En 2018, alors que Romain Vermot et Benjamin Chatelain sont encore étudiants à Epitech Strasbourg, ils se lancent le pari fou de bousculer le monde bancaire, en créant leur propre application : Moneway. Depuis, l’équipe a grandi et a réussi une première levée de fonds impressionnante (1 137 000 euros !), laissant apparaître un prochain succès, auquel la formation Epitech n’est pas étrangère…
Moneway, dépoussiérer le système bancaire français
C’est lors de son année en Angleterre en 2017, que Romain Vermot prend conscience du train de retard du système bancaire français : « À Kent, des notifications m’indiquaient combien je venais de dépenser dans tel magasin, avec son logo et son adresse, alors qu’en France, mon solde mettait encore trois jours à s’actualiser ! » Rapidement rejoint par son comparse Benjamin Chatelain à son retour à Epitech, et par Noémie Nicod, diplomée de l’école de la BSB (Burgundy School of Business), le jeune Doubiste en est convaincu : il y a quelque chose à faire !
À l’école … mais déjà dans l’entreprise !
Tous les deux en cinquième année à Strasbourg, ils en profitent pour mettre sur les rails leur projet, nommé Moneway, contraction de « money » et « way », avec une ambition tout assumée :
« L’idée était simplement de faire bouger et de révolutionner l’univers bancaire tel que nous le connaissons en France. À partir d’une carte de débit Mastercard reliée à un compte de paiement, toutes les opérations se passent instantanément : on paye, on reçoit une notification, le solde est à jour. Quand on a besoin d’envoyer de l’argent à quelqu’un, pas besoin d’IBAN, simplement de son numéro de téléphone », explique Romain Vermot.
Romain Vermot : « Nous voulions créer quelque chose d’extrêmement simple, ainsi qu’un produit qui répond aux besoins des utilisateurs. »
À l’écoute des utilisateurs
Après une levée de fonds fort concluante (1 137 000 euros !), Romain Vermot et Benjamin Chatelain, ainsi que leur équipe, installée dans le Doubs, viennent de mettre en service la version Bêta de leur application : « C’est encore les tous débuts de l’histoire, la version Bêta lancée le 12 juin est sur le modèle du Minimum Viable Product (MVP), c’est-à-dire qu’elle ne fait que le minimum du minimum : on peut payer, recevoir les notifications et envoyer de l’argent. »
Le but des deux entrepreneurs est bien sûr d’ajouter de nouvelles fonctionnalités par la suite, mais pas n’importe comment : « Nous voulons le faire main dans la main avec l’utilisateur. Il est important qu’il puisse nous apporter son avis, ses retours, afin de produire une application raisonnée », explique Romain Vermot.
Epitech pour apprendre à chercher les informations
Diplômé en 2018, Romain est réaliste : le cursus d’Epitech n’y est pas pour rien dans leur réussite : « L’école nous a très bien formés, nous pouvons lui en être reconnaissants. On nous dit souvent qu’on nous apprend à apprendre, et c’est totalement vrai. Nous connaissions très peu le monde bancaire, mais la formation acquise à Epitech nous a permis d’acquérir les clés de ce monde-là très rapidement. »
Une opinion largement partagée par son ami, Benjamin Chatelain : « Si l’école n’est pas là pour nous donner les clés de la création d’entreprise, elle nous a appris à chercher et à trouver les informations pour réaliser nos objectifs. »
Epitech, l’intransigeance de l’excellence
Encore fraîchement sortis de l’enceinte de l’école de Strasbourg, les deux anciens étudiants ont encore du mal à réaliser tout ce que l’école leur a apporté : « Toute la communication de l’école est fondée sur le credo : ”Apprendre à apprendre” et pourtant, j’ai été étonné, depuis que je suis sorti de l’école, de la quantité de choses que j’ai pues apprendre par moi-même. », raconte Benjamin.
« Epitech nous rend adaptables »
Quant à Romain Vermot, il a été particulièrement frappé par le niveau d’exigence de l’enseignement fourni, une rigueur tout à fait bénéfique dans le monde professionnel : « On nous apprend à être rigoureux avec nous-même, et finalement, c’est tout ce qui est important dans le monde de l’entreprise. Créer une entreprise, c’est apprendre comment cela fonctionne. Epitech nous a rendus adaptables à chaque situation. »
Ce niveau d’exigence, ils le demandent à tous leurs collaborateurs, dont bon nombre sont également issus de la formation : « Nous travaillons avec beaucoup de personnes qui sont passées par Epitech. Ce n’est pourtant pas un choix de notre part ! Mais en recrutant quelqu’un d’Epitech, nous sommes certains de ses compétences. »
Romain Vernot : « À Epitech, on nous demande toujours de repousser les limites »
Aux nouveaux entrants, Romain Vermot donne quelques conseils : être passionné d’informatique, mais surtout avoir la volonté d’apprendre par soi-même. « Il faut avoir la volonté de découvrir de nouvelles choses que ce qui sera proposé par le cursus. Il faut repousser les limites, ne jamais se contenter de quelque chose qui nous semble bien. Ce n’est jamais parfait, on peut toujours faire mieux ».
Quant à ceux qui hésitent, Benjamin Chatelain en est convaincu : « Epitech est l’une des meilleures formations ! Aujourd’hui, dans le monde de l’informatique, les diplômes ne sont pas le plus important. Ce sont vos compétences, ce que vous obtiendrez en travaillant dur à Epitech. »
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