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Riwan Lasmi, l’entreprenariat dans les veines

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Riwan Lasmi a rejoint Epitech Lyon il y a quatre ans, et s’y est rapidement fait connaître. En première année, alors qu’il vient de finir son premier stage, il lance sa première aventure entrepreunariale. Il ne s’est pas arrêté depuis. Aujourd’hui en échange à Dublin, il revient sur son parcours, qui en ferait rêver plus d’un…

« Cette aventure m’a fait réaliser l’impact que l’on pouvait avoir grâce à l’informatique ! »

Le parcours de Riwan Lasmi, étudiant en quatrième année à Epitech, a de quoi faire rêver. Aujourd’hui à la tête de plusieurs projets, le jeune homme est passionné d’informatique et d’entrepreneuriat depuis son plus jeune âge. Son oncle, travaillant dans ce domaine, l’initie à la science des ordinateurs : « J’ai découvert l’informatique au collège, sous l’impulsion de mon oncle. J’étais curieux de ce qu’il faisait, il m’a donc accompagné dans cet écosystème. J’ai commencé à faire des petits jeux, ça m’a plu donc j’ai continué ! »

L’informatique pour avoir un impact

Des petits jeux créés dans sa chambre, Riwan Lasmi passe très vite au niveau supérieur, et se fait rapidement remarquer : « Je trouvais ça exceptionnel de pouvoir faire autant de choses avec aussi peu. Je n’avais besoin que de mon ordinateur et d’une connexion internet ! J’ai appris à coder par moi-même. J’ai par exemple créé une sorte de Spotify, où tu pouvais organiser tes chansons Youtube en playlist. Dans mon petit collège de trois cents élèves, cela avait fait pas mal de bruit ! Alors, ça m’a donné l’envie de continuer. Cette aventure m’a fait réaliser l’impact que l’on pouvait avoir grâce à l’informatique ! »

« Autodidacte, je sais que l’informatique ne s’apprend qu’avec des projets »

C’est donc logiquement qu’il poursuit au lycée en série Scientifique, avec une spécialité sciences de l’ingénieur et une option informatique et sciences du numérique. Dès la première, le jeune Lyonnais se met à faire des recherches pour trouver des études qui lui correspondent, et tombe rapidement sur le site d’Epitech : « Comme beaucoup, je ne me sentais pas très bien dans le système éducatif classique. Et puis, j’avais appris l’informatique de manière autodidacte pendant toutes ces années. Il était donc évident pour moi que cette discipline s’apprenait ainsi, en relevant ses manches et en plongeant dedans. Je me suis donc très vite reconnu dans la pédagogie proposée par Epitech ». Rejoindre Epitech est donc assez vite devenu une évidence pour l’adolescent.

« Epitech demande une forte implication, et beaucoup de travail »

Avec trois de ses amis du lycée, ils se rendent aux Portes Ouvertes de l’école, afin de confirmer leur apriori : « Cette journée a fini de nous convaincre ! On a rencontré des étudiants, qui sont aujourd’hui devenus nos amis, d’ailleurs. Nous nous sommes donc inscrits persuadés de notre choix. Cependant, la rentrée a été un peu plus compliquée ! J’ai été, avec mes trois amis, submergé par la fameuse Piscine Epitech qui consistait à apprendre les fondamentaux de la programmation en seulement 5 semaines. Heureusement, la bonne ambiance et l’entraide des élèves nous a permis de vivre de bons moments tout en se formant à quelque chose qui nous passionnait. »

 

 

Malgré sa préparation, l’organisation d’Epitech déboussole quelque peu le jeune homme : « Je n’étais pas surpris, mais c’est vrai qu’en sortant du lycée, on n’est pas habitué à ce genre d’organisation. Par exemple, le fait d’être noté par d’autres étudiants, plus âgés, et non par des profs est quelque chose d’assez étrange. Mais on s’y fait et c’est même une très bonne chose ! »

Entrepreneur dès le plus jeune âge

L’informatique n’est cependant pas la seule passion de Riwan Lasmi, qui trouve très jeune un fort intérêt pour l’entrepreunariat. En effet, il monte son premier projet alors qu’il entre au lycée, vers quinze ou seize ans : « Il s’agissait d’une régie publicitaire. Je revendais les publicités de partenaires, comme Google par exemple, que je mettais ensuite en accès à des petits blogueurs ou des gens qui voulaient monétiser leur site internet facilement. J’étais seul pour faire tout cela et ces premières aventures m’ont permis de beaucoup apprendre ! J’ai toujours eu une âme d’entrepreneur. J’aime être créatif, mais surtout j’aime répondre à un besoin. C’est particulièrement gratifiant de voir que l’outil que l’on a conçu est ensuite utilisé par des personnes, des entreprises et qu’on leur simplifie ainsi la vie. »

Un stage qui entraîne un nouveau projet

Lors de sa première année à Epitech, un stage lui permet d’en apprendre davantage sur les crypto monnaies : « Je me suis très bien entendu avec mon maître de stage, et nous avons donc décidé de monter une structure ensemble par la suite. Aujourd’hui, nous sommes devenus associés et avons même deux structures ensembles ! »

 

 

La première s’appelle Westart, et a été lancée en 2018 : « Le but est de gérer les levées de fonds en crytpo monnaie. Nous avons remarqué qu’à chaque fois que l’on voulait participer à un projet via de la crypto monnaie, les vérifications d’identité étaient très répétitives et redondantes. Nous avons donc créé une sorte de hub, qui permet à un investisseur de ne s’identifier qu’une seule fois et de pouvoir ensuite soutenir le nombre de projets qu’il souhaite sans avoir à nouveau à redonner son identité. »

Synaps, la suite de Westart

Riwan a également co-fondé Synaps avec des amis, Florian Le Goff (son maître de stage), Kyllian Hamadou & Florian Berthier eux-aussi étudiant à Epitech. Il explique : « Il s’agit d’une extension de WeStart. Synaps permet aux entreprises de mettre en place un système de vérification d’identité conforme à la loi et permet aux utilisateurs de vérifier leur identité sur des sites tierces en seulement quelques clics. Un peu à la manière de Facebook avec le fameux “Login with Facebook” où l’inscription sur un site internet peut s’effectuer en un seul clic grâce à son compte facebook.»

« Epitech m’a appris à gérer un projet de A à Z »

Autodidacte sur beaucoup de points, Riwan reconnaît cependant l’aide d’Epitech dans son parcours : « Epitech m’a permis de monter en compétences techniques mais surtout en capacités de gestion de projets, d’apprendre à travailler en équipe et à gérer une aventure de A à Z, dans les aspects techniques mais aussi commerciaux, par exemple. Avant, je faisais tout tout seul, donc quand je développais quelque chose, et que je savais que j’allais être le seul à l’utiliser, je ne faisais pas trop attention. Aujourd’hui, comme je fonctionne davantage en équipe, je suis beaucoup plus rigoureux, par exemple ! » L’école lui a aussi permis d’apprendre à gérer un projet à plusieurs et du début à la fin, tout en lui mettant le pied à l’étrier grâce à ce fameux premier stage !

« Être passionné, rigoureux et résilient » : les clés du succès

Pour autant, Epitech n’est pas faite pour tout le monde, et Riwan en est conscient : « Il faut être passionné par l’informatique, ou au moins très intéressé. Il faut croire dans le potentiel de cette science dans les prochaines années. Je conseillerais aussi cette école à des gens qui ne sont pas forcément à l’aise dans le système actuel et qui fonctionnent beaucoup par la pratique. La philosophie d’Epitech correspond vraiment à la pédagogie « learning by doing ». Ensuite, pour réussir dans cette école, il faut être très rigoureux. Je pense que c’est ce qui m’a le plus aidé au cours de ma scolarité à Epitech, et également être très résiliant, et ne pas abandonner à la suite d’un échec. Il faut persister ».

Remettre la technologie des crypto monnaies au centre

Et en termes de réussite, Riwan Lasmi s’y connait : en plus de son succès en tant qu’entrepreneur, son EIP a également été récompensé par le jury l’an passé. Pour ce projet, il est parti de ce qu’il connaissait le mieux, la crypto monnaie : « Avec Westart, nous avions la chance d’avoir beaucoup de retours de clients. Nous avons donc choisi de continuer dans cette voie. Nous nous sommes rendus compte que l’économie réelle avait du mal à accepter les crypto monnaie notamment à cause de leur réputation, car elles sont souvent associées au darkweb et au trafic en tous genres, et on n’oublie souvent la technologie qui est derrière : la blockchain.

 

 

La blockchain permet d’établir un registre de données décentralisé et sécurisé. Aujourd’hui, si on souhaite envoyer de l’argent à un ami en passant par la blockchain, on n’a besoin de personne puisque tout est géré de manière cryptographique. Cette technologie permet donc de s’affranchir des tiers de confiance actuels comme les banques.

« Notre projet est donc de remettre l’accent sur cette technologie, en permettant à n’importe qui d’accepter une transaction en crypto monnaie si elle n’a pas été liée à des activités frauduleuses. Notre but est donc de monitorer toutes les transactions de la blockchain pour déterminer si telle ou telle personne a fait une transaction frauduleuse avec son porte-feuille. » précise Riwan.

Le choix de l’expatriation en Irlande

Pour sa quatrième année, Riwan Lasmi a choisi de partir en échange en Irlande et plus précisément à la Technological Institute of Dublin (TUD). Une décision éclairée par plusieurs facteurs : « À Epitech, nous travaillons beaucoup la technique. J’avais donc besoin de voir autre chose, surtout avec les projets entrepreneuriaux que je dirige. Il été donc avisé selon moi de monter en compétences dans des domaines plus accès business, ou gestion de projet. J’apprends donc davantage sur le management, les gestion d’une entreprise, quelque soit sa taille, etc… »

Et après quelques semaines de cours, le jeune Lyonnais ne regrette absolument pas son choix !

Découvrez d’autres portraits d’étudiants talentueux :

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EuraTechnologies fête ses 10 ans, et Epitech est de la partie !

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Du 26 septembre au 3 octobre, EuraTechnologies ; le pôle d’excellence et d’innovation des Hauts de France a fêté ses 10 ans avec 8 jours d’évènements exceptionnels. En tant qu’école partenaire, Epitech ; l’école référence en informatique s’est investie de manière active sur divers temps forts.

Le sommet des startups et de l’innovation

Le coup d’envoi de cet anniversaire a été donné par les médias Challenges et Sciences & Avenir avec une journée de conférences et tables rondes. Parmi le panel des invités étaient présents les plus grands noms de l’intelligence artificielle responsable, dont Emmanuel Carli, CEO d’Epitech.

Il a rappelé l’effort de disruption nécessaire que les formations supérieures doivent réaliser afin qu’elles soient plus inclusives. Ces formations contribuent à construire un monde immanquablement dessiné par l’informatique, d’experts de tous genres, de tous lieux et de toutes classes sociales.

Les formations proposées par Epitech sont ouvertes à tous, dès 18 ans et sans condition de diplôme, de filière, ou de niveau technique ou mathématiques.

Un salon Emploi et formation

Dans cette logique disruptive, Epitech était présente lors de la journée Emploi et formation afin de présenter ses nouvelles offres de formation. La Web@cadémie ; une formation de 24 mois pour devenir intégrateur – développeur web pour toutes et tous dès 18 ans. Et la Coding Academy qui dispense des formations courtes accessibles à Bac+2 sans limite d’âge, sans pré-requis en développement informatique.

Un hackathon pour les jeunes

Cinq étudiants de troisième année d’Epitech Lille (Baptiste, Gaspard, Hugo, Pierre et William) ont encadré un hackathon géant pour collégiens. Organisé par Startup For Kids, association en faveur de l’éducation au numérique, ce hackathon avait pour objectif de rendre le code accessible à tous.

La problématique du jour était la suivante : quels moyens de transports inventer pour nos villes en 2040 ?

Pour nos étudiants, ce challenge est une formidable occasion de mettre en pratique les principes pédagogiques acquis durant leur scolarité, à savoir l’apprentissage par la pratique et le sens du travail en équipe. William Blu ; étudiant de 3ème année, a particulièrement apprécié cet exercice puisqu’il a pu endosser le rôle de mentor et booster la créativité d’un groupe.

 

 

Pour Sharon Sofer, Présidente de Startup For Kids, « les étudiants d’Epitech, par leur engagement, ont contribué à la réussite de cette édition, qui a accueilli 200 jeunes de 11 à 15 ans pendant deux jours ! »

Nous vivons dans un monde en perpétuel changement. Les entreprises sont en pleine mutation, les profils recherchés changent. C’est pourquoi Epitech souhaite proposer diverses offres de formation.

Entrez dans l’univers Epitech Diversity !

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Blockchain Week Berlin : l’embryon du Web 3.0

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Du 18 au 29 août derniers se tenait la deuxième édition de la Berlin Blockchain Week, une semaine de conférences et meetups sur tous les sujets gravitant autour de la technologie Blockchain.

Petit retour en arrière : la Blockchain, pourquoi et comment ?

La Blockchain est une technologie décentralisée qui permet à un ensemble de participants d’effectuer des transactions de façon sécurisée et transparente. La Blockchain la plus connue à ce jour est celle du Bitcoin.

Son potentiel réside donc dans sa décentralisation, qui lui permet de contrer toutes possibilités de censure. La création du Bitcoin résulte directement de la crise financière de 2008 comme une solution technologique plus robuste, transparente et inclusive que le système financier actuel.

Mais depuis la création du Bitcoin, beaucoup d’autres innovations et alternatives ont vu le jour. Ethereum est né en août 2015 de l’envie d’améliorer Bitcoin. En ajoutant la possibilité de déployer du code avec lequel on peut interagir via des transactions, Ethereum a vite su prendre le rôle de l’ordinateur décentralisé, parfait pour contenir des applications décentralisées (Dapps).

Quatre ans après sa création, Ethereum impressionne avec la diversité d’applications que la plateforme propose. Aussi, le dévouement de sa communauté impressionne. Elle provient de tous les horizons, et cherche à développer les solutions justes et transparentes de demain. La vision que la communauté partage est simple : si l’on veut proposer des solutions transparentes et accessibles par tout le monde quel que soit leur sexe, âge, origine ou lieu de résidence, il faut construire sur un nouveau type de plateforme.

Le simple fait qu’il faille avoir un compte bancaire est un luxe pour une grande partie du monde, et un énorme frein à l’inclusion.

Qu’est ce que le Web 3.0 ?

C’est la thématique principale du Web3Summit, le Web3.0 est une restructuration complète du web tel qu’on le connaît aujourd’hui. L’une des innovations majeures est l’inclusion d’un système financier en son sein grâce aux monnaies virtuelles et aux blockchains. Cette nouveauté permet une plus grande flexibilité en terme de services financiers.

 

 

 

La vision occidentale du Web3.0 peut facilement être biaisée ; notre société fonctionne avec une multitudes de services qui nous permettent de gérer notre argent, nos dépenses et nos finances, mais ce n’est absolument pas le cas à travers le monde.

Le Web3.0 veut mettre tout le monde sur un pied d’égalité.

Edward Snowden et le problème de l’identité digitale

L’un des événements forts de la conférence a été l’intervention d’Edward Snowden, ex-employé de la NSA et lanceur d’alerte sur la surveillance de masse du gouvernement américain. La vision de Snowden est partagée par toute la communauté. Le problème réside dans la possibilité de lier toutes données à une personne, faisant d’Internet un endroit hostile, parfois même une arme de manipulation.

Les géants du web inquiètent de plus en plus dans leurs démarches, laissant transparaître un besoin de contrôle et de pouvoir toujours plus grand. Le scandale de Cambridge Analytica en est le parfait exemple ; entre de mauvaises mains, les informations fournies par la plateforme Facebook peuvent êtres utilisées à l’encontre de sa population. Ces données ont été utilisées sous la forme d’une arme de propagande puissante dans le but d’analyser, catégoriser et influencer la population lors d’élections comme celle du Brexit ou du président des Etats Unis.

 

 

C’est pour ce type de raisons que la communauté Web3.0 se développe si vite et attire de plus en plus de personnes. Elles comprennent l’importance d’un web libre dans le monde d’aujourd’hui.

DappCon

Les cas les plus concrets d’utilisation de la blockchain et du Web3.0 se retrouvent ensuite à la DappCon, la conférence des applications décentralisées. On y retrouve les développeurs et entrepreneurs qui développent les applications sur Ethereum.

L’expérience utilisateur et l’onboarding

Aujourd’hui, les applications décentralisées sont un peu plus compliquées à utiliser et requièrent des connaissances techniques sur la Blockchain. Un grand nombre d’outils présentés se concentrent sur l’expérience utilisateur. Ils se soucient de la facilité d’utilisation de ce nouveau type d’applications. Par exemple : Pillar et leur wallet facile à prendre en main pour les utilisateurs lambda ou encore WalletConnect qui offre une nouvelle approche pour la gestion des authentifications )

 

 

 

La finance décentralisée ou DeFi

Sujet très important de la DappCon, les solutions de DeFi font beaucoup parler d’elles pour leur simplicité d’utilisation, leur transparence et leurs retours sur investissement.

La gestion des fonds de façon sécurisée et indépendante est une problématique déjà résolue.

Nous voyons aujourd’hui apparaître des services et outils financiers plus avancés (mais toujours accessibles) nous apportant de générer de nouveaux revenus. Ces applications proposent des services transparents (le code les faisant fonctionner est disponible), rendant les abus impossibles. Elles ne nécessitent aucune confiance en une entité tierce, ce sont des services dits Trustless.

Acteurs

  • Compound Finance propose une solution de micro-lending totalement transparentes et avec des retours annuels entre 10% et 15% pour les utilisateurs.
  • MakerDAO et sa monnaie DAI propose une monnaie décentralisée stable indexée sur le $, bien plus simple à utiliser que le Bitcoin et l’Ether.
  • Kyber et leurs solutions de swapping permettent à n’importe qui d’échanger instantanément leurs différentes monnaies virtuelles.

La gouvernance décentralisée et les DAOs

Sujet important du monde décentralisé de demain, la gouvernance et la gestion des organisations. Le gain en transparence et en flexibilité permet à ces nouveaux types d’organisations d’aller plus loin que des modèles traditionnels. Elles prennent parfois la forme de DAOs, Decentralized Autonomous Organizations.

Acteurs

  • MolochDAO est une organisation utilisée pour financer les projets et développeurs qui améliorent Ethereum, le tout via des votes transparents sur des financements ou subventions. L’argent utilisé provient uniquement des membres qui rejoignent l’organisation en échange d’une certaine somme.
  • MetaCartelDAO est similaire à MolochDAO dans son fonctionnement mais va financer les développements sur la couche applicative d’Ethereum.
  • Aragon propose une solution pour facilement créer et déployer une organisation décentralisée capable d’intégrer une multitude d’extensions, de gérer des fonds, des votes, des membres … Ils ont une vision de la gouvernance qu’ils expliquent ici.

 

Tous ces projets se sont retrouvés lors de cette semaine pour échanger et rencontrer d’autres membres de cette communauté qui grandit de jour en jour.

Nous avons assisté pendant 5 jours au regroupement des acteurs qui forment l’embryon du web de demain. Il n’en est qu’à ses prémices, mais il rallie tous ses acteurs dans le seul et même but :

construire un web transparent, accessible et décentralisé qui redonne enfin le pouvoir à l’utilisateur.

Un récit de Iulian Rotaru, étudiant en 5ème année à Epitech Paris, et fondateur de Ticket721, une plateforme de billetterie décentralisée qui utilise Ethereum pour offrir une solution sécurisée et transparente de gestion, vente et revente des tickets.

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Quand « Rue du Commerce » fête son anniversaire, c’est avec un … Hackathon !

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Les 8 et 9 octobre derniers, nos étudiants, ceux de sup’internet, ISG et les apprenants de la Web@cadémie étaient invités dans les locaux de Rue du Commerce afin de participer au Hackathon célébrant les 20 ans de ce géant du e-commerce.

La plateforme Rue du Commerce est un des acteurs les plus importants sur la scène du e-commerce, et, surtout, l’un des principaux français ! Née en 1999, la société a été rachetée par Carrefour en 2016. Ce rachat a accentué la volonté des deux enseignes de proposer des parcours utilisateurs personnalisés et facilités, en ligne comme en magasin.

Welcome to the future

Comme tout Hackathon, celui proposé par Rue du Commerce visait à innover les usages actuels afin de créer les expériences de demain. La thématique annoncée était la suivante :

« Imaginez un service ou une fonctionnalité qui vise à améliorer l’expérience de navigation ou d’achat sur un site e-commerce. »

Un challenge en un temps record. Les étudiants avaient moins de 24h pour développer un projet viable, faisable et innovant, aidés par des mentors et des coachs de Rue du Commerce. Devant le jury composé de membres du personnel et du Directeur Général, Hugues Pitre, les six groupes ont pitché leurs solutions, et ont même proposé quelques démos. 

Un événement synonyme de partage de compétences

« C’est le premier hackathon que je fais et j’en suis vraiment content. » nous raconte Pierre, étudiant en 3ème année à Epitech. « Ce qui est vraiment intéressant avec ce hackathon c’est qu’on est avec des étudiants d’ISG, de sup’internet et de la Web@cadémie. On voit différents points de vue par rapport à une idée, un projet. Ça change beaucoup de ce à quoi on est habitué. »

 

 

En effet, au sein de chaque groupe on pouvait trouver : trois étudiants de sup’internet (spécialités marketing, développement et design), un étudiant de l’ISG, un étudiant de la Web@cadémie et un étudiant d’Epitech.

Même son de cloche pour une étudiante de l’ISG :

« On n’a pas de projets comme ça en cours. Et on travaille toujours avec les mêmes personnes ou celles de la même école. Donc cet événement est vraiment très intéressant pour ça. C’est la vraie vie. »

L’ouverture sur d’autres domaines

En plus de rencontrer de nouvelles personnes, venant d’univers différents, un hackathon c’est aussi un challenge envers soi-même. Un moyen de se tester sur de nouvelles compétences.  « On n’a pas beaucoup développé, voire pas du tout. Mais ce n’est pas grave, ça change, on s’est adapté et on a participé à toutes les étapes de réflexion et de construction du projet. Moi je n’y connais pas grand-chose, à part le développement. C’est vraiment intéressant d’être mêlé à des personnes qui sont dans le marketing, ou qui se spécialisent là-dedans. Notre avantage c’est qu’on pouvait dire si le projet est faisable techniquement ou pas », explique un apprenant de la Web@cadémie.

Construire son futur

Le mentor du département « Achat » a confié à nos étudiants l’importance de la construction de son réseau professionnel dès les premières années des études supérieures : « Les rencontres que vous faites ici, aujourd’hui, sont importantes. C’est votre futur réseau. Alors restez en contact, ça pourra vous aider pour votre vie professionnelle. Personnellement j’ai gardé des contacts avec les personnes avec qui j’ai fait mes études et ça me facilite vraiment ma vie professionnelle. »

Un bilan plus que positif !

« On sent qu’ils veulent apporter quelque chose et qu’ils ne sont pas venus en simple spectateur. En faisant le tour des groupes on a senti leur investissement, et le fait qu’ils feront tout pour que le jury comprenne leur idée et qu’ils gagnent ! » explique le mentor du département IT.

 

 

« Je suis vraiment impressionné par leur créativité ! Ils ont tout de suite eu de très bonnes idées, se sont plongés dedans et ont voulu les défendre. Ils sont très motivés. Nous avons pu leur apporter notre expérience terrain, notre connaissance du secteur du e-commerce et des relations avec nos clients. C’est un vrai échange qu’on a eu avec eux. Quand on leur dit quelque chose, ils réfléchissent, posent des questions et cherchent vraiment à comprendre. »

Sur les six projets présentés, plusieurs ont retenu l’attention du jury. C’est finalement le groupe Deasy qui a remporté le hackathon.

Leur concept : proposer « un questionnaire personnalisé et intelligent », qui permet d’avoir son produit en 4 clics.

Après le succès de cette première édition, il semble plus que probable que c’est une collaboration fructueuse qui commence entre Rue du Commerce et les écoles du Groupe IONIS.

 

 

Dédié uniquement à des étudiants du Groupe IONIS, ce hackathon a permis aux étudiants et apprenants, de chacune des écoles, de découvrir comment travailler ensemble. Ils ont aussi appris à se comprendre, et à se projeter dans leur futur professionnel, dans lequel ils seront amenés à collaborer.

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Au coeur de la pédagogie Epitech : les Assistants Pédagogiques. Découvrez le parcours de Lucas Brignon

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Lucas Brignon a été diplômé d’Epitech en 2017. Deux ans plus tard, il est de retour dans les locaux du campus de Nancy, mais de l’autre côté de la barrière, puisqu’il occupe cette fois le rôle d’Assistant Pédagogique Epitech (APE). Si l’informatique était sa première passion, la pédagogie l’a rejoint naturellement, au fur et à mesure de son parcours.

Aujourd’hui, il ne se passerait plus d’aucune des deux.

Depuis un an et quelques mois, Lucas Brignon parcourt à nouveau les couloirs du campus d’Epitech Nancy, où il a été diplômé en 2017. Cependant, il n’y est plus étudiant, mais a rejoint l’équipe pédagogique, en tant qu’Assistant pédagogique Epitech, ou APE. Un poste qui lui permet aujourd’hui d’allier ses deux passions : l’informatique, qu’il nourrit depuis l’enfance, et la pédagogie, qui s’est développée pendant ses années estudiantines.

« J’ai découvert l’informatique il y a longtemps. J’habitais à la campagne, ce qui limitait fortement mes déplacements. Les réseaux sociaux étaient donc pour moi la seule solution pour rester en contact avec mes amis après l’école. Puis progressivement, je me suis intéressé aux jeux vidéos puis à l’informatique de manière plus générale, sur l’impulsion de mon frère ».

En effet, ce dernier était lui-même devenu développeur, ce qui a sans doute influé sur les choix de carrière de Lucas.

 

 

Une école à taille humaine

Au lycée, il découvre pour la première fois Epitech lors d’un forum, où des étudiants étaient venus présenter leur école. Il les écoute avec enthousiasme parler de ce lieu à la pédagogie si différente de ce qu’il peut alors connaître, et qui ne lui convient pas du tout. Pour en savoir plus, Lucas Brignon se rend quelques semaines plus tard aux Portes Ouvertes, qui confirment son intérêt pour l’école :

« Je voulais une école à taille humaine, il était absolument hors de question que je me noie dans une multitude d’élèves. Epitech proposait ces campus où tout le monde se connaissait, avec un suivi très personnalisé de ses étudiants. Tout cela m’a tellement plu, que quelques semaines plus tard, je passais les entretiens ».

 

 

La réponse est alors unanime : Lucas Brignon pourra intégrer l’école, à l’unique condition qu’il réussisse son bac ! « Le lycée était difficile pour moi, je ne me plaisais pas dans l’enseignement classique. C’était dur pour moi de garder mon attention sur un professeur pendant une heure. Mais j’ai réussi mon diplôme ! Et quelques mois plus tard, je faisais mes débuts au campus d’Epitech Nancy ».

Une première année compliquée

Cependant, comme pour beaucoup d’étudiants, la première année est une nouvelle épreuve, et Lucas Brignon, qui y découvre la programmation, se heurte rapidement au niveau d’exigence de l’école : « Cela peut paraître paradoxal, mais c’est pourtant durant cette année que j’ai réalisé à quel point je voulais travailler dans l’informatique. Je galérais, mais cela me plaisait beaucoup. Je ne voulais pas faire un métier théorique, mais pratique. En programmation, on voit directement si quelque chose fonctionne ou pas, et je trouve cela passionnant. Et quand le programme marche, on ressent un vrai sentiment d’aboutissement ! Il y a quelque chose de très pragmatique ».

 

 

Mais il est vrai que sa première année est faite surtout de déconvenues et de programmes qui ne fonctionnent pas, rien d’anormal dans l’apprentissage par la pratique. Optimiste de nature, Lucas Brignon se rend cependant compte aujourd’hui que cette année lui a permis d’apprendre la patience et surtout la persévérance :

« J’ai tenu grâce à ces deux qualités, mais également grâce à ma motivation et à l’équipe pédagogique qui croyait vraiment en moi, ils voyaient un potentiel qui m’était encore invisible. »

Un manque de confiance en soi

Si la première année a mis un coup sévère à la confiance en soi du jeune homme, il s’est progressivement rendu compte qu’il avait tout à fait sa place au sein de l’école,  et qu’il avait même un certain potentiel : « Cependant, mon manque de confiance en moi m’a desservi plusieurs fois au cours de mes années d’études. Par exemple, en troisième année, j’aurais beaucoup aimé rejoindre l’équipe pédagogique et suivre la formation d’AER (Assistant Epitech en Région) , mais j’étais tellement sûr d’échouer que je ne l’ai finalement pas fait. J’étais aussi très occupé à trouver un moyen pour ne pas aller à l’étranger, ce qui me faisait également très peur. »

 

 

Mais finalement et progressivement, le jeune homme renoue avec la confiance, et se donne pour défi de poursuivre une carrière dans les jeux vidéos : « Je voulais absolument avoir un but. J’ai donc choisi celui-là. J’ai repris confiance, car je gérais mieux mes projets et mes stages se sont aussi bien passés. Travailler sur un projet qui va servir à quelqu’un et le réussir, il n’y a pas mieux pour l’estime ! Je suis parti en Corée du Sud en quatrième année pour travailler dans le jeu vidéo et ai essayé de trouver un stage dans ce domaine en cinquième année, mais je me suis vite rendu compte du mur qu’il y avait pour réussir dans ce domaine… »

Une nouvelle vocation

Lucas Brignon doit alors trouver un autre but. C’est alors qu’il se souvient de son plaisir à aider les autres au fil de son parcours à Epitech et progressivement une idée nouvelle germe : « J’avais un travail alimentaire dans un lycée, où j’occupais le poste de surveillant à la maintenance informatique. J’ai rapidement réalisé que la partie de mon métier qui me plaisait le plus n’était pas la réparation du matériel informatique, mais plutôt toute la partie surveillance et tutorat des lycéens. Je me suis alors dit que revenir à Epitech en tant qu’APE serait une bonne chose et me suis donc mis à surveiller l’école de près, pour voir si un poste se libérait ».

Passer de l’autre côté de la barrière

Pour le jeune informaticien, retrouver le chemin de son ancienne école est un choix limpide : « Je ne me suis pas vraiment posé la question d’aller ailleurs. J’y connaissais les programmes, le mode de fonctionnement me plaisait. Je n’avais pas l’ambition d’aller ailleurs à ce moment-là mais surtout, cela faisait partie du plaisir de passer de l’autre côté de la barrière dans une enceinte que moi-même j’avais connue en tant qu’étudiant. » Et un an après son arrivée, Lucas est toujours ravi de son choix :

« Je pense avoir réussi à me faire ma place, et je suis très heureux de travailler ici ! »

 

 

Être toujours à l’écoute

Pour lui, être un bon APE implique d’être sans arrêt à l’écoute des étudiants. Le suivi personnalisé proposé par Epitech est ce qui l’avait séduit quand il était lui-même lycéen, et il n’a aucune envie de l’oublier :

« J’ai été étudiant, je sais ce que cela implique. Tous les jours, ce sont les étudiants qui passent avant tout, tout ce que je fais dans l’école est dirigé vers eux. Je pense que cela se ressent. Nous ne sommes pas des professeurs, et donc notre relation avec les jeunes qui ont choisi de suivre le parcours d’Epitech est aussi différente ».

Oser poser des questions

Ainsi, les APE mettent un point d’honneur à ce que la porte de leur bureau soit toujours ouverte aux étudiants, en difficulté, ou pas. Le tutoiement est également de mise. Lucas a énormément aimé son expérience au sein de l’école et souhaite donc que ceux qui y entrent après lui bénéficie des mêmes conditions : « On essaie vraiment de se placer comme des anciens étudiants, qui savent ce qu’ils traversent et qui sont donc là pour les aider et les accompagner au mieux, pour leur donner le maximum de conseils pour qu’ils réussissent et qu’ils évitent de faire les erreurs que nous avons pu faire. » Parmi les conseils qu’il donne à ses étudiants, l’un revient souvent :

« Je leur dis qu’il faut oser poser des questions, et se servir de toutes les ressources à leur disposition. Il faut aussi être persévérant et ne pas s’arrêter à la première erreur. »

Une école unique

Lucas est reconnaissant envers l’école qui lui a donné des compétences qu’il n’aurait sans doute jamais acquises ailleurs : « Epitech m’a permis d’avoir un certain esprit logique, c’est ce qui m’a permis de faire de la programmation. C’est un déclic qui s’est fait lors de ma troisième année, et ça, je ne sais pas si j’aurais pu l’obtenir autre part. Pendant des années, je me suis battu pour arriver à faire mes programmes et à un moment, quelque chose s’est débloqué. Et je ne sais pas si j’aurais pu obtenir cette manière de penser sans me dépasser à ce point et je ne sais pas si je me serai dépassé à ce point ailleurs. »

 

 

En somme, le parcours de Lucas Brignon ressemble à une belle ode à Epitech…

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HerdingCats : le collier made in Epitech qui vous livre la vie secrète de votre chat !

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Développé dans les locaux d’Epitech depuis plus d’un an au sein du Hub Innovation, le collier HerdingCats est bien parti pour devenir une success story avant même sa commercialisation. Repéré par le vétérinaire comportementaliste Thierry Bedossa, le produit va connaître sa première heure de gloire lors de l’émission La vie secrète des chats, diffusée à partir du 27 octobre sur TF1. Pour connaître les habitudes de votre chat en avant-première, une seule solution : participer au crowdfunding !

À l’origine d’HerdingCats, il y a Sylvestre, un chat noir et blanc tout ce qu’il y a de plus banal, mais adoré par sa maîtresse, Leslie Moinet, étudiante en design à e-artsup, école du Groupe IONIS auquel appartient également Epitech. Lors de sa dernière année d’études, la jeune femme décide d’imaginer un collier collecté pour chat :

« À ce moment-là, c’était un projet totalement fantaisiste dans ma tête, je ne pensais pas du tout qu’il serait réalisable ! Cependant, j’ai fait quelques mois de mon cursus à Epitech, à travailler sur pas mal de projets techs. Et finalement, je me suis rendu compte que mon idée n’était peut-être pas si farfelue et peut-être même réalisable ! C’est ainsi que HerdingCats a rejoint peu de temps après le Hub Innovation d’Epitech » se souvient Leslie.

Le nom choisi par Leslie pour son produit, HerdingCats, sous-entend la difficulté de la mission dont elle s’était investie : en anglais, l’expression « It’s like herding cats » – que l’on pourrait traduire par « C’est comme rassembler, regrouper des chats » – s’utilise pour parler d’une tâche impossible à conduire.

Un collier des plus sophistiqués

Le collier créé par Leslie est bien plus qu’un simple collier GPS, puisqu’il reconnaît toutes les activités du chat, grâce à différents capteurs, tels qu’une centrale inertielle qui comprend un accéléromètre, un gyroscope et un magnétomètre.

 

 

Alliée à l’intelligence artificielle, c’est elle qui permet de reconnaître les activités du chat. Un capteur de luminosité permet aussi de savoir le temps passé par l’animal au soleil ou à l’ombre. « Tous ces éléments donnent beaucoup d’informations aux vétérinaires. Cependant, le collier ne possède par exemple pas de capteur de rythme cardiaque, impossible à mesurer à cause de leur fourrure », explique Leslie.

Toutes les informations prélevées par le collier sont ensuite disponibles sur une application mobile.

« Nous sommes les premiers à créer une telle base de données, disponible pour les scientifiques, et qui permet d’en savoir plus sur le chat français », s’enthousiasme Leslie.

La technologie au service du bien-être animal

Au-delà de donner la possibilité aux propriétaires de « boîtes à ronron » de savoir ce que fait leur précieux matou pendant leur absence, HerdingCats, développé tant par des designers, des ingénieurs que des chercheurs français, a une vraie vocation à améliorer le bien-être des chats. « En connaissant les habitudes du chat, il est plus facile de détecter un changement de comportement. On peut aussi savoir à quelle heure il est sorti, ou rentré, combien de fois il a fait sa toilette, s’il s’est battu et où et à quel moment de la journée ces actions sont arrivées. Cela permet par exemple de détecter plus rapidement les empoisonnements ! » explique la jeune designer.

La rencontre qui change tout

C’est également ce en quoi croit Thierry Bedossa, un des rares vétérinaires comportementaliste français : « Je l’ai rencontré lors d’une séance de recherche. Je voulais en savoir plus sur le comportement de mon chat, que je croyais anxieux. En vérité, au bout de quelques minutes, il m’a appris qu’au contraire, mon chat était terriblement à l’aise avec les humains et les autres animaux et qu’il avait même une grande confiance en moi, puisqu’il a passé quasiment toute la séance à mes pieds, allant jusqu’à s’y endormir. Nous nous sommes ensuite mis à parler de mon projet, HerdingCats, et il a été totalement emballé par l’idée ! »

Le vétérinaire est en effet féru de nouvelles technologies et recherche pour son émission La Vie secrète des Chats, qu’il présente sur TF1, un type de capteurs très perfectionné. Si cette quête était alors sans succès, sa rencontre avec Leslie et Sylvestre change tout et marque le début de leur collaboration.

 

 

Thierry Bedossa, la bonne fée de HerdingCats

Dès cette première consultation, le vétérinaire est convaincu du bien-fondé de l’initiative et du potentiel de ce genre de collier connecté pour chat. C’est pourquoi il convainc la rédaction de TF1 d’utiliser HerdingCats sur certains chats de leur émission, une vingtaine. Un défi pour Leslie et son équipe, alors toujours hébergée dans les locaux du Hub Innovation d’Epitech : « Thierry nous a énormément aidé, en nous permettant d’avoir accès à suffisamment de fonds pour développer les prototypes nécessaires au tournage de l’émission. Il nous a permis de passer au stade supérieur », explique Leslie, reconnaissante.

Trouver le modèle parfait

Pendant plusieurs mois, le collier évolue, change de forme : « Nous testions plusieurs prototypes sur les chats de Thierry Bedossa, à l’école vétérinaire de Maison-Alfort, et notamment sur son chat. Une fois, il n’a pas du tout apprécié une certaine forme, il feulait tellement que nous ne pouvions même pas lui enlever ! Il nous a permis de rayer cet exemple-là de la liste avec une rapidité et une conviction déboussolantes ! »

 

 

Le stress des derniers instants

Mais jusqu’au bout, le chemin n’a pas été un long fleuve tranquille : « Nous avons rapidement compris que nous ne pourrions pas poser nous même les colliers sur les chats, qui étaient répartis sur l’ensemble du territoire français, et que nous ne pourrions pas non plus compter sur des personnes formées. C’était une situation très stressante, car, évidemment, la rédaction comptait sur nous ! S’il y a eu quelques couacs pendant la journée, nous avons finalement réussi à tous les gérer. Une vraie réussite ! »

Le lancement du crowdfunding

Aujourd’hui, l’expérience lancée par Leslie alors qu’elle n’était qu’étudiante n’a plus rien du projet amateur. C’est pourquoi HerdingCats entend voler de ses propres ailes, en restant cependant proche de ses racines : « Nous allons quitter le Hub Innovation d’Epitech, qui est vraiment réservé aux projets en développement. Cependant, nous restons dans la famille, puisque nous devenons un projet Blackfoot, un incubateur également né dans cette école ! » explique Leslie.

 

 

Cependant, le chemin vers la production à grande échelle est encore loin : « Notre projet repose sur de l’intelligence artificielle, et nous avons donc besoin de l’entraîner pour qu’elle soit plus efficace et que les données soient toujours plus fiables. C’est pourquoi nous lançons un crowdfunding en partenariat avec Kisskissbankbank, le 8 février 2020. Nous enverrons les premières versions du collier aux donneurs, afin que l’on puisse avoir nos premiers retours ! »

Alors si vous aussi vous voulez connaître la vie secrète de votre chat, rendez-vous sur TF1 le 27 octobre, ou à partir du 8 février 2020 pour la campagne sur KissKissBankBank !

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Arthur Klein, entre voyages et transmission de savoirs

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Arthur Klein est en cinquième année au campus d’Epitech Lille. Originaire de la Réunion, il a cherché pendant tout son cursus à rendre l’école meilleure.  Il est ainsi devenu AER, puis APE et enfin a aidé à la création du campus réunionnais. En échange, l’école lui a permis d’assouvir sa soif de voyage. Retour sur un parcours sans frontière.

L’intérêt d’Arthur Klein pour l’informatique démarre alors qu’il est tout petit. Son père, médecin, est lui-même passionné par cette technologie qui commence à naître. Or, sur l’île de la Réunion, se procurer du matériel relève quelque peu de l’exploit. « Ma mère avait cependant un magasin d’informatique, j’ai donc très vite commencé à monter et démonter des trucs. Je me suis ensuite intéressé au code quand je suis entré au lycée. » Cependant, il ne s’oriente pas tout de suite vers cette profession : « Je ne pouvais pas faire de grandes études sur l’île, il m’a donc fallu partir. J’ai commencé par deux années de médecine à Bruxelles. Mais ça ne me convenait pas du tout. Il a donc fallu trouver autre chose ».

Epitech : Un cadre sans être restreint

Sous l’impulsion de sa copine, il découvre Epita, dont la pédagogie le séduit : « Je ne voulais plus de cours magistraux qui ne m’aidaient pas du tout à apprendre. Je voulais un cadre, sans pour autant être restreint. Cependant, je sortais de deux années de concours, je n’avais donc aucune envie de devoir en préparer un nouveau. C’est pourquoi je me suis davantage orienté vers Epitech ».

 

Une première année compliquée

Fraîchement débarqué à Lille, le Réunionnais vit une première année particulièrement difficile : « Nous étions dans une année de transition, ce qui fait qu’en plus de la difficulté des projets, nous devions gérer beaucoup d’incertitudes. Je garde un souvenir assez mauvais de cette première année, mais cependant, je suis resté ». Malgré les difficultés, il retient l’autonomie qu’il a pu acquérir en première année :

« J’ai appris que, si je voulais comprendre quelque chose, j’étais largement capable de le faire par moi-même et je n’avais pas systématiquement besoin des autres. J’ai aussi gagné un gros niveau technique très vite ».

Le voyage comme motivation

C’est que, plus que la pédagogie, Epitech lui offre la possibilité de voyager – le rêve, pour cette insulaire : « J’ai vécu à la Réunion toute ma vie, et je sais donc que, si l’île appartient à la France, elle en est très différente. C’est pourquoi je voulais voyager, pour voir comment cela se passe ailleurs. » C’est pourquoi il décide de faire son premier stage dans une société de BTP filiale de Lafarge. Mais là encore, son voyage ne s’est pas passé comme prévu :

« J’ai eu beaucoup de galères pendant ma première année, et mon stage n’a pas fait exception. Trois semaines après être arrivé sur mon terrain de stage, mon tuteur a dû partir. Je suis donc passé de simple développeur à chef de projet très rapidement, sans aucune compétence ! »

S’ajoute à cela la difficulté de la langue, puisque les développeurs thaïlandais qu’il supervise parlent peu l’Anglais. Mais malgré cela, ils arrivent à informatiser toute la société – qui évoluait jusque-là uniquement sur papier – ainsi qu’à lui créer un site web : « Ils n’étaient pas du tout prêts à faire un site, il a donc tout fallu faire rapidement : trouver des designers, faire des photos, les publicités… Mais en réalité, cela s’est très bien passé, j’ai beaucoup appris. De plus, c’était pendant la période où le roi est décédé, cela a donc été intéressant techniquement, mais aussi culturellement ! »

Des débuts en pédagogie

De retour en France, il décide de devenir AER, ou assistant Epitech régional et suit donc la formation pendant sa deuxième année : « L’équipe pédagogique a un peu fait un pari en m’acceptant, parce qu’à ce moment-là, mon comportement n’était pas des plus calmes. Mais cela s’est finalement extrêmement bien passé. ». L’AER est celui qui aide techniquement les étudiants en première année, mais Arthur avait des objectifs supplémentaires : « Je ne voulais pas que leur première année soit aussi difficile que la mienne, c’est pourquoi je me suis investi dans cette formation. Mon but était vraiment de faire le lien entre l’équipe pédagogique et les étudiants. Ce qui avait manqué dans mon expérience. »

 

 

Un stage des plus passionnant

Ce stage se révèle l’expérience la plus intéressante du jeune homme : « C’est un des stages les plus enrichissants que j’ai pu faire, que ce soit techniquement – puisque l’on revoit plein de chose que l’on a appris en première année – mais surtout humain, car il faut s’adapter à des gens qui ne comprennent pas forcément aussi vite que nous et qui n’ont pas la même manière de penser. Il faut sans arrêt se demander pourquoi ça marche comme ça, pourquoi ils ne comprennent pas, afin de mieux pouvoir les guider par la suite. »

Aider sa région de naissance

À tel point qu’il choisit de continuer la formation en troisième année, puis de devenir APE, ou Assistant Pédagogique Epitech : « J’ai appris en troisième année qu’un campus se créait à la Réunion. Or, l’équipe sur place ne comprenait aucune personne avec de l’expérience. L’intégrer en tant qu’APE me permettait donc à la fois de rentrer chez moi – ce qui ne m’était pas arrivé depuis bien deux ou trois ans – et d’aider sur place. » Le jeune homme avait en effet quitté la Réunion pour pouvoir suivre des études. Néanmoins, tous les étudiants de l’île n’ont pas cette possibilité. Leur offrir la possibilité de suivre des études sur place était donc naturel pour Arthur Klein. 

D’AER vers APE

Le rôle de l’APE est différent de celui de l’AER : « L’APE est plus proche d’un chef de projet, puisqu’il doit gérer les AER. Il aide aussi les étudiants lors des projets plus techniques, comme c’est le cas à partir de la deuxième année. Et il est responsable de tout une partie administrative qui n’est pas présente chez l’AER. De plus, dans mon cas à la Réunion, je devais gérer l’ouverture de nouveaux cursus, la MSc et pré-MSc, qui sont de niveau master », explique Arthur Klein.

La découverte du Québec

En quatrième année, sa soif de voyage resurgit à nouveau. Arthur s’envole pour l’université de Laval, au Canada, pour y suivre une année universitaire. Un choix mûrement réfléchi : « Je voulais découvrir quelque chose de nouveau, après la France, la Réunion et la Thaïlande. Cependant, mon niveau d’anglais n’était pas extraordinaire, et je ne voulais pas suivre une année complète en anglais. L’université de Laval étant d’un excellent niveau, je suis donc parti là-bas et ne le regrette absolument pas. »

Cette année lui permet également de valider un double-diplôme, et  d’approfondir tout ce qu’il a pu apprendre au cours de ses trois premières années à Epitech : « C’est l’année où j’ai le plus appris techniquement ! La pédagogie était assez proche de celle d’Epitech. Les professeurs étaient des professionnels, ils nous apportaient donc directement toute leur connaissance du monde du travail. J’ai également suivi des cours de droit, de marketing en plus des cours d’informatique ».

Faire d’Epitech une école encore meilleure

Aujourd’hui, Arthur est de retour sur le campus de Lille pour suivre sa cinquième et dernière année, tout en continuant à suivre la formation d’APE : « Entre ma quatrième et ma cinquième année, j’ai fait un peu d’activité free-lance et j’aurais pu continuer dans l’entreprise qui m’employait en stage. Cependant, j’avais envie d’essayer d’être APE à Lille, pour voir la différence avec la Réunion. Et je suis très content d’avoir fait ce choix. J’ai retrouvé des étudiants que j’avais formés en tant qu’AER il y a deux ans, et ai donc pu voir comment ils ont évolué. Je m’occupe aussi des cursus MEC et pré-MSC et c’est très intéressant, puisque j’aide les étudiants sur de nouveaux projets et sur des nouvelles technologies, qui sont plus dans l’air du temps. C’est donc très enrichissant. »

Un futur professionnel tracé

Cependant, l’envie de découvrir l’ailleurs n’est jamais bien loin avec Arthur : « Par la suite, j’envisage de partir à Singapour pour être développeur dans un premier temps. Cependant, ce n’est pas cette profession qui m’attire le plus, car elle manque de responsabilité. Dans l’idéal, j’aimerais créer ma propre société, ou devenir indépendant afin de faire du consulting. Mais tout d’abord, il me faut de l’expérience et comprendre le marché de l’emploi de la ville où je choisis de m’installer. »

Simplyfee : transformer son EIP

Mais avant de s’envoler pour des régions lointaines, Arthur a quelques projets en cours en France, comme celle de mener à terme son EIP, appelé Simplyfee : « Notre idée est de proposer une application aux grosses banques afin que les clients puissent facilement se connecter et donc éviter de payer des frais à l’international. »

Cette initiative est partie d’une réflexion en troisième année, alors qu’il se préparait à partir à l’international : « Je me suis demandé s’il n’y avait pas un moyen de réduire les frais bancaires des étudiants. Nous avons alors regardé ce qui était proposé sur le marché et constaté qu’il n’y avait que des débuts de sociétés. On a donc choisi de s’engouffrer là-dedans et de chercher une marge de manoeuvre. Jusqu’à présent, nous voulions fonctionner comme les autres concurrents, mais finalement nos coachs nous ont conseillé de créer une marque blanche, ce que nous avons fait.»

« Nous avons prochainement rendez-vous avec des banques pour vérifier la viabilité de notre proposition, voir s’ils seraient prêt à travailler avec nous et donc mener à terme notre EIP. »

Epitech : une façon de penser et une méthodologie technique

Malgré une arrivée en première année quelque peu mouvementée, Arthur est aujourd’hui fier de son choix, et estime que l’école lui a beaucoup apporté : « Tout d’abord, Epitech m’a apporté beaucoup d’autonomie, et une certaine résilience face à l’échec. Parfois ça ne marche pas et on est obligé de faire avec, de trouver une autre solution. Ils m’ont apporté une façon de penser ainsi qu’une très grosse méthodologie technique.

 

 

Je conseille Epitech aux étudiants qui n’aiment pas les cours magistraux, puisqu’Epitech propose une très bonne pédagogie. Il n’empêche que, comme toutes les écoles, elle n’est pas faite pour tout le monde. Certains ont besoin d’être en sécurité, d’avoir des projets qu’ils vont réussir. Mais Epitech n’apporte pas cette sécurité, on va forcément échouer sur des projets parfois. C’est pourquoi certains étudiants lâchent l’affaire, malheureusement, car ils ont besoin de réussir tout ce qu’ils font. »

 

Découvrez d’autres portraits d’étudiants talentueux :

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Epitech & la Web@cadémie de Lyon au « Forum Avenir Jeunes » de Lyon

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Jeudi 19 septembre 2019, Epitech a participé au « Forum Avenir Jeunes » à la Maison Pour Tous – Salle des Rancy, à Lyon. Sébastien Roth, responsable pédagogique d’Epitech Lyon, a représenté la formation Web@cadémie by Epitech. Cette formation inclusive pour toutes et tous dès 18 ans, vise à former des Intégrateurs – Développeurs Web en 24 mois.  

Quand les organismes de formations rencontrent les étudiants

Cet évènement a regroupé plusieurs acteurs de la réinsertion sociale et scolaire. Plusieurs acteurs des missions locales des différents arrondissement de Lyon étaient présents, ainsi des organismes de formations tels l’EPIDEE2C Rhône Lyon MétropoleAFPA (Agence Nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes) et d’autres partenaires comme Unis-Cité qui propose aux jeunes de faire un service civique.  

L’évènement s’est déroulé en deux temps :

  • 13H-15H rencontre entre partenaires et différents organismes ;
  • 15H à 17H rencontre avec les jeunes pour échanger sur leurs projets et envies 

Sébastien Roth s’est exprimé sur le sujet : « La Web@cadémie a vraiment eu le vent en poupe. Parmi tous les stands présents, la Web@cadémie était la seule formation financée, délivrant un diplôme équivalent Bac+2 et offrant une continuité d’études. Nous avons pu discuter et échanger avec 10 personnes lors d’entretiens de 20 à 30 min ». 

 Une occasion de rencontrer des interlocuteurs privilégiés

Le responsable pédagogique d’Epitech raconte comment il a pu échanger avec Alexandre Chirouze, le conseiller au numérique du département dans les missions locales. M. Chirouze est rattaché au département et tout spécifiquement à la ville de Lyon. Il est en contact direct avec des jeunes qui sont intéressés par les offres de formations  telle que la Web@cadémie 

Ce forum est organisé sous le patronage du gouvernement français afin de permettre aux jeunes en situation de déscolarisation de trouver des passerelles à l’emploi. Il aura permis à de nombreuses personnes de trouver une réorientation ou du moins se renseigner sur les possibilités au sein de leur région.

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Arthur Klein : entre voyages autour du monde et partage de connaissances

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Arthur Klein est en cinquième année au campus d’Epitech Lille. Originaire de la Réunion, il a cherché pendant tout son cursus à rendre l’école meilleure, en devenant dans un premier temps AER, puis APE et en aidant à la création du campus réunionnais. En échange, l’école lui a permis d’assouvir sa soif de voyage. Retour sur un parcours sans frontière.

 

L’intérêt pour l’informatique d’Arthur Klein démarre alors qu’il est tout petit. Son père, médecin, est lui-même passionné par cette technologie qui commence à naître. Or, sur l’île de la Réunion, se procurer du matériel relève quelque peu de l’exploit : « Ma mère avait cependant un magasin d’informatique, j’ai donc très vite commencé à monter et démonter des trucs. Je me suis ensuite intéressé au code quand je suis entré au lycée. » Cependant, il ne s’oriente pas tout de suite vers cette profession : « Je ne pouvais pas faire de grandes études sur l’île, il m’a donc fallu partir. J’ai commencé par deux années de médecine à Bruxelles. Mais ça ne me convenait pas du tout. Il a donc fallu trouver autre chose ».

Epitech : Un cadre sans être restreint

Sous l’impulsion de sa copine, il découvre Epita, dont il est séduit par la pédagogie : « Je ne voulais plus de cours magistraux, qui ne m’aidaient pas du tout à apprendre. Je voulais un cadre, sans pour autant être restreint. Cependant, je sortais de deux années de concours, je n’avais donc aucune envie de devoir en préparer un nouveau. C’est pourquoi je me suis davantage orienté vers Epitech ».

 

Une première année compliquée

Fraîchement débarqué à Lille, le Réunionnais vit une première année particulièrement difficile : « Nous étions une année de transition, ce qui fait qu’en plus de la difficulté des projets, nous devions gérer beaucoup d’incertitudes. Je garde un souvenir assez mauvais de cette première année, mais cependant, je suis resté ». Malgré les difficultés, il retient l’autonomie qu’il a pu acquérir en première année : « J’ai appris que, si je voulais comprendre quelque chose, j’étais largement capable de le faire par moi-même et que je n’avais pas systématiquement besoin des autres. J’ai aussi gagné un gros niveau technique très vite ».

Le voyage comme motivation

C’est que, plus que la pédagogie, Epitech lui offre la possibilité de voyager, le rêve, pour cette insulaire : « J’ai vécu à la Réunion toute ma vie, et je sais donc que, si l’île appartient à la France, elle en est très différente. C’est pourquoi je voulais voyager, pour voir comment cela se passe ailleurs. » C’est pourquoi il décide de faire son premier stage dans une société de BTP filiale de Lafarge. Mais là encore, son voyage ne s’est pas passé comme prévu : « J’ai eu beaucoup de galères pendant ma première année, et mon stage n’a pas fait exception.

Trois semaines après que je suis arrivé sur mon terrain de stage, mon tuteur a dû partir. Je suis donc passé de simple développeur à chef de projet très rapidement ! 

Sans aucune compétence. » S’ajoute à cela la difficulté de la langue, puisque les développeurs thaïlandais qu’il supervise parle peu l’Anglais. Mais malgré cela, ils arrivent à informatiser toute la société, qui évoluait jusque-là uniquement sur papier, ainsi qu’à lui créer un site web : « Ils n’étaient pas du tout prêts à faire un site, il a donc tout fallu faire rapidement : trouver des designers, faire des photos, les publicités… Mais en réalité, cela s’est très bien passé, j’ai beaucoup appris. De plus, c’était pendant la période où le roi est décédé, cela a donc été intéressant techniquement, mais aussi culturellement ! »

Des débuts en pédagogie

De retour en France, il décide de devenir AER, ou assistant Epitech régional et suit donc la formation pendant sa deuxième année : « L’équipe pédagogique a un peu fait un pari en m’acceptant, parce qu’à ce moment-là, mon comportement n’était pas des plus calmes. Mais cela s’est finalement extrêmement bien passé. ». L’AER est celui qui aide techniquement les étudiants en première année, mais Arthur avait des objectifs supplémentaires : « Je ne voulais pas que leur première année soit aussi catastrophique que la mienne, c’est pourquoi je me suis investi dans cette formation. Mon but était vraiment de faire le lien entre l’équipe pédagogique et les étudiants. Ce qui avait manqué dans mon expérience. »

 

 

Un stage des plus passionnant

Ce stage se révèle l’expérience la plus intéressante du jeune homme : « C’est un des stages les plus enrichissants que j’ai pu faire, que ce soit techniquement, puisque l’on revoit plein de chose que l’on a appris en première année, mais surtout humain, car il faut s’adapter à des gens qui comprennent pas forcément aussi vite que nous, mais aussi qui n’ont pas la même manière de penser. Il faut sans arrêt se demander pourquoi ça marche comme ça, pourquoi ils ne comprennent pas, afin de mieux pouvoir les guider par la suite. »

Aider sa région de naissance

À tel point qu’il choisit de continuer la formation en troisième année, puis de devenir APE, ou Assistant Pédagogique Epitech : « J’ai appris en troisième année qu’il se créait un campus à la Réunion. Or, l’équipe sur place ne comprenait aucune personne avec de l’expérience. Donc y devenir APE me permettait de rentrer chez moi, ce qui ne m’était pas arrivé depuis bien deux ou trois ans, tout en me permettait d’aider sur place. » Le jeune homme avait en effet dû quitter son île pour pouvoir suivre des études, or tout ceux sur place n’ont pas la possibilité de suivre le même chemin que lui. Leur offrir la possibilité de suivre des études sur place était donc naturelle pour Arthur Klein et il voulait donc faire partie de l’aventure.

D’AER vers APE

Le rôle de l’APE est différent de celui de l’AER : « L’APE est plus proche d’un chef de projet, puisqu’il doit gérer les AER. Il aide aussi les étudiants lors des projets plus techniques, comme c’est le cas à partir de la deuxième année. Et il a tout une partie administrative qui n’est pas présente chez l’AER. De plus, dans mon cas à la Réunion, je devais gérer l’ouverture de nouveaux cursus, la MSC et pré-MSC, qui sont de niveau master », résume Arthur Klein.

La découverte du Québec

En quatrième année, sa soif de voyage resurgit à nouveau, et Arthur s’envole pour l’université de Laval, au Canada, pour y suivre une année universitaire. Un choix mûrement réfléchi : « Je voulais découvrir quelque chose de nouveau, après la France, la Réunion et la Thaïlande. Cependant, mon niveau d’anglais n’était pas extraordinaire, et je ne voulais pas suivre une année complète en anglais, et l’université de Laval était d’un excellent niveau. Je suis donc parti là-bas et ne le regrette absolument pas. »

Cette année lui permet également de valider un double-diplôme, et d’y approfondir tout ce qu’il a pu apprendre au cours de ses trois premières années à Epitech : « C’est l’année où j’ai le plus appris techniquement ! La pédagogie était assez proche de celle d’Epitech, les professeurs étaient des professionnels, ils nous apportaient donc directement toute leur connaissance du monde du travail. Et j’y ai aussi suivi des cours de droit, de marketing et pas seulement des cours d’informatique ».

Faire d’Epitech une école encore meilleure

Aujourd’hui, Arthur est de retour sur le campus de Lille pour suivre sa cinquième et dernière année, tout en continuant à suivre la formation d’APE : « Entre ma quatrième et ma cinquième année, j’ai fait un peu d’activité free-lance et j’aurais pu continuer dans l’entreprise qui m’employait en stage. Cependant, j’avais envie d’essayer d’être APE à Lille, pour voir la différence avec la Réunion. Et je suis très content d’avoir fait ce choix. J’ai retrouvé des étudiants que j’avais formés en tant qu’AER il y a deux ans, et de voir comment ils ont évolué. Je m’occupe aussi des cursus MSc et pré-MSc et c’est très intéressant, puisque j’aide les étudiants sur de nouveaux projets et sur des nouvelles technologies, qui sont plus dans l’air du temps. C’est donc très enrichissant. »

Un futur professionnel tracé

Cependant, l’envie de découvrir l’ailleurs n’est jamais bien loin, avec Arthur : « Par la suite, j’envisage de partir à Singapour, pour y être développeur dans un premier temps. Cependant, ce n’est pas cette profession qui m’attire le plus, car elle manque de responsabilité. Dans l’idéal, j’aimerais créer ma propre société, ou devenir indépendant afin de faire du consulting. Mais tout d’abord, il me faut de l’expérience et comprendre le marché de l’emploi de la ville où je choisis de m’installer. »

Simplyfee : transformer son EIP

Mais avant de s’envoler pour des régions lointaines, Arthur a quelques projets en cours en France, comme celle de mener à terme son EIP, appelé Simplyfee : « Notre idée est de proposer une application aux grosses banques afin que les clients puissent facilement se connecter et donc leur éviter de payer de frais à l’international. »

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Cette initiative est partie d’une réflexion en troisième année, alors qu’il se préparait à partir à l’international : « Je me suis demandé s’il n’y avait pas un moyen pour réduire les frais bancaires aux étudiants. On a alors regardé ce qu’il y avait de proposer sur le marché et on a vu qu’il n’y avait que des débuts de sociétés, on a donc choisi de s’engouffrer là dedans et de trouver une marge de manoeuvre. Jusqu’à présent, nous voulions fonctionner comme les autres concurrents, mais finalement nos coaches nous ont conseillé de créer une marque blanche, conseil que nous avons choisi de suivre. Nous avons prochainement rendez-vous avec des banques pour vérifier la viabilité de notre proposition, voir s’ils seraient prêt à travailler avec nous et donc de mener à terme notre EIP. »

Epitech : une façon de penser et une méthodologie technique

Malgré une arrivée en première année quelque peu mouvementée, Arthur est aujourd’hui fier de son choix, et estime que l’école lui a beaucoup apporté : « Tout d’abord, Epitech m’a apporté beaucoup d’autonomie, et une certaine résilience face à l’échec. Parfois ça ne marche pas et on est obligé de faire avec, de trouver une autre solution. Ils m’ont apporté une façon de penser ainsi qu’une très grosse méthodologie technique.

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Je conseille Epitech aux étudiants qui n’aiment pas les cours magistraux, puisqu’Epitech propose une très bonne pédagogie, mais il n’empêche que, comme toutes les écoles, elle n’est pas faite pour tout le monde. Certains ont besoin d’être en sécurité, d’avoir des projets qu’ils vont réussir. Mais Epitech n’apporte pas cette sécurité, on va forcément échouer sur des projets parfois. C’est pourquoi certains étudiants lâchent l’affaire, malheureusement, car ils ont besoin de réussir tout ce qu’ils font. »

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Epitech Rennes co-organise un hackathon à l’Atelier Numérique Google de Rennes

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Atelier Numérique Google Rennes

 

Les 15 et 16 novembre derniers, Epitech Rennes a co-organisé avec le bureau rennais de l’association e-mma, des étudiants Cobras, l’Institut Supérieur des Arts Appliqués LISAA Rennes et la société NIJI, un hackathon à l’Atelier Numérique Google de Rennes.

Pendant 48h, 6 équipes pluridisciplinaires de 6 personnes ont travaillé ensemble pour imaginer et élaborer un jeu vidéo pour lutter contre le vieillissement cérébral.

Dans chaque équipe, un étudiant d’Epitech Rennes et un étudiant de LISAA étaient présents pour apporter leurs expertises en programmation informatique et en design. Sur les deux jours, des pôles ressources ont été animé par la société Niji et des étudiants des deux écoles. Les participants pouvaient se rapprocher d’eux pour des conseils et avis sur leurs idéations.

 

Atelier Numérique Google Rennes

 

Une thématique orientée vers les séniors

Plus de la moitié des français s’adonnent aux jeux vidéo aujourd’hui. Les seniors ne sont pas en reste. Plusieurs études ont montré que chez cette population, jouer à des jeux vidéo peut avoir des effets positifs sur le cerveau et la mémoire. De nombreux projets de e-santé vont dans ce sens, que ce soit pour surveiller sa santé, se divertir, rester en contact avec ses proches ou encore entraîner sa mémoire

L’aventure a commencé à 9h le vendredi matin

Afin d’aider les participants dans leurs réflexions, plusieurs intervenants ont animé des conférences dans la matinée. Bastien FRAUDET, Coordinateur Cellule Recherche et Living Lab au Pôle Saint-Hélier, Fabrice CLOCHARD, Ingénieur et Sociologue des Usages et Aude GUYOT, Lead UX chez Niji. Les coachs Google, qui sont en charge de former et accompagner les professionnels et particuliers à l’Atelier Numérique, ont joué les rôles de facilitateurs. À travers la mise en place notamment d’Ice Breaker, les facilitateurs s’assurent que les projets des équipes se déroulent bien en facilitant la créativité, le travail et l’esprit d’équipe, la gestion du temps… Ils accompagnent les équipes durant toute la durée du hackathon.

Deux jours de réflexion et de création

À partir de 11h30 le vendredi et jusqu’à 17h30 le samedi, les participants ont dû apprendre à se connaître, trouver une idée, concevoir les premiers éléments graphiques (logo, charte graphique), travailler sur un business model, programmer informatiquement les premiers éléments… Certains sont même allés recueillir des avis et des retours utilisateurs dans la rue.

 

Atelier Numérique Google Rennes

 

Samedi matin, Nolwenn FEBVRE, infirmière anesthésiste au CHU de Rennes et fondatrice de l’association Les P’tits Doudous, est venue apporter ses expertises et son témoignage sur l’utilisation du jeu et du numérique pour améliorer le vécu des enfants, des parents et des soignants à l’hôpital.

Il est l’heure de la restitution

Samedi 17h30, les 6 groupes présentent le fruit de leurs deux jours de travail devant un jury composé de :

  • Mélanie MORIN : Responsable Ateliers Numériques Google Bretagne
  • Audrey LEROY : Responsable Adjointe de l’Atelier Numérique Google de Rennes
  • Dimitri PRODHOMME : Chargé de Communication Epitech Rennes
  • Corentin GUIARD : Étudiant 3ème année Epitech Rennes et président de bureau rennais de l’association E-mma
  • Curtis COUREAU : Étudiant Pré-MSc Epitech Rennes et référent cobra
  • Anne-Laure DELACROIX-GÉRARD : Public Relations Manager pour LISAA
  • François CAMARD : Responsable de la conception pédagogique Master D.A. numérique pour LISAA Rennes
  • Gabriel DUPONT : Manager Digital Mobile Expérience pour Niji

Parmi les critères d’évaluation, le concept du jeu et son adéquation à la cible, la direction artistique, l’UX/UI Design, la conception et la technique informatique du code, la présentation ainsi que le pitch en lui-même.

Une application musicale grande gagnante et une expérience enrichissante pour les participants

L’application Guess Hit a été élue le meilleur projet de ce hackathon. Le principe est de faire deviner à un autre joueur, une musique à l’aide de plusieurs indices, sous la forme d’un jeu multi-joueurs. Le jeu se joue en famille et est destiné aux séniors.

 

Atelier Numérique Google Rennes

 

Ce hackathon était la première expérience de marathon créatif pour une bonne partie des participants. Sept premières années d’Epitech Rennes faisait partie des effectifs. De très beaux projets prototypés très rapidement. Le jury a été impressionné par les capacités d’adaptation et de programmation des 1ère année Epitech Rennes.

Du point de vue de Liam, 1ère année, faisant partie du groupe gagnant :

« Personnellement ce fut une expérience enrichissante tant sur le domaine technique, car j’ai appris beaucoup de choses qui me servent à Epitech maintenant, tant sur le domaine humain. De plus, on avait une super cohésion et cela nous a permis de découvrir le monde plus professionnel de l’informatique. En plus, les interventions des spécialistes étaient bien sympathiques »

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Les étudiants d’Epitech Lille ont gagné les deux premiers prix du Week-end « Innovation Tourisme »

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Les étudiants d’Epitech Lille ont participé au Week-end Innovation Tourisme, les 11, 12, et 13 octobre dernier, pour la cinquième édition de ce hackathon organisé au Touquet Paris Plage par Opale&CO et  l’Agence d’attractivité du Montreuillois.

 

 

C’est l’évènement incontournable pour développer le tourisme et l’innovation en Hauts-de-France. C’est un véritable sprint de créativité de 3 jours et 2 nuits auquel les étudiants d’Epitech Lille ont répondu présents. 

Un hackathon pour tous les profils

Cet évènement a réuni plus de 100 participants de tous horizons : étudiants en tourisme, marketing, commerce, communication, design, informatique, ou encore des professionnels, des animateurs, des coachs, des experts. Tous ces profils se sont rassemblés afin de créer des solutions touristiques.

Depuis plusieurs année, Epitech Lille fait partie des écoles partenaires de ce hackathon. Cette année, ils sont 9 étudiants de troisième année à avoir participé à cette édition : Hugo, Victor, Baptiste, Anne-Charlotte, Aurélien, Philippe, Nathalie, Arnaud et Clément.

Innover dans le tourisme 

Répartis-en 24 groupes pour 12 sujets, les participants ont eu l’occasion de travailler en mode projet sur des problématiques réelles d’entreprises, issues d’entrepreneurs régionaux ou du territoire.

 

 

Pour Clément ; étudiant Epitech :

« Je sors de ce week-end fortement enrichi notamment au niveau des méthodes de travail ».

L’idée qui sort vainqueur est un projet d’application mobile qui génère un parcours de visite touristique en fonction de vos émotions, de votre humeur, de votre emploi du temps ou encore de votre budget.

Pour Delphine Retaux ; organisatrice de l’évènement: « 3 projets lauréats ont été récompensés, les équipes ont ainsi remporté des lots de 2 000, 1 500 et 1 000 euros. Neuf étudiants d’Epitech Lille ont brillamment représenté leur école pendant ce sprint de créativité. Parmi eux, Philippe Sirvente Maroto Castro et Aurélien Vandaël ont été récompensés avec leur équipe avec les 1er et 2ème prix. »

Le Weekend Innovation et Tourisme a également été l’occasion pour les étudiants d’Epitech de se produire sur scène afin de pitcher un projet d’école devant plus de 200 personnes !

Du travail mais pas que

Le WIT19 proposait également des conférences inspirantes et des activités pour se détendre telles que de la zumba, du golf ou encore du longe-côte. 

 

 

Des ateliers autour de lgestion du stress et des émotions étaient également prévus, notamment des ateliers de sophrologie, animés par Thierry Noens, de l’Institut de Sophrologies de Rennesqui ont été largement plébiscités par nos étudiants.

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Copernicus Hackathon : un challenge d’Aerospace Valley et Epitech

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Le Copernicus Hackathon & Climathon a fait son grand retour cette année pour sa 2ème édition ! Organisé par le Pôle de compétitivité Aerospace Valley et Epitech, l’évènement s’est déroulé en simultané à Bordeaux, Montpellier et Toulouse au sein des locaux d’Epitech dans chacune des 3 villes, les 24, 25 et 26 octobre derniers. Pour cette nouvelle édition, l’événement a rassemblé plus d’une centaine de participants, réunis en 21 équipes pluridisciplinaires et culturelles.

 

 

Un hackathon dans l’aérospatial

Ce challenge a permis de réunir durant 24 heures, des étudiants et des professionnels spécialistes dans le domaine aérospatial, scientifique et du climat, afin de faire émerger des idées innovantes pour répondre aux enjeux climatiques. Pour les aider, Wekeo, le partenaire privilégié de l’événement, leur a permis d’accéder et d’utiliser des données spatiales.

Trois temps forts

Les Epitech Days : durant 1 jour et demi les participants ont pu assister à des talks et des échanges sur l’industrie spatiale, des interviews sur les données satellites, mais également participer un grand brainstorming sur l’intelligence artificielle et son utilisation dans le domaine aérospatial.

 

 

Le Copernicus Hackathon & Climathon : cette année les challenges proposés portaient sur la mobilité, le retrofitting, l’économie circulaire, la gestion de l’eau et de l’énergie, la gestion des déchets, la pollution de l’air… Des coachs et des experts du secteur (Aerospace Valley, Airbus Defense and Space, Altran, Wekeo, Cerema) étaient présents durant toute la durée du hackathon pour accompagner, challenger et soutenir les équipes ainsi que des animateurs qui ont su proposer des activités énergisantes.

 

 

La présentation des différents projets : après avoir travaillé une grande partie de la nuit, chaque groupe a pitché son projet avec une définition et une réponse à une problématique, une étude de marché et présenté des démos devant un jury, constitué de professionnels, qui a décerné des prix à 5 groupes toulousains à l’issue des pitchs.

Des prix pour les gagnants

Les groupes gagnants se sont vu offrir, en plus de leurs différents prix remportés, 6 mois d’accès à l’API des données spatiales de la société Wekeo et pour les équipes désirant continuer l’aventure, un accompagnement par des professionnels de l’entrepreneuriat dans la création de leur start-up.

 

 

Nous félicitons sur les équipes Toulousaines

  • Trashtracker, une équipe 100% Epitech ayant développé une solution de localisation des îlots de déchets sur les océans, afin d’aider les organismes dédiés au ramassage et nettoyage.
    Prix remporté : CNES Prize
  • MeoENR, équipe constituée de professionnels proposant une solution permettant de connaître l’état des panneaux solaire dans le but d’optimiser les nouvelles implantations.
    Prix remporté : Copernicus Prize
  • Landize, nouvelle équipe 100% Epitech qui a imaginé une solution pour classifier les terrains sur plusieurs axes comme la qualité de vie du sol, de la terre, de l’air …
    Prix remporté : Wekeo Prize
  • Satline, un projet pour détecter les intempéries sur les voix de chemin de fer pour permettre l’optimisation des installations des lignes futures.
    Prix remporté : AV-Climate Prize & Business Prize
  • Cargomaps, GPS favorisant la circulation des cargos de transports maritimes par voiliers en se basant sur les conditions météorologiques des vents.
    Prix remporté : AIRBUS Prize

Ainsi que l’ensemble des groupes ayant participé à cet Hackathon amplement réussi !

Témoignage de Benjamin ROUX de l’équipe Landize et étudiant en 5ème année du Parcours Grande École d’Epitech.

« Cet événement était très intéressant, parce qu’à Epitech Toulouse nous avons peu l’occasion de travailler avec des professionnels dans le secteur du spatial et d’avoir différents acteurs de l’Aerospace Valley, c’était super enrichissant pour nous ! Pour certains, nous avons également découverts que le secteur toulousain possède un réel et riche écosystème, notamment au niveau des différentes start-up émergentes.

Ça fait vraiment plaisir de voir qu’il y a une vraie dynamique européenne qui est mise en place pour avoir de la data en libre accès sur des données satellitaires, cela permet de réaliser beaucoup de choses. L’équipe du ’Hackathon nous a présenté une API très dense en différentes données très intéressantes et disponible en un temps-record directement chez soi ! Malheureusement en 24h c’est compliqué d’arriver à se projeter pleinement, mais je suis sûr que pour beaucoup de jeunes entreprises ça va être super, surtout quand on sait qu’aujourd’hui nous pouvons accéder à ces données sans avoir à envoyer un satellite en orbite qui est une opération très onéreuse, pour avoir des data satellitaires.

Enfin, les intervenants étaient vraiment sympas et j’ai eu l’occasion de parler avec le responsable des start-ups de l’Aerospace Valley, une belle expérience pour moi, à refaire ! »

 

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Epitech Experience 2020 – demandez le programme !

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Retour sur l’édition 2019

Epitech Experience 2020 aura lieu les 24 et 25 janvier prochain. Cette année, ce sont au total 119 projets étudiants qui seront exposés dans l’Under du campus Epitech Paris au Kremlin-Bicêtre. Mais parmi ces 119 projets, seuls 14 seront invités à pitcher dans le grand amphithéâtre du campus.

Les 14 campus d’Epitech en France métropolitaine ont élu leur meilleur projet, qui se mesurera aux autres campus. Mais avant de découvrir les projets des 14 groupes gagnants, inscrivez-vous pour participer aux conférences et pour rencontrer nos intervenants de qualité.

Le programme détaillé

 

 

 

 

 

 

Les conférences et les conférenciers

Le vendredi 24 janvier

Le samedi 25 janvier

Vous pouvez vous inscrire dès à présent à ces conférences ou à la Journée Portes Ouvertes d’Epitech Expérience.

​On remercie nos partenaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Laurent Freund, nouveau directeur pédagogique du campus de Marseille

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Lui-même passé par une école du Groupe IONIS il y a quelques années, Laurent Freund vient de rejoindre l’aventure Epitech en tant que directeur pédagogique du campus de Marseille. Pour cet ancien informaticien devenu formateur au fil des années, rejoindre Epitech était une évidence, tant les échos qu’il avait eu sur ses étudiants étaient positifs…

 

 

Depuis quelques mois, Laurent Freund a rejoint le campus d’Epitech Marseille en tant que directeur pédagogique. Pour ce membre reconnu de la sphère informatique de la cité phocéenne depuis vingt ans, rejoindre Epitech était une évidence, lui-même ayant débuté son parcours à EMSE Sudria, une école d’ingénieur et d’informatique du Groupe IONIS : « Je suis devenu directeur pédagogique du campus d’Epitech il y a quelques mois. Je connaissais déjà le Groupe IONIS, et Epitech avait très bonne réputation, de faire beaucoup d’informatique, et ce par projets. Or, tout au long de mon parcours, c’est participer, créer des projets qui m’a permis de progresser et qui m’a porté. J’étais donc convaincu par la pédagogie et l’organisation de l’école. »

Un parcours classique, mais impressionnant !

Il faut dire que le parcours de Laurent Freund, s’il le qualifie lui-même de classique, est impressionnant : après une thèse dans les microprocesseurs, il est devenu formateur en informatique à l’École Centrale de Marseille, puis directeur pédagogique de l’Ecole des Mines et co-directeur de Webforce3 : « C’était un parcours assez traditionnel. Je suis devenu professeur d’informatique dans un premier temps, puis on m’a proposé d’être responsable du secteur informatique. Et j’ai progressivement passé tous les échelons jusqu’à devenir directeur d’école. Pour se faire, j’ai d’abord cherché une petite structure, qui était Webforce3, ici à Marseille. Par la suite, un ami avec lequel je travaille m’a informé de la possibilité de devenir directeur pédagogique d’Epitech, et étant donné les échos que j’avais eu sur l’école, j’étais forcément intéressé ! Maintenant, cela fait six mois que je suis là, et je me régale ! »

 

 

« Dans l’informatique, la recherche est perpétuelle »

Sa passion pour l’informatique remonte aussi loin qu’il peut se souvenir, ayant découvert la discipline par son père, lui-même directeur informatique : « J’aimais l’informatique parce que j’aimais créer, une passion cette fois transmise par ma mère, qui était chef de publicité. Dans l’informatique, la recherche est perpétuelle, il y a toujours quelque chose à découvrir, puisque cette discipline est toujours en évolution. Et puis, j’aime l’informatique pour son côté social, puisqu’elle permet à plein de gens de se reconvertir aujourd’hui, et de manière très rapide. »

Convaincu par Epitech

De part son parcours, Laurent Freund possède une connaissance très fine du monde informatique à Marseille, puisqu’il est également co-fondateur de Code4Marseille, association qui vise notamment à développer l’apprentissage de l’informatique et du code sur le territoire. Si les échos positifs et enthousiastes qu’il avait eu sur l’école l’ont convaincu de prendre part à l’aventure Epitech, il est devenu depuis six mois le premier admirateur de l’école.

 

 

« Les étudiants ont l’occasion pendant cinq ans de creuser l’informatique, qui est un terrain de jeu immense, c’est une véritable chance qui leur ait donné, et cela donne des informaticiens absolument brillants. » En six mois, le nouveau directeur pédagogique s’est rendu compte du fossé qu’il existe entre les méthodes d’apprentissage d’Epitech et les méthodes classiques.

« Il y a quelques temps, un parent d’étudiant m’interpelle devant les bâtiments de l’école. Il s’inquiétait de ne plus voir son fils manger et parfois passer la nuit debout à travailler. Rapidement, j’ai été me renseigner auprès de l’équipe, qui ont tout de suite rassuré le père en l’informant que son fils était simplement brillant et avait tout compris à la philosophie de l’école. En effet, s’il restait aussi tard à l’école, c’était pour aider ses camarades et cela lui était arrivé de rester dormir dans les locaux de l’école. Cela montre bien la rupture entre les enseignements classiques et ce qui se passe ici, à Epitech. »

Apprendre par projet en toute indépendance

La philosophie d’Epitech est d’apprendre à apprendre. L’école propose donc aux étudiants de travailler par projets, avec une équipe pédagogique pour les guider, mais sans professeur. Lui-même ancien professeur, Laurent Freund a rapidement été convaincu par l’efficacité de la méthode, et par le naturel avec lequel la méthode est adoptée par les étudiants : « Il n’y a pas longtemps, un étudiant de troisième année est venu me voir, surpris d’apprendre que j’avais été formateur en informatique. Il m’a demandé comment on pouvait apprendre l’informatique avec un prof. Apprendre par eux-mêmes grâce aux projets leur semble tellement logique et évident qu’ils ne comprennent pas que l’informatique puisse s’apprendre autrement que par la pédagogie mise en place par Epitech. Je lui ai rappelé que 95% de l’enseignement en France s’effectuait via un professeur, mais il ne semblait pas convaincu pour autant », explique-t’il en souriant.

 

 

Rejoindre une équipe dynamique et efficace

Outre les étudiants, Laurent Freund a rapidement réalisé que la qualité d’Epitech résultait aussi de la philosophie des équipes pédagogiques de l’école, toujours dans l’action et prête à trouver des solutions rapidement. Une vision du travail qu’il partage totalement : « En tant que directeur, je me suis aussi rapidement rendu compte de la qualité de l’équipe d’Epitech. Ce sont des gens qui aiment faire, qui aiment résoudre les problèmes. Que ce soit les assistants, les directeurs, les étudiants, tout le monde à son échelle veut trouver des solutions et les mettre en place. Et c’est très agréable de travailler avec des gens qui sont tout de suite dans l’action, avec la volonté de résoudre les problèmes le plus vite possible, avec une telle efficacité. Et de plus, la moyenne d’âge de l’équipe doit tourner autour des vingt-huit ans, et c’est toujours agréable de travailler avec des jeunes ! »

Permettre la rencontre entre étudiants et entreprise

« Mon rôle, en tant que directeur pédagogique, est de rendre les étudiants les meilleurs possibles, et que les entreprises se les arrachent. Tout ça, en leur offrant les meilleures conditions de travail possibles »,

explique Laurent Freund.

Si la plupart des retours des entreprises sur les étudiants d’Epitech sont élogieux et enthousiastes, la mission de Laurent Freund est de permettre la rencontre. « L’un des principaux problèmes d’Epitech est que les étudiants y sont tellement bien qu’ils en sortent finalement assez rarement. Mon travail consiste donc soit à faire venir des entreprises dans l’école, via par exemple les Talks, ou solliciter les étudiants à aller vers l’extérieur. Par exemple, depuis le début de l’année, trois entreprises sont venus présenter leur hackathon afin de motiver les étudiants à y prendre part. Une bonne partie de mes journées sont donc consacrer à trouver des moyens de faire sortir les étudiants et de faire rentrer les entreprises ! »

 

Offrir les meilleures conditions de travail

L’une des premières missions de Laurent Freund, alors fraîchement débarqué, a été de dépoussiérer quelque peu les locaux d’Epitech, afin qu’ils s’adaptent mieux aux méthodes de travail des étudiants : « Je pense que c’est également très important de travailler dans un endroit qui correspond à ce qu’on y fait. Je fais également partie d’un incubateur de start-up, et j’ai pu me rendre compte à quel point avoir de bonnes conditions de travail et donc un lieu de travail et un matériel adaptés est important au quotidien. C’est pourquoi j’essaie de donner aux étudiants des conditions de travail optimum. »

Un défi pour l’année

Cette année, chaque campus d’Epitech doit réaliser un défi. Laurent Freund a donc choisi de faire réaliser aux étudiants un escape game avec des objets connectés. Le principe serait le suivant : Vous êtes enfermés dans une pièce, bloquée par toute une série d’objets connectés, tels que des cadenas, des alarmes ou des détecteurs de fumée. Pour sortir, une seule solution : rentrer les bonnes lignes de code sur l’ordinateur, à votre disposition dans le centre de la pièce. Une façon ludique d’apprendre quelques notions d’informatique et de code, pour le directeur :

« Le but serait par la suit d’utiliser cet escape game dans les salons des étudiants, par exemple. La préfecture de la ville serait aussi intéressée pour l’intégrer dans une de ses salles et faire des démonstrations techniques. Une de mes ambitions est également d’utiliser des objects connectés développés dans la région, afin de faire un peu de publicité locale »

Pas de doutes, avec l’arrivée de Laurent Freund aux commandes, la cité phocéenne n’a pas fini d’entendre parler d’Epitech !

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EuraTechnologies fête ses 10 ans, et Epitech est de la partie !

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Du 26 septembre au 3 octobre, EuraTechnologies ; le pôle d’excellence et d’innovation des Hauts de France a fêté ses 10 ans avec 8 jours d’évènements exceptionnels. En tant qu’école partenaire, Epitech ; l’école référence en informatique s’est investie de manière active sur divers temps forts.

Le sommet des startups et de l’innovation

Le coup d’envoi de cet anniversaire a été donné par les médias Challenges et Sciences & Avenir avec une journée de conférences et tables rondes. Parmi le panel des invités étaient présents les plus grands noms de l’intelligence artificielle responsable, dont Emmanuel Carli, CEO d’Epitech.

Il a rappelé l’effort de disruption nécessaire que les formations supérieures doivent réaliser afin qu’elles soient plus inclusives. Ces formations contribuent à construire un monde immanquablement dessiné par l’informatique, d’experts de tous genres, de tous lieux et de toutes classes sociales.

Les formations proposées par Epitech sont ouvertes à tous, dès 18 ans et sans condition de diplôme, de filière, ou de niveau technique ou mathématiques.

Un salon Emploi et formation

Dans cette logique disruptive, Epitech était présente lors de la journée Emploi et formation afin de présenter ses nouvelles offres de formation. La Web@cadémie ; une formation de 24 mois pour devenir intégrateur – développeur web pour toutes et tous dès 18 ans. Et la Coding Academy qui dispense des formations courtes accessibles à Bac+2 sans limite d’âge, sans pré-requis en développement informatique.

Un hackathon pour les jeunes

Cinq étudiants de troisième année d’Epitech Lille (Baptiste, Gaspard, Hugo, Pierre et William) ont encadré un hackathon géant pour collégiens. Organisé par Startup For Kids, association en faveur de l’éducation au numérique, ce hackathon avait pour objectif de rendre le code accessible à tous.

La problématique du jour était la suivante : quels moyens de transports inventer pour nos villes en 2040 ?

Pour nos étudiants, ce challenge est une formidable occasion de mettre en pratique les principes pédagogiques acquis durant leur scolarité, à savoir l’apprentissage par la pratique et le sens du travail en équipe. William Blu ; étudiant de 3ème année, a particulièrement apprécié cet exercice puisqu’il a pu endosser le rôle de mentor et booster la créativité d’un groupe.

 

 

Pour Sharon Sofer, Présidente de Startup For Kids, « les étudiants d’Epitech, par leur engagement, ont contribué à la réussite de cette édition, qui a accueilli 200 jeunes de 11 à 15 ans pendant deux jours ! »

Nous vivons dans un monde en perpétuel changement. Les entreprises sont en pleine mutation, les profils recherchés changent. C’est pourquoi Epitech souhaite proposer diverses offres de formation.

Entrez dans l’univers Epitech Diversity !

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Epitech Experience 2020 – demandez le programme !

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Retour sur l’édition 2019

Epitech Experience 2020 aura lieu les 24 et 25 janvier prochains. Cette année, ce sont au total 119 projets étudiants qui seront exposés dans l’Under du campus Epitech Paris au Kremlin-Bicêtre. Cette année, nous avons choisi 7 thématiques : fintech, e-santé, games, tech for tech, data, entertainment, social. Mais parmi ces 119 projets, seuls 14 seront invités à pitcher dans le grand amphithéâtre du campus.

Epitech Experience : kézako ?

On vous le rappelle : Epitech Experience, c’est notre grand raout à nous, c’est l’événement central de la pédagogie Epitech et du Cycle de l’Innovation, c’est là où les projets de cinquième année de nos étudiants sont exposés pendant deux journées.

Ces projets d’innovation naissent au début de la troisième année d’études des étudiants d’Epitech, lors de la Piscine Moonshot. Cette Piscine est une série de conférences organisées au sein de tous les campus Epitech de France, durant lesquelles les étudiants s’ouvrent l’esprit à différentes problématiques non liées à l’informatique. Là naît l’idée d’un projet EIP (Epitech Innovative Project) : c’est un projet qui répond à une grande problématique sociétale : l’e-santé, la fintech, la data, le social…

Plus tard durant leur troisième année, les étudiants passent par une nouvelle étape : la Piscine Forward. Les étudiants ont bien réfléchi au projet qu’ils veulent créer, et ils doivent passer par un premier jury qui confirmera la légitimité d’un prototypage.

Les étudiants ont ensuite plus d’une année pour prototyper leur projet EIP. C’est durant leur quatrième année à l’étranger qu’ils devront prouver leur capacité à travailler à distance, leur autonomie et leur soif de créativité.

Enfin arrive la cinquième et ultime année d’étude pendant laquelle les étudiants vont avoir plusieurs rendez-vous de suivi de leur projet finalisé. Ils devront également apprendre à le vendre, à le communiquer, et à trouver son business model. À la moitié de la cinquième année arrive Epitech Experience : le projet EIP est finalisé, montrable, testable…


Petit Rappel du Cycle de l’Innovation 

1ère étape – début de 3ème année d’étude : La Piscine Moonshot > la phase d’idéation des projets

2ème étape – milieu de 3ème année d’étude : La Piscine Forward > la phase de prototypage des projets

Étape de transition – début de 5ème année d’étude : Les Warm Up Days > l’élection des 14 meilleurs projets de France, campus par campus 

3ème étape – milieu de 5ème année d’étude : Epitech Experience > la phase de démonstration des projets


Les 14 campus d’Epitech en France métropolitaine ont élu leur meilleur projet, qui se mesurera aux autres campus lors des pitchs d’Epitech Experience. Mais avant de découvrir les projets des 14 groupes gagnants, inscrivez-vous pour participer aux conférences et pour rencontrer nos intervenants de qualité.

Le programme détaillé

Vendredi 24 janvier : 

De 10h à 12h : les 14 projets en lice pour remporter les Trophées EIP pitchent devant un Jury composé de professionnels de la Tech.

Cette année, le Jury est composé de : Oussama Ammar, co-fondateur de The Family ; Marie-Laure Idée, responsable de l’incubateur IONIS 361 ; Lionel Laské, Directeur du Spot Bouygues ; Olivier Magnan, Rédacteur en chef d’EcoRéseau Business ; Gaëlle Picard, Responsable des partenariats chez Docaposte ; Géraldine Roussel, Journaliste chez Maddyness ; Jérôme Ruskin, Fondateur et directeur de publication chez Usbek & Rica ; Raouti Chehih, CEO d’EuraTechnologies ; Jean Lebrument, Co-fondateur, CTO et CPO de Brigad  et Sajida Zouarhi, Blockchain Architect.

De 12h à 12h30 : Délibération du Jury

De 12h30 à 13h : Remise des Trophées EIP et des Prix du Jury & Ouverture du Forum Epitech Expérience pendant lequel les 119 projets EIP de fin d’année sont exposés.

De 14h à 15h : Conférence de Luc Julia, Co-créateur de Siri « L’intelligence artificielle n’existe pas »

De 15h à 16h : Conférence de Oussama Ammar, Co-fondateur de The Family « L’avenir de l’entrepreneuriat dans la Tech »

De 16h à 17h : Conférence de l’équipe Innovation du Lab Urssaf « L’innovation dans le secteur public »

Et pendant toute la journée, participez à un Hackathon organisé par Startup for Teens

 

Samedi 25 janvier 2020 :

De 10h à 17h : Visite Libre du Forum Epitech Experience

De 10h à 17h également : Atelier Startup for Teens autour des carrières dans le numérique, de la technologie, de l’innovation et de l’industrie

De 14h à 15h : Conférence de Neila Hamadache, déléguée à l’emploi et la formation chez Syntec Numérique « Les métiers du numérique »

 

Adresse :

Epitech campus Kremlin-Bicêtre
24 rue Pasteur 94270 Kremlin-Bicêtre
Métro Porte d’Italie
Vous pouvez vous inscrire dès à présent à ces conférences ou à la Journée Portes Ouvertes d’Epitech Expérience.

Merci à nos partenaires

 

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Epitech et la Grande École du Numérique : un but commun

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Depuis 2015, la Grande École du Numérique (GEN), initiative lancée par le gouvernement, met en avant les meilleures formations du monde digital. La Web@cadémie (W@C), lancée en 2010 a fait partie des premières formations labellisées, et depuis, huit autres formations W@C au sein des campus en région ont obtenu le label GEN. Samia Ghozlane, directrice de la GEN, revient sur les raisons de ce succès.

La GEN : Un impact social, économique et territorial

En 2015, le gouvernement de François Hollande dresse un constat : d’ici 2022, le nombre d’emplois dans le numérique va augmenter en flèche, or malheureusement, le nombre de personnes formées n’est pas suffisant pour répondre aux besoins des entreprises. Pour résoudre ce problème, la Grande École du Numérique (GEN) est lancée en septembre 2015.

 

 

Alors directrice d’Inseec Online Education, Samia Ghozlane est nommée directrice de la GEN fin 2016 au moment de la mise en place de la structure juridique : un groupement d’intérêt public. L’objectif donné à la Grande École du Numérique est pluriel, comme le rappelle Samia Ghozlane : « la GEN doit avoir un impact social, en formant des jeunes peu ou pas qualifiés et sans emploi (parfois sortis du système scolaire sans diplôme) et la GEN doit jouer un rôle de premier plan au niveau économique en aidant les entreprises dans leur transition digitale grâce au recrutement de talents compétents formés au numérique, et cela à l’échelle territoriale. »

La Web@cadémie, dans l’aventure dès le début

Un objectif qui se rapprochait fortement de la raison d’être de l’alors toute nouvelle formation d’Epitech : la Web@cadémie. Une formation qui a marqué l’esprit de la directrice : « L’inauguration de la GEN en octobre 2016 avait eu lieu au campus d’Epitech au Kremlin-Bicêtre en présence de François Hollande et de plusieurs ministres. J’étais moi-même présente, même si je n’étais pas encore entrée en fonction à la GEN. Plusieurs apprenants de la W@C ont alors témoigné de la richesse et la diversité de leur parcours. La Web@cadémie d’Epitech a fait partie de la première centaine de formations labellisées.  Le dossier de la W@C avait été retenu par le comité de labellisation, notamment grâce au développement de trois typologies de formation. Ce sont la Coding Academy (une autre formation d’Epitech), mais aussi le partenariat avec la Zup de Co et l’École de la Deuxième Chance, permettant aux jeunes sortis du système scolaire de reprendre une formation. Tout ceci résonnait fortement avec l’objectif socio-professionnel de la GEN. Enfin, la promotion Ambition Féminine de la Web@cadémie mettait les femmes à l’honneur, ce qui est également une volonté de la GEN. »

 

Lorsque François Hollande inaugurait la Web@cadémie au campus d’Epitech Paris

 

Des profils variés

Depuis cette inauguration, Samia Ghozlane est venue rendre visite aux premiers apprenants, dans les locaux de l’école en 2017. Elle avait alors trouvé l’expérience très enrichissante : « Epitech forme normalement des étudiants en Bac+3 ou Bac+5, qui ont un parcours assez traditionnel. La Web@cadémie, en revanche, réunit des profils très différents, des apprenants venus d’horizons très variés. En cela, la formation répond totalement aux exigences du label à la fois en termes de public ciblé, de la qualité des formation et surtout en termes d’insertion socio-professionnelle des apprenants, dont la grande majorité trouve un emploi très rapidement à la fin de leur formation. »

Un respect total du cahier des charges

Pour obtenir le label Grande École du Numérique, les formations doivent respecter un cahier des charges comportant des critères très précis. Une subvention d’amorçage peut aussi être octroyée pour permettre à de nouvelles formations de se lancer dans les meilleures conditions. Grâce à cette dernière, Epitech a pu ouvrir de nouvelles W@C dans d’autres campus.

 

 

Samia Ghozlane explique : « Epitech a soumis son premier dossier en 2016, afin de faire labelliser la Web@cadémie de Paris. Depuis, huit autres formations en régions ont été labellisées fin 2018. Et à chaque fois, le comité de labellisation n’avait aucune réserve pour octroyer le label, voire une subvention d’amorçage. L’accompagnement socio-professionnel proposé, la pédagogie, les résultats obtenus depuis 2016, même si ces derniers n’étaient pas déterminants, ont permis la labellisation de ces nouvelles formations W@C. »

Rechercher la parité

Depuis l’obtention du label Grande École du Numérique, une quinzaine de personnes sont formées dans chaque promotion au sein des différents formations de la W@C en région. « Dès le début de la GEN, j’avais en tête la faible représentation des femmes dans le numérique. En comptant les fonctions support, elles représentaient moins de 30% des effectifs, et encore moins dans les fonctions techniques. Nous nous sommes donc fixé un objectif national de former 30% de femmes, afin qu’elles puissent également profiter des opportunités que le digital propose. Il s’agit bien évidemment d’une première étape, puisque dans un monde idéal, on parviendrait à la parité » souligne la directrice de la GEN.

Elle ajoute :

« Nous sommes dans un monde extrêmement digitalisé dans lequel il y a beaucoup d’offres de service, de contenus, de produits qui sont conçus avec la programmation, l’algorithmie… Or, si tout cela est créé en majorité par des hommes, comme c’est le cas de l’intelligence artificielle en ce moment, nous passerons à côté de quelque chose. Cela pose un vrai problème de société, puisque tout serait biaisé, et exclurait la moitié de l’humanité. »

Un précieux sésame

Si l’obtention du label Grande École du Numérique est aussi exigeante , c’est parce que celui-ci bénéficie d’une triple reconnaissance : celle des entreprises, qui ont ainsi accès à des professionnels parfaitement qualifiés, celle des apprenants, qui sont sûrs d’acquérir des compétences numériques tant recherchées et offrant de réelles des opportunités professionnelles, en enfin celles des co-financeurs désirant investir dans des formations labellisées qualitatives et ce faisant participent à la pérennisation de ces formations.

 

 

« La GEN peut octroyer une subvention d’amorçage lors du lancement de la formation labellisée, mais celle-ci doit ensuite respecter les exigences du label pour toute la durée des trois ans du label. Il est donc nécessaire que les formations labellisées trouvent un modèle économique leur permettant de se pérenniser. Et pour cela, trouver des co-financeurs est indispensable. Détenir le label GEN peut aider car la Grande Ecole du Numérique a la confiance de beaucoup d’acteurs », explique Samia Ghozlane.

Une utopie réalisée

En 2016, la Grande École du Numérique représentait une « utopie réaliste », selon Samia Ghozlane : celle de permettre aux jeunes de profiter des opportunités offertes par la digitalisation de l’économie en les formant à des compétences numériques recherchées par les entreprises qui les recruteraient.

Aujourd’hui, la directrice estime l’utopie est réalisée : « L’impact du label Grande Ecole du Numérique sur le territoire a été prouvé. L’année 2018 a été déterminante pour la GEN. On se rapproche des 19 000 personnes formées au sein des 750 formations labellisées, avec des résultats d’insertion socio-professionnelle très intéressants, puisque 85% des personnes ayant suivi et validé une formation labellisée GEN sont aujourd’hui en CDI, en CDD, en contrat d’apprentissage ou en poursuite d’étude ou encore en création d’entreprise. »

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Christopher Jamme de Lagoutine – Alumni d’Epitech et consultant pour Code Insider

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Chez Code Insider, la majorité des développeurs sont issus de l’école Epitech. Pendant un mois, nous allons publier des portraits de ces collaborateurs. Une initiative menée par Code Insider, encouragée par Epitech !


Il en est pour qui le choix paraît plus évident que pour les autres. Aujourd’hui, on va s’intéresser au profil de Christopher Jamme de Lagoutine, consultant (Insider) depuis avril 2018 chez Code Insider, une société de conseil spécialisée dans le Software Craftsmanship et les bonnes pratiques de code. Consultant .NET, il travaille actuellement sur le CRM d’une grande banque, notamment sur des technologies back. Ancien étudiant d’Epitech Paris, il a accepté de répondre à une liste de questions sur son aventure au sein de l’une des meilleures écoles d’ingénierie informatique.

 

 

Pourquoi Epitech ?

En premier lieu, le choix Epitech lui a paru assez évident malgré que pour lui, « c’était assez flou ». Il raconte : « Au début, je n’étais pas fort dans le code. Je voulais être ingénieur commercial. C’est finalement le fait d’avoir un diplôme de cadre reconnu par l’Etat, chose que seules les écoles bac +5 comme Epitech et les écoles d’ingénieurs peuvent délivrer. » Un choix d’autant plus étonnant qu’il n’avait entendu parler de l’école que par le bouche-à-oreille, mais « au fur et à mesure du cursus, et en gagnant en confiance, je me suis tourné vers l’ingénierie logicielle avec les technologies .NET, ce qui m’a plu. J’ai toujours eu pour vocation de bosser dans une grande entreprise, de créer les outils pour la société de demain et c’est ce que cette formation m’a permis d’obtenir : un métier d’avenir. »

Comment se sont passées tes années Epitech ?

Avant de parvenir à atteindre ce métier d’avenir, Christopher a, comme la plupart des néophytes, appris des obstacles qu’il a rencontrés : « C’était franchement difficile au début. Le code, la programmation, tout était étranger. Avec le temps, j’ai fini par devenir passionné par la technique, et devenir un expert dans le domaine. Je me suis fait de super potes bien plus tard dans le cursus (2e année) avec lesquels j’ai gardé contact encore aujourd’hui. Il y a un esprit de solidarité dans l’école que j’apprécie beaucoup. » Un esprit que malheureusement il n’a pas retrouvé dans tous les domaines lors de son expérience : « Les étudiants sont plutôt négatifs en général. Ils aiment se plaindre de l’école et des comportements des managers, sans comprendre les motivations. Cela résulte sûrement d’un manque de communication interne entre les étudiants et les managers académiques. Certaines décisions pour changer le cursus académique ne faisaient pas consensus, et ont été lancées sans aucune communication préalable. Un manager m’avait confié qu’être un étudiant d’Epitech c’est de faire partie d’une institution dont le modèle d’éducation change constamment, afin de former des cadres capables de s’adapter dans le monde du travail. C’était la décision de notre directeur initial Nicolas Sadirac. Je suis plutôt d’accord avec cela. »

 

Dans les locaux de Code Insider

 

Y a-t-il un projet qui t’as marqué en particulier ?

« Hormis les Piscines ? L’avantage d’Epitech est d’être une « école à projets », ce qui m’a permis d’appréhender différentes problématiques sur des sujets tous plus intéressants. Je retiens notamment le projet R-Type : un jeu vidéo de shooter dans l’espace en réseau et cross-platform (Windows & Linux). J’ai notamment pu bosser sur l’interopérabilité entre Windows et Linux et ça a été un des challenges les plus intéressants à travailler. Si on pousse un peu plus, il y a aussi l’EpiDroid : une application Android qui permettait alors d’accéder à l’Intranet. Ce projet a été un véritable éveil pour moi quant aux applications mobiles. C’est surtout l’un des projets que j’ai dirigés techniquement parlant. Enfin, le 42sh sur lequel on devait refaire un invite de commandes Unix et comprendre comment les programmes sont réellement exécutés. »

Au cours de cet échange avec Christopher, la discussion a vite dévié sur l’année d’études à l’étranger. Selon lui, « c’était indispensable. La Corée, sa culture, son peuple, sa nourriture. Cela m’a permis de gagner en maturité, en conscience de soi, spirituellement parlant aussi. Sachant qu’il me fallait diriger techniquement un projet d’études en même temps, c’était un challenge constant et dans tous les domaines : culturel, scolaire, gestion des finances et même amoureux… »

Qu’est ce qui fait de toi un Epitech à part ?

« J’ai eu une motivation sans faille tout au long de mes études. J’ai toujours cru en ce que j’ai entrepris pour cette école et pour ma carrière tout en évitant les ondes négatives des gens négatifs. J’ai un naturel communiquant et empathique. En plus, Epitech est vraiment une école transverse leader dans son domaine. Étant un cursus purement technique, elle est un véritable tremplin qui permet à ses étudiants de donner le meilleur d’eux-mêmes à tout moment du cursus. »

Selon toi, Epitech est-elle l’école qu’il te fallait ?

« Oui totalement ! Elle forme des cadres parés pour l’informatique. Pour y réussir cependant, il faut être motivé, sous peine de passer totalement à côté. »

 

 

Et maintenant ?

« Dorénavant je suis sous contrat avec Code Insider. Je les ai rejoints avant la fin de mes études, en tant que consultant junior en sortie d’études. Le salaire était compétitif et le feeling avec les dirigeants était présent. Ils m’inspirent confiance. Les dojos organisés, les katas sont vraiment un plus non négligeables pour une ESN. Par ailleurs, elle possède de nombreux points communs avec Epitech et notamment la mentalité du Clean Code – la Norme est un set de règles de code que l’on doit absolument appliquer à Epitech sous peine d’avoir des points en moins –. Je progresse continuellement puisque Code Insider et ses dojos réguliers me permettent de stimuler mon envie de montée en compétences. Les certifications apportées par Code Insider sont un véritable tremplin pour ma carrière. Je terminerai en disant qu’en début de cursus, je n’avais aucune visibilité sur ce que j’allais devenir. Je voulais juste travailler pour de grandes entreprises, chose que Code Insider m’apporte aujourd’hui. Aujourd’hui, ma carrière ne fait que commencer mais je sais qu’avec Code Insider, elle est en bonne voie de devenir royale. »

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François Rosain – Alumni d’Epitech et développeur pour Code Insider

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Notre Epitechien du jour est François Rosain. De ses débuts sur les bancs d’Epitech en 2013 à un poste important dans la santé financière, François s’est inscrit parmi les meilleurs élèves de sa promotion à Epitech Paris, dont il est sorti diplômé en 2018.

Une bonne raison pour revenir sur ses souvenirs, ses anecdotes et expliquer comment Epitech a été un élément fondateur de la carrière de François.

En un mot, comment as-tu pris la décision d’étudier à Epitech ?

« La passion ! Je n’avais pourtant pas vraiment de projet professionnel en entrant à Epitech. Comme pour de nombreux étudiants, j’étais accro à l’ordinateur, et l’école comblait ma passion pour l’informatique. Les écoles comme 42 n’existaient pas et seule Supinfo tentait de concurrencer Epitech. Ma décision n’a pas vraiment eu besoin de mûrir, elle fût prise rapidement. »

 

 

Parle-nous de tes années Epitech, quels sont les projets qui t’ont marqué ?

« Je ne sais pas si on peut les qualifier de projets, mais les Piscines ont été pour moi les moments les plus intéressants. On découvre par nous même qu’avec de la persévérance, on peut tout réaliser. Au début on n’y connait rien, et après des semaines de persévérance, on se sent prêt à tout faire. Ensuite, je pense que le projet qui m’a le plus stimulé était le 42sh. Il est à la fois simple et complexe. Mais encore une fois, en persévérant, on arrive au bout (et même plus loin !) »

Un mot sur ton expérience à l’étranger ?

« La plus belle année de ma vie, jusqu’à l’année suivante ! J’étais parti seul à Dublin. J’étais encore un peu timide avant l’étranger… Mais plus après. Je suis allé vers les autres (parce que je n’avais pas le choix !). »  

 

Des stickers dans un campus Epitech

 

Quel a été le poids d’Epitech dans ton parcours professionnel ?

« Et bien j’ai adoré ! Je suis vraiment très reconnaissant à Epitech pour ce qu’elle m’a apporté, tant sur le plan technique qu’humain. Quand on y est, on pense que les choses sont parfois absurdes et que ça manque de sens. Et parfois c’est vraiment difficile. Mais après, on réalise que c’est cette absurdité et cette difficulté qui ont fait de nous des machines de guerre de l’IT, et des relations humaines. »

Que retiendras-tu finalement d’Epitech ?

« La chose la plus importante que je retiens d’Epitech, c’est d’aimer ce que l’on fait. Comme ça, on ne s’ennuie pas, et on fait un travail de qualité. La seconde chose importante pour moi a été de prendre conscience qu’une équipe est avant tout un ensemble d’individus. En d’autres mots, travailler avec d’autres personnes c’est bien, travailler avec d’autres personnes motivées et compétentes c’est le top.

« Je recommande Epitech à 110 %. Si la personne concernée aime la technologie, il faut absolument qu’elle fasse le cursus Epitech. Quand on y est, on trouve parfois c’est très difficile et insensé. Mais c’est la force d’Epitech, en plus de la liberté de création à chaque projet. »

 

 

Et maintenant ? Pourquoi Code Insider ?

« J’ai rejoint Code Insider 6 mois avant la fin de mes études. J’étais passionné, je voulais continuer à évoluer et devenir meilleur dans mon domaine, et je recherchais directement un CDI.  J’ai trouvé tout ça à Code Insider, en plus de dirigeants et d’une équipe interne exceptionnels ! C’est pour moi la suite logique d’Epitech. Epitech a fait de moi un expert de l’IT, Code Insider fait de moi un MVP (Most Valuable Professionnal). »

« Aujourd’hui je suis en charge du calculateur de liquidité. En d’autres mots, je travaille sur un logiciel qui étudie la santé financière de l’entreprise, pour répondre aux attentes des régulateurs financiers européens. »

Un dernier mot pour les futurs Epitechien ?

« Chèr(e)s lycéen(e)s, allez voir un coach d’Epitech pour faire le point, et planifier votre futur ! »

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Le campus d’Epitech à la Réunion rayonne dans l’Océan Indien !

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Le weekend du 29 novembre, la finale inter-îles de la WebCup réunissait à Mayotte une cinquantaine de participants venus de différentes îles de l’Océan Indien. Le campus d’Epitech à la Réunion y était représenté par Eddy Despagne et Nick Lam Yee Mann, étudiants en Tek 3 et Sébastien Maillot et Julien Martin, de la Coding Academy. Le quatuor s’y est d’ailleurs illustré, puisqu’ils ont remporté le premier prix de cette finale inter-île.

 

 

Le week-end dernier avait lieu à Mayotte la finale inter-îles de la neuvième WebCup. Pour déterminer les vainqueurs des groupes sélectionnés lors des WebCup régionales cette année, et l’année dernière, le jury a demandé à la cinquantaine de participants de résoudre un problème des plus originaux :

Les humains, dont la planète est en pleine dérive écologique, doivent trouver conseils auprès des extra-terrestres, qui leur proposent généreusement de participer à un woofing interstellaire. Lors de leur séjour, les petits Terriens auront la chance d’apprendre de précieuses techniques afin que leur gestion de la Planète bleue soit un peu plus verte.

Une équipe par île de l’Océan Indien !

Chaque île de la région (Maurice, Mayotte, la Réunion, les Comores, Madagascar ou encore Rodrigues) était fièrement représentée par une équipe, et c’est ainsi qu’en avril dernier, quatre étudiants d’Epitech avaient été sélectionnés pour représenter la Réunion lors de cette finale.

 

 

Pour Eddy Despagne et Nick Lam Yee Mann, étudiants en Tek 3 et Sébastien Maillot et Julien Martin, de la Coding Academy, cette nouvelle aventure était l’occasion de découvrir d’autres manières de travailler, de tisser des liens avec des professionnels d’autres régions, et de s’ouvrir au monde tout simplement.

Un événement pour s’ouvrir au monde

Nick raconte : « Nous sommes, avec Eddy, en Tek3, ce qui signifie que l’an prochain, nous devons quitter la Réunion pour partir à l’étranger. Ce genre d’événement nous permet de côtoyer d’autres façons de travailler, de réaliser que les choses peuvent être différentes ailleurs. C’est donc une bonne préparation ! »

Cependant, la compétition a démarré de manière quelque peu mouvementée, et a dû être avancée de vingt-quatre heures, en raison de la présence du cyclone Belna : « L’annonce nous a pris un peu de court », raconte Eddy Despagne, « Mais une fois cet imprévu pris en compte, nous nous sommes lancés à fond dans la compétition. Nous avions 48 heures pour créer un site web afin de mettre en contact humain et extra-terrestre. Il n’y avait donc pas de temps à perdre. »

Un quator qui fonctionne

Le quatuor, qui participait donc dans la sélection 2019, réunissait des étudiants de Tek3 mais également de la Coding Academy, présentant ainsi un profil original, mais qui ne manquait pas d’atouts :

« Cela a été plutôt un avantage, puisque nous avons pu nous servir des compétences des différentes formations », explique Nick.

 

 

« Nous avons ainsi pu utiliser la grande compétence technique de Sébastien et de Julien » Quant aux deux apprenants de la Coding Academy, ils ont été très impressionnés par le savoir-faire déjà détenu par les deux étudiants de Tek3. Cette diversité de profils au sein de l’équipe leur a permis de rivaliser avec leur adversaires, qu’ils soient eux-mêmes étudiants, amateurs ou encore professionnels.

 

 

Et tout cela avec brio, puisque le quatuor a raflé la première place : « Je ne pense pas que nous étions favoris au départ, mais nous avons su surprendre le jury », confie Eddy Despagne. En effet, c’est leur façon de connecter l’utilisateur qui leur a permis de s’illustrer.

« Nous avons eu l’idée d’utiliser la reconnaissance faciale, plutôt qu’un login, pour identifier l’utilisateur. Ainsi, si la caméra reconnaissait un visage, vous étiez automatiquement identifié en tant qu’humain, et sinon, en tant qu’extra-terrestre ».

Les quatre vainqueurs reconnaissent volontiers les atouts de la formation d’Epitech, qui leur ont permis de s’illustrer dans la compétition : « Travailler pendant aussi longtemps, sans interruption sur un projet, n’est jamais facile, mais nous avions déjà l’habitude. C’était donc nécessairement un atout ! »

 

 

Les premières promos du campus de la Réunion font donc déjà résonner le nom de l’école dans toute la région, confirmant que la pédagogie prônée est pourvoyeuse de réussite !

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