La deuxième édition du Google Hash Code avaient plusieurs écoles Epitech comme terrains de qualification : à Paris, Nice, Nantes et Lille. Ce jeudi 12 mars, il s'agissait de sélectionner les finalistes qui concourront les 27 et 28 mars, après que les équipes d'ingénieurs Google les aient sélectionnés le 16. Cette finale se déroulera à Google Paris.
Google Hash Code, wass ist das ?
Le Google Hash Code est d'abord un speedhack, un hackathon concentré sur une poignée d'heures plutôt que deux jours. Cette édition de 2015 commençait hier à 18h30 avec la présentation du challenge et se terminait à 23h. Organisé par Google France, le Hash Code s'adresse à la communauté des développeurs francophones (France, Suisse, Belgique et Luxembourg), étudiants ou non.
Vrai souci
Hash Code est un concours de programmation qui est orienté autour de problématiques réelles que les ingénieurs de Google peuvent rencontrer (des cas d'école). Il est basé sur des questions d'algorithmie.
Le sujet 2015
Cette année, le challenge porte sur la répartition optimale des serveurs dans un datacenter de façon à optimiser les performances du service maison, dont dépendent aussi bien le moteur de recherche Google que Youtube et tous les autres éléments de la « suite » des applis Google de même qu'une panne hardware. Un sujet central.
Les difficultés du sujet
Sachant qu'il y a des emplacements qui sont déjà occupés et que les serveurs ne font pas la même taille et n'ont pas la même puissance, il faut arriver à désigner des groupes de serveurs pour répartir les charges de travail et optimiser leur disponibilité. Et l'on doit placer les serveurs dans des groupes différents, qu'il soit à l'autre bout du datacenter ou à l'autre bout du monde dans un autre datacenter.
L'ambiance
Pour calquer le mode et méthodes de travail au sein de l'entreprise de Mountain View, les participants au Hash Code se sont réunis en équipes. Comme beaucoup le savent, l'ambiance est détendue. Détendue mais studieuse : puisqu'il il s'agit d'algorithmie, on itère, on itère et on itère encore.
Paroles d'étudiants
Pour Alex Locatelli (promo 2018), « on est confronté à un problème réel comme Google en rencontre tous les jours, et comme souvent les grosses structures qui ont des datacenters... Il y a de l'algo donc c'est bien, on va tout faire pour se qualifier. » L'opinion générale des 40 étudiants inscrits à Epitech Paris est résumée par Grégory Duquesnoy (2018) : « l'algorithmique, je trouve ça drôle et j'ai envie de m'amuser. » À Nantes ils étaient 38 participants, 18 à Nice et 11 à Lille.
(ici à Nantes)
Précision mathématique
L'algo, comme on dit pour algorithme, n'était pas comme l'année dernière celui du voyageur de commerce d'après Thomas Solignac, coordinateur du Hub Innovation d'Epitech. Cette année, pour penser se qualifier, il fallait plutôt penser à implémenter dans la solution le principe du sac à dos multiple...