, le seul moyen d'en vivre est de gagner les cashprizes (les prix, ndr). En Pologne, c'était 50 000 $ ».

Comment passer pro

« Des sites comme ESL ou Go4 organisent des compétitions avec des ligues amateurs etc. : on s'inscrit pour les qualifications, les premiers accèdent à telle ou telle compétition et au fur et à mesure, on arrive à se retrouver à Katowice en Pologne pour faire les Intel Extreme Masters (IEM). C'est progressif ».

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Why Rainbow Six

« Moi je me suis mis sur Rainbow Six tout simplement parce le jeu me plaisait, je n'avais pas forcément l'ambition de faire de l'e-sport dessus mais au final, je suis passé dans pas mal d'équipes et dans chacune de ces équipes, j'ai performé. Et ainsi de suite jusqu'à être pris chez Epsilon ».

Comment rentrer dans une équipe

« Tout dépend de l'équipe en fait, certaines achètent sur le "mercato" des joueurs pour composer ce qu'on appelle des "tops", ces équipes qui vont trusters les podiums (telles Fnatic, SK, EnVyUs etc.). On a aussi des équipes qui sont plus "formatrices", c'est la spécialité d'Epsilon par exemple : ils prennent des joueurs qu'ils estiment extrêmement prometteurs, le but étant de faire de la com' autour d'eux, les monter au top et ensuite de les revendre à une autre structure. Si je ne dis pas de bêtise, pas mal de ceux qui sont dans EnVyUs étaient chez Epsilon avant... ».

L'ambiance de Katowice

« Il y avait la scène pro CS, le grand stade qu'on voit sur les vidéos. Je ne connais pas le chiffre, mais je sais que 300 000 personnes en tout ont assisté à l'événement qui s'étalait sur une semaine. Pour Rainbow Six, on était sur la scène expo, parce qu'il y a 3 scènes : le grand stade, la scène MOBA qui est aussi une grosse scène et la scène expo où parfois il y a les finales Heroes of the Storm, les finales féminines de Counter-Strike: GO etc. ».

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(credit : fronio.tv)

IEM are fat

« Quand on regarde les photos ou vidéos de Katowice et autres grosses LAN, on imagine que c'est énorme... Mais quand on y est, on se rend vraiment compte des moyens qui y sont mis, c'est hallucinant, il y avait à Katowice une file de 1 km de gens pour entrer dans le stade et encore, cette queue était en serpent... ».

La France et l'e-sport

« L'e-sport commence à vraiment prendre en Europe, depuis quelques années cela rentre dans les mœurs. En France on est très en retard mais en Pologne ou en Allemagne, le grand public et pas seulement les "gamers" sont au courant de ce que c'est, de quoi il s'agit. Même les policiers qu'on a croisés sur le chemin à Katowice savaient très bien ce que c'étaient que les IEM. On commence à en parler chez nous, notamment par l'intermédiaire de la Loi sur le Numérique qui vient de reconnaître l'e-sport, on va peut-être finir par avoir une fédération, en tant que joueurs on sera mieux couvert ».

Playdoyer

« L'e-sport, c'est une croissance de 25 % an je crois. Il faudrait que cela se développe plus en France parce que cela rapporte énormément d'argent pour les gens qui investissent dedans, pour les joueurs également et c'est intéressant à regarder ».

AVosApp, une petite révolution

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On vous a déjà parlé de cette histoire de famille, avec Lucas Yalap, Epitech promo 2012, et son frère cadet Jean-Claude (promo 2016) aux manettes. Depuis LucasMaker et ce jeu vidéo mobile, leur société YsoCorp a fait bien du chemin. On ne peut pas parler de leurs partenaires au profil de gros comptes et leurs projets confidentiels mais on peut parler et souligner leur dernière création : AVosApp. Avec AvosApp, Jean-Claude et Lucas ont trouvé ce qui va plus que ravir moult start-up mais pas seulement, AVosApp étant un générateur d'applis mobiles et ce, en langage natif... Un grand bond en avant pour bien des clients. Jean-Claude (par ailleurs membre du groupe EIP 2016 Orbit) nous le décrit.

Le pitch

« AVosApp est un générateur d'applications mobiles, iOS, Android - et bientôt Windows Phone. Comment ça se passe ? vous allez sur notre plateforme web, www.avosapp.fr, vous faîtes du glisser / déposer, je veux une image ici, un bouton là, je veux que cela ait telle apparence, vous pouvez vraiment tout customiser. Vous avez un smartphone sur la gauche de l'écran, les informations (bouton, image, texte, libellé etc.) sur la droite, vous les prenez, vous les déplacez, vous mettez ce que vous voulez à l'intérieur... Et lorsque vous cliquez sur "valider", vous avez automatiquement une application sur Android, iOS prête à être testée ».

La promesse du miracle

« On vous fournit un identifiant, vous téléchargez l'appli AVosApp et avec cet identifiant, en temps réel, vous voyez ce que vous venez de valider. Le top, c'est que ces applis sont des applis natives : pour la version iOS, c'est de l'Objective-C et pour la version Android c'est du Java - et pour la partie Windows Phone, ce sera du C# ».

La qualité pour tous

« On voulait quelque chose qui soit possiblement utilisé par tout le monde et de qualité, une solution qui tienne la charge : si vous avez 10 000 informations à mettre, vous pouvez les mettre ».

Double couche de bonheur

« On a aussi la possibilité de communiquer avec des API : vous nous fournissez l'Url on récupère vos infos et on les affiche comme vous nous les avez demandées. Quand je dis que c'est customisable, on est allé assez loin... ».

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Usecase

« Prenons "le Lutetia Luzarches", appli Android et iOS pour restaurant qui a totalement été créée via AVosApp. Cette appli permet de :

  • réserver le plat du jour (via son API) et en être informé par des notifications,
  • réserver une table,
  • réserver les événements (via l'API) que le Lutetia Luzarches propose (soirées, repas particuliers...),
  • visualiser la galerie d'images (via l'API),
  • visualiser la carte (via l'API)
  • recevoir les statisques sur le nombre de personnes qui consultent l'application, quelles pages sont les plus vues etc.,
  • se rendre via GPS au Lutetia.

Simple comme un coup de fil

« Pas besoin d'être développeur web, un manageur de restaurant peut le faire et c'est la deuxième étape d'AVosApp : on a développé un Content Management System (CMS) qui permet de générer automatiquement les API pour le web et les API pour mobile parce que la plupart du temps, on ne veut pas mettre le même contenu sur le web et sur les applis. Avec AVosApp, on peut préciser, cela génère automatiquement les API ».

Comme une admin' blog

« Avant, pour communiquer avec une API, il fallait passer par un développeur, plus maintenant : avec AVosApp, un utilisateur lambda qui ne s'y connaît pas en informatique peut s'en charger, l'admin' est même mieux je pense que Wordpress, elle est plus claire. C'est comme si on était sur une admin' à la Wordpress sauf que, quand on clique sur "valider", on a une API pour le web, une autre pour le mobile. En ce qui concerne la partie web, nous mettons aussi à disposition la partie "Modele & Controller" pour qu'il ne reste plus qu'à faire la partie "View" ».

YSOCorp

« Je développe AVosApp avec YSOCorp qui est une société créée avec mon frère Lucas qui est lui aussi d'Epitech (promo 2012), sans oublier Romain Ouabdelkader (promo 2016 comme moi) qui nous aide sur la partie Windows Phone. Comme j'étais sur Android et mon frère sur iOS, il a pris en main le C#. Et j'ai aussi posé plusieurs fois des questions techniques et débattu avec Jérôme Caudoux (promo 2017), sur Android ».

Présent et futur proche

« En termes de charge, je pense qu'on recouvre 90, 95 % des besoins en applis mobiles. Pour le reste, si des clients potentiels arrivent à ce niveau, c'est qu'ils sont vraiment besoin de développer leur propre système. La prochaine étape c'est d'améliorer le visuel de notre interface, maintenant qu'on a vérifié que la partie technique est très cohérente. Pour l'instant, on a laissé AVosApp en mode propriétaire mais on est train de voir si on la bascule en open-source... ».

Business Development

« Avec YSOCorp, en termes de clients, on ne fait pas que vendre cette solution AVosApp, on travaille avec de gros comptes très connus que je ne peux pas citer, NDA oblige. Là, je viens de finir un CRM pour une plateforme de B2B, une start-up en train de se monter. J'ai développé sur Node.js et AngularJS parce qu'on voulait vraiment de la performance et beaucoup d'interactions avec l'utilisateur.. Et puis comme on peut leur montrer l'exemple du Lutétia Luzarches, plein de restaurateurs veulent la même, avec notamment les notifications clients pour informer ces derniers du plat du jour ».
Vous l'avez compris, AVosApp a un énorme potentiel allant évidemment bien au-delà du seul secteur de la restauration...


Money management

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Emilien Lancelot (promo 2018) est un jeune garçon sérieux : il fait ses comptes. Et comme tout projet, et toute start-up aussi, l'idée de Financials lui est venue d'un besoin non satisfait : pouvoir faire ses comptes plus simplement qu'en remplissant des cellules d'un tableau Excel puis le comparer avec le relevé mensuel de sa banque. Ceci est la première étape d'un projet Hub Innovation qui pourrait plaire à tous les paniers percés.

Le fastidieux au régime fast

Financials vous permet d'abord de savoir plus vite si vous êtes d'accord avec ce que vous présente le relevé mensuel de votre banque. Emilien nous en répète la généalogie, « Financials est née d'un constat : avant, je recevais mon relevé bancaire, je prenais tous mes tickets de caisse, de carte bleue etc., je mettais tout sur Excel et voyais si mon résultat "matchait" avec le relevé. Faire ses comptes comme ça, j'en avais vraiment marre... J'avais envie d'inventer quelque chose qui permette de supprimer cette étape et que ce soit automatique ».

Mode d'emploi

« L'appli remplace et nous fait oublier cette perte de temps. Sur la page principale vous avez un gros bouton sur lequel cliquer et vous entrez par exemple "14,50 €" pour telle dépense, vous le voyez sur l'interface et vous n'avez plus qu'à le sauvegarder. C'est enregistré dans un compte que vous avez prédéfini : compte courant, livret A, PEL etc... ».

Synchronisation

« Puis quand vous allez sur ce compte, Financials se connecte à votre banque (après avoir préalablement entré vos identifiants de connexion) et vous permet de voir si cette dépense a été validée ou non par celle-ci et vous sort aussi toutes les statistiques correspondantes. Voilà pour la partie principale ».

Deuxième fonctionnalité

« Vous pouvez entrer toutes vos données au fur et à mesure, soit vocalement soit manuellement si vous n'avez pas la reconnaissance vocale activée ou à disposition : vous pouvez vraiment tout "checker". D'où la 2ème fonctionnalité intéressante : prenons un exemple que tout le monde connaît, celui du fournisseur Internet qui vous prend 20 € par mois pour votre abonnement Internet. Tout ce qui est prévisible, entrées et sorties mensuelles comme les prélèvements, est automatisé dans Financials, dans le compte que vous avez sélectionné sur l'appli. Financials vérifie si ces débits et crédits mensuels ont été effectués, ou pas ».

Confidentialité et sécurité

« Pour commencer, l'appli est protégée par un mot de passe et après, pour récupérer les données bancaires, j'utilise une technologie de scraping de site dont les sites bancaires qui utilisent du SSL - technologie qu'on utilise de base sur nos navigateurs, en HTTPS, quand on se connecte à la banque. À partir de là, il n'y a pas de problème surtout que sur cette version de Financials, on ne peut faire de virements bancaires, c'est uniquement de la visualisation, du "read-only" ».

Les bons comptes font les bons amis

« Financials ouvre aussi la possibilité de faire ses comptes entre amis quand, par exemple, on avance un kebab à un copain, un McDo à quelqu'un d'autre... L'idée de cette troisième fonctionnalité, c'est qu'on ouvre des comptes sur l'appli juste pour ses amis - ce ne sont toujours pas des comptes avec carte bleue. Il s'agit d'une interface sur laquelle on ajoute le nom des amis, vous cliquez sur les noms et cela vous donne un historique avec de grosses lettres rouges et vertes en fonction de qui a payé, vous ou tel ami et on se rend ainsi compte facilement où l'on en est dans ces dépenses entre amis ».

Pense bête

« Dernière fonctionnalité, une zone texte qui est sauvegardée automatiquement et qui permet de rentrer des données en cas de perte de votre CB. Quand on se fait voler son portefeuille, c'est la panique - qu'est-ce que je dois faire, comment faire opposition - donc l'idée c'est de rentrer par exemple le n° du centre cartes bleues, des choses comme ça, dans l'application et si cela vous arrive, d'avoir les infos essentielles à portée de main ».

Protection

« Si on se fait voler son portable, il y a un mot de passe sur l'appli, celui-ci est chiffré. Et puis sur Financials, on ne fait pas de virements bancaires, on n'a qu'un "read-only" des données comme déjà dit. L'utilisateur peut aussi empêcher à distance la mise à jour du script qui lui-même met à jour les données ou le supprimer tout simplement. C'est peu technophile, mais Financials se destine à ce type de public... ».

Techno pour technophiles

« Je ne vais pas mettre Financials en download sur le store parce que je n'ai pas envie de "mess-around" avec l'argent des gens pour ma première appli. Pour ceux qui sont intéressés, pas de souci : je donnerai le fichier APK, qui contient l'appli Android, à ceux qui la veulent ».

Money coaching

« Dans mon esprit j'aimerais que cette app se transforme en une sorte de coach au jour le jour : sur cette version de Financials, on voit où on en est de ses comptes mais il n'y a pas d'apport didactique. Ce que j'aimerais, c'est que l'appli vous prévienne d'arrêter d'acheter des jeux sur Steam par exemple et acheter plutôt de la nourriture en attendant le prochain virement (sourires). Une sorte de coach au quotidien pour vous aider à gérer vos finances ». Emilien, ou la tête sur les épaules.

Twitter, Epitech et l'écosystème montpelliérain

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Pour sa septième étape dans l'Hexagone, le Twitter Tour organisé par Twitter France s'est arrêté à Montpellier. C'est en ses tout nouveaux locaux qu'Epitech a accueilli cette étape du tour de France Twitter, destiné à évangéliser toujours et encore sur l'intérêt de la plateforme de microblogging comme on disait avant, lorsqu'il fallait expliquer ce qu'était Twitter aux grand public. Ce jeudi 14 avril il s'agissait de parler des modes plus ou moins avancés de son utilisation, en particulier dans une optique de "business development".

Des chiffres et des lettres

Depuis cette fin des années 2000, la plateforme lancée à San Francisco a fait du chemin. Comme répété en ouverture de cette série de conférences montpelliéraines, Twitter dispose aujourd'hui de 320 millions d'utilisateurs actifs dans le monde et a comptabilisé, depuis son lancement, plus de 500 milliards de tweets envoyés...

Le point de vue de Twitter France

Ikrame El Bouayadi, responsable marketing B2B chez Twitter France, en charge de l'organisation de ce Twitter Tour assure que « Montpellier faisait évidemment des villes où l'on voulait venir. Il s'agissait même une évidence pour nous au vu du dynamisme de l'écosystème de Montpellier, que ce soit les entreprises, les associations digitales ou une écoles innovantes et dynamiques dont Epitech fait évidemment partie ». C'est Emmanuel Mouton, vice-président du FrenchSouth.digital qui a lancé cet après-midi studieux et "social".

L'écosystème montpelliérain

Si quelqu'un est bien placé pour parler de l'écosystème numérique propre à cette agglomération, c'est Thomas Fraisse, directeur du développement régional d'Epitech à Montpellier : « celui-ci est constitué de beaucoup de start-up, quelques grands groupes également sont bien impliqués dans les actions de cet écosystème, notamment Dell - sa direction Europe est basée ici -, IBM aussi dont Montpellier constitue un des gros centres en France, très présent sur toutes les problématiques d'open data, smart city etc. et qui a lancé beaucoup d'actions avec la métropole et l'écosystème... ».

Opportunités de stages

« C'est un gros vivier de débouchés professionnels pour nos étudiants, surtout que nous avons à Montpellier plusieurs entreprises qui ne sont plus des start-up et qui ont pignon sur rue, je pense aux entreprises web, je pense à Kaliop qui fait en ce moment même beaucoup de croissance externe à l'international et qui se développe beaucoup. Toutes les semaines nous voyons des entreprises de l'écosystème montpelliérain qui annoncent 50, 100 embauches... Notre écosystème est très dynamique, traduisant la forte attractivité de notre territoire ».

Opportunités Business

« Pensons à Teads aussi qui n'est presque plus une start-up si l'on songe à leur chiffre d'affaires qui se mesure en centaines de millions. D'autres très belles aventures se construisent telles CodinGame, Seclab qui développe des solutions très pointues de sécurité informatique pour les environnements critique, 1001 pharmacies... Je citerais aussi Virdys qui travaille sur les environnements virtuels / 3D pour les entreprises et les grands groupes dont la Générale des Eaux, par exemple sur la simulation de fuites dans des canalisations ou pour des médias parce qu'ils proposent une plateforme de modélisation rapide pour la reconstitution d'événements en lien avec l'actualité - ce sont les seuls à savoir générer ce genre de scènes en si peu de temps. Bref, j'en oublie des tonnes et on va m'en vouloir (sourires) ».

French Tech

« Nous sommes une métropole French Tech, reprend Thomas Fraisse, notre écosystème compte beaucoup de jeunes pousses notamment celles hébergées dans au Business Innovation Center (BIC) de Montpellier avec qui l'on a beaucoup de relations. Beaucoup d'étudiants vont y faire leur stage. Je n'oublie évidemment pas FrenchSouth.digital qui est le cluster des professionnels du numérique de l'ex région Languedoc-Roussillon et qui s'active beaucoup pour organiser la visibilité et l'attractivité du territoire et bien sûr les opportunités business pour ses adhérents afin que ceux-ci acquièrent toujours plus de nouveaux marchés ».

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Digiworld Summit

Marie Laure Vie, consultant indépendante en stratégies numériques et par ailleurs membre du conseil d'administration de FrenchSouth.digital n'oublie pas de nous rappeler que « Montpellier a la chance de compter aussi sur la présence en son sein d'un très gros observatoire international, l'IDATE. C'est cette organisation qui est aux manettes du Digiworld Summit, où 1500 personnes du monde entier viennent se rejoindre tous les ans à Montpellier ».

Le temps des services

Marie Laure Vie a sa théorie pour expliquer la vitalité de l'écosystème montpelliérain : « l'économie montpelliéraine est très orientée vers le tourisme ce qui est extrêmement favorable au développement numérique parce que le tourisme est un des secteurs les plus importants sur le web (faut-il rappeler airbnb ?...). Montpellier est une ville aussi extrêmement commerçante donc des économies traditionnelles certes mais qui sont parties très vite sur le web ».

Transformer un avantage en inconvénient

« Il faut souligner, poursuit-elle, l'absence d'économie proprement industrielle, ce qui s'est révélé a posteriori un point positif parce que quand le numérique est arrivé à Montpellier, c'était plus facile que pour d'autres économies qui ont eu plus de transformation digitale à effectuer. Nous avons cette agilité d'une petite économie avec de petites structures. Nous avons beaucoup d'avantages sur d'autres métropoles liés au fait que nous avons appris cette économie collaborative, agile de la culture numérique ».

Satisfaction

« On est super content de l'événement, conclue Ikrame El Bouayadi. Je pense qu'on a eu bien plus que les 240 invités inscrits il y a déjà 4 jours. C'est beaucoup mais ce n'est pas une surprise pour moi, connaissant le dynamisme de la région. On remercie Epitech, on est ravi d'être là, on se sent en affinité ».



L'Imagine Cup Junior 2016

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On le sait, l'avenir est numérique et sensibiliser les plus jeunes d'entre nous aux technologies est un impératif majeur, pour les parents désireux de garantir un avenir serein à leurs enfants comme, plus globalement, pour notre société. Microsoft lance en ce sens qui fait sens, Imagine Cup Junior, à destination des 9 - 14 ans, en partenariat avec Magic Makers et le soutien total d'Epitech. Elle se déroule d'abord online puis dans la vraie vie le 11 juin. On vous explique tout.

La petite sœur d'Imagine Cup

Imagine Cup est depuis plusieurs années une compétition internationale de grande ampleur portée par Microsoft, dans laquelle et par ailleurs toujours beaucoup de jeunes Français sont impliqués et où des équipes Epitech ont déjà gagné des prix.

Participer, s'amuser, apprendre

Pour participer à cet événement, rien de plus simple : on s'inscrit ici et on commence à constituer des équipes - de 1 à 5 juniors en compagnie d'un adulte référent. Chacun des participants peut créer son propre projet ou collaborer à un projet collectif. À partir du lundi 2 mai, 3 défis en 3 semaines sont proposés en ligne.

Finales le 11 juin

Les équipes qui auront accompli ces défis participent ensuite à une dernière sélection, au terme de laquelle les finalistes sont désignés. Ceux-ci se retrouveront le samedi 11 juin dans les locaux d'une des 12 écoles Epitech.

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Message pour les grands

Parents, enseignants, animateurs, vous pouvez également inscrire vos classes. Nulle maîtrise des outils numériques n'est demandée, des tutoriels et des guides d'usage seront mis à votre disposition, de même que des équipes sur place prêtes à vous accompagner.

Les Cobras ne sont pas des serpents

Des étudiants Epitech rompus à la sensibilisation des plus jeunes et leur découverte du code font largement partie de ces accompagnants : il s'agit des Cobras, membres du Coding Club d'Epitech.

L'énergie de la collaboration

Philippe Coste, head of schools network office d'Epitech à l'origine du Coding Club le souligne, « nous sommes fiers que Microsoft et Magic Makers nous fassent confiance, c'est une belle reconnaissance de la dynamique et l'implication de nos Cobras. Nous offrons nos structures et les équipes de Cobras seront toutes très impliquées ».

Magic Makers

« Magic Makers, poursuit-il, possède une ingénierie pédagogique très concrète, ce sont eux qui ont déployé tous les tutoriels et les plateformes de l'Imagine Cup Junior. Ce que nous faisons avec les lycéens dans le cadre du Coding Club, ils le font avec les enfants. Et quand on s'adresse à des très jeunes comme sur ce challenge, entre 9 et 14 ans, il faut un savoir-faire et nous avons une très grande confiance dans les compétences de Magic Makers en la matière ».

Inscrivez vous, vous avez encore quelques jours pour ce faire, jusqu'au 2 mai : https://www.imaginecupjunior.fr


Un hackathon pas comme les autres

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Le premier hackathon de la Gendarmerie nationale s'est achevé ce mercredi 20 avril à la direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) à Issy-les-Moulineaux. Venus des écoles de Montpellier, Nantes et Nice, 12 étudiants d'Epitech y participaient ; deux d'entre eux ont eu l'honneur de recevoir des mains du ministre de l'lntérieur, M. Bernard Cazeneuve, le premier prix de ce #HackGend en compagnie de leurs 2 comparses d'une autre école. Retour sur cet « authentique » hackathon.

De la suite dans les idées

« Authentique » parce que cet hackathon de la Gendarmerie nationale a été réellement long de deux jours. Il a en effet débuté ce lundi 18 avril à 13:00 et s'est achevé mercredi à 14:00. Comme le rappelle le colonel François Brémand dans la vidéo résumé de ces journées ci-dessous, il fait suite à une semaine d'idéation ayant eu lieu pendant la semaine de l'innovation des acteur publics. La WebApp nommée GendLoc, servant à géolocaliser des personnes en montagne sans l'installation préalable d'une application sur leur smartphone a servi de levier à idées.

Le contexte

Le général d'armée Denis Favier, directeur général de la Gendarmerie nationale, a livré mercredi les éléments du contexte entourant ce premier hackathon de la Gendarmerie nationale. « Nous avons la volonté très ferme d'avancer, d'utiliser cette révolution numérique. Nous souhaitons non pas qu'elle s'impose à nous mais au contraire l'intégrer dans le développement de nos modes opératoires dans le cadre d'une démarche très ouverte et qui vient aussi du terrain ».

GendLoc

« L'application qui a été présentée et sur laquelle nos jeunes amis ici présents ont travaillé est l'application GendLoc. Celle-ci est portée par un adjudant de gendarmerie d'un peloton de haute-montagne qui avait pour volonté d'améliorer la géolocalisation en montagne. Son objet est orienté sur un domaine plus large aujourd'hui que le seul secours en montagne et nous avons travaillé ici dans le cadre de ce hackathon pour pouvoir l'étendre encore à plus de situations de détresse ».

La sécurité, l'affaire de tous

« Nous sommes dans une démarche très participative, a-t-il affirmé, qui part du terrain, qui s'ouvre sur la société civile et je tiens à remercier encore les étudiants de ces écoles d'ingénieurs qui ont répondu présents à notre appel. Nous sommes dans cette logique qui veut que la sécurité intérieure soit une problématique partagée associant l'ensemble de nos concitoyens ».

Trois axes de travail

Le colonel Xavier Guimard a donné lundi aux 5 équipes en lice le "brief", en guise d'introduction de ce marathon d'un autre genre qui implique parfois des sprints ou des "rushs" comme on dit aussi à Epitech... Trois thème étaient fixés : autour de la victime, où il s'agissait d'étendre donc les fonctionnalités de GendLoc ; autour du service d'urgence et enfin, autour de « l'évènement de masse », une catastrophe naturelle par exemple.


Gros support

Nicolas Laporte (Epitech promo 2018) l'atteste, « cet hackathon était vraiment bien encadré, il y avait toujours du passage, des gens qui venaient nous voir, nous aider et nous encadrer ». La Gendarmerie nationale tient effectivement à ce que les projets issus de cette « opération innovation » soient déposés sur Github donc en open source, pour faire fructifier dans l'avenir ces projets prototypés en 2 jours. Pouur garantir ce sérieux des projets, l'encadrement était conséquent :

  • 10 agents ST(SI)² - service des technologies et des systèmes d'information de la sécurité intérieure (service informatique conjoint à la Police Nationale et la Gendarmerie Nationale) disponibles toute la journée et même deux pendant les nuits,
  • 4 pompiers (SDIS des Alpes Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône et du Morbihan) dont les 2 concepteurs de Geoloc18-112,
  • 5 membres de la Croix Rouge,
  • adjudant Olivier Favre de la Gendarmerie nationale et concepteur de GendLoc,
  • des consultants d'un cabinet de conseil au profil technique en tant que bénévoles.

GéoSecours

Flavien Sicard, Robin Maronier, Romaric Fave, Nicolas Laporte donc, Alexandre Hermitant, tous les cinq de la même promo 2018 à Epitech Montpellier ont proposé GéoSecours, une plateforme web faisant office de « nouveau canal de communication entre le grand public et les services de secours », comme le décrit Flavien. « Dans le cas où les standards d'appels d'urgence sont coupés ou que le réseau mobile est saturé, continue-t-il, GéoSecours permet d'envoyer ainsi différentes informations telles la localisation, les nom / prénom / numéro de téléphone mais aussi des informations sur la situation, par exemple une image ou une vidéo du lieu ».

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Pourquoi une WebApp

« Tout passe par Internet puisqu'on part du principe qu'il est plus facile d'accéder à Internet par réseaux mobiles ou fixe avec le wifi (...) Détail qui n'en est pas un : la plateforme pour les citoyens est entièrement disponible sur navigateur pour éviter d'avoir à installer une application... C'est très intuitif, quand on doit aller vite, on ne s'y perd pas, en tout cas on a fait en sorte que ce soit ultra simple d'utilisation ».

Expérience utilisateurs pile et face

« Du côté de l'interface administration, on a une sorte de "tableau de bord" qui donne à voir en temps réel toutes les alertes envoyées ». Comme Alexandre le rappelle, « attention, GéoSecours n'est pas prévu pour être une plateforme fonctionnant H24 mais uniquement en cas de catastrophe naturelle, quand le réseau tombe, en cas d'attentats, quand les standards sont saturés d'appels, ce sont uniqiuement les autorités qui décident de lancer GéoSecours ».

FlowTracker

Philippe Lefèvre, Mathilde Charpiot, Gaëtan Léandre, Léo Hubert, Edmond-Pierre Vian, tous les cinq de la promo 2020) à Epitech Nice ont eux planché sur le premier thème. Le projet, nous parlons au conditionnel - serait le premier à être implémenté par la Gendarmerie nationale dans sa nouvelle offre de services innovants...

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Un clic qui change tout

Gaëtan nous en explique le contenu : « quelqu'un appelle la gendarmerie, son interlocuteur au standard renseigne les informations qu'il donne, cette personne qui a appelé reçoit sur son téléphone un lien Internet, on clique dessus - c'est ce qui permet d'être géolocalisé. Grâce à ce clic, on a donc donné sa position, son altitude etc. Du coup, l'administrateur peut prévenir les personnes habilitées et localisées à côté pour qu'elles viennent sur place ».

Gestion du débit

« Au niveau de la victime, continue Mathilde, c'est en fonction du débit de connexion dont elle dispose qu'elle pourra utiliser tous les modules intégrés dans FlowTracker : s'il n'a vraiment pas de connexion, il reçoit un simple message texte qui l'informe qu'il a bien été localisé, pour le rassurer. Plus le débit est élevé, plus il a d'options (géolocalisation, chat, upload de photos et videos) ».

Auxilium

Auxilium est le projet qui a remporté les suffrages du jury, avec Matthieu Lambert et Florent Loubeau (promo 2018) d'Epitech Nantes dans cette équipe de quatre. Son concept : utiliser les ressources humaines « dormantes » constituées de volontaires. Le but, arriver plus vite sur les lieux à partir du triptyque : déclaration, signalisation, mise en relation.

Des mots du ministre

Avant la remise des prix, Bernard Cazeneuve a remercié les participants en soulignant leur acuité et leur passion dans l'élaboration de leurs projets : « vous avez réussi, parce que c'est votre formation, à appréhender très rapidement l'intérêt technologique dans la promotion de tel ou tel process (...) Dans ce que vous m'avez présenté à l'instant, pour les trois équipes que j'ai rencontrées, j'ai été très frappé de voir que par-delà cette rapidité de compréhension des éléments de contexte, par-delà la compréhension de l'intérêt des outils, vous avez immédiatement compris que vous étiez dans une maison où la préoccupation opérationnelle est première ».

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Le ministère de l'Intérieur s'ouvre

Le ministre a ouvert cette conclusion en traçant des lignes de force pour l'avenir, avec cette même préoccupation d'ouverture soulignée par le général Favier : « on ne peut pas continuer au ministère de l'Intérieur, à considérer que la maitrise opérationnelle suffit à elle seule à tout régler, que la culture du secret qui s'y attache doit être la seule culture, même si je sais qu'elle peut demeurer la culture dominante (...) On ne peut pas considérer que face aux défis auxquels nous sommes confrontés, nous sommes capables d'y arriver seuls même s'il est évident qu'on ne pourra y arriver sans nous... Par conséquent, il faut s'ouvrir ».

Collaboration

« Je crois à la nécessité de cette ouverture et de ce point de vue, l'expérience d'aujourd'hui est très prometteuse parce qu'elle se crée, se constitue, s'articule autour d'une dynamique où les uns parlent aux autres ». Les étudiants ont en effet découvert un monde auquel ils ne s'attendaient pas forcément. Matthieu l'avoue, « c'était vraiment super, franchement, c'est le premier hackathon que je fais dans de telles conditions. »

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(de gauche à droite, Matthieu et Florent)

Vivement le deuxième HackGend.

Le Coding Club au Sénat

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Ce mercredi 27 avril, le Coding Club s'est égayé hors de son terrain de jeu habituel, les 12 écoles Epitech. Les Cobras se sont confrontés à un public différent des lycéens fréquentant habituellement le Coding Club, mais tout aussi impatients de s'initier au code. Hier, les apprenants étaient des sénatrices et sénateurs du groupe socialiste du Sénat, et certain(e)s de leurs assistant(e)s parlementaires. Un exercice grandeur nature d'une autre forme d'apprentissage inversé, que tout le monde a beaucoup aimé.

En pleine lecture du projet de loi pour une « république numérique »

Que cette session exceptionnelle du Coding Club se soit déroulée au moment où le projet de "Loi Numérique" est examiné au Sénat depuis le 26 avril n'est pas un hasard. Cette idée lancée par Emmanuel Carli, directeur général d'Epitech a été reprise par Marie-Noëlle Lienemann. C'est elle qui a mis cette opération ludique en musique. Elle-même était très motivée pour achever la série d'exercices imaginés par le staff des Cobras pour cette occasion, 19 en tout. Ces petits exercices de plus plus en difficiles de JavaScript étaient destinés à montrer aux parlementaires ce langage de programmation utilisé par environ 3/4 des développeurs web.

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Le Coding Club se démultiplie

Comme l'a rappelé Emmanuel Carli, « la vocation du Coding Club est d'apprendre aux jeunes à coder. Cette année, ils ont fait une centaine de sessions et ont ainsi touché un millier de lycéens ». Il a chaleureusement remercié Mme Lienemann pour cet accueil au Sénat représentant une sorte de récompense pour les animateurs du Coding Club, a.ka. les Cobras, qui « animent ce club en complément de tout le travail qu'ils ont déjà à faire dans le cadre pédagogique de l'école » - et ce n'est pas rien...

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Parole de jeune

Pour Aurélie Orset, Epitech promo 2019 à Epitech Nice, « c'est super sympa, les sénatrices et sénateurs sont super réceptifs, l'ambiance est dans le ton, je pense qu'ils trouvent ce Coding Club intéressant et c'est réciproque. Je trouve que c'est une super opportunité pour les 2 parties. Je pense que c'est aussi dû à la façon d'apprendre, c'est ludique, on apprend en s'amusant, en mode entraide, c'est tout sauf scolaire ».

Parole de jeune sénateur

Sénateur de Saône-et-Loire, Jérome Durain a eu le même ressenti à la fin de cette session : « c'était sympa, très sympa... J'ai trouvé les jeunes très pédagogues, très patients, ils nous ont bien aidés. Je me suis appliqué, il me restait 7 exercices... Cela permet d'incarner un peu et pour un temps les enjeux économiques, sociaux et sociétaux de ce que l'on est en train de discuter en ce moment même ».

Petite histoire du Codin' Club

Philippe Coste, head of Schools network Office d'Epitech, le rappelle, « l'idée originelle vient d'un étudiant de Toulouse qui est désormais un des assistants pédagogiques de l'école, il s'agit de Yann Piquet. C'était un excellent étudiant, qui disposait donc de temps et qui est venu me voir en me disant qu'il voulait transmettre à d'autres les joies du code, il était passionné par cela ».

Code & Game

« Il avait conçu à l'époque, il y a trois ans, des petits tutoriels qui prenaient place dans ce qu'on appelait avant Code & Game. On lui a libéré des salles, du matériel, on a communiqué et il a commencé à agréger des lycéens qui s'initiaient sur Unity à ce moment-là, l'initiative venant de jeunes qui voulaient développer leurs compétences en développement de jeux vidéo ».

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Codin' Club saison 2

« Nous en sommes aujourd'hui à la deuxième saison du Coding Club, Emmanuel (Carli) a permis de libérer cette énergie, on a tout bonnement "scalé" comme une start-up puisque l'on a fait le pari que cela pouvait être un élément très fédérateur d'étudiants qui avaient envie de s'engager dans l'école. Tous ne sont pas faits de la même sève, ils développent aussi leurs compétences, techniques mais aussi relationnelles ».

Apprendre en faisant apprendre

Cette « montée en compétences » est confirmé par Matthieu Kern, promo 2018 à Epitech Strasbourg et Cobra émérite depuis l'an dernier - c'est lui qui a d'ailleurs ouvert la session : « comme on a fait beaucoup de sessions, on a testé énormément de choses, on a produit pas mal de trucs. Moi j'ai découvert des technos grâce au Coding Club parce que mine de rien, je ne manipule pas non plus forcément tout ce qu'on fait prendre en main, par exemple Unity, pareil pour les robots Thymio. Et découvrir plein de choses, c'est marrant ».

Autre exemple de session institutionnelle

« On a déjà fait un Coding Club, Matthieu se souvient, dans une autre institution : le Parlement européen, l'année dernière à Strasbourg. On avait fait coder notamment la vice-présidente du Parlement, c'était plutôt cool, mais vu le dispositif, les gens passaient les uns après les autres, ce n'était pas comme cet après-midi, c'était juste après un discours de Laurent Fabius je crois à propos de la COP21 ».

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Enfant du siècle

« On était 3 acteurs impliqués dans cette opération : Epitech évidemment, Alsace Digitale dans laquelle j'ai été d'autant plus impliqué que j'y ai fait mon service civique dans le cadre de mon part-time de troisième année. Sans oublier Bibliothèques sans frontières et leurs Voyageurs du code qui dans le même esprit que nous forment, eux, des bibliothécaires, des acteurs sociaux ou culturels pour les amener à pouvoir enseigner le code comme nous. Dans ce cadre et à travers mon service civique, j'ai l'impression d'avoir fait mon devoir de citoyen ».

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Évangéliser le code

Parlant citoyenneté, accès aux technologies et futur proche, « je trouve cet après-midi très motivant aussi par rapport à l'enjeu en question, nous confie Amandine Paris d'Epitech Paris et promo 2020. Cet enjeu pour moi étant que le numérique se développe davantage en France alors que de dans beaucoup de pays en Europe, il y a des cours d'informatique dès la primaire. Or 60% des métiers du digital n'ont pas encore été inventés et c'est un peu dommage que les plus jeunes n'aient pas accès à ces outils d'aujourd'hui qui seront encore plus importants demain... ».

Le sens du partage

« Moi quand j'étais au lycée, je n'ai pas eu cette chance d'avoir des cours d'informatique et c'est pour cette raison que je fais le Coding Club à Paris : je le fais pour les autres. Quand je vois mon petit cousin qui à 3 ans sait déjà utiliser un smartphone, je me demande ce qu'il sera capable de faire quand il aura mon âge... Pourquoi il n'aurait pas des cours de code très jeune ? ».

La réponse à sa question

Philippe Coste le rappelle à juste titre, « le Coding Club est ouvert aux lycéens uniquement parce que pour les plus jeunes, c'est plus compliqué. Cela nécessite un vrai savoir-faire et des structures existent déjà : les Coding Goûter qui permettent d'initier les petits, Magic Makers (avec qui l'on travaille sur l'Imagine Cup Junior de Microsoft) etc. ».

Les mots

Pour revenir aux apprenants du jour, ce Coding Club au Sénat a « ouvert les yeux et l'esprit », ce sont les mots de Maryvonne Blondin, sénatrice du Finistère. « C'est quelque chose que l'on ne voit pas d'ordinaire et j'ai trouvé les personnes qui étaient là très passionnées, j'ai eu la chance d'avoir un jeune tuteur très compétent. J'ai eu l'impression de voir l'envers du décor ».

Les maux ?

« Tout cela m'interpelle. Quand on voit tout ce que l'on peut faire, toutes ces possibilités, l'expansion que le numérique peut prendre, touchant tous les domaines, je pense qu'il faut pouvoir mettre des limites. Autant il peut y avoir des applications formidables, autant cela peut devenir quelque chose d'assez ahurissant ».

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Bonus et boni

Flavien Sicard, autre Cobra émérite et promo 2018 à Epitech Montpellier, était au Sénat aussi pour présenter l'appli Stop Cambriolages aujourd'hui adoptée par 60 gendarmeries départementales, de même que Michaël Ohayon (promo 2016) afin de rappeler l'appli du Pavillon français à l'Exposition universelle de Milan produite en collaboration avec d'autres étudiants l'an dernier. Pour souligner le facteur intégrateur et inclusif de l'accès au numérique, la Web@académie était bien sûr avec nous. Ce mercredi fut un bel après-midi intergénérationnel.

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