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La Project Week 2016 est lancée

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L'édition 2016 de la Project Week a commencé ce lundi 7 mars. Le Groupe La Poste était le partenaire de l'édition 2015, cette année c'est Bouygues Construction qui se prête à l'exercice : il s'agit de faire travailler des équipes pluridisciplinaires composées d'étudiants d'Epitech, de l'ISEG Marketing & Communication School et d'e-artsup sur des problématiques poussées par l'entreprise. Pour cette troisième Project Week, c'est la ville durable selon Bouygues Construction qui en constitue l'horizon global.

Mobilisation étudiante

Plus de 900 étudiants des 3 écoles, répartis sur les 7 campus urbains IONIS Education Group de Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse, se sont inscrits cette année. Chaque équipe comprend en son sein, 3 étudiants d'Epitech, 2 étudiants de l'ISEG Marketing & Communication School, et 1 étudiant d'e-artsup. Pour certains, notamment les étudiants de première année et deuxième année d'Epitech, il s'agit de la première occasion de se confronter à des profils parfaitement complémentaires aux leurs pour travailler en méthode projet à l'attention d'une entreprise très à l'écoute de leurs idées. Ils sont accompagnés de coaches internes au Groupe IONIS et de Bouygues Construction.

Un événement national

La conférence de lancement, top départ d'une semaine d'intense idéation et de début de prototypage, s'est déroulée sur le campus Parmentier du Groupe IONIS. Elle était retransmise en direct sur les 6 campus régionaux. Marc Drillech, directeur général du groupe a d'abord rappelé les enjeux d'une Project Week. Antoine Gibour, Prospective & Marketing Stratégique chez Bouygues Construction a ensuite soumis aux étudiants les thèmes soumis à la sagacité des étudiants.

L'aménagement urbain durable, thème de la Project Week 2016

Ces thèmes rappellent Antoine Gibour « s'inscrivent dans des concepts globaux sur lesquels nous travaillons à Bouygues Construction : la ville durable, la capacité à faire des villes et des quartiers qui consomment beaucoup moins d'énergie et de ressources au sens large (moins d'empreinte carbone, intégrant de la nature en ville etc.). Sans oublier un second pilier : qu'est-ce qui va réunir ces "morceaux" de ville à haute qualité de vie ? Cela passe par la mixité fonctionnelle, la mixité sociale, l'intégration des nouveaux usages qu'on peut avoir, au sein des quartiers, des bâtiments... ».

Les questions 2016

« Ce que l'on attend des étudiants, poursuit M. Gibour, c'est qu'ils réfléchissent selon 3 trois problématiques, sous-ensembles de questions propres à cette thématique globale :

  • Comment peut-on aider les gens à bouger plus ? Ce premier sujet n'est pas anodin, beaucoup de déplacements pourraient être effectués sans moyens motorisés et donc sans émission de gaz à effet de serre.
  • Comment aller sur le zéro déchet ? C'est le contenu comportemental des projets attendus qui est important ici : il n'y pas vraiment de rupture technologique mais énormément de choses à faire au niveau du comportement. Cela passe par beaucoup de solutions on-line ou low-tech. Par exemple, comment passer aux épiceries sans emballage, repair cafés etc.
  • Dernier sujet, celui de la concertation citoyenne : on sait maintenant que si l'on veut que toutes ces problématiques "prennent" dans les territoires, il faut intégrer les citoyens à la mise en place des dispositifs, pour en garantir la bonne compéhension et donc l'implication de tous. Cette intégration doit se pratiquer en amont, que les habitants participent vraiment à la co-construction de leurs quartiers ».

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Des équipes pluridisciplinaires, conditions du succès

Marc Drillech a rappelé à tous les étudiants ce que l'on leur demande dans le cadre d'une Project Week, « trouver un projet et le définir de façon à ce qu'il ait une vraie assise stratégique, une vraie réflexion et une vraie mise en œuvre ; une vraie rupture technologique, une vraie idée qui permette de faire la différence. Et enfin, que les projets aient une vraie personnalité qui s'exerce de A à Z, non seulement sur le plan visuel mais plus globalement sur l'esprit global du projet ».

L'historique de la Project Week

À l'origine de la Project Week, Marc Drillech est le plus à même de nous rappeler le concept en tant que tel d'une Project Week : « elle est née d'une double évidence. La première, c'est une évidence de marché ; ce que l'on attend aujourd'hui de gens qui travaillent sur un projet, c'est de représenter un apport à la fois stratégique, créatif et technologique. La deuxième évidence est que nous avons au sein de nos campus urbains ces savoir-faire à la fois technologique et digital, créatif et stratégique ».

La vraie vie

« Ces projets mis en œuvre dans le cadre de la Project Week doivent être des projets "positivement réalistes", poursuit-il. Ce que j'entends par là, c'est qu'il est sûr que dans l'exercice quotidien de l'apprentissage, les étudiants préfèrent peut-être avoir des références qui font rêver, pour y travailler dessus pendant une semaine mais la réalité, ce n'est pas celle-là ».

Travailler plus pour travailler mieux

« Je souhaite même que les sujets soient "rébarbatifs" dans le sens "difficile" du terme : il faut que les étudiants soient dans la réalité des métiers. Quand on prend aujourd'hui Bouygues Construction, les questions sont : comment je construis la ville, la cité, la maison de demain entre sécurité, connexion, modernité, besoin de repères ; des problématiques lourdes qui nécessitent de la part des étudiants beaucoup plus de travail qu'ils ne le croient ».

L'intérêt pédagogique d'une Project Week

« Je pense qu'ils aiment ça, pendant une semaine ils sont "à fond" et ça, ça leur plaît. Cette culture intensive du projet - on s'investit et on en voit le résultat -, est très utile au niveau pédagogique et à leur future adaptation à la demande du marché ».

Confirmation estudiantine

Baptiste Dupuis (promo 2019 d'Epitech et trésorier du BDE) confirme ces dires : « Je suis là parce que j'aime travailler en groupe, avec des gens qui ont d'autres profils, exactement comme en entreprise. Aujourd'hui deux sujets m'intéressent, on verra ce que mon groupe va prendre. » Un autre Baptiste, Baptiste Moutier (promo 2018), président de la Junior Conseil Taker souligne quant à lui une autre évidence : « Bouygues est un grand groupe et travailler sur des problématiques comme celles-ci avec une grosse entreprise française est toujours intéressant, après on va voir ce qu'on va réussir à faire... ». Rendez-vous lundi 14 mars prochain pour les pitches des groupes devant jury, en vue de la sélection des finalistes nationaux.


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