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Aurélie Orset : quand la pédagogie active fait ses preuves au travail

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Diplômée du Programme Grande Ecole d’Epitech Nice de la promotion 2019, Aurélie Orset est maintenant une développeuse épanouie au sein de CDS SOFT, entreprise spécialisée dans l’ingénierie en technologies de l’information. Quelques années plus tôt, la jeune femme ne se serait pourtant jamais imaginée exercer ce métier.

L’informatique : une révélation

Au lycée, Aurélie voulait travailler dans le cinéma. Néanmoins, ses parents lui conseillent de se tourner vers un secteur offrant plus de débouchés, et de tester l’option informatique en classe de terminale. « C’est là que j’ai vraiment découvert l’informatique, et ça m’a tout de suite plu, raconte la jeune fille, j’ai toujours un peu bidouillé sur l’ordinateur, mais je ne voyais pas ça comme une carrière avant la terminale. »

A la recherche d’une autre manière d’apprendre

Cet engouement la conduit à s’orienter vers des études en informatique. Mais la jeune niçoise n’a pas envie de rester dans un système scolaire classique : « Je ne me voyais pas du tout faire une Prépa ou aller à la fac, avec des cours vraiment très théoriques et des profs qui parlent toute la journée ». Lors de sa recherche de formation, elle découvre Epitech et décide de participer à une journée découverte au sein du campus du Nice. Après cette journée, elle fait le choix de s’y inscrire et accroche très rapidement avec la pédagogie innovante de l’école.

De la côte d’Azur à la Californie

Après avoir validé son Bac S, Aurélie intègre le Programme Grande Ecole d’Epitech Nice en 1ère année. Une très belle expérience commence alors pour elle, malgré quelques moments éprouvants comme les Piscines de 1ère et de 2e année : « Puisqu’on découvre un nouveau langage, on nage un peu et on est complètement sous l’eau ! s’amuse Aurélie, en filant la métaphore de la Piscine, et ce sont surtout les horaires qui sont difficiles, mais quand on a terminé ces périodes, on est très fiers de nous ! »

 

 

Pendant sa 4e année d’étude, la jeune sudiste part étudier dans l’Université de la ville de Long Beach, en Californie. La jeune fille a pu sélectionner son établissement d’accueil parmi les 200 universités partenaires d’Epitech à travers le monde. Si son choix est d’abord lié au cadre idyllique de cette destination, Aurélie développe finalement un fort intérêt pour les cours qui lui sont dispensés : « J’ai appris énormément de notions techniques que je n’avais pas vues à Epitech. »

Des premiers pas dans le monde du travail

À la fin de sa 4e année, la jeune femme se professionnalise et intègre l’entreprise CDS SOFT en tant que développeuse C# .Net. La réputation d’Epitech a contribué à son recrutement puisqu’avant elle, un diplômé de l’école avait déjà fait ses preuves auprès de son manager. Aurélie travaille actuellement pour le secteur automobile, et selon elle, le plus grand défi de ce milieu est de vulgariser les technologies utilisées auprès des clients.

L’entretien du réseau Epitech

Cette année, la niçoise a eu l’occasion d’être un membre du jury de la dernière journée de la Forward d’Epitech. Pour les étudiants en 3ème année, cette période de trois mois leur permet de construire le « Minimum Viable Product » de leur EIP (leur projet de fin d’études : l’Epitech Innovative Project). Elle qui était à la place des étudiants l’année précédente ; cette expérience lui a permis de voir comment l’école évolue avec le temps. C’est également une manière pour elle d’entretenir son écosystème Epitech.

« Je pense que c’est important de nouer des contacts, parce que ce sont des étudiants qu’on embauchera potentiellement dans notre entreprise »

Epitech, une formation qui s’adapte à toutes les situations

Aujourd’hui, Aurélie constate les fruits de son apprentissage à Epitech. Elle raconte : « Quand je suis arrivée à CDS SOFT, on m’a mise sur un langage que je ne connaissais pas du tout, qu’on n’avait pas vu à Epitech. Savoir être autonome et apprendre par moi-même sont des choses qui m’ont vraiment aidée. Mon patron a beaucoup aimé le fait de ne pas toujours être derrière moi. »

 

 

En somme, le parcours d’Aurélie Orset est la preuve que la pédagogie active et inductive d’Epitech fonctionne au delà des murs de l’école.

Bonne continuation à elle !

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Télétravail : Epitech se mobilise pour les entreprises

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Depuis ce lundi, la plupart des entreprises françaises ont l’obligation de favoriser au maximum le télétravail pour leurs collaborateurs lorsqu’elles le peuvent. Pourtant, beaucoup ne sont pas formé.es. Alors, dans le cadre de Diversity et de son engagement en faveur de la réduction de la fracture numérique, Epitech vous propose de vous aider. Nous voulons vous partager l’expérience de nos étudiants sur les méthodes et les outils existants de travail à distance (aussi bien payants que gratuits). Et parce que l’expérience humaine et le partage restent la base de nos convictions, nos étudiants vous accompagnent dans la mise en place et la prise en main de ces outils à travers un suivi personnalisé.

Nous sommes à Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Saint-André de La Réunion, Strasbourg et Toulouse.

N’hésitez pas, contactez-nous :

urgence-teletravail-bordeaux@epitech.eu
urgence-teletravail-lille@epitech.eu
urgence-teletravail-lyon@epitech.eu
urgence-teletravail-marseille@epitech.eu
urgence-teletravail-montpellier@epitech.eu
urgence-teletravail-mulhouse@epitech.eu
urgence-teletravail-nancy@epitech.eu
urgence-teletravail-nantes@epitech.eu
urgence-teletravail-nice@epitech.eu
urgence-teletravail-paris@epitech.eu
urgence-teletravail-rennes@epitech.eu
urgence-teletravail-saint-andre@epitech.eu
urgence-teletravail-strasbourg@epitech.eu
urgence-teletravail-toulouse@epitech.eu

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COVID-19 : Informations importantes (continuité pédagogique et admissions)

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Chers tous,

Comme vous le savez, suite à l’accélération de l’épidémie de Covid-19, le Président de la République a annoncé la fermeture de tous les établissements scolaires et universitaires dans le cadre de la lutte contre la propagation de celui-ci. L’école Epitech est évidemment concernée par cette directive comme toutes les écoles du Groupe IONIS dans toutes les villes de France.

Concrètement, cela signifie que tous nos campus sont fermés et ne sont plus accessibles pendant la période à venir, mais cette fermeture n’implique en aucun cas une pause dans l’activité, bien au contraire.

Nous maintenons toutes les activités pédagogiques de nos étudiants. Si cela implique une modification de nos méthodes et de nos processus ; nous prenons cet événement comme une occasion de développer des compétences professionnelles leur permettant d’appréhender efficacement des situations de travail à distance.

 

Pour les étudiants, apprenants et leurs familles :

Les étudiants et les équipes pédagogiques sont d’ores et déjà sensibilisés et formés aux méthodes de télétravail qui s’appuient sur l’outil Teams de la suite Microsoft auquel ils ont tous accès et qu’ils maîtrisent déjà pour l’utiliser au quotidien.

L’ensemble des activités est donc assuré via ce même outil, qui permet visioconférences, discussions, partages d’écran et de fichiers, ainsi que de nombreuses connections avec la très grande majorité des outils de gestions de projets informatiques utilisées dans le monde professionnel. Des aménagements sont également réalisés pour favoriser l’interaction et l’engagement de tous.

-L’activité projet qui représente la très grande majorité de nos travaux est complètement maintenue.
-Les examens en présentiel sont eux adaptés ou repoussés.
-Les événements spécifiques de l’école et de l’écosystème sont étudiés au cas par cas.

-Toutes nos équipes sont mobilisées et réactives, si les étudiants ont la moindre question, ils peuvent appeler leur référent pédagogique.
-Les étudiants peuvent également échanger entre eux, pour garder un lien et un esprit de promotion.

Les équipes pédagogiques restent en activité et continuent d’accompagner à distance les étudiants sur leurs projets. Prenons cet événement comme une occasion de prouver qu’on peut faire de l’informatique efficacement de partout !

Pour les étudiants actuellement à l’international :

-Tout étudiant peut, s’il le souhaite, revenir sur le territoire français. Nous les invitons alors à prendre contact avec leur ambassade pour en connaitre les modalités.

-Tous les étudiants dont l’université d’accueil propose un enseignement à distance poursuivent leur cursus et valident pédagogiquement l’année comme initialement prévue.

-Pour les étudiants ne pouvant suivre un enseignement à distance, ils seront pris en charge par l’équipe pédagogique du cycle Expertise et Innovation qui leur proposera une solution alternative.

Quel que soit le cas de figure, les étudiants doivent alerter les équipes pédagogiques pour informer de leur situation : retour en France ou non, possibilité d’enseignement à distance ou non…

Pour les lycéens qui souhaitent s’inscrire à Epitech :

Nous le savons, cette période est compliquée pour vous qui devez choisir votre orientation de l’année prochaine…

Sur Parcoursup, vous connaîtrez vos lieux d’affectations qu’à partir du 19 mai. Les écoles d’Epitech n’étant pas sur la plateforme Parcoursup, vous pouvez savoir dès maintenant si votre dossier est retenu pour passer les entretiens d’admission.

Etant donné la situation exceptionnelle que nous vivons, nous avons mis en place des procédures d’admission à distance. En dépit de la fermeture de tous nos Campus, nos équipes restent parfaitement mobilisées, vous pouvez vous inscrire dès à présent pour bénéficier d’un entretien personnalisé en téléconférence.

Voici les contacts personnels de nos équipes d’admission :

Montpellier 0622979376

Bordeaux 0785235799

Toulouse 0756999395

Rennes 0603712317

Lille 0651684190

Nancy 0699767133

Marseille 0651883342

Lyon 0625559516

Nantes 0767987831

Nice 0781303119

Paris 0144080101

Strasbourg 0184074247

Mulhouse 0184074247

Bon courage à tout le monde ! Toutes les équipes Epitech espèrent vous savoir en bonne santé. Nous reviendrons rapidement vers vous avec de nouvelles procédures lorsque la pandémie aura été contrôlée.

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Epitech et Epita s’engagent et soutiennent les femmes dans la Tech

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En collaboration avec Article 1, association agissant pour l’égalité des chances dans l’insertion professionnelle, Epita et Epitech s’associent à un grand acteur du numérique présent en France pour lancer une bourse spéciale pour les futures bachelières. L’objectif ? Aider chaque année 30 lycéennes boursières à accéder à une carrière passionnante dans le numérique !

 

 

D’un montant allant jusqu’à 7 500 euros par an et par personne, ce dispositif est destiné aux lycéennes déjà boursières qui ambitionnent de rejoindre l’EPITA ou Epitech à la rentrée 2020. En plus de ce soutien financier, il permettra à 15 futures ingénieures et 15 futures expertes en informatique de participer à des événements spécifiques et de bénéficier d’un mentorat individuel assuré durant tout le cursus par l’association Article 1 et notre partenaire industriel ! Un bon moyen pour les jeunes filles de nouer des contacts privilégiés avec des professionnels reconnus du secteur tout au long de leurs études.

 

 

Pour obtenir cette bourse, les lycéennes de Terminale doivent remplir le formulaire de candidature sur la page dédiée, avant la date limite du dimanche 10 mai 2020. Les candidates seront présélectionnées sur dossier, notamment au travers d’un entretien avec l’association Article 1 permettant d’évaluer leur projet et leur motivation. La liste des 30 premières candidates retenues sera alors établie le vendredi 15 mai 2020 avant d’être finalisée le lundi 13 juillet 2020 suite aux résultats du Bac.

 

 

Bonne chance à toutes !

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Gaspard van Koningsveld (Alumni Epitech Lyon) software engineer chez Facebook

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La passion de l’informatique a mené Gaspard van Koningsveld, Alumni Epitech Lyon 2013, au service des utilisateurs du masque de réalité virtuelle Oculus.

La découverte de l’informatique

Gaspard van Koningsveld découvre l’informatique à son plus jeune âge ; via l’électronique d’abord, avec un robot Lego Mindstorm que lui offre son père. Sa première approche à la programmation lui donne déjà l’envie d’aller plus loin :

« Dès que j’avais fini un projet, je devais tout démonter et recommencer pour en faire un autre. Cela me rendait triste et je ne pouvais pas partager facilement ce que j’avais créé. »

Gaspard trouve satisfaction grâce aux logiciel YaBasic, sur Playstation 2 et Game Maker sur ordinateur : il crée des petits jeux et applications qu’il peut alors sauvegarder et partager avec ses amis.

Mais c’est au lycée que Gaspard a le déclic. Sur sa calculette TI83, il développe une fonctionnalité manquante qui permet de calculer les équations algébriques avec des inconnues. Toute la classe utilise et se partage son programme. Gaspard a alors la sensation d’avoir créé un outil qui aide les autres et décide d’en faire son métier.

Le choix d’Epitech

Gaspard cherche alors quelle école d’informatique il intégrera après le lycée. Comme il préfère apprendre par l’expérience, Epitech semble être le meilleur choix puisque l’école offre plus de pratique que de théorie. A l’approche du bac, il reçoit une carte signée par les étudiants de l’école pour lui souhaiter bonne chance. Une attention qu’il apprécie particulièrement et qui le décide : « C’est le genre d’atmosphère et d’ambiance que je voulais : avoir la sensation d’appartenir à un groupe, comme une famille. »

Une pédagogie intensive qui prépare au monde du travail

Son envie d’apprendre est vite rassasiée par la diversité et le niveau des travaux qu’il a à faire. Gaspard est impressionné de voir que dès la première année, il doit réaliser un Ray Tracer. Il s’agit d’un programme qui prend en entrée une description d’une scène 3D et génère une image en simulant les rayons de lumières de manière la plus réaliste possible. La seule chose mise à disposition des étudiants est une librairie en C : un vrai challenge.

« C’est impressionnant à quel point les projets sont poussés dès le début. Je pensais que c’était vraiment compliqué et au final, on l’a tous fait ! Cela m’a convaincu que Epitech est vraiment différente des autres écoles. On se consacre à l’informatique à plein temps et on nous pousse à la créativité avec la possibilité d’ajouter des bonus à nos productions. »

A Epitech, on apprend aussi la rigueur et la discipline. Les énoncés et les corrections sont très stricts : lorsque le projet ne respecte pas les instructions, c’est zéro. Pour certains étudiants, cela semble sévère. Pour Gaspard, cela permet d’avoir très tôt un état d’esprit adapté aux entreprises et d’être reconnu : « on peut nous confier un projet en toute confiance et il n’y a pas besoin de vérifier. »

Même les examens tout au long de l’année sont un vrai atout pour Gaspard : « Cela enlève le stress car si cela ne se passe pas bien, on peut s’améliorer pour le prochain et on retient mieux les choses. »

Le départ pour la Californie

« Sans Epitech, je ne pense pas que je serais aux Etats-Unis aujourd’hui. »

En effet, Gaspard n’aime pas trop le changement et si Epitech ne l’avait pas poussé à partir à l’étranger pour sa quatrième année, il serait sans doute resté en France. Il n’a finalement pas regretté de sortir de sa zone de confort : « C’était une super expérience qui m’a permis d’avoir l’opportunité de découvrir les entreprises américaines qui sont énormes au niveau informatique. »

Après un retour en France pour sa cinquième année, Gaspard a envie de retenter l’aventure aux Etats-Unis avec son stage de fin d’études. Stage qu’il obtient à force de persévérance.

« C’était difficile. Je devais rester debout très tard afin de pouvoir répondre aux appels pour les entretiens. J’ai postulé à une cinquantaine d’entreprises. Le visa a été vrai frein. Je cherchais d’abord à Los Angeles mais il n’y a que de petites entreprises et c’était un réel problème pour elle. Ensuite, je mentionnais directement ce besoin quand je postulais et j’avais moins de réponses… »

Finalement deux entreprises lui répondent positivement : Trip Advisor et Palentir Technologies. Il décide alors de faire deux stages bien qu’il en a besoin que d’un pour valider son diplôme. Décision qui paiera puisqu’il se voit proposer un emploi à l’issue de ce dernier.

Sa carrière est lancée

Gaspard monte alors en compétences chez Palentir Technologies qui offre une grande flexibilité pour changer de projets et d’équipes. Une opportunité assez rare l’a particulièrement marqué : travailler sur un contrat.

« Je représentais le côté technique en tant que tech lead, j’étais là pour répondre aux questions et faire les démos devant les dirigeants. J’ai même travaillé avec les avocats pour rédiger les parties techniques du contrat correctement. C’était une expérience unique, surtout qu’on a gagné le contrat ! »

Après quatre ans et demi dans une société orientée B to B dans les logiciels et l’analyse de données, Gaspard souhaite découvrir autre chose et se tourne vers une entreprise qui se concentre sur les utilisateurs finaux : Facebook.

Après quelques semaines de cours pour apprendre les outils et langages open source spécifiques à Facebook. Gaspard choisit son équipe d’un commun accord avec elle : il intègre Oculus, sur la partie système.

Oculus est un masque de réalité virtuelle qui tourne sous Android. Il en existe deux types : un connecté sur ordinateur et une version « stand alone » où l’appareil est tout en un. Gaspard travaille en ce moment sur les fonctionnalités de partage de ce dernier : pouvoir caster son écran, faire un livestream en direct, voir les réactions des gens…

Chaque semestre, les priorités sont fixées en fonction de ce qu’ils veulent améliorer. Gaspard développe à 60% de son temps et sinon, il fait du management projet et de la communication inter équipe.

Il travaille en collaboration avec :

– les autres développeurs en charge d’autres fonctionnalités,

– les product manager en charge des projets à venir,

– les designers,

– les content strategists qui décident des textes écrits sur les boutons et des explications,

– l’équipe légale qui vérifie que les lois, notamment sur la vie privée, sont bien respectées.

Gaspard veille également à ce que les données nécessaires à l’étude du parcours utilisateur soient bien implémentées, ce qui permet d’analyser et de déterminer si les fonctionnalités sont à garder ou non dans le futur.

Gaspard n’avait pas développé d’interfaces graphiques dans son précédent poste, il a donc dû se former à des langages similaires au React Native / JS pour pouvoir le faire.

« C’est ce que je voulais : apprendre, évoluer. Epitech donne un bon aperçu de ce qui nous attend dans notre carrière en nous forçant à apprendre par nous-même et continuellement. »

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Portrait de Wilfried Hennuyer, Alumni d’Epitech Nancy (promo 2018)

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Wilfried Hennuyer ne connaissait absolument rien au code informatique avant Epitech. Aujourd’hui, il est software developper à PandaLab et aspire à devenir chef de projet technique.

Attiré par une pédagogie différente

L’informatique n’était pas une évidence pour Wilfried Hennuyer. Fan de séries policières et attiré par le raisonnement scientifique, il s’oriente d’abord vers le métier d’avocat. Il intègre une fac de droit. En deuxième année, il découvre que le taux de réussite à l’examen du barreau est quasiment nul pour ceux qui le passent en cinquième année. Découragé et déçu d’avoir entre temps appris que ce métier n’est pas toujours si bien payé, Wilfried quitte la fac. Il décide alors de se rendre à une journée Portes Ouvertes d’Epitech après avoir vu une publicité sur un site.

Il découvre alors une pédagogie différente de ce qu’il connaît jusqu’alors :

« À la fac ou au lycée, j’avais l’impression que ce que j’apprenais ne me servirait jamais. La pédagogie par projets d’Epitech avec de la pratique m’a beaucoup attiré. On travaille vraiment comme en entreprise, en groupe, en se répartissant les tâches. Ce n’est pas le cas à la fac où on travaille seul la majorité du temps au rythme des examens.»

Wilfried est séduit par ce système d’apprentissage et n’hésite pas longtemps. D’autant qu’il a l’esprit logique : une force en informatique. Il sait aussi qu’il ne sera pas dépaysé avec la communauté Epitech, lui qui est imprégné d’une forte culture geek et héroïc fantasy.

 

L’entrée du bâtiment du campus d’Epitech Nancy

 

« C’était assez stressant de rejoindre Epitech. Je ne viens pas d’une famille très riche et j’ai dû faire un crédit ; mais au final, cela m’a motivé ! »

Epitech l’aide à se dépasser

Les premières semaines, avec la mythique Piscine, ont été très difficiles pour Wilfried qui ne connaissait rien du tout à l’informatique. Grâce à la pédagogie et à la rigueur demandée, il se prête aux challenges et arrive à aller plus loin chaque jour avec son groupe de travail. Il acquiert un bon niveau pendant cette période et se fixe des objectifs de plus en plus élevés : finir la Piscine, obtenir un grade C puis B au bout de 6 mois, devenir assistant pédagogique en deuxième année…

Sur le campus d’Epitech Nancy, les étudiants s’entraident tous

Wilfried apprécie la méthode Epitech qui laisse beaucoup de liberté à l’emploi du temps tout en étant entouré par l’équipe pédagogique, toujours là pour aider et répondre en cas de problèmes :

« L’équipe est très bonne techniquement. Quand je leur montrais un exercice qui fonctionnait mais qui n’était pas parfait, on m’invitait à le refaire d’une autre façon. C’est vraiment ce challenge permanent à Epitech qui m’a fait avancer. Sans cette pédagogie, loin d’un format plus classique, je n’aurais pas réussi. J’ai certes fait un prêt mais je suis confortable pour le rembourser aujourd’hui. C’était un investissement et cela a payé ! »

Tester diverses expériences

Être à Epitech, c’est aussi tester rapidement plusieurs expériences sur le terrain. Wilfried Hennuyer s’en est aperçu lors de son premier stage en début de deuxième année :

« Je ne pensais pas pouvoir être efficace en entreprise et avoir des compétences de développeur au bout d’un an. Pourtant, je me suis rendu compte que la façon dont on fonctionnait et allait chercher l’information à Epitech était similaire au travail en entreprise. Je suis arrivé à avancer sur le projet, même si c’était des technologies que je ne connaissais pas de prime abord. Cela m’a vraiment donné confiance en moi. »

Apprendre à coder.. oui, mais pas que ! Les étudiants d’Epitech apprennent à être polyvalents

En deuxième et troisième année, Wilfried devient assistant pédagogique à Epitech. Une expérience enrichissante humainement qui lui permet d’apprendre aussi en enseignant :

« Les élèves ne font pas forcément les mêmes erreurs que celles que j’ai faites, cela permet de découvrir d’autres problématiques. C’était aussi très gratifiant de voir le regard d’un élève s’éclaircir quand il est débloqué sur une situation parce qu’on l’a amené à trouver la solution.»

Il obtient ensuite différents stages grâce au réseau Epitech qui lui permettent d’affiner ses goûts et tester de nouvelles choses.

En troisième année, il travaille dans un centre de données pour répartir l’alimentation entre des serveurs pour éviter les pannes de courant. Lors de sa quatrième année en Californie, il travaille pour la Holberton School, une école supérieure gratuite co-fondée par Julien Barbier, Ancien Epitech 2006. A son retour, Wilfried intègre Fetch, une start-up de livraison de repas à domicile, en tant que data scientist. Une expérience qu’il apprécie particulièrement.

 

Tou.te.s les passionné.e.s d’informatique finissent à Epitech !

« Mon travail était de développer une infrastructure pour collecter les données via plusieurs sources : le site de l’entreprise, celui où on fait les paiements, le site de gestion des livreurs. J’agrégeais tout pour émettre des rapports avec les indicateurs de performances utiles à l’entreprise, comme par exemple, le nombre de livraisons par service et par ville, le temps moyen de livraison… Je voyais réellement les effets de mon travail, le développement n’était plus une finalité mais un moyen et cela m’a plu. J’ai même eu l’occasion de travailler sur une levée de fond où je devais sortir des chiffres pour les investisseurs. »

De développeur à chef de projet ?

Aujourd’hui, il est développeur à PandaLab, une start-up montée par Romain Poirson, un Alumni d’Epitech Nancy également promo 2013. PandaLab offre des services aux professionnels de la santé : messagerie privée pour les médecins, générateur d’ordonnances…

À terme, Wilfried aimerait évoluer en tant que chef de projet :

« J’aimerais travailler en amont avec les clients. Il y a un gros travail de vulgarisation à faire et je pourrais rendre les demandes plus agréables pour les développeurs. Le fait que j’en sois un aiderait beaucoup à la transition. Être chef de projet c’est principalement de l’organisation et ce sont des compétences que j’ai : savoir ce qu’il y a à faire, le temps que cela va prendre et bien répartir le travail entre les développeurs. »

Toujours près d’Epitech

Sur son temps libre, Wilfried vient volontiers témoigner lors des journées Portes Ouvertes de son ancienne école de Nancy. Une activité qui lui permet de travailler son relationnel car il est devant un ordinateur toute la journée. Il reconnaît qu’il aime aussi partager le choix qu’il a fait, surtout si cela peut être utile pour d’autres jeunes dans la même situation que lui à l’époque.

Bienvenue à Epitech Nancy !

« Epitech a été salvateur pour moi. On n’apprend pas que à coder, on apprend à apprendre. Une fois qu’on comprend et maîtrise les méthodologies d’Epitech, on peut aller n’importe où, travailler dans n’importe quel secteur, cela se passera bien. »

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Culture Job, le nouveau podcast de l’Étudiant, avec Epitech

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Comprendre l’intelligence artificielle en 12 minutes, c’est possible ! Ecoutez Yoann Long, diplômé d’Epitech Lyon promotion 2018, formateur en Intelligence artificielle chez Microsoft ; et Vincent Lemesle, étudiant en 3ème année à Epitech Paris, responsable IA au sein de l’association étudiante POC. Ils décrivent ensemble la réalité de l’intelligence artificielle, ses impacts, ses risques, et le besoin de démocratiser ces technologies. Tous deux étaient invités par l’Étudiant et le Groupe IONIS autour de la série « Culture Job ».


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Trouve ton futur métier avec le Profiler d’Epitech !

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As-tu plutôt un profil de Data Scientist, de Chief Technical Officer, de Développeur.euse full stack, ou encore de Responsable Cyber sécurité ? D’ailleurs, c’est quoi ces nouveaux métiers ? On en parle beaucoup, mais que signifient-ils ? Et comment se former à ces métiers de l’informatique ?

 

Si tu es curieux.se et que tu as toujours su que tu voulais travailler sur un ordinateur, mais sans trop savoir pour quoi faire.. ce test d’orientation est pour toi ! Entre dans le Profiler… et laisse-toi guider !

 

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Les étudiants d’Epitech Lyon travaillent de chez eux, « c’est impressionnant de voir à quel point rien n’a changé ! »

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Epitech, comme tous les établissements d’études supérieures, a fermé les portes de ses campus dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 en Europe. Pourtant, 100% des activités pédagogiques continuent dans tous les campus de France.

Le campus d’Epitech Lyon, désormais… vide !

Comment s’organisent les équipes ? Comment font les étudiants pour continuer à travailler ? Tour de France des initiatives d’Epitech pour le télétravail…

La touche lyonnaise ? Continuer à faire vivre l’associatif à travers des cours de guitare online !

Et on commence avec Lyon avec les témoignages de Henric Pécoul, Alumni Epitech promo 2013 et responsable des promotions de Tek1 et Tek2 ; et Lucie Philippon, étudiante en Tek2 et AER (Assistante Epitech Région).

« Les plannings restent les mêmes ! »

Lucie se doutait bien que tout n’allait pas s’arrêter : « On n’a pas besoin du bâtiment pour continuer nos projets, raconte-t-elle, on se servait déjà tous de la suite Microsoft et de Teams pour communiquer, donc globalement je fais les mêmes choses qu’avant : j’organise les activités pédagogiques de la même manière, les plannings restent les mêmes, c’est même impressionnant de voir à quel point rien n’a changé »

Tout passe par Microsoft Teams

Effectivement, le groupe Epitech a toujours poussé ses étudiants à utiliser Microsoft Teams pour communiquer. « Si avant, on l’utilisait de manière anecdotique, aujourd’hui, tout passe par là pour Epitech. Et entre étudiants, on a des canaux sur Discord » explique Lucie. L’équipe pédagogique de Lyon insiste bien sur ce point « on utilise seulement Teams à Epitech, histoire de ne pas diversifier les outils. On sait que les étudiants en utilisent d’autres, mais on souhaite que ça reste étudiant » précise Henric.

Même à distance, les étudiants restent connectés

Et pour organiser au maximum les canaux de Teams, l’équipe pédagogique s’est bien organisée. « Certains canaux ne servent qu’à répondre aux questions techniques, sur lesquels il y aura toujours un assistant pédagogique de disponible, d’autres permettent de discuter de choses personnelles. Toutes les activités prévues avant le confinement restent les mêmes aux mêmes horaires. La personne en charge de l’activité doit créer son canal Teams et appeler tous les étudiants qui s’y sont inscrits ». Henric précise : « en général, tous les inscrits à une activité sont présents, ça suit plutôt bien. Les cours d’anglais sont également maintenus à distance avec l’intervenant qui fait une visio conférence ».

Demander aux étudiants leur humeur

Tous les matins à Lyon, les équipes pédagogiques publient des formulaires avec des dates de début et de fin, ce qui leur permet de voir qui est présent. « J’aime bien aussi mettre des petites questions avec un côté amusant en leur demander de m’écrire une citation connue qui correspond à leur humeur ». Ces formulaires assez libres permettent aux responsables de cibler les personnes à risques : celles qui décrochent ou pour qui c’est compliqué psychologiquement. « Dans ce cas-là on appelle en privé en visio les étudiants, et si on n’a pas de nouvelle, on contacte les parents ».

Les équipes restent donc tout à fait mobilisées pour répondre à tous les besoins des étudiants.

Pour Lucie, ce qui lui manque le plus, c’est de pouvoir discuter et se poser avec des amis sur le campus. « Quand j’imagine un programme ou quand je code, des fois, sortir la tête de mon ordinateur et discuter avec des gens me permet de débloquer mes idées, c’est ce qui me fait avancer. Ce qui me manque le plus, c’est les conversations de couloir, croiser des gens au hasard dans un bâtiment ».

« On est dans une culture de l’informatique »

Pour elle et pour tous ses camarades, travailler sur l’ordinateur est quelque chose d’assez naturel : « C’est sûrement parce qu’on a l’habitude des jeux vidéo, on est dans une culture de l’informatique et on a l’habitude de discuter entre nous à travers un ordinateur » explique-t-elle. Henric confirme : « les étudiants sont respectueux, ils coupent leurs micros et les rallument quand c’est à eux de parler. On est face à un public qui a l’habitude, ils ont les réflexes des jeux vidéo ».

Et même lors de conf-call de 40 personnes, ça fonctionne ! 

Garder le contact… coûte que coûte !

Henric lui, ce qui lui manque le plus, c’est la proximité avec les étudiants : « J’avais pris l’habitude d’aller faire le tour des locaux, des salles, de poser des questions aux étudiants. Ils avaient pris l’habitude de m’interpeller, d’échanger avec moi. Maintenant, toute cette proximité n’existe plus vraiment, c’est un peu moins vrai. » Pour une école comme Epitech où la proximité entre les équipes administratives et pédagogiques de l’école, et les étudiants, est légendaire ; devoir rester chez soi et perdre ces contacts n’est pas facile…

Une Game Jam réussie… même à distance !

Et pourtant, Lucie comme Henric trouvent remarquable la continuité pédagogique qu’à réussi à mettre en place Epitech. La Game Jam du week-end du 21-22 mars, prévue avant le confinement, et parfaitement suivie et réalisée par l’ensemble des étudiants d’Epitech Lyon, est un bon exemple.

Les participants à la Game Jam ont appris le thème, le Street Art, vendredi soir avant le week-end. Ils ont par la suite dû choisir un groupe et réfléchir pendant deux heures à un projet à réaliser pendant deux jours. Si le projet est validé par l’équipe pédagogique, ils travaillent dessus tout le week-end. Lucie et son équipe ont imaginé une sorte de Monopoly où il fallait prendre le contrôle d’une ville en y taguant les murs. Pour gagner ? contrôler les rues en ayant le plus de tags. Et la solution a marché ! 

Le lundi matin, les étudiants ont présenté leurs jeux en partageant leurs écrans sur Teams et d’après le directeur du campus de Lyon, Mathieu Champely, ce fût une vraie réussite. 

Les conseils du campus d’Epitech Lyon :

  • N’utiliser qu’un outil de télétravail pour éviter la multiplication des canaux de discussion
  • Continuer le programme de l’année aux mêmes heures que d’habitude
  • Faire l’appel le matin et appeler personnellement les étudiants qui semblent décrocher

 

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Les étudiants d’Epitech Bordeaux travaillent de chez eux : « L’équipe pédagogique est incroyable ! »

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Epitech, comme tous les établissements d’études supérieures, a fermé les portes de ses campus dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 en Europe. Pourtant, 100% des activités pédagogiques continuent dans tous les campus de France.

Le campus d’Epitech Bordeaux… désormais vide !

Comment s’organisent les équipes ? Comment font les étudiants pour continuer à travailler ? Tour de France des initiatives d’Epitech pour le télétravail…

La touche bordelaise ? les Epipotes : ces volontaires qui appellent tous les jours les étudiants pour les motiver !

Aujourd’hui, on met en lumière le campus de Bordeaux, après celui de Lyon il y a quelques jours. Et ce sont Denis Merveilleau, directeur pédagogique du campus de Bordeaux ; et Charlie Boyer, étudiant en deuxième année, qui nous livrent leurs témoignages.

Appliquer les méthodologies Agile

Le plus important selon le directeur de l’établissement bordelais en période de remote complet, c’est d’appliquer des méthodologies Agile : « quand on est en télétravail, on est obligés de formaliser les choses, de se voir en visio, de faire beaucoup de réunions, de ne pas travailler chacun dans son coin ». Et Denis Merveilleau demande à ses étudiants de faire la même chose : faire des réunions entre eux sur leurs sujets en cours, avertir les responsables pédagogiques de l’avancée d’un projet tous les matins, quels sont leurs prochains projets…

A quote a day… keeps the depression away 😉

Et même si Epitech est particulièrement bien adaptée au remote car effectivement, « nos étudiants sont habitués à être autonomes, à ne pas suivre de cours magistraux et à faire des suivis de projets », précise Denis ; il s’aperçoit tout de même que les étudiants les plus adaptés en période normale sont pourtant les plus désorientés en remote complet.

Il précise : « Ceux-là sont contents de voir qu’on maintient un vrai suivi pendant cette période de confinement, et on essaie d’être vraiment derrière eux tout le temps, mais ils n’ont pas l’habitude et ont plus de mal. Et paradoxalement, ceux qui venaient moins régulièrement sur le campus avant, sont au contraire plus adaptés à ce système de remote. Ça rabat un peu les cartes car c’est parfois pas évident pour tout le monde ».

Les Epipotes : ces étudiants qui en appellent d’autres pour prendre des nouvelles !

Pour éviter que les étudiants soient perdus, Epitech Bordeaux a imaginé le concept des Epipotes, des étudiants volontaires qui se proposent d’appeler un à un tous les étudiants du campus … juste pour prendre des nouvelles.

« Montrez moi votre bureau et je vous dirai qui vous êtes »

Charlie Boyer, étudiant en 2ème année à Epitech Bordeaux, fait partie de ces Epipotes. Déjà bien investi dans la vie étudiante puisqu’il avait déjà le statut de Astexte (étudiant volontaire pour assister l’intervenante de français afin d’aider les étudiants) avant le confinement, Charlie Boyer aime rendre service et aider. Il raconte :

« J’adore m’investir dans la vie de mon école, je suis d’un naturel à aider les autres, j’aime avoir des responsabilités et ça change de notre quotidien d’étudiant ».

Alors quand Epitech Bordeaux a proposé à des étudiants volontaires d’appeler les étudiants pour leur demander comment ils vont sur le plan moral, Charlie s’est proposé volontaire rapidement parmi une trentaine d’étudiants.

Aborder sa scolarité autrement

Charlie correspond bien à ce genre d’étudiants dont Denis parle : « Moi qui avais un peu de mal dans ma scolarité au quotidien à Epitech, finalement je vis super bien le télétravail. Au début c’était un peu compliqué de s’organiser, mais l’équipe pédagogique est vraiment incroyable, ils font beaucoup d’efforts et ça nous met dans de bonnes conditions. » Charlie raconte que cette période compliqué lui permet en fait d’aborder sa scolarité d’un point de vue différent : « on s’entraide encore plus, on est tous d’attaques, on est rapides et efficaces ! »

Afin d’également continuer à suivre les étudiants sur le plan technique, Denis Merveilleau a mis en place les Epimentors : des étudiants qui sont très bons en code et qui peuvent aider ceux qui ont plus de mal si les Assistants Epitech Région (AER) sont trop occupés.

Remote : tout n’est pas à jeter !

Si Denis devait garder quelque chose de cette période de confinement, ce serait pourquoi pas d’avoir une journée par semaine en télétravail. « Cela me permet de m’organiser comme je le souhaite, et d’optimiser au mieux ma journée et d’alléger mon emploi du temps pour faire des choses que je n’ai pas le temps de faire d’habitude » explique-t-il.

Malgré le confinement, la légendaire solidarité entre étudiants d’Epitech reste la même !

Pour garder les bonnes habitudes d’Epitech, Denis raconte qu’il dit bonjour tous les matins à tous les étudiants sur les canaux Teams des différentes promotions de son campus. « Je leur donne une citation inspirante tous les matins aussi. Et l’équipe communication propose tous les jours un challenge différent : mettre une photo de nos bureaux, une photo de nous petits, on fête tous les anniversaires aussi alors qu’on ne le faisait pas avant ».

Pour conclure, si le confinement et la nécessité de travailler en remote perturbe légèrement les façons de fonctionner à Epitech, cette période permet néanmoins de mettre en place de nouvelles choses fonctionnelles au sein des différents campus.

Les conseils du campus d’Epitech Bordeaux :

  • Mettre en place de nouvelles initiatives pour aider les étudiants au quotidien
  • Continuer à dire bonjour à tout le monde tous les matins, et proposer des citations inspirantes
  • Maintenir un vrai suivi personnalisé et prendre en compte tous les étudiants
Et on souhaite aussi les anniversaires sur Teams !

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Télétravail à Epitech Nantes : « ça donne un aperçu de la 4ème année à l’étranger »

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Epitech, comme tous les établissements d’études supérieures, a fermé les portes de ses campus dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 en Europe. Pourtant, 100% des activités pédagogiques continuent dans tous les campus de France.

Le campus d’Epitech Nantes, vu de l’extérieur

Comment s’organisent les équipes ? Comment font les étudiants pour continuer à travailler ? Tour de France des initiatives d’Epitech pour le télétravail…

« La touche nantaise ? S’obliger à se déconnecter ! »

Aujourd’hui, on met en lumière le campus de Nantes, après celui de Bordeaux, et de Lyon. Et ce sont Aymeric Fouchault, directeur pédagogique du campus de Nantes ; et Ophélie Hiron, étudiante en première année année, qui nous livrent leurs témoignages.

« Rien ne change ! »

« Honnêtement, rien n’a changé » raconte Aymeric Fouchault, le directeur pédagogique du campus Epitech de Nantes. Et c’est souvent la première chose qui ressort lorsqu’on demande aux différents campus comment ils gèrent le télétravail. « On donne les mêmes cours que d’habitude, aux mêmes horaires que d’habitude, mais en remote, avec le suivi de projet sur Teams, outil auquel les étudiants sont déjà très habitués. »

Ophélie, étudiante en première année à Epitech Nantes le confirme : « on a gardé les horaires de l’emploi du temps comme avant, et afin de vérifier qu’on soit tous bien présents, on sait qu’une personne de l’administration doit nous appeler à n’importe quelle heure, on ne sait pas trop quand, et on doit être prêts   ».

Appeler un à un les 230 étudiants

Effectivement, l’équipe d’Aymeric est mobilisée pour appeler un par un les 230 étudiants du campus ! « En fait, on fonctionne comme d’habitude, on garde le même rythme, les mêmes exigences, le même modèle de fonctionnement » précise le Directeur du campus. Et Ophélie de confirmer : « Aymeric est aussi proche de nous qu’avant : il nous appelle pour savoir comment on va, pour savoir ce qu’on fait, il anime nos conversations sur Teams, il est très présent ».

Le bureau d’Ophélie… ôté de toute distraction !

Ce dernier a également tenu à rassurer tous les parents des étudiants en les appelant eux aussi : « ils étaient très content de voir qu’on était tous préparés et joignables. Chez les parents des étudiants en 3ème année, ils étaient inquiets car leurs enfants partent à l’étranger l’année prochaine, mais on les a rassurés, et pour l’instant, on a eu aucun retour négatif d’étudiants qui se plaignent du fonctionnement. »

100% des étudiants présents

Les étudiants doivent aussi de leur côté remplir leur part du contrat. « Pour l’instant, nous n’avons eu aucune absence. Pendant le dernier follow up que nous avons fait, 100 % des étudiants étaient présents. Ils savent qu’ils n’ont pas le choix s’il veulent avoir leur année. On leur montre qu’Epitech continue comme avant, qu’il faut être à l’heure », même si pour les équipes d’Epitech, l’exercice peut être crevant. « Parfois on passe 9h en visio toute la journée, ça peut être fatiguant » explique le Directeur.

S’il ne devait donner qu’un conseil, Aymeric dirait de bien montrer que tout le monde est présent : « Tous les matins à 9h, je mets un petit message sur Teams pour tous les étudiants, je peux parler de tout : ma journée, eux, les projets qui avancent… L’objectif est de montrer qu’il y a un suivi ».

Rapprocher les équipes entre elles

Et cela fonctionne ! Ophélie raconte : « J’ai l’impression qu’on est encore plus proches des équipes d’Epitech depuis qu’on est en télétravail ! Ils s’intéressent vraiment beaucoup à nous, et je trouve ça très bien. »

Aussi, le Directeur de Nantes a conseillé à ses étudiants de s’organiser un coin travail, et un autre nuit. « Il ne faut surtout pas confondre les deux, même si on est dans un petit studio ! Il faut trouver un moyen pour différencier les moments de la journée. Aussi, je leur dis de se déconnecter ».

Être présent… mais se déconnecter !

Epitech est en effet une école reconnue pour être ouverte 24/24H et 7/7j. L’une de ses particularités est de proposer aux étudiants de faire eux-mêmes leur emploi du temps, afin qu’ils soient autonomes dans leur gestion du temps. « Mais pendant le confinement, j’oblige les étudiants à se déconnecter ! Les règles d’Epitech en temps normal ne doivent pas être toutes en rigueur pendant cette période compliquée »

L’équipe d’Epitech Nantes est en temps normal, très soudée

Ophélie, étudiante en première année à Epitech Nantes, a bien suivi ces conseils : « Au début, c’était un peu compliqué pour moi, car à Epitech on travaille souvent en groupe, mais finalement, c’est un rythme qui se prend et on s’appelle très souvent avec mes amis d’Epitech. J’habite dans un petit appartement, donc j’ai modifié mon espace de travail : j’ai enlevé toutes les distractions possibles. Et j’ai mis en place une routine : je commence à travailler tous les matins à 10H, et je m’arrête à 19H pour faire totalement autre chose ».

Préparer les étudiants aux outils de télétravail

Selon Aymeric, la jeune fille est très investie et organisée dans sa scolarité, et elle fait partie d’un groupe d’étudiants moteurs à Epitech. Mais lui constate avoir de la « chance » de travailler dans le numérique car les étudiants ont les outils pour travailler, et sont habitués à différents modes de fonctionnement.

« Voir son reflet dans des lignes de code … »

« Mon conseil serait de ne pas passer une seule journée à ne parler à personne. C’est très important, souligne l’étudiante, et une habitude que j’ai désormais, c’est de prendre l’air à midi sur ma terrasse, de m’aérer obligatoirement une fois par jour ».

Ophélie est assez optimiste et relative la situation :

« Finalement, j’ai l’impression de travailler comme si j’étais en freelance pour l’école, je pense que ça donne un aperçu pour la 4ème année à l’étranger. Ce qui me manque le plus, c’est quand même d’avoir du monde autour de moi pour travailler ».

Les conseils du campus d’Epitech Nantes :

  • Différencier le lieu du travail du lieu de vie
  • Rassurer les étudiants et leurs parents sur la continuité pédagogique
  • Rapprocher les étudiants entre eux et avec les équipes d’Epitech Nantes

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Télétravail à Montpellier : « On est encore plus solidaires qu’avant ! »

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Epitech, comme tous les établissements d’études supérieures, a fermé les portes de ses campus dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 en Europe. Pourtant, 100% des activités pédagogiques continuent dans tous les campus de France.

Le campus d’Epitech sous le légendaire soleil Montpelliérain.. désormais vide !

Comment s’organisent les équipes ? Comment font les étudiants pour continuer à travailler ? Tour de France des initiatives d’Epitech pour le télétravail…

Aujourd’hui, c’est au campus de Montpellier qu’on s’intéresse, après celui de Nantes, Bordeaux, et Lyon. Edouard Laurent, le Directeur du campus, et Richard Dépierre, délégué des étudiants en première année, nous livrent leurs témoignages.

« Cette situation renforce nos positions d’accompagnants pédagogiques »

Comme les autres campus, celui de Montpellier a anticipé bien en avance la mise en place du télétravail. « On se rend compte que les activités d’Epitech sont totalement compatibles en remote. Si elles ont du sens IRL, elles en ont également tout à fait à distance. Nos étudiants font leurs projets, et nous on est là pour répondre à leurs questions. Finalement, être en télétravail nous pousse à être encore plus dans l’accompagnement et cela renforce nos positions d’accompagnants pédagogiques » explique Edouard Laurent.

La légendaire équipe d’Epitech Montpellier a tendance a un peu trop jouer avec les filtres de l’application Zoom…

Plus que n’importe quels autres étudiants, les étudiants en informatique sont très à l’aise avec les outils digitaux. « Puisqu’ils utilisaient déjà Discord, on a décidé de non pas utiliser la suite Microsoft Teams, mais de recréer les salles de classe physiques du campus en salles virtuelles sur Discord » raconte le Directeur d’Epitech Montpellier.

Recréer le campus à l’identique… virtuellement !

Les coordinateurs pédagogiques du campus montpelliérains ont recréé une arborescence des salles de classes virtuelles pour qu’Edouard puisse « se promener » sur Discord et voir très facilement qui est connecté, à quel moment, et sur quoi travaille chaque étudiant. « À tout moment, je peux me connecter sur n’importe quelle session et voir sur quels projets travaillent les étudiants, ce qu’ils se disent » précise-t-il. Il aime en cet outil la facilité de voir si les gens sont là ou pas : « En en coup d’oeil, je peux tout vérifier ! c’est vraiment super, et ça recréé le campus presque à l’identique »

À quoi ressemble une conversation sur Discord entre techs ?

Et cette mise en place, Edouard voudrait la garder après le confinement. « Cela permet de réguler la communication au sein même de l’école, entre les groupes, les promotions, et entre les coordinateurs pédagogiques et les étudiants ».

Et Richard Dépierre, étudiant en première année à Epitech Montpellier et délégué de sa promotion de confirmer : « La mise en place par Epitech Montpellier d’une organisation de télétravail s’est faite très rapidement, et on voit que ça fonctionne très bien grâce à la communication, c’est clairement la chose la plus importante pour que le remote se passe bien, on sait qu’on aura toujours quelqu’un derrière nous. J’ai l’impression que tous les étudiants sont contents de l’organisation car nous n’avons eu aucune semaine de retard par rapport aux cours et aux projets, et je n’ai eu que des retours positifs pour le moment ».

Encore plus de solidarité entre les étudiants

Richard trouve même que la solidarité – valeur essentielle d’Epitech- s’est encore plus accentuée ! « Même si nos promotions étaient déjà très soudées, on nous rappelle sans arrêt qu’il faut qu’on s’entraider, alors on le fait encore plus » raconte le jeune homme.

Richard Dépierre (en bas à droite) discute avec ses camarades sur Teams

En tant que délégué, Richard s’est proposé pour faire un compte rendu tous les matins à toute sa promotion. « Mon rôle est de faire en sorte que tout le monde ait toutes les informations et que toutes les activités se passent dans le meilleur des cas ». L’étudiant doit également appeler chaque semaine tous ses camarades pour être sûr que tout se passe bien.

Des initiatives à garder pour après

Une chose qui n’existait pas avant le confinement, qui a été mise en place pendant, et qui restera sûrement après, c’est la réunion quotidienne de 8H45. « Le responsable de notre promotion de première année Karim nous appelle tous et nous explique ce qu’il va se passer dans la journée. Par exemple, les lundi, mardi et mercredi de 9h à 10H on a des activités de code qui consistent à apprendre de nouvelles technologies »

D’habitude, Epitech Montpellier, ça ressemble plutôt à .. ça !

Edouard précise : « Cette réunion du matin, elle est très importante et fonctionne très bien car tout le monde est bien installé et peut écouter ce qui s’y dit dans de très bonnes conditions. On n’a pas cet endroit sur le campus de Montpellier, cette espèce de chill room où l’on pourrait se réunir pour parler du déroulement de la journée. C’est quelque chose qu’on aimerait mettre en place à la sortie du confinement, je sais que nos étudiants aiment ça et que ça leur manque dans leur campus »

L’organisation et la communication sont les clés du succès

Quelque chose qui n’existait pas non plus « avant », mais qu’Edouard aimerait mettre en place « après », c’est des temps de disponibilités imposés pour les encadrants pédagogiques des étudiants. « Sur le campus, on est tout le temps dispo pour nos étudiants, quelle que soit l’heure, ils savent qu’ils peuvent nous poser leurs questions à tout moment. Mais finalement, on s’est dit que ce serait bien d’avoir des horaires pour répondre aux questions, et d’autres pour faire autre chose. Si on décide de leur dire qu’on est disponibles deux heures le matin, après, ça permet à nous mais aussi à eux, de s’organiser au mieux pour le reste de la journée ». 

« Quand te reverrais-jeee, campus merveilleeeeux ? »

Et puis, le télétravail, ça peut également créer des situations rigolotes... « Par exemple, raconte Richard, pendant une vidéoconférence un matin, les enfants de Karim sont venus dans sa chambre alors qu’il nous parlait, ça nous a fait beaucoup rire ! »

« En fait, quand on fait des appels en visio, il y a toujours une personne pour frapper à la porte d’un étudiant, de crier son nom pour aller à table … Et ça nous rend presque plus humains ! Finalement, on est tous pareils, on est presque tous rentrés chez nos parents, on se découvre sous de nouvelles facettes ! ça nous rapproche même un peu plus ! »

Alors même si la majorité des étudiants sont quand même pressés de retrouver leur campus préféré, ils arrivent à maintenir un lien et réalisent leurs projets comme si de rien n’était. Chapeau !

Les conseils du campus de Montpellier :

  • Toujours activer sa caméra pendant un appel : « je crois que je connais la chambre de tous les étudiants d’Epitech Montpellier maintenant », rigole Edouard
  • Planifier ses journées pour donner un rythme
  • Recréer les salles de classe sur Discord comme dans la vraie vie

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La première Project Week d’Epitech Bénin avec echOpen

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En Janvier 2020 a eu lieu la première ​édition de la Project Week ​d’​Epitech Bénin​ à Cotonou avec l’acteur de e-santé ​echOpen​. L’école avait passé un appel à candidatures pour former des équipes pluridisciplinaires le jour J.

Du lundi 6 au samedi 11 janvier dernier, une cinquantaine d’étudiants se sont réunis autour de la problématique du projet opensource et collaboratif echOpen.

Rendre accessible l’imagerie médicale

En partenariat avec la ​Fondation Espoir de Sanofi​, cette association a pour objectif de rendre accessible l’imagerie médicale à tous les professionnels de santé. Dans ce but, ils ont réalisé un outil compact et facile d’utilisation : un écho-stéthoscope. Celui-ci tient dans la poche, se connecte à un téléphone et permet de voir l’intérieur du corps du patient grâce à la même technologie qu’un échographe : les ultrasons. Grâce à cet outil, le médecin peut orienter son diagnostic plus facilement et ne demandera des examens supplémentaires que si nécessaire.

echOpen souhaite le déployer partout dans le monde, avec en priorité la France et le Bénin, un pays où l’engouement pour la e-santé est très fort. C’est aussi un territoire avec des zones très variées : urbaines, périurbaines et rurales, ce qui permet de voir l’usage de cet outil dans différents contextes.

L’enjeu de cette Project Week pour echOpen était de comprendre les besoins réels des professionnels de santé au Bénin, être à leur écoute afin d’adapter l’écho-stéthoscope en ce sens.

Présentation d’echOpen et formation des équipes

Le lundi, Mathilde Matringe, animatrice de communauté d’innovation, et Marie-Laure Baranne, médecin de santé publique, sont venues présenter echOpen et le challenge à relever. Les équipes ont été constituées avec des profils différents (médecin, santé publique, informatique, design, …). L’agence de développement ​Sèmè City​, qui a accueillie l’événement, a proposé des ateliers de team building.

Enfin, un représentant de l’​UNFPA​ est intervenu pour introduire la méthode C.A.S.E (Customer Ache Service End result) aux participants afin de les aider dans la collecte d’informations sur le terrain prévue dès le lendemain.

Une première journée riche et complète qui a permis de souder les équipes et mieux appréhender le travail attendu.

À la rencontre des professionnels de santé sur le terrain

Pendant les deux jours suivants, les étudiants sont allés interroger les professionnels de santé déjà en contact avec echOpen.

Une phase qui a beaucoup plu à Vanessa Sekpon, une jeune épidémiologiste et sociologue qui a répondu à l’appel d’Epitech, intéressée par cette initiative pour son pays. Son équipe est partie interroger des sages femmes en milieu urbain. Celles-ci ont été unanimes sur l’utilité d’une telle sonde. Le système de santé au Bénin est organisé en pyramide, chaque centre de santé a ses capacités techniques. Ainsi, en cas de doutes ou de complications, elles sont parfois obligées de référer à un autre établissement. Cela entraîne une attente et de nouveaux frais pour la patiente.

L’écho-stéthoscope, grâce à ses caractéristiques, peut vraiment révolutionner la prise en charge des femmes enceintes et réduire la mortalité néonatale.

Cette rencontre auprès des praticiens a également beaucoup marqué Brad Kpoahoun, étudiant en 2ème année d’Epitech :

 

« Je n’avais jamais rencontré de spécialistes de la santé avant et j’ai découvert ce qu’ils vivent au jour le jour. Cela m’a permis de comprendre qu’echOpen est un véritable besoin à Cotonou et de discuter d’autre chose qu’informatique. Sans cette approche, cela aurait été difficile de comprendre les objectifs, cela a permis de changer notre façon de voir les choses et voir une application réelle. »

Vers un compte-rendu des parcours utilisateurs

Fortes de ces informations, les équipes ont eu deux jours pour résumer les problématiques récoltées et faire des propositions pour améliorer l’outil. Tous les étudiants ont apprécié de pouvoir collaborer avec des personnes d’autres disciplines assurant une complémentarité dans les réflexions.

Brad Kpoahoun et son groupe ont décidé de travailler sur la robustesse de l’outil, question revenue plusieurs fois lors des discussions. L’écho-stéthoscope doit être réalisé dans des matériaux solides pour ne pas se briser au bout d’un ou deux ans. Le produit doit également être traçable : pouvoir trouver la sonde si elle disparaît, ce qui pose aussi la question de la sécurité des données. L’équipe de Brad a ainsi travaillé sur des questions de cyber-sécurité : sécurisation des résultats de l’échographie, comment sont partagées les différentes informations…

Présentation des projets

Le samedi, un jury était présent pour évaluer la présentation des projets. Il a fait des retours après chaque présentation pour affiner les propositions faites.

echOpen a réellement apprécié les retours faits par les étudiants et ont pu présenter tous les points relevés à leur retour en France, au reste de l’équipe. Voici quelques exemples :

  • l’importance de la maintenance
  • la capacité énergétique variable de certains endroits à prendre en compte, des coupures de courant peuvent survenir pendant plusieurs jours et donc il faut prévoir des batteries de secours
  • la connectique entre l’appareil et le téléphone, qui marche actuellement en wifi mais certains praticiens préféreraient du filaire
  • faire attention à l’hygiène entre chaque consultation, pouvoir bien désinfecter l’appareil ou prévoir des pièces amovibles qu’on pourrait changer
  • apporter une preuve de la consultation et avoir un cliché de l’échographie

Une Project Week qui mène à d’autres collaborations

Ravi de l’accueil reçu et du bon travail des étudiants, echOpen a proposé la possibilité d’un stage aux étudiants d’Epitech.

Vanessa la jeune épidémiologiste, s’est également vue offrir une mission avec la Fondation Espoir de Sanofi. Cette Project Week lui a permis d’élargir son carnet d’adresse.

Pour Brad, passionné par l’informatique depuis toujours, intégrer Epitech au Bénin était inespéré et cette semaine de Project Week était une belle parenthèse pour lui au milieu de la pédagogie intensive d’Epitech :

« Si la vie professionnelle c’est ça, ça sera facile comparé à nos études ! Franchement, merci Epitech, on aura bien été préparé ! »

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Un étudiant d’Epitech Nancy fabrique des visières de protection avec des imprimantes 3D

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Alors que le confinement se poursuit, de nombreuses initiatives solidaire ont vu le jour partout en France, pour venir en aide aux acteurs de première ligne. David Leroy, étudiant en 3ème année à Epitech Nancy, s’est lancé dans la confection de visières de protection.

Avant tout, l’envie d’être solidaire

David explique : « Epitech nous apprend à monter en compétence, mais également à mettre ces compétences à profit ». Au regard de l’actualité, il s’interroge rapidement sur la manière dont il peut participer à l’effort collectif. Passionné par l’impression 3D, il suit l’actualité du réseau Fablab. Il découvre alors que plusieurs d’entre eux se sont lancés dans la fabrication de visières de protection, mais également dans l’impression 3D de connectiques pour les respirateurs. Après avoir récupéré le modèle 3D via la communauté Makers, il se lance.

David précise :

« Tout cela s’est très vite accéléré. Aujourd’hui, je reçois des appels d’EHPAD, de pharmacies, de personnes du milieu médical, et même de commerçants qui souhaitent protéger leur personnel. Les demandes affluent de partout sans que je sache comment ces personnes ont eu mon contact ! Certains organismes me demandent même de réparer leur matériel défectueux. »

Une organisation solide

Equipé de deux imprimantes 3D, il fabrique d’abord les cerclages. Des feuilles de reliures format A4 sont utilisées comme visière, et des élastiques sont ajoutés pour permettre de tenir le masque une fois porté. Pour répondre à la forte demande, il a été contraint d’adapter la définition d’impression, en clair la superposition des couches de fils, pour être plus rapide. Cette modification lui permet de gagner environ 30 minutes par impression. Un temps non négligeable donc.

 

Pour ce qui est de l’approvisionnement en matière première, il raconte :

« Lorsqu’un organisme me contacte, j’essaie de voir s’il dispose de matière première qu’il pourrait me fournir. J’ai aussi reçu des dons de particuliers, soucieux de soutenir cette initiative. A titre personnel, j’ai également acheté du matériel, et investi dans une 3ème imprimante »

S’organiser pour gérer ses engagements

En stage depuis début Avril, il a dû s’organiser pour gérer tous ses engagements.

« Je lance les impressions dès la matin. Lorsque j’ai fini ma journée en télétravail je m’affaire à l’assemblage des visières. Les personnes avec qui je suis confiné sont mises à profit, et m’aide dans cette tâche. Le soir, je relance des impressions pour la nuit, et ainsi de suite ».

A ce jour, David a déjà fabriqué près de 250 visières, et il ne compte pas s’arrêter là : « tant que je pourrais aider à mon échelle, je le ferai ». Comme lui, d’autres étudiants, dans tous nos campus, restent solidaires et n’hésitent pas à donner de leur temps pour l’intérêt commun.

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Retour sur la Global Game Jam 2020 à Epitech Marseille

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C’est sous le thème « réparer » que le plus gros évènement « Game Jam » du monde a démarré le vendredi 31 janvier 2020. Le thème de cette compétition n’a été dévoilé que le premier jour de l’évènement : un vrai challenge pour les étudiants.

Des étudiants de tous les horizons et de toutes les écoles

Cette année l’école Epitech à Marseille a reçu la Global Game Jam avec environ 200 jeunes passionnés qui souhaitaient pendant 48 heures non-stop, développer un jeu vidéo. Parmi eux, des étudiants d’Epitech qui apportaient leurs compétences tech et de l’autre, l’école de Condé pour la sensibilité « design ». Un bon mix d’écoles prometteuses pour cette compétition de gaming.

Une mixité qui séduit

Une fois les équipes faites, la compétition peut alors démarrer. Grâce aux casquettes distribuées par Epitech, on pouvait distinguer les différents membres de l’équipe. En rouge, le staff Epitech qui chapotait l’ensemble de la compétition, en bleu les développeurs -essentiellement des étudiants Epitech-, en blanc la partie communication design, en vert ceux qui travaillaient surtout sur le sound design et enfin les membres jaunes qui représentaient les artistes des groupes.

La compétition dure trois jours. Trois jours de recherche, de conception d’idées, d’innovation, de technique et de méthode. Les étudiants travaillent intensément toute la journée et certains restent la nuit pour aboutir leur projet. Un rythme de travail frénétique qui leur permet d’acquérir de nouvelles compétences.

Sarah Valet, étudiante en animation graphique à l’école de Condé témoigne : « C’était une bonne occasion d’aboutir à un premier vrai petit projet. Ce qui m’a marqué, c’est la charge incroyable de travail qu’il y avait ». Sarah a trouvé la compétition très enrichissante et a réalisé l’importance de collaborer avec des développeurs. Ensemble ils ont pu aboutir leur projet de gaming.

Challenge is challenge

Comme toutes les compétitions, il y a une finale et pour la Global Game Jam il y a eu trois groupes « coup de cœur ». Sur la catégorie Gameplay c’est le groupe de Jordan Khennouf, étudiant de 3ème année à Epitech qui a remporté le titre avec son jeu Space Jump. L’objectif : sauver la planète en contrôlant un canard ; le canard va devoir prendre des petits objets, disponibles dans le jeu, qui permettront de faire pousser des plantes et de raviver la planète. #flappybird

Le coup de cœur Concept a été gagné par un étudiant de l’école de Condé. Seul membre de son groupe il a intitulé son projet Dev Factory, il a créé un site web ou l’objectif était de pouvoir manager son agence de freelance. Son originalité a été félicitée par les membres du jury.

Et enfin le coup de cœur Design a été décroché par l’équipe de l’étudiant d’Epitech Noam Duberc. Le groupe, constitué de six étudiants dont 3 développeurs, 2 graphistes et 1 sound designer a réalisé le jeu Ceramuse the Crystal Melody. Ils ont souhaité créer un jeu sur un thème musical, le but était d’enchaîner des combinaisons de touches sur le rythme de la musique afin de reconstruire un monde de cristal. La création du jeu a été réalisée grâce au programme UNITY et langage de programmation C-SHARP. Un jeu qui a été, lui aussi, complimenté par les équipes du jury.

Le projet du groupe de l’étudiant d’Epitech Cosme Monnier : Facto Repair, a également été remarqué. C’est un jeu qui a été réalisé avec comme moteur de jeu Godot et comme langage de programmation GDscript. Le but est d’accomplir la mission proposée par le jeu le plus rapidement possible. Le personnage doit fabriquer des matériaux qui servent à réparer les vaisseaux de ses clients. Pour atteindre son objectif, il doit récupérer des ressources et les transformer à l’aide d’une machine. Ainsi les clients pourront récupérer leurs vaisseaux réparés.

Une aventure humaine

Les trois projets « coup de cœur » de la Global Game Jam sont ceux qui ont attiré le plus l’attention des jurys mais d’autres projets sont aussi ressortis comme étant des projets très intéressants.

La Global Game Jam à Epitech Marseille 2020 se clôture avec de jolis projets, des étudiants motivés qui ont évolué dans un environnement de travail atypique et des équipes qui se sont enrichis mutuellement. Tous les participants ainsi qu’Epitech ont hâte du prochain rendez-vous en 2021.

Nous nous demandons déjà quel sera le thème de la prochaine session ….

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Télétravail à Epitech Lille : « Nous déroulons 100% de nos activités ! »

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Epitech, comme tous les établissements d’études supérieures, a fermé les portes de ses campus dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 en Europe. Pourtant, 100% des activités pédagogiques continuent dans tous les campus de France.

D’habitude, le campus de Lille ressemble plutôt à ça !

Comment s’organisent les équipes ? Comment font les étudiants pour continuer à travailler ? Tour de France des initiatives d’Epitech pour le télétravail…

Aujourd’hui, c’est au campus de Lille qu’on s’intéresse, après celui de Montpellier, NantesBordeaux, et Lyon. Jean-Baptiste Caigneart, Directeur du Campus d’Epitech Lille, et Adam Cyffka, étudiant en 2ème année, Président du BDE d’Epitech Lille, et délégué de sa promotion, nous racontent leurs expériences.

100% des activités maintenues

« Notre grande fierté, c’est qu’on a réussi à dérouler 100% de nos activités depuis le début du confinement » raconte Jean-Baptiste Caigneart, le Directeur du campus d’Epitech Lille. Les étudiants suivent les mêmes process qu’avant, ils s’inscrivent à des modules sur l’intranet, et suivent les activités sur Microsoft Teams. Jean-Baptiste précise : « Là où avant il y avait une salle de classe physique, maintenant tout se passe sur Teams ».

Epitech Lille a créé un petit challenge : retrouver à qui est tel bureau. Celui-ci… c’est celui de Jean-Baptiste !

Adam Cyffka, étudiant en 2ème année à Epitech Lille le confirme : « je n’ai pas vraiment changé mes habitudes de travail. Je poursuis mes activités comme avant, j’essaie de garder un rythme pour ne pas pénaliser mes camarades de travail. »

La solidarité entre étudiants

En effet, à Epitech, la majorité des exercices sont en fait des projets à réaliser seul ou en groupe. Cela oblige les étudiants à être solidaires les uns les autres. Pour travailler le plus efficacement possible, Adam raconte qu’il utilise Discord avec ses camarades, et se met en vocal toute la journée : « C’est assez pratique pour s’échanger des bonnes pratiques, pour ne pas couper le lien. On laisse le vocal toujours en marche, comme ça, si on a une question, une remarque, pas besoin de formaliser ça par écrit, on n’a qu’à le dire ».

Ce bureau-là appartient à Adam !

En fait, les étudiants continuent à travailler et à développer leurs projets tout en étant connectés les uns les autres toute la journée. « Pour moi, cette expérience est clairement positive, raconte Jean-Baptiste. On a réussi à mettre en place des processus de travail comme aucune autre école n’a réussi à le faire. Ça montre bien que la pédagogie Epitech s’adapte à toutes les situations ! »

S’adapter, créer des initiatives, personnaliser

Afin de s’assurer que tous les étudiants sont bien connectés, et parce que tout le monde ne réagit pas de la même manière en période de confinement, l’équipe d’Epitech Lille a mis en place plusieurs initiatives. Notamment un bot, qui tous les matins, pose des questions à chacun des étudiants. « Ce bot nous envoie un message sur Teams pour savoir comment on va, si tout se passe bien et si on arrive à s’organiser » explique Adam. Grâce à ce système, l’équipe pédagogique peut prendre facilement des nouvelles des étudiants qui lâchent. 

Celui-là on ne m’a pas dit à qui il appartient, mais je le trouvais joli alors j’ai décidé de mettre quand même la photo

« Je trouve ça plutôt ingénieux, car certains étudiants qui ne vont pas bien ne vont pas forcément le dire. Avec ce système, c’est le chemin inverse, alors on peut repérer ceux qui décrochent » raconte Adam. « À eux, on leur montre qu’ils sont importants pour nous, on leur fait des messages d’encouragement, on essaie de les re-motiver » sourit Jean-Baptiste.

À Epitech, on travaille beaucoup… mais pas que !

Afin d’organiser chaque journée au mieux, l’équipe pédagogique -composée de 6 personnes- fait une réunion en visio tous les matins à 8H45. Puis, chaque responsable pédagogique de chaque promotion fait un retour à ses étudiants : « On appelle également les parents, pour leur dire que la vie continue et qu’ils ne doivent pas s’inquiéter ».

« J’ai parfois même l’impression qu’on est encore plus productifs que quand on est sur le campus » rigole Adam. Pourtant, Jean-Baptiste ne veut pas que leur travail soit obsessionnel : « À Epitech, on travaille beaucoup c’est vrai, mais c’est aussi un vrai lieu de vie, et on veut que ça continue comme ça ! »

Alors, sur Teams, l’équipe d’Epitech Lille a eu l’idée de créer un canal « Cafétéria », où les étudiants doivent parler de tout…. sauf du travail ! « C’est un canal qui fonctionne tout le temps et sur lequel les étudiants peuvent se connecter pour boire un café, pour parler de leur vie, pour se retrouver ! » raconte Jean-Baptiste.

Une soirée étudiante… sur Teams !

Adam, en tant que Président du BDE, regrette de ne plus pouvoir organiser d’événements. Alors, il a imaginé avec son équipe, une soirée de désintégration des étudiants de 3ème année… toujours sur Teams ! « On a remis les prix de l’étudiant le plus gourmand, le plus travailleur, le plus en retard.. On a créé des diplômes qu’on leur a envoyé. Ça a super bien marché, on était entre 80 et 100 en même temps sur Teams, et c’était plutôt une réussite ». Ensuite les étudiants ont joué à de petits jeux tous ensemble pour clore la soirée.

Le bureau d’un ou d’une sportif / sportive …

« Finalement, après un mois, on commence plutôt à s’habituer à ce nouveau mode de fonctionnement, rapporte Adam. Effectivement, Jean-Baptiste pense que certaines choses sont à garder -comme prévoir une journée de télétravail par semaine pour tout le monde, histoire de mieux s’organiser et d’être plus réactifs.

Adam, lui, en tant que délégué des 2ème année, a très hâte de remettre les pieds dans son école, comme tous ses camarades ! « Mes amis me manquent, et toute la dynamique des locaux d’Epitech aussi » s’exclame-t-il.

Les conseils d’Epitech Lille :

  • Ne pas hésiter à tester de nouvelles choses. L’avantage du télétravail, c’est que ça ne coûte rien.
  • Créer un canal « Cafétéria » sur Teams, sur lequel les étudiants peuvent se retrouver.. et ne pas travailler !
  • Travailler en laissant la fonction vocale allumée
La définition même de l’organisation !

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Être en stage en télétravail, c’est possible ? Témoignage de Loïc Pothin, d’Epitech La Réunion

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Le confinement n’a pas empêché Loïc Pothin, étudiant en 3ème année à Epitech La Réunion, de trouver un stage, qu’il effectue à distance depuis le début du mois d’avril.

Bonjour Loïc, peux-tu te présenter rapidement ?

Je suis Loïc Pothin, étudiant en 3ème année à Epitech. J’ai un parcours marqué par le goût du challenge : je n’aime pas la facilité. Mon objectif est de toujours faire mieux que les autres. J’ai choisi une formation en informatique parce que j’ai toujours baigné dans cet univers. Même s’il ne s’agissait pas vraiment de code ou de développement, je suis depuis petit plongé dans l’univers du jeu vidéo, des ordinateurs. Ma passion pour le développement est venue plus tard. Aujourd’hui, j’affectionne tout particulièrement le développement web et mobile, tout ce qui touche à la création de back office, d’APIs, etc … mais je ne veux pas me limiter qu’à ça.

Peux-tu nous parler de ton stage ?

Je suis en stage au sein de l’association WebCup Réunion. À la Réunion, c’est une association très intégrée dans l’écosystème informatique notamment grâce aux nombreux événements qu’elle organise : Webcup Senior / Junior (compétition de développement de sites web), Startup Week-End, … Dans le cadre de mon stage, j’ai pour mission de développer une application web et mobile en Node.js.

Quand as-tu trouvé ce stage ?

Je l’ai trouvé fin mars, juste avant le début de mon stage le 1er avril. J’avais commencé à chercher bien avant, mais plusieurs entreprises m’ont répondu que la période n’était pas favorable pour eux. J’ai donc eu la chance de trouver ce maître de stage qui n’était pas effrayé par le télétravail. Même si le stage devait initialement avoir lieu dans leurs locaux, il n’a pas hésité à m’engager car il savait que les étudiants d’Epitech ont cette capacité à s’adapter à tout type de situation.

Comment se passe une journée de stage à distance ?

Comme je travaille sur mon projet de manière indépendante, je suis libre d’organiser mon travail comme je le souhaite. J’ai gardé un rythme de travail comme à l’école : je me lève vers 8h pour commencer à travailler à 9 heures. On commence la journée par une réunion avec toute l’équipe. Ensuite je travaille jusqu’à midi, puis de 13 heures 30 à 17 heures 30.

Comment se passe cette réunion matinale ?

Chacun a l’occasion de dire où il en est sur son projet. Il y a 4 autres développeurs dans l’équipe, donc en cas de point bloquant, on peut en discuter et s’entraider.

Donc, vous faites une visio-conférence tous les matins ? ou bien utilisez-vous un autre moyen ?

Nous faisons un chat vocal via discord. J’étais étonné au début qu’une entreprise utilise cet outil, car il a une forte connotation « jeux vidéo » mais je suis agréablement surpris de voir à quel point il s’adapte bien à un contexte de travail ! C’est un outil assez complet au final, surtout pour échanger et faire des réunions.

Avez-vous un outil de gestion de tâches pour gérer le travail de chacun ?

Au niveau de l’équipe non, mais moi je m’en suis créé un pour faire le suivi des tâches et fonctionnalités sur lesquelles je travaille. D’ailleurs, je vais le mettre en commun avec le reste de l’équipe.

Comment tu te sens par rapport aux semaines à avenir ?

Concernant le stage, je n’ai aucune crainte. Le télétravail me plaît et j’envisage même de travailler à distance après avoir fini l’école. Au final, ce cadre m’aide à être plus productif parce que je n’ai pas cette sensation de contrainte que j’ai parfois en travaillant dans un bureau. Même si le confinement peut parfois être pesant, je suis plutôt casanier donc je m’y fais plutôt bien ! De mon côté, j’ai décidé de rester seul dans mon appartement étudiant, où je me suis aménagé un espace de travail. Ce choix me permet aussi de limiter les éventuelles distractions.

Ce sont de bonnes idées. Est-ce que tu as d’autres astuces à partager pour être productif en télétravail ?

Si je devais ne retenir qu’une règle, ce serait : « Être auto-discipliné ». J’entends par là qu’il faut un minimum de discipline pour continuer à se lever tôt, et maintenir des horaires de travail. Mais, pour moi, il est indispensable de rester un minimum organisé et d’éloigner au maximum les distractions.

Un dernier conseil pour terminer ?

Je conseillerais à ceux qui cherchent un stage actuellement de digitaliser leurs recherches : se concentrer sur un envoi de mails qualitatifs, et utiliser des réseaux tels que Linkedin. J’ai reçu deux offres de stage par ce biais alors que j’avais déjà signé le mien !

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Un accompagnateur pédagogique d’Epitech Rennes créé des visières de protection

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Depuis le début du confinement, les actions solidaires de lutte contre la propagation du Covid-19 se multiplient. Quentin Quero, Accompagnateur Pédagogique à Epitech Rennes, a lui aussi rejoint ce mouvement solidaire et confectionne de son bureau, des visières de protection pour ceux qui en ont besoin.

Vouloir se rendre utile pour l’intérêt commun

Touché par le manque de protection de proches et de ceux qui sont en première ligne face au Covid-19, Quentin Quero a souhaité agir et se rendre utile. Il se lance d’abord dans la fabrication de masques mais la durée et la complexité de production l’amènent à réfléchir à un autre dispositif : les visières.

« Il n’y a aucun outil nécessaire à part une imprimante 3D, des feuilles A4 transparentes et des élastiques », raconte-t-il

L’imprimante 3D a spécialement été achetée par le Directeur Pédagogique de l’école, Aurélien Lemaire, fin mars. Le reste du matériel est commandé dans la foulée sur Amazon. « J’ai aussi vu qu’il était possible de maintenir des visières avec un élastique grâce à des plaques de plastique , il existe beaucoup de projets de ce type sur Internet ».

L’appartement de Quentin est devenu un vrai fab lab !

L’initiative est lancée. Quentin a déjà créé une quinzaine de visière et ne compte pas s’arrêter là. « Une visière complète prend deux à trois heures à s’imprimer et le temps d’assemblage est de 5 minutes. Une fois la monture imprimée, il faut insérer le feuille A4 et l’élastique sert à maintenir le tout ». À son échelle, et tout en continuant à accompagner à distance les étudiants pour l’école, il pourrait en produite 12 par jour.

Aider des personnes que l’on côtoie tous les jours

La question a été par la suite de savoir comment distribuer ces visières. Le réseau des LabFab rennais est prêt à faire la distribution si les visières leur sont envoyées. « Malheureusement il n’y a pas assez de personnes pour faire les allers-retours à l’heure actuelle », précise Quentin.

Alors, le jeune homme décide de distribuer lui-même les visières aux commerçants qui vendent des produits de première nécessité, et aux marchés.

Habitant la ville de Pacé, près de Rennes, il a pu en fournir à deux médecins généralistes, une boucherie, une épicerie et deux boulangeries. Il a également démarché des EHPAD, qui n’ont pas répondu favorablement pour le moment.

« La plupart des personnes étaient étonnées, mais ont accepté avec grand plaisir. Certaines personnes étaient extrêmement réticentes et ne voulaient pas avoir une plaque devant les yeux toute la journée. J’ai même eu une réaction ‘désolé je ne peux rien acheter’ avec un étonnement de la gratuité à la suite ».

Boulangerie Le Fournil de Nicolas à Pacé

Une très belle initiative volontaire et solidaire

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À Epitech Bénin, un étudiant imagine une application pour lutter contre le Covid-19

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Porté par un élan de solidarité — l’une des valeurs clé d’Epitech — et en guise de contribution à la gestion de la crise du COVID-19 qui se manifeste aussi bien dans son pays que partout ailleurs, un étudiant d’Epitech Bénin propose une solution de pré-diagnostic qui fera très vite tâche d’huile.

 

L’histoire remonte à un soir de fin mars 2020 où le promoteur d’Epitech Bénin, comme à l’accoutumée, lance une discussion dans le groupe WhatsApp des étudiants sur comment l’école pourrait prêter mains fortes à la communauté face à la pandémie du coronavirus. A l’issue d’un brainstorming rapide, Jordan Vitou se propose et prend les devants pour mettre en application la solution. Quelques jours après – entre ses projets d’école à rendre et le suivi pédagogique encore plus rapproché en cette période de télétravail – il partage un lien dans le groupe pour que tout le monde aille tester l’outil. Chose dite, chose faite, après quelques inputs suggérés la page va être accessible en ligne au public dans les heures suivantes.

 

Un outil simple mais efficace

Presqu’en un clin d’œil, le trafic web généré excède toutes les attentes. Les statistiques (Google Analytics) vont rapidement atteindre 37.389 utilisateurs à la date du 7 avril 2020 et s’élèvent actuellement à 60.000 utilisateurs provenant de 107 pays dont le Bénin, la France, le Togo, la Côte-d’Ivoire, le Cameroun, le Gabon, les USA etc.

Si l’initiative est considérée assez simple par Jordan « […] mais en fait nous réalisons des projets 10.000 fois plus compliqués que ça ici à Epitech » elle n’a pas du tout été banalisée par la presse et les médias qui ont perçu la valeur de l’action. Ainsi, de sites d’information en ligne à des chaines de télévision nationales et internationales en passant par la radio, l’étudiant d’Epitech Bénin aura eu droit à un véritable bain de foule médiatique.

La presse en parle

 

Le magazine en ligne Cio-Mag, spécialisée en technologies de l’information dira dans un article : « […]Epitech-Bénin […] dont la formation permet de transformer la passion pour l’informatique en une expertise qui débouche sur des emplois à fort potentiel. En réponse à cette crise, l’un de ses étudiants, Jordan Vitou, a développé un outil digital d’autocontrôle du Covid-19. Accessible à tous les citoyens, cette innovation vise à éviter la saturation des numéros verts mis à disposition dans le cadre de cette crise. Mieux, elle va désengorger les hôpitaux et faire gagner du temps dans la prise en charge des malades du Coronavirus ».

Un pré-diagnostic pour désengorger les hôpitaux

On peut lire sur la plateforme gouvernementale de référencement des initiatives liées au Covid-19 la description : L’outil présente un questionnaire basé sur des recommandations médicales et emmène l’utilisateur à travers une série de questions simples à obtenir un pré-diagnostic de son état sanitaire.

Quant au quotidien national d’informations La Nation Bénin, il rapporte que « […] les jeunes de l’écosystème du numérique multiplient les initiatives. Dans ce cadre, Jordan Vitou, un étudiant d’Epitech Bénin, a développé un outil en ligne qui permet de faire un autocontrôle avant d’aller à l’hôpital. « Si vous avez du doute sur votre santé, rhume, grippe et autres, vous pouvez faire ce test en ligne avec www.epitech.bj/covid-auto », recommande cette plateforme ».

La pédagogie Epitech continue à faire ses preuves

Tout ceci est sans compter les structures nationales et internationales qui ont contacté Epitech Bénin pour Jordan dans la foulée. En somme voici une nouvelle histoire qui corrobore ce que le dynamisme, la réactivité et le sens du volontariat induite par la pédagogie Epitech permet de former des agents de changements capables d’impacter positivement la résolution des défis divers du monde d’aujourd’hui et de demain.

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Cassandra Sangkhavongs – un parcours éclectique menant au bonheur !

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Cassandra Sangkhavongs est une ancienne élève du Samsung Campus d’Epitech. Cette formation propose aux jeunes qui n’ont pas de compétences particulières en informatique d’accéder à un cursus de deux ans qui leur ouvrira les portes d’un secteur à fort potentiel, en présentant notamment un taux d’employabilité à la sortie de près de 100%.

Découvrons le parcours atypique de Cassandra Sangkhavongs, les raisons qui l’ont guidée vers ce choix, et sa personnalité enthousiasmante qui nous l’espérons vous inspirera !

Un parcours professionnel déjà varié à seulement 27 ans !

A la sortie du collège, Cassandra fait le choix d’un CAP vente, puis d’un CAP pâtisserie. Ne trouvant pas facilement de travail dans ce domaine, elle débute finalement sa carrière professionnelle par un poste de « metteuse en bain » en métallurgie ! Si elle apprécie beaucoup ce métier, Cassandra se blesse malheureusement lors de l’exercice de ce travail artisanal, très physique.

Elle est convaincue que ces différentes expériences lui ont beaucoup apporté, tant au niveau professionnel que personnel, et elle se sert de cette flexibilité au quotidien aujourd’hui.

« Je suis vraiment contente d’avoir tenté ces différentes expériences professionnelles car aujourd’hui lorsque j’arrive dans un nouvel endroit je suis capable de m’adapter rapidement. »

La voie de l’informatique

Cassandra a toujours eu des affinités avec l’informatique, mais c’est son conjoint, ancien élève d’Epitech, qui lui donne l’idée d’en faire son métier après qu’elle se soit blessée.

Aimant jouer aux jeux vidéos, et appréciant tout l’univers qui va avec, elle hésite pourtant avant de se diriger professionnellement dans cette voie. Après avoir exercé deux métiers manuels et physiques, elle est un peu réticente à l’idée de travailler toute la semaine derrière un ordinateur. Mais finalement, elle nous raconte qu’aujourd’hui, elle ne voit pas les journées passer.

Coder la passionne, et « c’est aussi physique mentalement que la pâtisserie ou la métallurgie le sont physiquement ».

Son premier contact plus formel avec le monde de l’informatique se fait à la Piscine de l’école 42, où elle restera 5 jours. Ses notes sont pourtant au rendez-vous, mais elle trouve l’ambiance trop compétitive et peu chaleureuse. C’est là qu’elle postule au Samsung Campus, et débute par leur session de Piscine. Elle y apprécie la cohésion et l’atmosphère d’entraide dans la promotion composée de 45 d’étudiants.

Que retenir du Samsung Campus ?

« J’ai adoré ne pas avoir de cours théoriques. On nous donne un projet et nous devons chercher et trouver nous-mêmes les réponses. Nous sommes autonomes dès le départ. »

La fameuse méthode qui « apprend à apprendre » rencontre toujours beaucoup de succès. Elle permet aux étudiants d’acquérir des compétences de manière constructive et dynamique, sans avoir à apprendre par cœur de façon rébarbative. Elle est aussi plébiscitée par les entreprises qui les emploient par la suite, et ont à leur inculquer en permanence de nouveaux savoir-faire.

La soirée de fin d’année du Samsung Campus

Cassandra évoque la fête de fin d’année du Samsung Campus avec nostalgie. Lors de son cursus, elle refait le site web du Samsung Campus avec quatre étudiants de sa promotion, et échange ainsi beaucoup avec la directrice de la formation. Cela lui a permis, ainsi qu’à son équipe, de « mettre leur grain de sel dans la fête de fin d’année » dont elle garde des souvenirs mémorables.

Une vie choisie

Cassandra vit et travaille aujourd’hui en Suisse où elle a emménagé juste après la fin de ses études au Samsung Campus. L’entreprise pour laquelle elle travaillait en alternance lors de sa deuxième année d’études lui a proposé un CDI qu’elle a choisi de refuser car elle souhaitait vraiment partir vivre en Suisse.

La vie (vue?) en Suisse est plutôt sympa !

Elle travaille aujourd’hui pour Academic Work, une agence qui met en contact les entreprises avec des profils talentueux. Sa mission actuelle est pour la ville de Lausanne, en tant que développeuse web. Elle réside à 30 minutes de la ville, entre forêt et montagne, et mène la vie qu’elle souhaitait. Elle gagne l’équivalent en euros de 69 000€ par an, ce qui, même si le coût de la vie est plus important en Suisse, lui assure une vie confortable.

 

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