Riwan Lasmi a rejoint Epitech Lyon il y a quatre ans, et s’y est rapidement fait connaître. En première année, alors qu’il vient de finir son premier stage, il lance sa première aventure entrepreunariale. Il ne s’est pas arrêté depuis. Aujourd’hui en échange à Dublin, il revient sur son parcours, qui en ferait rêver plus d’un…
« Cette aventure m’a fait réaliser l’impact que l’on pouvait avoir grâce à l’informatique ! »
Le parcours de Riwan Lasmi, étudiant en quatrième année à Epitech, a de quoi faire rêver. Aujourd’hui à la tête de plusieurs projets, le jeune homme est passionné d’informatique et d’entrepreneuriat depuis son plus jeune âge. Son oncle, travaillant dans ce domaine, l’initie à la science des ordinateurs : « J’ai découvert l’informatique au collège, sous l’impulsion de mon oncle. J’étais curieux de ce qu’il faisait, il m’a donc accompagné dans cet écosystème. J’ai commencé à faire des petits jeux, ça m’a plu donc j’ai continué ! »
L’informatique pour avoir un impact
Des petits jeux créés dans sa chambre, Riwan Lasmi passe très vite au niveau supérieur, et se fait rapidement remarquer : « Je trouvais ça exceptionnel de pouvoir faire autant de choses avec aussi peu. Je n’avais besoin que de mon ordinateur et d’une connexion internet ! J’ai appris à coder par moi-même. J’ai par exemple créé une sorte de Spotify, où tu pouvais organiser tes chansons Youtube en playlist. Dans mon petit collège de trois cents élèves, cela avait fait pas mal de bruit ! Alors, ça m’a donné l’envie de continuer. Cette aventure m’a fait réaliser l’impact que l’on pouvait avoir grâce à l’informatique ! »
« Autodidacte, je sais que l’informatique ne s’apprend qu’avec des projets »
C’est donc logiquement qu’il poursuit au lycée en série Scientifique, avec une spécialité sciences de l’ingénieur et une option informatique et sciences du numérique. Dès la première, le jeune Lyonnais se met à faire des recherches pour trouver des études qui lui correspondent, et tombe rapidement sur le site d’Epitech : « Comme beaucoup, je ne me sentais pas très bien dans le système éducatif classique. Et puis, j’avais appris l’informatique de manière autodidacte pendant toutes ces années. Il était donc évident pour moi que cette discipline s’apprenait ainsi, en relevant ses manches et en plongeant dedans. Je me suis donc très vite reconnu dans la pédagogie proposée par Epitech ». Rejoindre Epitech est donc assez vite devenu une évidence pour l’adolescent.
« Epitech demande une forte implication, et beaucoup de travail »
Avec trois de ses amis du lycée, ils se rendent aux Portes Ouvertes de l’école, afin de confirmer leur apriori : « Cette journée a fini de nous convaincre ! On a rencontré des étudiants, qui sont aujourd’hui devenus nos amis, d’ailleurs. Nous nous sommes donc inscrits persuadés de notre choix. Cependant, la rentrée a été un peu plus compliquée ! J’ai été, avec mes trois amis, submergé par la fameuse Piscine Epitech qui consistait à apprendre les fondamentaux de la programmation en seulement 5 semaines. Heureusement, la bonne ambiance et l’entraide des élèves nous a permis de vivre de bons moments tout en se formant à quelque chose qui nous passionnait. »
Malgré sa préparation, l’organisation d’Epitech déboussole quelque peu le jeune homme : « Je n’étais pas surpris, mais c’est vrai qu’en sortant du lycée, on n’est pas habitué à ce genre d’organisation. Par exemple, le fait d’être noté par d’autres étudiants, plus âgés, et non par des profs est quelque chose d’assez étrange. Mais on s’y fait et c’est même une très bonne chose ! »
Entrepreneur dès le plus jeune âge
L’informatique n’est cependant pas la seule passion de Riwan Lasmi, qui trouve très jeune un fort intérêt pour l’entrepreunariat. En effet, il monte son premier projet alors qu’il entre au lycée, vers quinze ou seize ans : « Il s’agissait d’une régie publicitaire. Je revendais les publicités de partenaires, comme Google par exemple, que je mettais ensuite en accès à des petits blogueurs ou des gens qui voulaient monétiser leur site internet facilement. J’étais seul pour faire tout cela et ces premières aventures m’ont permis de beaucoup apprendre ! J’ai toujours eu une âme d’entrepreneur. J’aime être créatif, mais surtout j’aime répondre à un besoin. C’est particulièrement gratifiant de voir que l’outil que l’on a conçu est ensuite utilisé par des personnes, des entreprises et qu’on leur simplifie ainsi la vie. »
Un stage qui entraîne un nouveau projet
Lors de sa première année à Epitech, un stage lui permet d’en apprendre davantage sur les crypto monnaies : « Je me suis très bien entendu avec mon maître de stage, et nous avons donc décidé de monter une structure ensemble par la suite. Aujourd’hui, nous sommes devenus associés et avons même deux structures ensembles ! »
La première s’appelle Westart, et a été lancée en 2018 : « Le but est de gérer les levées de fonds en crytpo monnaie. Nous avons remarqué qu’à chaque fois que l’on voulait participer à un projet via de la crypto monnaie, les vérifications d’identité étaient très répétitives et redondantes. Nous avons donc créé une sorte de hub, qui permet à un investisseur de ne s’identifier qu’une seule fois et de pouvoir ensuite soutenir le nombre de projets qu’il souhaite sans avoir à nouveau à redonner son identité. »
Synaps, la suite de Westart
Riwan a également co-fondé Synaps avec des amis, Florian Le Goff (son maître de stage), Kyllian Hamadou & Florian Berthier eux-aussi étudiant à Epitech. Il explique : « Il s’agit d’une extension de WeStart. Synaps permet aux entreprises de mettre en place un système de vérification d’identité conforme à la loi et permet aux utilisateurs de vérifier leur identité sur des sites tierces en seulement quelques clics. Un peu à la manière de Facebook avec le fameux “Login with Facebook” où l’inscription sur un site internet peut s’effectuer en un seul clic grâce à son compte facebook.»
« Epitech m’a appris à gérer un projet de A à Z »
Autodidacte sur beaucoup de points, Riwan reconnaît cependant l’aide d’Epitech dans son parcours : « Epitech m’a permis de monter en compétences techniques mais surtout en capacités de gestion de projets, d’apprendre à travailler en équipe et à gérer une aventure de A à Z, dans les aspects techniques mais aussi commerciaux, par exemple. Avant, je faisais tout tout seul, donc quand je développais quelque chose, et que je savais que j’allais être le seul à l’utiliser, je ne faisais pas trop attention. Aujourd’hui, comme je fonctionne davantage en équipe, je suis beaucoup plus rigoureux, par exemple ! » L’école lui a aussi permis d’apprendre à gérer un projet à plusieurs et du début à la fin, tout en lui mettant le pied à l’étrier grâce à ce fameux premier stage !
« Être passionné, rigoureux et résilient » : les clés du succès
Pour autant, Epitech n’est pas faite pour tout le monde, et Riwan en est conscient : « Il faut être passionné par l’informatique, ou au moins très intéressé. Il faut croire dans le potentiel de cette science dans les prochaines années. Je conseillerais aussi cette école à des gens qui ne sont pas forcément à l’aise dans le système actuel et qui fonctionnent beaucoup par la pratique. La philosophie d’Epitech correspond vraiment à la pédagogie « learning by doing ». Ensuite, pour réussir dans cette école, il faut être très rigoureux. Je pense que c’est ce qui m’a le plus aidé au cours de ma scolarité à Epitech, et également être très résiliant, et ne pas abandonner à la suite d’un échec. Il faut persister ».
Remettre la technologie des crypto monnaies au centre
Et en termes de réussite, Riwan Lasmi s’y connait : en plus de son succès en tant qu’entrepreneur, son EIP a également été récompensé par le jury l’an passé. Pour ce projet, il est parti de ce qu’il connaissait le mieux, la crypto monnaie : « Avec Westart, nous avions la chance d’avoir beaucoup de retours de clients. Nous avons donc choisi de continuer dans cette voie. Nous nous sommes rendus compte que l’économie réelle avait du mal à accepter les crypto monnaie notamment à cause de leur réputation, car elles sont souvent associées au darkweb et au trafic en tous genres, et on n’oublie souvent la technologie qui est derrière : la blockchain.
La blockchain permet d’établir un registre de données décentralisé et sécurisé. Aujourd’hui, si on souhaite envoyer de l’argent à un ami en passant par la blockchain, on n’a besoin de personne puisque tout est géré de manière cryptographique. Cette technologie permet donc de s’affranchir des tiers de confiance actuels comme les banques.
« Notre projet est donc de remettre l’accent sur cette technologie, en permettant à n’importe qui d’accepter une transaction en crypto monnaie si elle n’a pas été liée à des activités frauduleuses. Notre but est donc de monitorer toutes les transactions de la blockchain pour déterminer si telle ou telle personne a fait une transaction frauduleuse avec son porte-feuille. » précise Riwan.
Le choix de l’expatriation en Irlande
Pour sa quatrième année, Riwan Lasmi a choisi de partir en échange en Irlande et plus précisément à la Technological Institute of Dublin (TUD). Une décision éclairée par plusieurs facteurs : « À Epitech, nous travaillons beaucoup la technique. J’avais donc besoin de voir autre chose, surtout avec les projets entrepreneuriaux que je dirige. Il été donc avisé selon moi de monter en compétences dans des domaines plus accès business, ou gestion de projet. J’apprends donc davantage sur le management, les gestion d’une entreprise, quelque soit sa taille, etc… »
Et après quelques semaines de cours, le jeune Lyonnais ne regrette absolument pas son choix !
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